Ça envoie du rêve, hein ? Beaucoup de questions animent les jeunes auteurs inquiets de bien faire sur les pratiques, les conventions, les manières justes ; un certain nombre d’idées reçues circulent aussi, souvent. La littérature impressionne pour des tas de raisons – pour n’en citer qu’une, l’aura dont on l’orne en cours de français contribuer fortement à la sacraliser au-delà du raisonnable.
Il existe pourtant une manière très simple de prendre du recul : transposez la question à la pratique de la musique. La réponse est souvent évidente. Littérature et musique sont deux arts, et il y a un certain nombre de constantes dans la pratique d’un art (voire de toute activité, j’aurais pu dire « transcrivez ça au deltaplane », et à la réflexion J’AURAIS DÛ).
Les repères sont un peu plus confus en littérature parce que tout le monde maîtrise suffisamment le langage pour s’exprimer oralement, hélas, cela n’entraîne pas automatiquement une compétence littéraire immédiate. Il faut parfois un peu de boulot. En revanche, la musique implique intuitivement pratique, constance et compétence pour arriver à ne serait-ce qu’amuser ses potes sur la plage le soir.
Donc, la prochaine fois que vous vous demandez si l’on peut faire x ou comment faire y : mettez-vous à la place d’un·e musicien•ne et voyez ce qu’il en sort. C’est comme cela qu’on voit aussi si c’est une question solo de guitare.
(OH ÇA VA HEIN on rigole et puis avec lui c’est d’actualité)