La photo de la semaine : crépuscule sur Séoul
Pris près d’Express Bus Terminal, dans le quartier de Seorae Maeul.
La photo de la semaine : les cadenas de la séparation
Cadenas accrochés par les familles séparées sur les grilles protégeant les côtes de Corée du Sud. Nous en avons parlé en début de semaine.
Vivre le Gangnam Style
À Séoul depuis trois jours, et, avant toute chose, un énorme SHOUT et un gros merci à CSN et HM pour leur accueil et leur enthousiasme à partager la ville, le pays et sa culture. Rapidement remis du décalage horaire, je suis renversé par l’envergure de Seoul, touché par la gentillesse des gens, dévoré de curiosité devant ce mélange entre des traditions millénaires et l’une des modernités les plus avancées au monde.
Visions pêle-mêle : les maisons traditionnelles du quartier de Bukchon et les innombrables tours de la ville nouvelle de Dongtan autour du campus Samsung ; les parcs et les montagnes au beau milieu de la capitale et les cerfs-volants sur le bord du fleuve Han ; l’affluence à la tombée de la nuit autour des magasins de Hongdae et la night life du célèbre quartier de Gangnam. Soit de quoi remplir des pages théoriques de blog. Eu le plaisir d’apprendre à lire l’écriture coréenne, très sensée et logique, en deux jours grâce aux panneaux bilingues et quelques coups de pouce de mes hôtes. En route à présent pour Gangneung et le parc national du Seoraksan.
À nouveau sur les routes
Ave, auguste lectorat. Toi qui est attentif à ces Expériences en temps réel depuis un an ou plus, tu auras remarqué, car ton oeil est acéré comme un couteau à viande Ginsu 2000, que cet été fut sage et casanier, sans volontariat écologique. Mon programme est un peu différent cette année : je pars… demain, pour un mois, non pas en volontariat mais en périple, pour moitié en Corée du Sud, à Séoul et ses environs, pour moitié en Nouvelle-Zélande, sur l’île du nord. Il s’agira de découvrir la culture, les lieux, les gens et surtout, bien sûr, la nature.
Pour cela, j’emporte mon meilleur ami :
Ou plutôt, mon nouveau meilleur ami, puisque après deux ans d’entraînement sur de la gamme amateur, je passe au matos pro pour la photo animalière, avec un 7D. Et j’ai perdu le peu que j’ai appris : la bête est compliquée, puissante et se laisse aussi peu apprivoiser que si l’on s’imaginait qu’un permis kart à pédales permette de conduire une F1.
Donc, pendant ce temps-là, comme d’habitude dans ce genre de situation :
- Mon accès au Net sera sporadique ; soyez patients pour le courriel (enfin, encore plus que d’habitude)
- J’aimerais, comme toujours, bloguer sur mes expériences sur place, mais, comme toujours, j’ignore si ce sera possible : ces pages risquent de voir passer un certain nombre d’articles brefs, voire des demi-réflexions à moitié formées, tirés d’archives et de notes. Haute teneur en approximations et en questions oiseuses à prévoir, allergiques s’abstenir. Refaisage de monde bienvenu.
- Les réseaux sociaux sont en pilotage automatique, là aussi je ne pourrai peut-être y passer régulièrement,
On m’a mentionné de visu une fois que je n’avais jamais raconté mon voyage sur le Silurian, ce qui était un peu frustrant après le récit de tous ces préparatifs… Je sais. J’ai tenu un bref journal. Le problème, c’est qu’il a disparu dans la faille spatio-temporelle de mes bagages, et que je n’arrive pas à remettre la main dessus. Est-ce le signe que ce qui s’est passé en mer cet été-là doit rester pour moi-même et mes camarades d’expédition ? Probablement, jusqu’à ce que je retrouve le journal, auquel cas ce sera : probablement pas.
Et sinon, qu’est-ce que j’ai fait des 10 000 photos que j’ai en stock des voyages précédents à traiter ?
Chut. On se tait. Silence.
Je dois partir en prendre 10 000 de plus.