La Messagère du Ciel sur le podium du top 10 2017 d’Elbakin.net !

Je suis vraiment très heureux et honoré de l’attention que reçoit La Messagère du Ciel : après, notamment, le prix Elbakin.net 2017 en catégorie roman francophone, le livre se trouve cité de nouveau parmi le top 10 des rédacteurs sur l’année – et ce qui pour moi est simplement incroyable, c’est qu’il se trouve juste derrière… la saison 7 de Game of Thrones. Rien que ça. Un grand merci renouvellé, Elbakin.net, de prêter votre attention à mon travail !  

Pour découvrir le palmarès global ainsi que les choix de chaque rédacteur et rédactrice, rendez-vous sur cette page ; il y a des dizaines de choses fantastiques à découvrir dans le genre ! 

2018-02-08T06:11:57+01:00lundi 12 février 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur La Messagère du Ciel sur le podium du top 10 2017 d’Elbakin.net !

Réalités augmentées, lectures interactives, diffusion numérique… le livre de demain ? [café littéraire aux Imaginales 2017]

Photo © ActuSF

Autre café littéraire que je n’avais pas eu la possibilité de proposer, sur un thème voisin de mardi dernier, cette fois sur les réalités et livres augmentés, la diffusion à travers le numérique… Ce débat des Imaginales 2017 a été animé par Sylvie Miller, avec Jean-Claude Dunyach et moi-même.

Il est disponible librement sur le site d’ActuSF, en écoute dans le navigateur ou téléchargeable sur cette page.

2018-01-28T15:33:36+01:00jeudi 8 février 2018|Entretiens|Commentaires fermés sur Réalités augmentées, lectures interactives, diffusion numérique… le livre de demain ? [café littéraire aux Imaginales 2017]

Blogueurs, twittos, fans de réseaux sociaux : Parler des livres autrement ? [café littéraire aux Imaginales 2017]

Photo © ActuSF

Ainsi que j’en ai parlé quant à la petite réorganisation du blog, j’ai déporté les chroniques sur les réseaux sociaux seuls et cela me laisse donc le loisir de rattraper des choses que je dois poster depuis des mois… et parmi celles-ci, il y a quelques entretiens et cafés littéraires captés en festival. Notamment celui-ci où, ça tombe bien, on parle de réseaux sociaux dans le cadre des livres aux Imaginales 2017, avec Samantha Bailly, animé par Christophe de Jerphanion.

La captation est réalisée par ActuSF, et le débat peut être écouté ou téléchargé librement sur cette page.

2018-01-28T15:18:57+01:00mardi 6 février 2018|Entretiens|1 Commentaire

Pourquoi l’apprentissage de l’écriture est-il si long ?

Car quoi de mieux que travailler à flanc de rocher avec une torsion lombaire. (Par Matthew Payne)

Juste une petite réflexion aléatoire que je me suis faite lors d’un atelier d’écriture : l’apprentissage de l’écriture m’a toujours paru plus long, peut-être plus laborieux même, que celui d’autres arts – le dessin par exemple et, pour ce que je connais le mieux, la musique. Il est raisonnablement facile de mesurer les progrès dans la découverte d’un instrument, par exemple, des premiers pains à la compétence suffisante pour, mettons, jouer avec des copains dans un bar et que ça tienne la route (sans devenir Motörhead pour autant, on est d’accord). L’écriture n’a pas réellement, me semble-t-il, cette gradation facile à suivre – des premières envies aux premières publications professionnelles, qui conduiront à suffisamment de maîtrise pour publier régulièrement et devenir Motörhead. (Owi.)

Alors bien sûr, on ne peut comparer les grammaires narratives et quand on s’y risque, cela nécessite la plus grande prudence. Certaines difficultés ou lenteurs dans l’apprentissage de l’écriture sont liées tout bêtement à la forme de l’art : la pratique de l’écriture est davantage inscrite dans la durée que pour toute autre, dans ses dimension de création ou comme de réception. Mais, et c’est là où je voulais en venir, il me semble que les difficultés fondamentales inhérentes à l’écriture sont doubles :

Il est difficile d’acquérir le recul nécessaire à l’autocritique. Quand on apprend la musique, il est assez facile de s’entendre jouer faux ou hors rythme, ou de s’enregistrer pour s’en rendre compte a posteriori ; en d’autres termes, la différence entre la référence et l’exécution est assez transparente. (Peut-être moins pour la composition originale, mais il est a minima – c’est la journée des locutions latines – aisé d’évaluer la qualité de l’exécution.) Dans l’écriture, cela me paraît beaucoup plus difficile. Il y a ce que l’on veut dire, ce que l’on a dit, et juger d’un potentiel écart entre l’idéal et l’exécution est évidemment possible (c’est ce que font tous les pros quand ils se relisent), mais c’est l’apprentissage d’un recul et d’une critique d’un texte qui n’est pas nécessairement immédiate (alors qu’entendre un pain, ça fait tout de suite grimacer la majorité des gens, à commencer par l’exécutant). Mais surtout :

Il est difficile de découper en compétences distinctes la pratique de la narration, contrairement aux autres arts. Si je veux apprendre la musique, je peux travailler les gammes, l’harmonie, entraîner mon oreille, répéter un passage difficile jusqu’à la perfection, ce qui m’aidera pour d’autres passages difficiles, etc. De même pour un art pictural – je peux travailler l’architecture, l’anatomie, le paysage par croquis. Dans l’écriture, c’est beaucoup plus difficile. Parce qu’un récit narratif me semble un tel entremêlement de compétences difficiles séparables : une bonne scène va faire intervenir l’adéquation du style, le sens du rythme, les dialogues, l’inventivité scénaristique, la mise en scène des personnages, la description… Et que, si l’on peut dresser un croquis convaincant de monument à titre d’exercice, il me paraît plus difficile de travailler en isolation le dialogue sans personnages, le sens du rythme sans scène pour le porter, la description sans contexte narratif qui lui donne son utilité, etc. Je ne dis pas que c’est impossible, juste que c’est beaucoup moins intuitif d’y parvenir, et que cela me paraît bien plus artificiel que le travail des gammes ou des croquis qui sont, eux, des parts naturelles de la musique et du dessin.

C’est évidemment possible de parvenir à cet apprentissage, mais cela me semble nécessiter une patience et une introspection peut-être plus prononcées que dans les autres pratiques, et c’est aussi, peut-être, ce qui peut rendre cet apprentissage un peu ingrat, et expliquer pourquoi, pendant longtemps, on peut avoir la sensation de ne pas avancer – ou ne pas comprendre pourquoi les magazines et anthologies refusent les textes que l’on envoie les uns après les autres. Cela cache peut-être aussi pourquoi le conseil premier que donnent la plupart des écrivains revient à une variation sur la persévérance (voir la règle première de Robert Heinlein) ; et pourquoi certains, à l’extrémité du spectre, soutiennent qu’au fond, ça ne s’enseigne pas. Il y a indéniablement une part d’alchimie personnelle, comme dans toute pratique créatrice, qui consiste à ce que chacun unisse ces différentes compétences au service de son projet et de son sens de l’esthétique ; mais ces parts peuvent évidemment être enseignées. En revanche, leur intégration est beaucoup plus personnelle et moins facile à baliser qu’ailleurs, et je pense parfois que c’est cette capacité à intégrer ces parties d’une manière individuelle au service d’un projet et d’une vision que l’on appelle, faute de meilleur terme, le “talent”. Mais, si on le définit sous cette forme, on pourrait arguer qu’il s’enseigne aussi.

Ce qui entraîne bien trop loin pour un article qui devait à la base tenir plutôt de la réflexion notée sur un coin de table.

2019-06-04T20:21:28+02:00lundi 5 février 2018|Best Of, Technique d'écriture|23 Commentaires

Procrastination podcast S02E10 : “Motifs et reprises”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Motifs et reprises“.

La culture du « remix » concerne-t-elle la littérature alors que quantité de figures connues des genres (zombie, vampire…) se trouvent réutilisés sous des approches différentes ? Comment être original dans ce cas de figure ? Mélanie propose l’hypothèse que tout a peut-être été écrit, tandis que Laurent sépare à ce titre le contenu purement narratif du contenu mythique et psychologique. Lionel rapproche cela de la différence entre thème et traitement (et s’obstine aussi à employer dans cet épisode un mot qui n’existe pas en français, commonalité).

Références citées :
– Crash !, J. G. Ballard
– « Neige, verre et pommes », Neil Gaiman
– Kaamelott, série télévisée
– Les Cygnes sauvages, Hans Christian Andersen
– Ginger Snaps, film
– Dans les veines, Je suis ton ombre, Morgane Cassarieu

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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Bonne écoute !

2019-05-04T18:47:10+02:00jeudi 1 février 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|8 Commentaires

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