Trois saisons de Procrastination, trois fils de forum

Si tu l’ignorais, auguste lectorat, ne l’ignore plus : Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes à Mélanie Fazi et Laurent Genefort et moi, est hébergé par Elbakin.net, site de référence francophone sur la fantasy. Nous leur devons un fier chapeau, ou leur tirons une chandelle, car ils s’occupent de toute la diffusion et la promotion tandis que nous, tels des dandys 2.0, pouvons nous concentrer sur nos gaies discussions quant à l’art de dire des trucs avec des mots (ce qui est quand même la raison pour laquelle on les a inventés, c’est bien moins facile de dire des trucs avec des plantes, à part « je t’aime » si c’est des roses, mais les roses passent mal à la radio, et de toute façon, ça réduirait très sévèrement l’audience du podcast, même si on vous aime, mais bon vous voyez c’est pas pareil quoi, bref, aaah).

Si j’en parle, c’est parce que c’est important, je dis toujours des trucs importants, le paragraphe précédent en est l’exemple même, hein. Bon, en fait : si vous voulez transmettre des retours / questions / commentaires sur l’émission, le meilleur endroit pour ce faire est sur le forum d’Elbakin.net.

Or, les gentils administrateurs ont tout mis bien dans l’ordre et chaque saison dispose à présent de son propre fil de forum dédié :

Nous n’intervenons pas forcément beaucoup mais nous gardons un œil sur ces sujets ; si remarques et questions peuvent composer des sujets d’épisodes, nous les mettons au chaud, ou au frais, fonction de la saison ; s’il s’agit de questions ponctuelles ou de commentaires, nous en parlerons dans les épisodes feedback, qui sont, pour mémoire, la nouveauté de cette saison.

Donc n’hésitez pas à lâcher vos coms, wesh (et c’est là qu’on voit que je suis né à la fin des années 1970).

2018-10-25T17:42:45+02:00lundi 29 octobre 2018|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Trois saisons de Procrastination, trois fils de forum

Procrastination podcast S03E03 : « Le sous-texte »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Le sous-texte« .

Exploration progressive d’une notion complexe à définir, cette semaine : le sous-texte, ou bien ce qu’un texte contient de volontairement implicite. Laurent précise la définition, Lionel la discute, Mélanie s’interroge. Mais l’histoire se finit bien : les trois auteurs conviennent que c’est dans le sous-entendu, dans le non-dit, que le gros de la communication fictionnelle réside.

Références citées
– Roger Zelazny, « Les Furies »
– George Orwell, 1984

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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2019-05-04T18:45:56+02:00mardi 16 octobre 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S03E03 : « Le sous-texte »

Coup de chapeau aux éditions Ad Astra

Je relaie hélas un peu tard (je ne prétends pas tenir un blog d’actualité, hein…), mais il ne faut absolument pas passer sous silence le rideau qui tombe sur les éditions Ad Astra. Ça me touche, forcément, parce que Xavier Dollo (alias l’écrivain Thomas Geha), l’un des deux frères fondateurs de la maison et responsable éditorial, est mon ami ; il y a bientôt vingt ans, c’était une des toutes premières personnes de la communauté SF rennaise que j’aie rencontrée et qui m’a accueilli à bras ouverts alors que j’avais une coupe de cheveux improbable, c’est vous dire comme c’est un homme bien.

Xavier fait partie des grands messieurs de l’imaginaire, mais c’est un homme qui ne fait pas de bruit, ne se met pas en avant, cherche juste l’enthousiasme qui l’a toujours alimenté dans ses projets depuis sa découverte enchantée de la SF, et les publications d’Ad Astra l’ont toujours reflété : parmi les titres les plus connus de la maison, il y a eu par exemple Les Pilleurs d’Âmes de Laurent Whale, l’intégrale du cycle de Lanmeur de Christian Léourier. En huit ans, Ad Astra a placé dans le paysage éditorial de l’imaginaire des livres forts et importants. Merci à Xavier et Mikaël, son frère, de s’être lancés dans cette aventure hautement déraisonnable qu’est l’édition indépendante, de l’avoir fait avec joie et fierté et de nous avoir proposé un superbe catalogue pour notre plus grand plaisir. Peut-être une « petite » maison pour le poids économique, mais une des plus grandes en France par la qualité et la passion.

Bref, je me tais. L’annonce des éditions est lisible sur Facebook ici. 

2018-10-09T12:05:34+02:00jeudi 11 octobre 2018|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Coup de chapeau aux éditions Ad Astra

Procrastination et motivation des auteurs : la présentation en ligne

Cette fois, j’ai essayé de ne pas trop oublier (GTD powa), le diaporama sur la procrastination et la motivation des écrivains est disponible au téléchargement sur la page idoine ou en cliquant sur la jolie n’image ci-dessous. Pourquoi les écrivains procrastinent-ils ? Pourquoi la pratique artistique peut-elle se révéler difficile, d’où vient le fait que l’on évite parfois ce que l’on considère comme une passion, et comment franchir ces réticences et ces angoisses ?

Vous n’aurez évidemment pas ma douce voix mélodieuse pour aller avec1, mais si vous étiez aux Utopiales l’année dernière ou aux Aventuriales il y a dix jours et que vous voulez prolonger / vous replonger (vous reprolonger, donc) dans l’ambiance, ou même pour grappiller des idées, parce qu’il y a quand même du texte en plus des photos de petits chats, c’est, donc, en ligne, téléversé, disponible, bref.

  1. Pour une certaine valeur de douceur et de mélodie.
2018-10-09T11:38:58+02:00mercredi 10 octobre 2018|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination et motivation des auteurs : la présentation en ligne

Procrastination podcast S03E02 : « Pourquoi écrire (2) »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Pourquoi écrire (2)« .

Suite et fin des questionnements sur le rôle de l’écriture et de l’écrivain, tant dans le monde que pour la personne. Lionel se hasarde vers la mystique, en parlant du rôle créateur de sens de la fiction ; Mélanie évoque l’autre versant, les contraintes relatives à la profession d’auteur, et la manière dont le plaisir peut s’articuler et évoluer au fil de la carrière. Laurent prolonge cette réflexion sur le dépassement des premiers écrits, parfois issus d’un jaillissement primal : car c’est dans cette persévérance que peut se trouver l’écrivain professionnel.
Nos excuses pour l’invitée surprise, la perceuse du troisième étage, et ses interventions inarticulées.

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2019-05-04T18:45:56+02:00lundi 1 octobre 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|1 Commentaire

À découvrir : une sélection des meilleurs podcasts sur l’écriture par la Guilde française des Scénaristes

Huit podcasts sur l’écriture et la narration, pas un de plus (ou peut-être un ou deux, allez, à mesure que cette page sera mise à jour, mais c’est pour dire que d’une, il y a une sélection, et de deux, ce qui suit est donc un insigne honneur) : c’est ce que propose la Guilde française des scénaristes sur cette pageProcrastination y figure (merci !), aux côtés par exemple de Jeff Goldsmith, ce qui est un insigne honneur, mais ça, vous le savez déjà, si vous n’êtes pas du genre à sauter ce qui a écrit dans les parenthèses.

Merci, donc ! 

La sélection de podcasts sur l’écriture et la narration par la Guilde française des Scénaristes

2018-09-23T15:04:30+02:00mardi 25 septembre 2018|Technique d'écriture|2 Commentaires

Quelles sont les meilleures applications de prise de notes manuscrites ?

Ouais, bon, pardon.

Alors voilà, c’est beau : on a une marotte, genre on passe chez Apple parce qu’on trouve qu’on a passé l’âge de régler la fréquence du front side bus sur le coefficient multiplicateur du CPU watercoolé à l’encre de Chine, on veut que quand on écrive, ça marche, alors on s’achète des iPad Pro, et puis là, bim ! C’est le drame. L’article sur la meilleure tablette pour prendre des notes devient l’un des plus populaires du blog. Même que y a des gens qui suivent mon conseil et me disent que j’ai raison, bordel, alors que puis-je faire, hein ? Hein ?

À part répondre à la question qui va derrière, à savoir : c’est quoi les meilleures applications de prise de notes ? 

Ben ouais.

C’est quoi, prendre des notes sur tablette ?

Tu prends ton burin et ta dalle de grès et…

Minute. *Avance son horloge de 20 siècles*

Donc. Tu as une tablette, auguste lectorat, typiquement un iPad Pro (ou pas / plus : l’iPad de 2018 est compatible avec le fantastique Pencil, pour un prix réduit de plus de 50% par rapport au modèle pro) et tu as besoin, comme ton humble serviteur, de griffonner des mickeys de laisser libre cours à tes réflexions à travers l’acte de l’écriture manuscrite, établissant quelques plans ici et là à l’occasion. On en a parlé, balader une petite tablette est infiniment supérieur à 15 kg de notes. L’iPad étant désigné, par unanimité avec moi-même, comme la meilleure tablette de prise de notes, on va parler de l’écosystème Apple, même si j’essaierai d’avoir quelques mots pour les victimes des écosystèmes Windows et Android, car j’ai compassion.

Ensuite, on va réduire encore la portée de cet article, car déjà, c’est une arme balistique lourde, et ensuite, il y a clairement des domaines dont je ne puis parler, manquant un poil d’expérience. Réglons tout de suite le problème de l’éléphant dans la pièce : la reconnaissance manuscrite de l’écriture. La joie, à lire certains retours qui me reviennent (ou me retournent, ça serait plus logique, mais en fait non, ils me font plaisir, ils ne me retournent pas, hé, que la langue française est rigolote), ce serait de pouvoir rédiger ses notes en pattes de mouche tel un brillant médecin, puis que la machine décode tout ça en texte que l’on pourrait copier-coller à l’envi, genre dans une autre application (genre dans Scrivener, au hasard, hein, total, le hasard).

À l’heure actuelle du jour d’aujourd’hui, la plupart des applications ténor offrent une forme de support de la reconnaissance manuscrite. Mais, bon : c’est forcément imparfait, et son efficacité dépend lourdement de votre handicap graphologique. M’est avis qu’espérer travailler exclusivement de la sorte, écrire à la main pour recomposer ensuite sous traitement de texte, n’est pas la meilleure idée du monde question efficacité. En plus, ça ne se synchronise pas facilement avec quoi que ce soit, donc faut copier-coller, bref, c’est lourdingue.

Je pense que la prise de notes manuscrite sur tablette doit se considérer comme l’équivalent numérique d’un beau cahier Clairefontaine. On griffonne, on rature, on surligne, on réfléchit librement, on met au point. En gros, on décide. Ensuite, on rédige. C’est dans cet esprit-là que je vous propose mes recommandations.

Applications intégrées à tout faire (OneNote, Evernote, Apple Notes) : mouaiiis

Les applications de prise de notes généralistes sus-citées proposent à peu près toutes un module de prise de notes manuscrites. Alors ça marche, à peu près bien, et pour consigner les prochaines actions à faire au cours de la réunion trimestrielle de guidance relative à la roadmap de livraison du plus-produit investissement, c’est nickel. Par contre, pour l’émulation de l’épais cahier de notes cher à l’écrivain, ça n’est pas le plus adapté. Pourquoi ? Parce que :

Evernote charrie toujours son héritage d’application web et desktop. La dernière fois que j’ai testé, le module de détection du Pencil était peu agréable, et Evernote a un paradigme d’organisation des données bien à lui qui rend difficile l’écriture au long cours sans une maintenance certaine. Et en plus, les rumeurs sur la santé de l’entreprise sont actuellement funestes (même si peu surprenantes, vu comme l’application est à l’ouest depuis quelques années, on ne va pas se mentir).

OneNote est un super outil ruiné par une synchronisation mobile atroce et une politique de confidentialité hautement discutable. Voilà, c’est dit, et c’était même dit là.

Apple Notes est chouette, si on ne dépasse pas la poignée de pages. Le support du Pencil est évidemment parfait, vu que l’application est développée par Popole, mais même problème qu’Evernote : ce n’est pas très évident d’enchaîner les pages, à mon avis.

Des applications dédiées : oui

Du coup, il vaut mieux utiliser, à mon sens, des applications qui ne font que de la prise de notes manuscrite, qui permettent de mélanger aisément sur la page photos, captures d’écran, texte tapé au clavier et évidemment gribouillis au Pencil. Il en existe beaucoup (beaucoup beaucoup) mais, dans le domaine, les deux ténors sont GoodNotes et Notability, qui offrent le meilleur compromis entre robustesse et ensemble de fonctionnalités. Les deux applications sont très proches, et le choix dépendra de petits détails qui auront, ou pas, de l’importance pour vous. (J’ai longtemps alterné entre le deux jusqu’à me fixer sur Notability.)

Ce qu’elles ont en commun : multiplateforme sur iOS (avec notamment une application compagnon sur Mac, pour visualiser et éditer ses notes sans avoir besoin de l’iPad) ; pléthore de styles de crayons, surligneurs, gommes ; reconnaissance de l’écriture manuscrite ; plusieurs modèles de page ; insertion aisée de photos, textes tapés au clavier ; synchronisation dans le nuage ; export et sauvegarde en PDF ; zoom facile avec les gestes de pincement à deux doigts.

GoodNotes.

Là où GoodNotes excelle : GoodNotes me semble avoir un moteur de détection du Pencil un poil meilleur, ce qui rend l’écriture plus agréable. Les modèles de documents par défaut sont aussi bien, bien meilleurs : le lignage est notamment parfait pour les différentes tailles d’iPad, ni trop grand pour le 12.9, ni trop piti pour le 9.7. La gomme permet aussi d’effacer une partie seulement d’un tracé, au lieu d’un tracé entier réalisé au Pencil (comme sur Notability) : si vous dessinez beaucoup, ça peut avoir son importance.

Là où GoodNotes pèche1Gros point noir, la synchronisation par iCloud a longtemps été polluée de bugs. Après avoir perdu un document entier, j’ai lâché l’affaire ; il SEMBLE cependant que ce soit réglé depuis un moment. Mais je ne m’y risque plus, car : GoodNotes présente ses pages sur l’écran entier, ce qui est un peu agaçant, je trouve. En gros, quand vous arrivez vers le bas de la page, le poignet ne repose plus confortablement sur l’écran, et risque de toucher le bouton d’accueil sans faire exprès. Pendant des mois, quand j’utilisais GoodNotes, je posais donc mon iPad à l’envers sur mon bureau pour éviter ça. (Lifehack!) Ce qui choque mon sens de l’esthétique.

J’ai donc choisi Notability, qui offre un défilement des pages en continu.

Là où Notabilty excelle : Le défilement, donc. L’interface que je trouve moins intrusive (plus « flat« ). La synchronisation en béton armé (j’ai fait des tests de conflits volontaires et je n’ai pas réussi à la mettre en défaut). Pour les étudiants, un point intéressant : Notability comporte un micro permettant d’enregistrer et de synchroniser le son avec la prise de notes, ce qui est intéressant pour les cours, ainsi que pour les écrivains narcissiques aimant se parler tout haut, ou bien expliquer leur génie à leur chat.

Là où Notability pèche : Certains modèles par défaut de documents sont stupides. Il y a notamment un lignage tellement serré que seul un peintre sur figurines adroit doit pouvoir y écrire quelque chose, même sur le grand iPad de 12,9 pouces. Le lignage suivant est exploitable sur 9,7, mais paraît GRAAAAND sur 12,9. Et donc, la gomme n’efface que les tracés entiers, ce qui décevra les dessinateurs doués (pas moi, donc). Enfin, je trouve l’icône kitschos. Mais bon.

Notability.

Vous pouvez passer par ici pour découvrir et acheter ces deux applications sur l’App Store : GoodNotes / Notability.

Bonus : des bizarreries ou étrangetés intéressantes

J’ai aussi envie de vous mentionner deux applications qui sortent un peu des sentiers battus ; qui ne sont pas aussi polyvalentes et bien finies que les deux précédentes à mon goût, mais qui peuvent répondre à un besoin précis, si c’est votre besoin, précisément :

MyScript Nebo met en avant précisément la reconnaissance de l’écriture manuscrite, des schémas, équations etc. Si c’est vraiment ça que vous cherchez, c’est probablement la meilleure.

Zoomnotes propose un paradigme différent du cahier Clairefontaine : un immense tableau effaçable sur lequel on peut zoomer à l’infini. Création fractale ?

Et si j’ai pas d’iPad, m’sieur ?

Franchement, au prix où se trouve l’iPad de 2018 (359€ pour le modèle le plus basique), si tu cherches vraiment à écrire avec un stylet sur un écran pour t’affranchir des chemises à sangles et entrer de plain pied dans le XXIe siècle, fais-moi plaisir, vends cette Surface pourrie qui surchauffe avec son stylet qui ne détecte que les lignes droites et prends un iPad avec un Pencil sur le refurb, quoi. Cependant, CEPENDANT, oh là là, du calme, quoi, j’ai quand même une application à proposer – sans engagement formel de ma part, car j’ai rejoint le côté en aluminium brossé de la force depuis deux maintenant, et je ne suis plus très à jour. J’utilisais avec un plaisir sincère Squid (anciennement Papyrus), très proche de GoodNotes, disponible sur Android et – aux dernières nouvelles – sur le Windows Store2.

Et hop. Te voilà armé, auguste lectorat, pour dessiner des phallus donner libre cours à tes méditations sur l’art d’écrire sur un écran, et ainsi embrasser pleinement la liberté créative de la vie en mobilité.

De manière générale, si l’envie d’acheter cet outil (ou l’un des autres présentés sur ce site) vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens proposés ici – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci ! 

  1. À la ligne. Manuscrite. OUARF.
  2. Hahahaha. Pardon. C’est nerveux.
2019-06-01T14:36:47+02:00mercredi 19 septembre 2018|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Quelles sont les meilleures applications de prise de notes manuscrites ?

Procrastination podcast S03E01 : « Pourquoi écrire (part 1) »

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Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, fait sa rentrée ! Nous attaquons notre troisième saison – encore merci pour votre suivi et votre fidélité. Le premier épisode de cette troisième année est disponible, au programme : « Pourquoi écrire (part 1)« .

C’est toute la question, n’est-ce pas ? D’où vient le besoin humain de communiquer par l’écrit, de transmettre et de raconter des histoires, tant à l’échelle de la culture, que du parcours de l’individu, et de sa quête ? Un vaste sujet qui occupera les deux premiers épisodes de cette saison 3 de Procrastination (merci pour votre fidélité !). Pour commencer, Laurent rappelle la notion fondamentale du plaisir, tant de la lecture que de l’écriture ; Mélanie prolonge avec un lien vers l’adolescence, la structuration de l’individu et les possibilités d’expression offertes par la forme écrite. Lionel fait un petit détour vers la vertu thérapeutique de l’acte d’écrire, et tous trois mettent en avant la dimension temporelle de l’écrit, et sa valeur première comme communication et comme art.

Références citées
– David Lynch

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2019-05-04T18:45:57+02:00lundi 17 septembre 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|3 Commentaires

Il est interdit de douter de soi

Allez, ça nous arrive tous plus ou moins. Dans sa litanie contre la peur, même Elizabeth George l’admet ; elle transforme l’angoisse en foi. Elle fera ce qu’elle été appelée à faire : mettre des mots sur la page.

Quand j’étais à la convention mondiale de SF de Helsinki l’année dernière, j’ai entendu une image qui semble assez courante dans le milieu littéraire anglophone. Un auteur suit un théorème parmi deux :

  • Théorème A : Tout ce que je fais est génial, car c’est moi qui le fais.
  • Théorème B : Tout ce que je fais est merdique, car c’est moi qui le fais.

Devinez celui auquel j’appartiens.

Je sais que je ne suis pas le seul (sinon je n’aurais pas dans mon catalogue de conférences une sur la procrastination et la motivation des auteurs, dont le diaporama est disponible, heureux hasard, ici, hint, hint). En fait, je crois que beaucoup de créateurs sont des ceintures noires de l’auto-enfonçage. En mode : « Oh, là, là, ce que je fais est vraiment trop mauvais, personne n’aimera ça, je ne pige rien à ce que je fais, au secours, y a-t-il un pilote dans l’avion ? »

Ce n’est pas de l’affectation ; on pourrait même dire que cela part de l’intention la plus pure du monde. Je vais créer quelque chose et le proposer à des gens – qui suis-je, quel genre de fou de mégalomane, pour imaginer que ça puisse leur plaire ? Quelle audace. Quelle outrecuidance. Surtout que, MAMAN, AU SECOURS, je n’ai foutrement aucune idée de là où je vais. (Cependant, si vous êtes Théorème A, ça devient : « Maman ! Regarde, c’est moi qui pisse le plus loin. » Ou quelque chose du genre.)

J’ai deux trucs à dire à ça, dont une prise de conscience plus ou moins récente, ou en tout cas seulement récemment assumée.

D’abord :

La création, c’est bordélique.

On en parle régulièrement ici, dans Procrastination, mais l’essence de la création, c’est défricher ce qui n’existe pas. C’est tracer un chemin nouveau dans la grande jungle du rien. Donc, oui, c’est flippant, et oui, nécessairement, c’est empreint d’erreurs. Ça pique, parfois on jette du matériel, parfois on se tape la tête contre les murs en se demandant où aller – mais c’est normal. John Gardner, dans The Art of Fiction (chroniqué ici), parle de « rumination » (et pas de rémunération, dommage) dans la construction d’intrigue. OK, on voudrait minimiser la partie erreur de la technique « essai-erreur », mais l’angoisse est compréhensible, l’effort souvent palpable, et la règle.

Ne prenez pas cela comme la marque que vous ne savez pas ce que vous faites, car…

Vous n’avez pas le droit de douter de vous.

Douter de soi est la chose la plus contre-productive qui soit. Sans devenir Théorème A – je suis génial, parfait, tout ce que je fais est le bonheur donné à un public en émoi – il y a une différence entre questionner son travail et se questionner soi-même. Qui êtes-vous ? Vous-même. (Merci, captain Obvious !) Non mais sans déconner : vous n’êtes ni plus, ni moins, que vous-même, et si vous écrivez, faites-le, ou ne le faites pas, mais il n’y a pas d’essai, comme disait Yoda lors de son exil à Saint-Hélène.

Il est tout à fait autorisé – et pertinent, et recommandé – d’interroger son travail. (C’est ce qui ne fait pas de vous un Théorème A.) Ai-je bien servi cette histoire ? Ai-je bien campé ce personnage ? Ce passage est-il efficace ? Pourrais-je corriger, réécrire plus fidèlement à mes intentions ? Tout cela sont des questions d’artisanat, d’efficacité quant au projet et même de satisfaction quant à l’idéal qu’on se fixe. Parfaitement légitime, et même indiqué pour réaliser un bouquin qui tabasse. (Enfin, autant qu’on l’espère.)

Mais il est facile, trop facile, de déborder vers des interrogations portant sur la pertinence de la personne (vous, si vous suivez) au lieu de son travail. Sur sa légitimité. Comme si l’on se distribuait à soi-même des attaques ad hominem1, au lieu de parler de la réalisation. Êtes-vous autorisé.e à écrire ? Êtes-vous « fait.e » pour ça ? Who the fuck knows? Et qui le pinnipède peut le dire ? Personne (on en a parlé dans le dernier épisode de la saison 2 de Procrastination, Talent Vs. Travail). Les questions de cet ordre servent une fin bien précise :

Tavu, moi aussi je mets des GIF animés dans mes articles en mode Buzzfeed.

Ou, plus exactement, elles vous sapent le moral, la confiance, ce qui est l’anti-sexe absolu pour la créativité, et surtout, elles n’ont pas de réponse.

Répétez après moi :

Mes questionnements sur mes capacités inhérentes ne connaîtront jamais de réponse, alors je les bannis. 

Autant reporter cette énergie sur le fait de faire, puis de questionner ce qui a été fait. Cela ajoute le bénéfice de réfléchir à la pertinence de ce qui a été fait, de manière assez détachée et dépassionnée, de manière à le faire, si nécessaire, mieux. Non pas parce qu’on doute de soi, non pas parce qu’on pense qu’on est un gros naze, mais que, comme tout le monde, on a parfois besoin d’itérer pour parvenir à quelque chose de convenable, et que, bloody hell, c’est le putain de processus, tu vois.

Dorénavant, douter de vos capacités inhérentes est interdit. Il n’y a que a) le sens que vous désirez mettre à votre création, qu’elle soit publiée ou pas, et b) la meilleure manière de la faire. 

Tout le reste est l’affaire de la postérité, et par définition, on sera morts, donc c’est quand même vachement pas très intéressant.

  1. Les attaques Ad Eminem, en revanche, sont autorisées si les voix nasillardes vous portent sur le System of a Down.
2019-06-01T14:37:25+02:00mercredi 12 septembre 2018|Best Of, Technique d'écriture|10 Commentaires

Le time-blocking, ou comment j’ai rendu de la sérénité à ma vie un peu dingue

Tout le monde le fait, Oprah Winfrey, David Allen, Steve Jobs, ta mère, mais pas toi ni moi. De quoi je cause ? Non, pas lever le soir en boîte, et encore, pour les trois premiers j’en suis pas sûr, et là, je parle pas de lever en boîte, mais de la pratique que la Terre entière des winners observe et promeut, sauf, pour des raisons qui m’échappent encore, moi jusqu’à il y a quelques mois, et sérieux, j’aurais dû commencer bien avant, comme passer sous Mac, bref, I give you :

Le time blocking. Ou l’hyperscheduling. Ou juste, vivre sa vie avec son calendrier.

Acte I. Le problème : ta vie est dingue (et tu la trouves donc un peu pourrie, ou du moins stressante). Tu as mille choses à faire, à te rappeler, et idéalement tu voudrais aussi pouvoir écrire, mais t’as pas rangé le carton de pizza de l’autre soir et tes potes viennent à la maison demain, et puis Zelda : Breath of the Wild t’appelle, mais si tu joues, tu vas te sentir coupable, et tu ne vas pas en profiter, mais bordel, t’as vraiment besoin d’une pause d’une heure, là, et les phrases de ce blog deviennent longues, c’est moi ou bien ? Conséquence : tu restes dans l’entre deux eaux de l’inaction coupable, id est : tu te réfugies sur YouTube / Facebook sans profiter de rien, bientôt il est 23h, tu as l’impression d’avoir perdu ton temps et vendu ton cerveau à Mark Zuckerberg, tu n’as été ni reposé ni productif, et le cycle recommence demain, en pire (parce que tu avais vraiment besoin d’une pause).

Acte II. L’action : Bordel ! te dis-tu. Ou fichtre, parce que ta maman t’a appris à être poli, y compris dans ta tête. « Je ne vais point me laisser faire ainsi, tudieu ; je découvre le lifehacking, Getting Things Done, j’entame un vrai régime de productivité. » Et ça marche : tu mets de l’ordre dans tes intrants, tu tombes 3-4 fois du wagon GTD, mais ça avance, et tu récupères bel et bien du temps, de l’ordre, et tu es content.

Acte III. On recommence en pire : … sauf que cet ordre ne te dit pas véritablement quoi faire à chaque instant, surtout si tu as des projets de long terme (écrire un bouquin, ou douze, et terminer Breath of the Wild, et continuer quelque part à gagner ta vie si tu ne la passes pas à écrire – pas forcément le meilleur plan pour la gagner d’ailleurs, bref). Je fais quoi, maintenant ? Je ne peux pas passer ma vie à bosser, j’ai besoin de souffler. Ou bien : on me propose des tas de trucs d’enfer, je ne peux pas dire oui à tout – mais je dis oui à quoi ? Ce serait super s’il y avait une technique toute conne que la Terre entière emploierait déjà pour répondre à cette question, genre Oprah Winfrey, David Allen, Steve Jobs et ma mère, mais en fait eux c’est probablement pas vrai, c’était juste pour l’introduction putassière de l’article.

La réponse et la technique – le time-blocking –, c’est, en fait, super simple. (C’est même « tout con ».) Le temps est une ressource finie. Tu veux faire un truc ? Tu le mets sur ton calendrier. Et tu t’y tiens.

Point barre.

C’est donc bel et bien tout con, mais j’ai essayé plusieurs fois de le faire, et à chaque fois, j’ai dérivé. C’est seulement en suivant les conseils de David « MacSparky » Sparks (développés sur trois articles : 1, the experiment ; 2, the mechanics ; 3, the feedback) que j’ai réussi à prendre cette habitude et à la faire fonctionner pour moi, et à en retirer des bénéfices prodigieux. Ce qui m’a manqué était une combinaison de plusieurs choses :

Ma recette à moi de mon succès là-dedans

La détermination à faire fonctionner ce système. Sparks recommande de s’offrir un journal de bord et de noter le plan de la journée. Ça a l’air de rien, mais c’est capital à mon sens. Je planifie ma journée dans Fantastical (c’est facile de bouger des blocs de temps – Mac, iOS) mais une fois satisfait, je recopie tout à la main dans un gros cahier de bord Moleskine. Cet acte revient à « sceller » ce contrat avec moi-même. Et si je ne le tiens pas, je suis une grosse merde. Cela entraîne une autre conséquence fondamentale pour faire marcher ce système… être réaliste sur le temps à sa disposition. Sinon, déprime.

Planifier tout ce qui compte. Évidemment, la technique intéressera prioritairement les indépendants qui sont maîtres de leur temps (et donc de leur procrastination, de leur désœuvrement et de leurs névroses, hein) mais elle permet aussi de protéger le temps hors horaires de bureau. Donc : de réserver du temps pour écrire, ou… de réserver du temps pour faire ses impôts, son ménage, ou jouer à Breath of the Wild. Il y a deux avantages à réserver un créneau horaire : cela le protège (quand ce qu’on veut faire est important) et cela le borne (quand on doit faire ses impôts). On retrouve les mêmes avantages qu’avec la méthode Pomodoro : on découpe en tranches digestes un projet trop vaste et/ou trop barbant.

Ne pas planifier trois ans à l’avance. La vie, c’est l’impermanence. Les situations changent. Des urgences se produisent. Avoir des objectifs pour le lendemain, les prévoir – et se plonger dedans, c’est bien. Décider ce qu’on va faire vendredi prochain quand on est lundi me parait irréaliste. Le plan doit certainement être révisé du jour pour le lendemain, au minimum. D’où l’intérêt de recopier le planning décidé pour le graver dans le marbre (ou, du moins, la boue un peu sèche).

Accepter une certaine flexibilité. Voir point précédent. Si votre fils/fille s’est ouvert le crâne à son jardin d’enfant ninja, a) allez le chercher, ne venez pas râler parce que je vous ai dit de respecter le planning décidé, les urgences se produisent et b) votre vie a l’air trop cool, je peux devenir ninja moi aussi ? Par contre, ne pas écrire parce qu’un nouvel épisode d’Iron Fist est sorti ne constitue pas une raison valable (d’aucuns me murmurent qu’un nouvel épisode d’Iron Fist ne représente aucunement une raison valable de quoi que ce soit dans aucun univers connu – alors que bon, je trouve ça pas plus mal foutu que le reste des séries Marvel Netflix, en fait, Jessica Jones mis à part, qui est vraiment bien, enfin bref).

Ne pas « micro-manager » non plus. Sparks recommande de ne pas réserver de créneau en-desous d’une heure, je pense qu’il a raison. Plus court, ça devient difficile à respecter et à maintenir. Vous avez besoin de faire plein de petites choses qui durent toutes dix minutes ? Réservez un créneau d’une heure appelé « plein de petites choses qui durent toutes dix minutes ». Reprenant l’idée de Sparks, j’ai un créneau appelé « CTF » pour Capture the Flag, capture de drapeau, correspondant à des tâches unitaires dans mon OmniFocus marquées d’un drapeau.

Quels sont les bénéfices ?

Construction sous Fantastical.

Éclatants. Multiples. Incroyables. Tellement que je me demande comment j’ai pu faire quoi que ce soit avant d’adopter cette technique. Sans rire, j’ai augmenté ma productivité de moitié, j’ai récupéré du temps que j’ignorais posséder, j’ai commencé à reprendre le dessus sur certains dossiers en jachère, bref : je ne vis plus jamais sans. Vivre sans revient à travailler comme avant et c’est maintenant synonyme pour moi de : confusion et panique.

Le bénéfice pour moi le plus important est le suivant :

Je ne consulte plus mails et réseaux sociaux qu’une fois par jour. Rien que ça, mes amis, ça revient à arrêter la drogue (enfin, j’imagine que ça fait comme ça, vu que la seule drogue dure que j’aie jamais consommée était World of Warcraft). Ce qui veut dire qu’au lieu de me sortir douze fois la tête de ce que je suis en train de faire parce que, oh tiens, et s’il se passait quelque chose en mon absence que j’ignore ? je reste focus comme un laser de télémétrie sur ce que je fais – ça ne veut pas dire que j’ai parfois la flemme, que ce que je fais est difficile et que j’aimerais être un peu ailleurs, mais là, j’ai pas d’excuse facile : oui, d’autres questions seront gérées, mais plus tard. À l’heure dite.

Mais ce n’est pas tout :

Ma concentration sur le moment est totale. Alors oui, bien sûr, encore une fois, j’écris parfois un truc drôlement compliqué sans savoir où je vais, parce que je sais, je sais que je suis en train de le découvrir en écrivant, et ça, auguste lectorat, je déteste, je préfère de loin avoir la scène dans ma tête avant de la rédiger, mais certaines scènes ne fonctionnent pas comme ça – et donc, je préférerais largement faire à peu près n’importe quoi d’autre – mais je sais aussi que c’est nécessaire, et je n’ai aucune échappatoire, aucun prétexte, encore une fois, comme dit plus haut, et puis je sais que je vais y arriver. J’ai déjà hiérarchisé ma journée. Je fais déjà ce qui est important. Mettre des mots sur la page. Même si je saignerai des oreilles à la fin de la session.

Je suis tranquille. Corollaire de ce qui précède : tout ce qui doit absolument avancer dans la journée a déjà été mis dans le budget temps. Notamment, l’écriture. Tout s’articule autour, parce que c’est mon boulot principal, et que j’ai trop d’ADN de petit chaton mignon facilement distrait par tout ce qui brille pour me faire confiance et savoir me discipliner, si je ne me dis pas, comme à un bon petit chaton mignon, non Médor, on écrit à ce moment-là, on regarde les mails à celui-ci, et on pisse là-bas, et celle-là, tu l’as vue ? Quoi, c’est trop le kif d’appeler un chat Médor, non ?

J’acquiers un véritable sens du temps à ma disposition. J’ai un problème récurrent, que je partage avec beaucoup d’indépendants – je ne sais pas dire non, parce que beaucoup de trucs m’intéressent, et je n’aime pas refuser les choses. Mais c’est une compétence capitale à posséder pour, au hasard, ne pas se fâcher avec les gens à qui on promet des choses, pour ne pas se tuer à la tâche, pour rendre les travaux à l’heure sans mourir au passage. Encore une fois, je ne prétends pas devenir automagiquement parfait – certains parmi vous lisent ça et savent que je vous dois un mail depuis un mois ou six, mes plates et profondes (à la fois) excuses, mais tout cela devrait améliorer la situation sur le long terme –, et bon, si ça ne répare pas miraculeusement le passé, ça peut au moins aider l’avenir.

Donc

Faites-le. Pardon : essayez. (Faut que je dise « essayez », parce que sinon des ayatollahs vont encore me dire que j’impose ma vue sans nuance, alors que bon, c’est de l’enthousiasme, ça se voit, nan ?) Ça ne coûte tellement pas cher à mettre en place – Sparks dit que ça lui prend vingt minutes par soir, ça m’en prend deux fois moins, et les bénéfices que j’en retire sont huge. Tellement qu’il faut un mot américain pour le dire, parce que chez les Américains, tout est plus vaste, il paraît. J’établis ça dans une petite routine du soir, avec d’autres petites choses sympa, dont je parlerai probablement sous peu.

Amusez-vous !

2019-06-01T14:37:38+02:00lundi 27 août 2018|Best Of, Lifehacking|12 Commentaires
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