Le Verrou du Fleuve dans le top 10 2018 de la rédaction d’Elbakin.net !

Couv. Alain Brion

Alors vous savez, quand vous avez 13 ans, genre, vous vous dites, un jour je serai écrivain, vous rêvez de toutes ces histoires que vous avez envie de raconter et qui seront TROP COOL OUAIS sauf que vous n’avez pas la moindre idée de comment on organise une histoire plante un décor gère le rythme installe un personnage ménage des révélations établit une déclaration AGESSA (… car ça a son importance) et les gens vous lancent des tomates en vous disant : tu ferais mieux de faire un vrai métier, genre sous-traitant de déclarations AGESSA. (Je déconne, ça n’existe pas.) (Non, hein ?)

27 ans plus tard, vous n’avez pas l’impression de savoir mieux, ou plus exactement, comme le dit l’adage, vous avez mesuré combien vous ne saviez rien, mais vous avez quand même commencé à apprendre une chose importante : faire la paix avec ça, laisser aller, intégrer un maximum de choses de l’art, de la vie, du monde MEC, pour que ça percole en-dedans et que, telle une machine à café rutilante qui fait pschiii, vous mettez en relation A avec Z et T et N et oh tiens dis-donc ça pourrait être intéressant ça et OMG cette direction-là mais ça ne serait-il pas donc… Ah oui, c’est ça.

C’est TROP COOL OUAIS.

Tout ça pour dire : l’enthousiasme que génèrent tant Les Questions dangereuses que « Les Dieux sauvages » en ce moment me comble de joie, et ce n’est pas une formule. Il y a toujours en moi le gosse de 13 ans qui n’avait pas la moindre idée de la manière dont on construit un histoire qui dépasse la page huit (je, heu, me suis rattrapé depuis, je commence à avoir du mal à faire des histoires qui tiennent en un tome) et qui reste sans cesse émerveillé de ce qui lui arrive et que, waouh, il arrive à toucher des gens avec tout ça.

Le Verrou du Fleuve (« Les Dieux sauvages » II) figure dans le top 10 de la rédaction d’Elbakin.net en fantasy, et c’est simplement fantastique. 

Merci. 

2019-02-07T08:46:26+01:00mardi 29 janvier 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

Mon mois de l’imaginaire (je sais, on est bientôt fin janvier)

En octobre dernier, et à l’approche des fêtes, comme souvent, ActuSF a proposé à quelques auteurs (Estelle Faye, Thomas Geha, Fabien Cerutti, Stefan Platteau…) leurs livres-phare, coup de cœur ou recommandations spéciales pour les fêtes. Si vous traînez un peu par ici depuis quelque temps, mes propres réponses ne devraient pas vous surprendre, mais il est toujours agréable qu’on vous demande votre avis sur un tel sujet.

Merci, donc, à ActuSF : c’est à lire là (avec des liens sur la page vers toutes les réponses de mes estimés camarades).

2019-01-16T11:38:36+01:00mercredi 23 janvier 2019|Entretiens|Commentaires fermés sur Mon mois de l’imaginaire (je sais, on est bientôt fin janvier)

« Les Dieux sauvages » comptera cinq volumes : pourquoi et comment

Couv. Alain Brion

Simon Pinel, directeur éditorial de Critic, l’a dévoilé en présentant le programme de publication de 2019 (dont La Fureur de la Terre, « Les Dieux sauvages » vol. III, fait partie) – donc je peux annoncer publiquement ce qui s’est profilé de plus en plus clairement en fin d’année dernière :

« Les Dieux sauvages » comptera cinq volumes et non pas quatre.

Bon, les premières réactions sur les réseaux sociaux ont été déjà très enthousiastes, donc c’est en tremblant moins qu’à la même époque il y a un an que je fais cette annonce (quand je disais qu’au lieu de trois, il y aurait quatre volumes). Sincèrement, ça me touche énormément de lire vos réactions à peu près toutes en mode « Bah c’est cool ! Ça en fera plus à lire ! ». Merci ! Vous êtes juste incroyables !

Mais bon, parce que j’aime bien lever le voile un peu sur ce qui se passe, je pensais expliquer / développer un peu pourquoi comment se fait-ce (tival).

Comment on passe de trois à cinq volumes au fil des ans

Très simplement : en sous-estimant l’envergure et l’ambition de son projet. Je n’en suis pas à mon coup d’essai, remarquez : « Léviathan », trilogie de thriller de fantasy urbaine, était parti pour être un roman seul. C’est donc devenu, hein, une trilogie (de bouquins assez épais, en plus).

« Les Dieux sauvages » est simplement une fresque immense, avec de six à huit points de vue différents dans chaque tome, qui évoluent, changent parfois, relatent tous les événements d’une transformation profonde du monde de cette époque, et avec tout ce que j’ai mis en mouvement, je ne peux tout simplement pas clore avec le même soin du détail cette histoire en trois ou même quatre tomes. Il m’en faut un cinquième. Ce qui m’assurera de conserver le même élan, de traiter toutes les promesses que j’ai faites dans les volumes précédents, de boucler chaque fil narratif comme il se doit ou, du moins, au mieux de ma compétence.

Je tiens à dire tout spécialement, à nouveau, un immense merci aux éditions Critic qui m’accompagnent et me soutiennent dans tous mes projets, y croient avec enthousiasme et les défendent bec et ongles. Pas un instant ils n’ont ne serait-ce que suggéré de boucler prématurément la série ou de la caviarder de quelque manière que ce soit – leur réaction a toujours été, fidèlement et résolument : « Écoute, ça fera le volume que ça fera. Tout ce qui compte, c’est que tu nous fasses de bons bouquins dont tu sois content. »

Et ça, auguste lectorat, ça n’a pas de prix. Parce que si je suis content, il y a une chance que vous aussi.

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Non, ce ne seront pas des livres coupés en deux

Là, c’est ma faute. Quand j’ai annoncé l’année dernière qu’il y aurait un volume de plus, j’étais tellement terrorisé à l’idée de prendre une volée de bois vert (« Tu as rompu le contrat de confiance qui nous unissait ! Tu es pire que Darty ! ») que j’ai tenu (contre le conseil de Simon, d’ailleurs) à expliquer que, hé, en fait, le tome 2 (Le Verrou du Fleuve) sera coupé en deux, ne m’en voulez pas, en vrai, je ne rajoute pas un bouquin.

J’ai tellement bien insisté dessus que cela s’est retrouvé dans des chroniques. Et celles qui le mentionnaient se déclaraient souvent un peu déçues par ce qu’elles percevaient comme, en effet, une première moitié de quelque chose, alors que celles à qui l’info avait échappé prenaient le livre avec un enthousiasme sans préjugé, au même titre que La Messagère du Ciel – soit simplement comme un volet d’une saga plus vaste.

Tu veux savoir l’ironie, auguste lectorat ? Au bout du compte, Le Verrou du Fleuve n’a pas été la première moitié d’un livre plus vaste. Effectivement, quand j’ai fait l’annonce (en septembre 2017), cela se présentait ainsi. Mais en bouclant le livre, cet aspect, justement, m’a sauté au visage. Une chose était claire : je n’en voulais pas.

Couv. Alain Brion

Et j’ai énormément bossé, ensuite, pour justement éviter cet écueil. J’ai complètement repensé le troisième acte du Verrou pour que ce volume ait sa propre unité et tienne debout par lui-même. Toute la fin publiée de ce livre n’a rien, mais alors plus rien à voir avec mes projets d’origine. Dans le grand ordre des choses, on s’est retrouvé à peu près au même endroit, mais je suis passé par des détours et des actions entièrement différentes, pour viser à plus d’efficacité dans le contexte d’un roman contenu (et, oserais-je dire, c’est devenu vachement mieux, en plus).

Encore une fois, c’est ma faute d’avoir répandu cette idée : qui peut-on croire si ce n’est l’auteur lui-même ? Je comprends donc évidemment que cela ait été repris et que cela ait teinté les attentes. Quand Le Verrou du Fleuve a pris sa forme finale, très différente, je n’ai pas pris soin de me corriger moi-même – à quoi bon, hein ? Qui lit ce que je raconte sur mes bouquins, de toute façon ?

Eh bien… il se trouve que pas mal de monde, en fait !

Donc, je le dis ici : la série ne se compose pas de livres coupés en deux parce qu’ils seraient trop longs. Chaque tome, chaque acte de la saga, est pensé comme une étape avec sa propre unité. Ce nouveau plan en cinq tomes, comme l’était le plan en quatre, correspond à une architecture différente de l’histoire que je voulais raconter, qui n’est pas l’histoire envisagée, mais l’histoire telle qu’il va falloir la raconter, dans les faits. Elle suit ses propres lignes de force, qui m’apparaissent peu à peu une fois que je fais le chemin avec tous ces personnages. De loin, je vois le parcours, je sais quelle est ma destination ; de près, je constate qu’on doit faire un détour par ici, par là, qu’il y a un ravin dans lequel il faut descendre, etc. Tout cela pour faire servir tous les événements qui se sont déroulés jusque-là dans l’histoire.

Donc, je sais toujours où je vais. Je suis juste agréablement surpris par le trajet que je prends pour y aller, et une chose est sûre, quand les personnages commandent… il faut les suivre. (C’est peut-être un des rares commandements cardinaux de ce métier.)

Découvrez le titre du cinquième tome

Bah vi, hé. Parce que bon, faisons-nous plaisir. Je l’avais dans un coin de ma tête, ce titre, mais je ne pensais pas m’en servir. Il se trouve que c’est une bonne chose qu’il tournait dans ma tête, au bout du compte.

Ce qui est amusant avec la manière dont l’écriture, cet espèce de dérapage incontrôlé livré à la conduite cinglée de son inconscient, se déroule, c’est que tous les titres de la série collent encore mieux que je ne l’avais prévu au déroulé réel de l’action. Ce qui sera le tome 4 – L’Héritage de l’Empire – correspondra encore mieux à cet intitulé que je ne l’avais imaginé. Ce qui est quand même super chouette et fait partie des moments presque mystiques de ce métier.

Bon, bref, j’arrête de causer.

Le volume 5 de « Les Dieux sauvages » s’intitulera La Succession des Âges.

Ce qui donne le plan final de la série :

  1. La Messagère du Ciel
  2. Le Verrou du Fleuve
  3. La Fureur de la Terre (printemps 2019)
  4. L’Héritage de l’Empire (automne 2020)
  5. La Succession des Âges (printemps 2022)

Merci

Merci encore pour votre suivi à toutes et à tous, et votre joie pour ainsi dire unanime en annonçant que la série se rallonge. J’ai un éditeur génial, mais j’ai aussi les meilleurs lecteurs du monde – c’en est la preuve. C’est une prodigieuse preuve de confiance et de joie que vous me faites, et je vais faire de mon mieux pour que « Les Dieux sauvages » vous emportent.

Au sens figuré, hein.

2019-04-23T18:01:06+02:00lundi 21 janvier 2019|À ne pas manquer|18 Commentaires

Les Questions dangereuses à présent disponible partout !

Et voilà : il est sorti le 3 janvier, il est tout frais tout beau, il coûte moins de cinq euros : Les Questions dangereuses est à présent disponible dans toutes les librairies (et vous pouvez le commander s’il n’est pas disponible, car c’est bien de faire travailler son libraire) :

Couv. Ammo

MAIS QU’IL EST BEAU. Et le contenu, le contenu ! Oh là là. Fichtre. Je crains que la teneur ne soit garantie en irrévérence.

Ah, Batz ! Clerc, moine – que dis-je, philosophe ! – ce sont là les métiers à haut risque, non le nôtre. Nous au moins n’avons jamais aucun doute dans le maniement des armes, mais eux qui mijotent avec elles continûment sans jamais y échapper finissent par confondre Question et Réponse, oubliant qu’il y a l’extrémité que l’on empoigne et celle avec laquelle on tue.

1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière, son libram à la main, est prêt à résoudre les énigmes les plus perfides… jusqu’aux confins de l’indicible.

Je l’ai déjà dit ici ou là mais Les Questions dangereuses fait partie de ces textes dont je me suis dit en ayant l’idée : “Rhô, sérieux, c’est vraiment trop con pour que je ne l’écrive pas”, comme « Tuning Jack » (disponible gratuitement ici) ou « L’Île close ». C’est dire si j’ai grande joie à ce que ce crime contre la littérature circule à présent librement et à vil prix, afin qu’il se dissémine et pervertisse tout ce qu’il trouvera sur son passage.

Alors si ça, ça ne vous donne pas envie d’y jeter un œil, je ne sais plus comment racoler, moi.

2019-05-20T09:19:06+02:00mercredi 9 janvier 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

2019

Youpi.

Veuille agréer, par la présente, auguste lectorat, que je suis reconnecté au vaste monde, et veuille recevoir avec mes vœux les meilleurs : pas du vœu de supermarché venu à grands renforts de carbone d’une usine lointaine, non non non, du bon vœu élevé au grain qui a couru en liberté jusqu’à ton petit cœur sensible, car nous sommes tous gentils ici, mais faut pas le dire, parce qu’on a une réputation à tenir.

Encore merci pour votre soutien en 2018, en espérant le mériter encore en 2019 : je pense que mon souhait de base, comme ça, ça va être : prenez soin de vous. Écoutez-vous, allez là où vos tripes ou votre cœur vous le dictent (selon votre confort avec la métaphore gastrique – le siège de l’âme se trouve-t-il au niveau de l’intestin grêle ?), et ne faites rien dont vous sachiez que le regretterez plus tard.

2019-01-21T08:43:23+01:00lundi 7 janvier 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

Joyeux solstice d’hiver ! [déconnexion annuelle jusqu’en janvier]

Et wala, je t’en avais menacé hier, auguste lectorat, fichtre ! Depuis 2013 si mes souvenirs sont bons, je me livre à cette petite tradition de fêtes qui consiste à une déconnexion totale et complète des mails, des réseaux sociaux, du MONDE. Et ça fait le plus grand bien de prendre un peu de temps à l’écart (je recommande !). (Surtout que je suis toujours jusqu’au cou dans le bouclage de La Fureur de la Terre, qui n’en finit pas de finir, mais on reparlera en 2019, maintenant.)

Merci pour votre suivi cette année encore en ligne, en vrai, à travers les bouquins, Procrastination, les trucs plus improbables, et de façon générale pour votre gentillesse. Je râlais hier, mais les contacts avec vous tou.te.s et votre enthousiasme me font simplement dire que j’ai énormément de chance. Voilà.

Et maintenant, pour les fêtes, un truc qui fera du bien à TOUT LE MONDE :

Rhââââââ oui.

Retour en ligne prévu pas avant le 7 janvier, peut-être quelques jours après, mais en tout cas, par là.

Merci, bisous, harmonie et conviction ! 

2018-12-20T09:19:44+01:00vendredi 21 décembre 2018|Dernières nouvelles|5 Commentaires

L’écriture romanesque comme un jeu. Jeu de rôle, improvisation théâtrale, jusqu’au lâcher-prise [invité dans Ludologies]

Ludologies, c’est un très, très chouette podcast qui se propose de traiter le jeu sous toutes ses formes : à travers ses créateurs, mais aussi scientifiques, journalistes, et évidemment ceux et celles qui le pratiquent. “Fait de société, l’émission les répercutions et les influences, tout en interrogeant ses modalités. Que ce soit du jeu de société, du jeu vidéo ou du jeu de rôle, l’équipe de Ludologies ne s’interdit aucun support ni aucune question.”

Cette semaine, j’ai eu le grand plaisir d’être invité à l’antenne pour parler des liens entre les littératures de l’imaginaire et le jeu :

Est ce qu’on écrit l’imaginaire comme on peut le jouer ?

Les liens entre jeux et écriture de l’imaginaire sont forts, on le voit dans les festivals de littérature qui sont nombreux à avoir des pôles ludiques (les Utopiales et les Imaginales pour en citer quelques uns). Partant de là, Fanny et Corentin ont interviewé Lionel Davoust, auteur de métier mais également roliste, auteur de jdr, podcasteur à ses heures, pour parler de jeux et d’écriture de l’imaginaire. On parlera de jeux de rôle beaucoup, de jeux vidéos un peu, et même de théâtre d’impro.

Merci à l’équipe pour leur invitation et leurs excellentes questions – attention, je suis bavard (tu commences à avoir l’habitude, auguste lectorat, je le crains). Je suis vraiment content que cela m’ait donné l’occasion d’aborder des domaines dont je parle assez rarement, comme l’improvisation théâtrale, ses similitudes avec le jeu de rôle et en quoi celui-ci diverge de l’écriture purement romanesque (à cause des impératifs de game design). À un moment, je dis même le mot “agentivité”. Brrrr, ça fait peur.

2018-12-11T22:06:12+01:00jeudi 13 décembre 2018|Entretiens, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur L’écriture romanesque comme un jeu. Jeu de rôle, improvisation théâtrale, jusqu’au lâcher-prise [invité dans Ludologies]

Les Questions dangereuses à présent disponible en précommande (bonus : date de sortie)

MAIS OUI.

Si tu es du genre à fêter Noël en janvier parce que tu es un révolutionnaire dans l’âme, cette information est pour toi ; si tu es un conventionnel qui le fête en décembre, elle est pour toi aussi, parce que c’est tellement bien que tu vas pas vouloir passer à côté, si ?

Attention, je sais trouver des chats mignons plein dans l’Internet :

Achète ce livre, regarde, je suis tout interloqué à l’idée que tu ne le fasses pas. Miaou. (Photo Anton Darius)

Couv. Ammo

Donc ! À sa sortie, Les Questions dangereuses sera sans doute possible le meilleur livre que 2019 aura vu jusqu’ici, puisqu’il sort le 3 janvier. Il sera disponible à pas cher du tout (4,90 en papier ! 1,99 en numérique ! UN QUATRE-VINGT-DIX-NEUF ! Plus rien ne vaut ce prix-là de nos jours, même pas un litre d’essence, c’est vous dire si c’est pas cher). En numérique, il est disponible sans DRM si vous le souhaitez, directement chez l’éditeur, ou avec DRM si vous préférez, moi je juge pas. Tous les liens idoines sont sur la page du livre.

Quelle est la quatrième de couverture ? Je suis drôlement content que vous me posiez la question, parce que je l’ai :

La quatrième de couverture (ooh)

1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière, son libram à la main, est prêt à résoudre les énigmes les plus perfides… jusqu’aux confins de l’indicible.

Romancier émérite, Lionel Davoust navigue aussi bien dans les eaux du polar (pour la série « Léviathan ») que celles de l’imaginaire et notamment de la fantasy (La Messagère du Ciel, prix Elbakin.net, ou bien encore Port d’âmes). Avec Les Questions dangereuses, dans une édition complétée d’une longue interview, il nous offre un récit haut en couleur dans lequel la moindre énigme peut vous coûter la vie…

Pour mémoire, auguste lectorat, si tu te demandes pourquoi chaque article qui parle de ce livre tend à être encore plus primesautier et cabotin que d’habitude, c’est qu’il est né d’une idée dont je me suis dit « c’est trop idiot pour que je ne l’écrive pas ».

Si tu as aimé « Tuning Jack » (disponible en accès libre ici), « L’Impassible armada », la novella « L’Importance de ton regard » ou, plus récemment, « Bienvenue à Magicland », tu peux y aller, auguste lectorat, c’est de la bonne, et je promets que je n’avais rien pris pour écrire ce texte, et heureusement, parce que je n’ose imaginer ce qu’on aurait risqué.

Sérieusement, j’espère que ça vous divertira aussi souvent que je me suis dit, en substance, « huhuhuhu » au cours de l’écriture.

La page du livre (avec des liens pour précommander, mais si tu peux, va plutôt, comme toujours, chez ton libraire préféré).

2018-12-11T21:48:15+01:00mercredi 12 décembre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Les Questions dangereuses à présent disponible en précommande (bonus : date de sortie)

La soirée spéciale Critic à Grenoble disponible en vidéo

Le 27 octobre dernier (rappelons-le : octobre, c’est dorénavant le mois de l’imaginaire !), la librairie Decitre Grenoble organisait une soirée spéciale éditions Critic avec mes camarades Clément Bouhélier (« Olangar »), Thomas Geha (Des sorciers et des hommes) et moi-même (pour « Les Dieux sauvages » et surtout Le Verrou du Fleuve).

Merci à tout Decitre et notamment Mathieu Betton et Myriam pour l’organisation et la direction du débat, filmé par Estelle Hamelin du Comptoir de l’Écureuil, et à présent mis en ligne, à découvrir ci-dessous !

N’hésitez pas à découvrir les profils de Decitre Grenoble et du Comptoir de l’Écureuil.

2018-12-06T17:18:35+01:00lundi 10 décembre 2018|Entretiens|Commentaires fermés sur La soirée spéciale Critic à Grenoble disponible en vidéo

Une liste de lecture musicale pour « Les Dieux sauvages »

Couv. Alain Brion

J’ai toujours le projet de proposer ici des portails un peu plus développés sur les univers, évidemment Évanégyre et La Voie de la Main Gauche (« Léviathan »), mais je n’ai pas encore trouvé la bonne forme. (Et puis, accessoirement, j’ai un gros bouquin à boucler, donc c’est pas trop le moment de me lancer là-dedans – mais en 2019, qui sait… ?)

Cependant, la musique est toujours importante pour moi ; autrefois, je proposais une petite sélection de morceaux d’inspiration (pompeusement appelée “bande originale”, mais bon, faute d’avoir tous les orchestres symphoniques et groupes du monde à ma disposition, j’fais c’que j’peux madame) pour « Léviathan ». (Rappelons en passant que le compositeur Jérôme Marie a réalisé une vraie bande originale pour la série, disponible ici !)

Joie du nuage et des services de diffusion de musique en continu (ouais, le streaming, quoi), je me suis mis à ressusciter cette chouette pratique pour constituer au fur et à mesure une liste de lecture / playlist / bande originale / sélection de morceaux d’inspiration / appelez ça comme vous voulez pour « Les Dieux sauvages ». Il s’agit de morceaux qui m’inspirent dans l’écriture, qui évoquent pour moi des ambiances particulières collant particulièrement bien à certains passages des livres. Cela reflète simplement ma façon de voir – ou d’entendre – les choses ; évidemment, il ne s’agit aucunement d’une appropriation de ma part et les compositeurs en question n’ont rien à voir avec cette proposition.

Mais pour moi, par exemple, Beyond the Veil et Black Hole pourraient coller aux pérégrinations de Mériane en zone instable dans le premier chapitre de La Messagère du Ciel ; Republic, de Ninja Tracks, pourrait représenter la conquête d’un ciel pur par l’Éternel Crépuscule ; Beautiful Lie de Hans Zimmer refléterait musicalement toute l’implacabilité inhumaine de Ganner…

Mais je préfère ne pas trop en dire et vous laisser faire, si le jeu vous amuse, vos propres images. La liste de lecture est disponible sur Apple Music ; vous pouvez l’ajouter à votre bibliothèque ci-dessous. Elle sera mise à jour au fur et à mesure de l’écriture de la série jusqu’à sa forme finale.

Elle se trouve également sur mon profil Apple Music, où j’ajouterai peu à peu d’autres listes de lecture relatives aux autres romans et univers. (N’hésitez pas à me suivre si ce genre de chose vous amuse, ici.)

2018-12-10T18:46:24+01:00jeudi 6 décembre 2018|Dernières nouvelles|1 Commentaire
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