Ce week-end, retrouvons-nous à Livre Paris !

Parce qu’on te livre Paris. Jusqu’en province.

En fait, pas vraiment.

Donc donc ce week-end, c’est le Salon du Livre avec des majuscules, de son ancien nom. Et j’y serai, donc, tous les après-midis sur le stand ActuSF, avec plein de beaux exemplaires des Questions dangereuses ! Ne redoutez pas le métro. Vous ne risquez rien tant que vous ne léchez pas la barre centrale.

Toutes les informations pratiques.

2019-03-17T10:35:57+01:00lundi 11 mars 2019|À ne pas manquer|2 Commentaires

L’évolution des couvertures de livre en France et dans l’imaginaire [entretien et article]

Elisa Thévenet, journaliste pour le magazine littéraire en ligne Ernest, a conduit une enquête sur les couvertures de livres, leur évolution à l’heure des réseaux sociaux (notamment Instagram), leur situation un peu étrange en France (avec les illustrations de l’imaginaire Vs. la générale blanche). L’article est lisible ici pour les abonnés et résulte d’un certain nombre d’entretiens à tous les échelons de l’édition, dont avec ton humble serviteur, auguste lectorat. Entretien que, pour ma part, voici dans son intégralité, avec mes remerciements à Elisa Thévenet :

La tradition française défend depuis plus d’un siècle une ligne graphique très épurée (la blanche de Gallimard, la bleue de Stock), en tant qu’écrivain, quelle importance accordez-vous à la couverture (celle de vos livres, comme celle de ceux que vous lisez) ?

Je trouve la tradition française des couvertures épurées résolument déprimante, et je crois que cela contribue beaucoup à donner au livre une image rébarbative (que l’on a bien moins dans les autres pays du monde). Le livre est un objet autant que d’être du récit ; par conséquent, on préfère forcément, que ce soit comme lecteur ou auteur, de beaux objets en plus de beaux récits. On lit pour se faire plaisir ; pourquoi le livre ne refléterait-il pas cette invitation au voyage ? Mais en plus de la dimension esthétique, il y a aussi une dimension commerciale à la couverture : une belle édition attire le regard et peut-être l’intérêt et l’envie du lecteur, ce qui est évidemment primordial pour la viabilité d’un livre.

Forcément, pour mes propres romans, je suis donc ravi d’avoir de belles couvertures qui donnent envie ! Et j’ai toujours été magnifiquement servi par mes illustrateurs et illustratrices (que je remercie).

C’est généralement l’éditeur qui propose et choisit la couverture d’un livre, est-ce qu’il est difficile de déléguer un choix aussi important ?

Pas du tout, c’est même un soulagement. Je ne suis pas illustrateur, et je n’ai pas le pouls sur les goûts du public comme mon éditeur ; je laisse donc volontiers la main à ceux qui ont ces compétences que je n’ai pas. Je considère la couverture comme la première « adaptation » de l’univers romanesque à exister, avec ce que cela peut entraîner comme compromis nécessaires : le rôle de la couverture est d’inviter, d’évoquer et de magnifier, pas de représenter fidèlement. Donc, tant qu’il n’y a pas d’erreur factuelle flagrante contredisant le récit ou vendant la mèche, je suis ravi ; je donne bien sûr mon avis à mon éditeur quand il m’y invite, mais je lui reconnais toujours le dernier mot et je lui fais plus confiance qu’à moi-même dans ce domaine.

Dans la littérature (et surtout dans celle de l’imaginaire), les couvertures ont gagné en qualité et en élégance au cours de la dernière décennie. Les éditeurs font désormais appel à des illustrateurs renommés et proposent de plus en plus des objets-livres à leurs lecteurs. Comment expliquez-vous cette tendance ?

Il me semble que les éditeurs d’imaginaire font appel à des illustrateurs de renom depuis bien plus longtemps que cela, et même que l’édition d’imaginaire est presque indissociable de la notion d’image. Cependant, il est tout à fait juste que les belles éditions ont fleuri ces derniers temps d’une manière assez nouvelle.
Ce que j’expliquerais par deux aspects, le premier très prosaïque étant la baisse des coûts de fabrication du livre : il est désormais possible de réaliser de plus beaux tirages tout en conservant une marge de rentabilité raisonnable. L’avénement du financement participatif, également, permet de trouver les fonds pour des éditions très ambitieuses sans mettre une structure en danger.

L’autre point est le développement de la dématérialisation, le livre électronique bien sûr, mais le phénomène, global depuis des années, fait nécessairement évoluer le rapport du public à la culture dans son ensemble. Si le texte, l’œuvre en elle-même peut être consommée à un prix modique de manière « virtuelle » (voire pillée par le piratage…), alors il semble opportun de recapturer une part de la magie du support par de belles éditions et/ou du contenu additionnel.
Le beau livre fait partie intégrante de l’édition depuis des siècles ; ces deux composantes ensemble permettent donc de sauvegarder un peu la santé financière d’une entreprise, tout en se faisant plaisir et en faisant plaisir au public – ce qui est le meilleur modèle qui soit !

Propos recueillis par Elisa Thévenet

2019-03-01T12:11:29+01:00jeudi 7 mars 2019|Entretiens, Le monde du livre|Commentaires fermés sur L’évolution des couvertures de livre en France et dans l’imaginaire [entretien et article]

Onze auteurs dédicacent vos commandes de livres à l’occasion de Livre Paris [date limite : 14 mars !]

ActuSF parle d’une opération “gigantesque” car nous sommes onze (tels Spinal Tap) à participer : onze auteurs présents sur le stand d’ActuSF de Livre Paris, à vous proposer de dédicacer toutes vos commandes de livres réalisées chez l’éditeur avant le 14 mars. (Les nôtres, de livres, hein. Pas ceux des autres. Ça defeaterait un peu le purpose. Houlà, il est temps que je repasse en France.)

Vous avez bien lu : commandez par correspondance et recevez votre commande signée de nos petites mains studieuses. Avant le 14 mars. Sinon. C’est. Foutu.

Les auteurs à participer :

  • Katia Lanero Zamora
  • Damien Snyers
  • Christophe Thill
  • Colin Heine
  • Laurent Genefort
  • Laurent Whale
  • Etienne Barillier
  • Arthur Morgan
  • Jeanne A. Debats
  • Danielle Martinigol

Et moi-même, donc, sachant donc que cela ne concerne que Les Questions dangereuses.

Toutes les infos sur l’opération

(Le saviez-vous ? Cette opération est dite “gigantesque” car, si l’on empile onze auteurs, on obtient environ vingt mètres, ce qui représente un immeuble de six étages. Imaginez un auteur qui fait six étages. Imaginez seulement.)

2019-03-17T10:35:34+01:00mercredi 6 mars 2019|À ne pas manquer|5 Commentaires

Ce week-end, retrouvons-nous aux Oniriques à Lyon !

… enfin, à Meyzieu, qui est en banlieue lyonnaise1. Le thème de cette année sera cités et mondes cachés ; et au programme, bien sûr, toute une belle fête autour de l’imaginaire sous toutes ses formes, films, expositions, jeu vidéo, littérature. Quelle meilleure exploration pour une ville dont les habitants s’appellent les Majolans2 ?

J’aurai le plaisir de m’y trouver le week-end prochain3, samedi et dimanche, mais l’événement commence dès vendredi : c’est du 8 au 10 mars.

Mon programme se déroulera comme suit, calligraphié sur ce parchemin numérique (qui se déroule, donc, c’était l’idée. Ouais, non.) :

Current Month

mars

pas d'événement

Merci à l’organisation pour cette invitation (ce sera ma première rencontre de l’année, joie !), et à très bientôt !

Toutes les infos sur le site officiel

  1. Ha, auguste lectorat, tu t’attendais à une vanne sur le nom de la ville, hein, AVOUE. Eh bien NON. Je soupçonne qu’elle ont de toute façon toutes été déjà faites depuis 1349, soit date de l’entrée du château de Meyzieu dans le royaume de France, alors je m’abstiens. C’est que j’ai de la tenue, moi.
  2. PARDON PARDON j’ai menti j’ai aucune tenue en fait
  3. Si l’organisation ne m’annule pas d’ici-là pour crime de blague nulle, et franchement, on les comprendrait.
2019-02-27T12:22:14+01:00lundi 4 mars 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, retrouvons-nous aux Oniriques à Lyon !

Une expérience et un cadeau pour les abonnés de la liste de diffusion début mars

Okay. J’avoue que ces temps-ci, je profite à fond de la caisse de résonance qu’est Facebook pour dire du mal de Facebook, NON L’IRONIE NE M’ÉCHAPPE PAS mais bon – comment mieux clamer les crimes (car à ce stade, ce sont des crimes) de cette entreprise qu’en profitant au mieux de l’outil, hein ? Parce que c’est méta, c’est XXIème siècle, plus rien n’a de sens, on va tous mourir (un jour).

Je fais campagne depuis des années, de loin en loin, pour qu’on ressuscite ce bon vieux RSS, et surtout pour vous, utilisateurs et trices, sachiez que cela existe, que c’est vachement facile à utiliser, et que ça vous garantit une information assemblée par vos soins, non filtrée, et indépendante de toute plate-forme californienne à la moralité aussi puritaine que douteuse (ce qui est un putain d’exploit quand on y pense). L’article est ici, allez-y, c’est gratuit, et ça peut vous libérer un peu plus.

Au début du mois, j’ai réalisé un petit sondage informel sur Facebook : les amis, êtes-vous toujours là ? La réponse fut oui, même si, concernant les statistiques du présent site, le réseau bleu représente une goutte d’eau par rapport aux visites : environ 500 par mois sur un total de 10 à 14000 en fonction des mois (5%, quoi). (Si vous n’êtes pas au courant, Facebook trie à votre place le contenu que vous voyiez ; les pages auxquelles vous êtes abonné.es doivent payer pour arriver à vous passer leurs infos… pour lesquelles vous avez pourtant exprimé votre intérêt.) Donc, j’y suis, j’y reste, mais j’aimerais bien, si on pouvait y arriver, essayer de décaler un peu l’audience vers d’autres moyens de com’ (en ce qui concerne mes propres infos : RSS ou lettre d’information) parce que, beh, j’aime pas être complice d’une entreprise criminelle, c’est un peu comme manger de la baleine (oui, je ne recule devant aucune image vile).

Donc, petite expérience, parce que, comme on dit en game design, le mieux ça reste de faire plaisir (OK, on dit pas exactement ça, mais c’est l’idée).

Début mars, j’enverrai avec ma lettre d’informations mensuelle (KWI) un petit cadeau à tous les abonné.es, sous forme d’une réduction substantielle (parrainage) sur un des outils principaux de productivité que j’utilise au quotidien dans mon boulot d’auteur et d’indépendant. Alors évidemment, le but c’est de vous inciter à vous abonner à ladite liste, hein, puisque ça ne sera envoyé que là, on ne va pas se mentir, on est entre nous, et tu sais, auguste lectorat, que j’aime pas trop les manœuvres de marketeux, mais c’est une expérience. Donc, on expérimente. Attention, la réduction ne sera envoyée qu’une fois et limitée dans le temps : une fois que c’est parti, c’est fini, et Capri aussi.

La lettre est typiquement envoyée dans la première semaine du mois, donc vous avez jusqu’à la fin février (qui est le mois plus court le plus court de l’année ! RHO LE PIÈGE DAVOUST EST VENDU AU GRAND CAPITAL) pour vous inscrire. Par exemple là :

Rejoignez les 517 abonnés à ce site : pour ne manquer aucune information, entrez votre
Veuillez choisir ce que vous désirez recevoir :
Vous affirmez avez pris connaissance de la politique de confidentialité du site. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment à l'aide des liens contenus dans chaque message.

Et sinon, je continue à relayer les trucs comme d’habitude sur Facebook et les autres réseaux, et je ne compte pas arrêter. Donc pas de pression. Mais une bière, si vous voulez.

2019-03-02T08:00:13+01:00lundi 25 février 2019|À ne pas manquer|2 Commentaires

Pourquoi rééditer Les Questions dangereuses ? Le mot des éditions ActuSF

Couv. Ammo

Rougir ! Rougir encore ! Les Questions dangereuses était donc à l’origine une novella publiée en 2011 dans l’anthologie Dimension de capes et d’esprit vol. 2 dirigée par Éric Boissau (redites tout ça sans respirer), et les éditions ActuSF, dans leur démarche d’explication de leur processus éditorial, ont proposé un petit article dévoilant pourquoi elles ont repris ce texte dans la belle collection Hélios.

C’est là, et c’est très gentil, et voir votre nom jeté PARFAITEMENT NATURELLEMENT avec d’autres que fiou quand même ah là là oui, même si c’est juste pour parler de démarche éditoriale au sens large, ben ça vous fait tout chose.

2019-02-15T08:36:28+01:00jeudi 21 février 2019|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur Pourquoi rééditer Les Questions dangereuses ? Le mot des éditions ActuSF

En mars : stage d’écriture intensif sur le conflit en narration

Auguste lectorat, fin mars (les 30 et 31), j’aurai le plaisir de proposer une nouvelle édition d’un stage intensif d’écriture qui me tient particulièrement à cœur, car il porte sur (à ce jour) un des outils les plus précieux à mon sens pour raconter une histoire, et c’est la notion de conflit. Le conflit ne recouvre pas, contrairement à ce que l’on peut croire, une simple notion hollywoodienne d’affrontement ; ça n’en est d’ailleurs que la version la moins intéressante. Le conflit, au sens narratif, est ce qui fait l’essence même d’une histoire : la raison pour laquelle on la raconte, et ce qui fait même ce que l’on va en raconter. Tous les personnages affrontent un conflit, de Frodon à Emma Bovary, et le cerner tient du super-pouvoir permettant, à tout le moins, de comprendre les points saillants de son récit – et donc, de moins lutter pour l’écrire. (J’ai dit “moins”, pas “plus du tout”, je ne suis pas JÉSUS NON PLUS HEIN, j’ai plus les cheveux, de toute façon.)

Cela se déroulera sur trois demi-journées intenses à l’excellente l’école Les Mots, à Paris.

Pour une bafouille plus officielle :

Bien des écoles de création littéraire américaine résument la notion d’histoire à celle de conflit. Où est l’adversaire ? Qui les personnages doivent-ils vaincre ? Mais cette notion est souvent mal comprise, résumée à une opposition binaire entre deux camps et à une confrontation souvent fondée sur la violence. Or, dans le contexte de la création narrative, elle est bien plus vaste : elle représente l’énergie fondamentale de tout récit, tandis qu’elle exprime, de façon globale, la notion de difficulté et de tension, qui sous-tend toute intrigue romanesque.

À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur.

L’atelier s’organisera en temps d’écriture et de discussion (six exercices avec contrainte suivant un chemin qui se veut pédagogique, car je suis comme les Cylons, I HAVE A PLAN).

Pour en savoir plus et s’inscrire, rendez-vous sur la page dédiée de l’école ; attention, il ne reste déjà plus qu’une poignée de places, donc ne tardez pas si le stage vous intéresse.

2019-02-25T06:39:57+01:00lundi 18 février 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

Découvrez les premières pages des Questions dangereuses en audiolivre [+ chronique]

Anouchka dit it again ! Elle propose quantité de lectures de qualité (joignant qualité et quantité, oui oui) sur son profil Soundcloud pour faire découvrir les premières pages des livres qui lui ont plu ; elle m’avait fait le plaisir d’interpréter le début de Port d’Âmes, et prête à nouveau sa voix aux Questions dangereuses.

C’est à découvrir ci-dessous, ou encore mieux, sur sa chronique du livre à lire sur le webzine eMaginarock (un immense merci pour cet enthousiasme !) Voilà enfin une vraie bonne raison d’installer l’appli Soundcloud sur son téléphone pour bénéficier de toutes ces belles lectures hors ligne.

2019-02-07T08:46:18+01:00mardi 5 février 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Découvrez les premières pages des Questions dangereuses en audiolivre [+ chronique]

Découvrez la couverture de La Fureur de la Terre ! (« Les Dieux sauvages » III)

Elle a circulé ! Elle a été postée ! Je peux le faire aussi ! Joie !

Couv. Alain Brion

Oserais-je dire qu’elle dépote sa maman ? Je l’ose. Alain Brion a encore une fois parfaitement su capturer l’essence de Mériane à ce stade de son trajet, et je l’en remercie profondément. Je suis ravi de pouvoir enfin la poster en GRAND.

J’ai tellement hâte que vous découvriez ce bouquin, les amis. Publication prévue au printemps. Les infos vont arriver petit à petit, et je les répercuterai, bien sûr. Dans l’intervalle, il y a à présent sur le site une page pour le livre, qui se remplira petit à petit.

À présent qu’il est dit que la série comptera cinq volumes, mine de rien, cela veut dire que j’ai franchi la moitié. Cela me fait tout drôle : je voyage presque quotidiennement avec ces personnages depuis bientôt trois ans. Je me demande qui je serai quand nos chemins se sépareront à nouveau.

(Note : je suis en vadrouille pour quelques jours, donc ne vous formalisez pas si je mets un peu de temps à répondre aux éventuels commentaires.)

2019-03-12T18:34:22+01:00lundi 4 février 2019|À ne pas manquer|8 Commentaires

Quels projets en 2019 ? [entretien court chez ActuSF]

Tu es déjà pas mal au courant, auguste lectorat, car j’ai parlé ici de la nouvelle en détail, cependant, à l’occasion de la nouvelle année, ActuSF m’a proposé de passer en revue mes projets de l’année 2019, donc : ici, un petit récapitulatif des douze prochains mois. (Spoiler : « Les Dieux sauvages ». « Les Dieux sauvages ». « Les Dieux sauvages ».)

Rappelons qu’ActuSF propose cet entretien à un large échantillon de la profession, et que l’on peut donc retrouver ce qu’ont dans leurs cartons beaucoup des consœurs et frères : comme Thomas Geha, Laurent Genefort, Sylvie Laîné et tout plein d’autres → ActuSF.com

2019-01-23T12:04:07+01:00jeudi 31 janvier 2019|Entretiens|Commentaires fermés sur Quels projets en 2019 ? [entretien court chez ActuSF]
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