Un extrait audio de Contes hybrides à découvrir

Avec ma grosse voix (ou semblant d’icelle) et surtout un habillage sonore de toute beauté réalisé par les éditions 1115 !

Voici un court passage de « Point de sauvegarde », dont il m’arrivait régulièrement de lire un autre extrait avec Les Deep Ones :

(Pour mémoire, le livre est à présent disponible en numérique sur toutes les plate-formes pour deux euros à peine.)

2019-10-17T04:39:53+02:00lundi 14 octobre 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire

Contes hybrides est à présent disponible partout !

Vous avez remarqué ? On en parle, on en parle, et puis pouf, ça finit par arriver, à la date prévue :

Couv. Victor Yale

BOUM

Contes hybrides est à présent disponible partout au doux prix de 7 € seulement ! D’abord chez votre libraire, et puis si vous n’en avez pas, en ligne.

« J’ai passé en revue chaque hypothèse vraisemblable au moins deux ou trois fois. Je suis certain de ce que j’ai vu, mais je ne sais pas quel sens y accorder.

Dans ma jeunesse, quand j’ai commencé à lire, dans ce flou bienheureux où se mélange la construction du monde de l’enfant et son acceptation primaire de toutes les histoires, je croyais sincèrement aux créatures fantastiques, aux enchantements. Adolescent, je n’avais évidemment rien rencontré de tel, mais je me suis mis à penser que j’étais un des rares à croire encore et que l’absence de preuves n’invalidait pas la magie. »
 
Première novella de ce recueil, “Le sang du large” nous conte l’histoire d’un auteur isolé et de sa rencontre avec une créature qu’il pourrait croire tirée de l’un de ses romans. Mais est-ce lui qui a besoin de cet être fabuleux, ou bien l’inverse ? “Point de sauvegarde” explore ensuite le cruel labyrinthe de notre mémoire et interroge notre vision de la réalité. Et pour finir, “Bienvenue à Magicland” fait la part belle à la dérision et à la monstruosité, même si le monstre n’est pas toujours celui que l’on imagine…

Je suis très heureux de voir ces trois textes acquérir une seconde vie, car certains étaient devenus difficiles à trouver voire épuisés (via les anthologies qui leur avait fait place), et d’autant plus de les voir rassemblés ici thématiquement dans un joli format. Merci aux éditions 1115 et à Victor Yale pour la couverture !

Pour fêter ça, pour mémoire, plein d’événements en approche, notamment une dédicace cet après-midi même à Rennes, chez Critic. Toutes les infos sur l’agenda !

2020-02-23T23:38:28+01:00mercredi 18 septembre 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire

Parution de Contes hybrides le 18 septembre

Et voilà, l’éditeur – les jolies éditions 1115 – ont annoncé la nouvelle, alors j’y vais joyeusement à mon tour :

Couv. Victor Yale

Contes hybrides est donc un recueil reprenant trois novellas devenues un peu difficiles à trouver sous format papier dans leurs anthologies d’origine :

Et comme l’auteur est souvent le plus mal placé pour parler des textes (comme je dis fréquemment en dédicace : “c’est hyper bien, mais je suis peut-être un peu partial”), voici le mot de l’éditeur (qui me fait rougir jusqu’à la racine de la barbe, parce que les cheveux c’est un peu loupé depuis quelques années) :

Première novella de ce recueil, « Le Sang du large » nous conte l’histoire d’un auteur isolé et de sa rencontre avec une créature qu’il pourrait croire tirée de l’un de ses romans. Mais est-ce lui qui a besoin de cet être fabuleux, ou bien l’inverse ?

« Point de sauvegarde » explore ensuite le cruel labyrinthe de notre mémoire et interroge notre vision de la réalité. Et pour finir, « Bienvenue à Magicland » fait la part belle à la dérision et à la monstruosité, même si le monstre n’est pas toujours celui que l’on imagine…

L’hybridation, cet art subtil du mélange et de la réunion, de l’assemblage des corps et des concepts. Nos mythologies regorgent de chimères, nos légendes de créatures bipartites, et qui mieux que Lionel Davoust pour donner vie à ce bestiaire combinatoire ? Pour notre prochaine publication, ce sont donc trois novellas qui domptent la part d’altérité en chacun de nous, triptyque à la croisée des genres, ici fantastique, là science-fictionnel, ou bien encore tragi-comique. Trois univers, trois histoires, entre plaidoyer en faveur de la différence et acceptation de notre propre sauvagerie. Car après tout, ne sommes-nous pas toutes et tous des créatures hybrides ?

Je suis vraiment ravi de voir ces trois textes réunis sous cette thématique à laquelle je n’avais pas initialement pensé, mais qui, avec le recul, fait évidemment sens (c’est là qu’on voit la marque d’un bon éditeur !). J’adore le format des livres des éditions 1115, des petits poche robustes mais jolis et bien fabriqués à emporter partout pour voyager à tout instant.

J’ai hâte de pouvoir partager ce recueil avec vous, qui sortira le 18 septembre au doux prix de 7 €. Plusieurs salons sont prévus autour de la rentrée, et je vais faire le point très vite.

2019-09-20T21:04:36+02:00lundi 5 août 2019|À ne pas manquer|2 Commentaires

Beaucoup de gens bons

Couv. Eric Scala

« Bonjour madame la marchande, qu’est-ce que vous avez pour moi, aujourd’hui ?

— Ah, mon bon monsieur, plein de choses. Tout d’abord, l’anthologie Contes de villes et de fusées, aux éditions Ad Astra et où figurait « Le Sang du large », continue à émouvoir de nouveaux lecteurs. Vous avez par exemple :

  • Un panorama détaillé d’Olya ici,
  • Une très belle critique de la part de la revue québecoise Solaris, lisible là.

— Oh, merci, madame la marchande. Et sinon, sur La Guerre, anthologie d’une belligérance, où figurait « Point de sauvegarde » ? Je vous demande ça, c’est un de mes rares textes de SF, alors je me demande comment il est reçu.

— Bah écoutez, ça va pas mal, mon bon monsieur. Vous avez :

Couv. Simon Goinard Phelipot

— Alors ça c’est cool, ça me fait bien plaisir !

— Attendez, ce n’est pas tout : sur Victimes et Bourreaux, où figurait « Au-delà des murs », il y a un très bel article du Pingouin consacré rien qu’à vous.

— Waouh, ça, ça me fait encore plus plaisir ! Ah, je voudrais bien lui laisser un commentaire pour le remercier, seulement je n’ai aucun compte qui me permette de me logger sur son blog pour ce faire. Vous croyez que s’il consulte ses référents stats ou suit notre échange, je pourrais lui laisser un message ici ?

— Eh bien, essayez toujours, on sait jamais.

— D’accord. Voici : merci beaucoup pour ce très bel article, pour votre appréciation du texte et cette étude en profondeur ! J’en suis vraiment très heureux. Pas d’inquiétude, Evanégyre ne sera nullement abandonné, c’est un monde vaste où j’ai beaucoup  d’histoires à raconter ; la série Léviathan (les thrillers) sera menée en parallèle. Je voudrais seulement des journées de 48h !

Couv. Julien Delval

— OK, c’est archivé pour la postérité, soit l’Internet Time Machine, mon bon monsieur.

— D’accord. Et sinon, quoi d’autre ?

— Hein ? Vous trouvez pas que c’est déjà pas mal ? Vous en voulez encore ? Franchement, ces auteurs, tous des divas. Jamais satisfaits ! Fichez-moi le camp d’ici !

— Ah mais non, c’était juste une question, je…

— On dit ça ! Dehors, malotru !

— Aïe, oui madame, d’accord, lâchez ce rouleau à pâtisserie, s’il vous plaît, ça me fait mal à la tête et c’est une partie de moi dont j’ai besoin. »

2011-07-13T18:24:33+02:00mercredi 13 juillet 2011|Actu|2 Commentaires

Parlons de Guerre

Couv. Simon Goinard Phelipot

J’aime cette nouvelle mouture du site : quand je suis en speed, comme maintenant, je peux quand même faire un article court avec des infos dedans sans avoir l’impression d’être un gros voleur. Donc, des infos pour le week-end, en attendant un petit billet sur ces belles Imaginales, mais je procrastine, je suis nul pour les compte-rendus de festivals, ça donne l’impression de boire un café froid. Bref, on la fait bullet-list style :

  • Une première chronique de l’anthologie La Guerre, où figure « Point de sauvegarde », publiée aux éditions Hydromel et dirigée par Yael Assia et Merlin Jacquet est déjà présente sur Sci-Fi Universe ici.
  • Les éditions Hydromel ont ajouté le livre à leur boutique en ligne. Pour commander, c’est encore plus facile, ô bonheur : suffit d’aller là.
  • Et ça n’a rien à voir, mais une liste à puces avec seulement deux éléments ça fait radin, alors : pour mémoire, je serai en dédicace ce week-end à la convention Geek Faeries près d’Orléans, à partir de samedi en début d’après-midi et jusqu’à dimanche fin d’après-midi. Et vu que c’est une convention, si j’arrive à ne pas mourir de chaud, je vais m’efforcer de venir déguisé moi aussi, niark !
2011-06-03T19:42:08+02:00vendredi 3 juin 2011|Actu|3 Commentaires

« Point de sauvegarde », à paraître dans La Guerre, anthologie d’une belligérance

Couv. Simon Goinard Phelipot

Voilà un projet dont je n’avais pas encore parlé, parce que les choses se sont emballées récemment : j’ai le grand plaisir de pouvoir annoncer la publication prochaine d’un nouveau texte intitulé « Point de sauvegarde », dans La Guerre, anthologie d’une belligérance, ouvrage dirigé par Yael Assia et Merlin Jacquet aux éditions Hydromel. L’anthologie sortira fin mai, juste à temps pour les Imaginales, où les éditions Hydromel seront présentes.

Quatrième de couverture

La guerre, c’est l’opéra grotesque d’un crime à grande échelle ; une forme fondamentale de la nature humaine, le théâtre atavique de la discorde. La guerre, c’est l’abandon de soi dans l’idée commune, et l’expression la plus extrême de la solitude de l’être.

Quatorze déclinaisons sensibles et concernées sur la pandémie la plus imaginative de l’Histoire : de l’esthétique du conflit à la mise en exergue de l’horreur brute d’un enfant-soldat, les textes composent de la guerre dans notre société et nos imaginaires ; de la dissension entre et au sein de nos êtres, de la mémoire dans nos structures, sous toutes nos coutures.

De l’humain bâti sur le feu pour s’anéantir dans ses braises. De la tension, de l’exécution, du souvenir, avec violence, lassitude – avec espoir, parfois ; puisqu’il ne s’agit au final rien de moins, dans toute la splendeur de son ironie, que d’une bataille contre la guerre.

Au sommaire

  • Stéphane Beauverger
  • Stéphanie Benson
  • Pierre Bordage
  • Charlotte Bousquet
  • Jean-Michel Calvez
  • Lucie Chenu
  • LD
  • Léo Henry
  • Jess Kaan
  • Luvan
  • Li-Cam
  • Jacques Mucchielli
  • Jérôme Noirez
  • Laurent Queyssi

À propos de “Point de sauvegarde”

2050. Bennett, Martinez et Rivera sont des surhommes : des cyborgs, dont la psyché méticuleusement conservée dans leur cerveau biologique commande à un corps d’acier, de fibres de carbone et d’élastomère. Sens augmentés, force physique décuplée, ce sont les soldats parfaits, invincibles, méticuleux, méthodiques.

Immortels.

L’Armée des Sans-Terre s’est retranchée dans une vieille mission située au coeur de l’Amazonie, où un brouilleur dissimule leurs effectifs et leurs objectifs véritables. L’objectif des trois cyborgs : reprendre le site et exterminer les rebelles.

Mais ce qu’ils vont y trouver va heurter de plein fouet leurs convictions, leur identité – et leur raison même d’hommes-machines…

Oui, “Point de sauvegarde” est donc de la SF ! Cela faisait des années que je ne m’étais pas aventuré sérieusement dans ce domaine et cela m’a fait plaisir de pouvoir jouer avec un thème qui m’intéresse énormement, celui du cyborg et les réflexions que cela entraîne sur la question de l’identité et du soi. Cela m’a aussi confronté à nouveau aux difficultés inhérentes au genre : comment construire une extrapolation scientifique vraisemblable pour proposer des choses qui n’existent pas encore ? La SF nécessite de prêter attention à une myriade de détails du monde réel et de sa technologie pour fournir une anticipation vraisemblable ; un exercice dont j’avais un peu perdu l’habitude – la fantasy et le fantastique exigent une cohérence interne, mais la création y est plus libre, puisque l’on peut s’écarter des lois réelles du monde. J’espère m’en être tiré correctement. Après… Le texte devrait cacher une ou deux surprises !

2011-05-17T15:57:32+02:00mardi 17 mai 2011|Actu|7 Commentaires

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