Inscriptions ouvertes : masterclass “Corriger son manuscrit et envisager l’édition” [Imaginales]

Depuis plusieurs années, Jean-Claude Dunyach et moi-même proposons dans le cadre du festival Imaginales (Épinal) une journée de formation sur la correction des manuscrits et la préparation au milieu éditorial. Cette journée est de nouveau reconduite cette année, mercredi 22 mai.

De quoi ça s’agit ?

Démarche novatrice initiée par les Imaginales, cette journée de formation à l’écriture vous offre l’occasion de porter votre travail d’auteur à un niveau professionnel. Encadrés par deux écrivains de fantasy et de SF confirmés, Lionel Davoust et Jean-Claude Dunyach, vous découvrirez en quoi l’écriture est un métier et acquerrez méthodes et techniques pour vous guider dans l’évaluation et l’amélioration de votre propre manuscrit.

VOUS AIDER À FRANCHIR L’ÉCHELON PROFESSIONNEL DANS L’ÉCRITURE

Cette journée d’échanges et d’enseignement vise à armer les jeunes auteurs pour la transition de l’écriture vers la publication : comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ?

Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ?

Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :

  • approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
  • savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
  • les relations avec le monde éditorial ;
  • la rémunération des auteurs…

Cette journée de formation est destinée à ceux qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition.

La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

Le tarif est fixé à 80 euros ; pour vous inscrire, veuillez télécharger et remplir le bulletin d’inscription.

Attention, les places sont limitées, donc ne tardez pas ! 

(Note de bas de page : Je précise à toutes fins utiles que j’ai un humour aussi pourri en vrai que sur Internet.)

2020-02-25T01:35:19+01:00mercredi 27 mars 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire

Pourquoi lire Terry Pratchett et La Science du Disque-monde ? [entretien]

Couv. Paul Kidby

Pourquoi, selon vous cet auteur a-t-il autant marqué le monde de la littérature et de la fantasy en particulier ?

Parce que les livres de Terry Pratchett sont à la fois à mourir de rire et terriblement intelligents ! La légèreté et l’inventivité viennent servir des personnages et des histoires fantastiques. Aux côtés de l’humour ravageur se trouve une véritable affection pour le genre et une richesse qui fait de lui l’un des plus grands créateurs d’univers.

J’ai eu l’honneur d’apporter une modeste contribution au passage de Terry Pratchett en langue française, à travers la co-traduction des quatre volumes “La Science du Disque-monde” ; pour son dossier sur cet auteur immense, ActuSF m’a proposé un petit retour sur cette sous-série bien particulière de l’univers du Disque, l’importance de ces livres à l’époque des fake news, un entretien à lire ici.

2020-02-25T01:37:30+01:00lundi 25 mars 2019|Entretiens|1 Commentaire

Vous n’avez pas à vous justifier de la fiction que vous écrivez

Un échange privé que je publie ici avec autorisation, parce qu’il me paraît répondre à un certain nombre de questionnements que je vois défiler (car oui, je vois tout défiler, je suis comme ça, je lis la matrice des réseaux sociaux dans leurs colonnes vertes de katakanas clignotants). 

Donc, ceci apparaît : 

Une autrice a dû justifier les capacités, les pouvoirs de son personnage, non pas au nom de la crédulité consentie, mais parce que c’est une fille, et qu’elle écrit une fille, et que c’est donc forcément un self-insert à la Mary Sue… C’est cette idée de “devoir se justifier” en tant qu’autrice qui me terrifie. Parce que j’ai peur que mes arguments ne soient jamais assez solides pour ceux qui les réclament, ou ne soient pas assez solide à mes yeux (manque de confiance en soi, qui transparaît dans l’écriture par un perfectionnisme maladif…). J’ai peur de ne jamais écrire parce que je serai toujours en train de me demander “et si c’était interprété de la mauvaise manière ? et si je n’étais pas à la hauteur ?”, ainsi de suite. Qu’on puisse confondre mon personnage et ma personne est une hantise assez ancrée dans le fait “d’être UNE autrice”.

Et il me parait important de lancer clairement à la face du monde, en postillonnant fort si possible : 

Ne m’en voulez pas – c’est ainsi que je fonctionne, mais c’est de la bienveillance, croyez-moi – je vais répondre à votre terreur par un grand secouage de puces. 😉

Grands dieux, depuis quand un auteur doit-il répondre de ce qu’il écrit dans un contexte de fiction ?
(Tant que ce n’est pas haineux, toxique, etc.)

Vous n’écrivez pas pour vous justifier d’arguments auprès de quiconque. Vous écrivez pour chercher en vous des choses qui font du sens et les partager avec ceux et celles que ça peut toucher. Ne laissez pas les rageux, les emmerdeurs, les pisse-vinaigre jeter cette ombre sur votre art. Alors je me doute bien que c’est certainement plus facile d’écrire ça d’un point de vue masculin que féminin, mais regardez des autrices comme Léa Silhol, ou Mélanie Fazi. Elles tracent leur route. Ceux à qui ça parle suivent. Les autres ne sont pas concernés de toute manière. (Et à la rigueur, inversant la situation, on pourrait aussi vouloir me demander des comptes sur mes personnages féminins assez nombreux.)

Tracez votre route avec cœur et en travaillant sans cesse la technique. C’est votre seul devoir, la seule chose à laquelle vous rendez des comptes : l’authenticité que vous portez en vous. (Bon, OK, ça et votre éditeur.) En tout cas pas à ceux qui demandent des « justifications » sur ce qu’il y a dans vos livres (tant que ça tient la route narrativement et que ça n’est pas toxique, mais vous l’avez bien compris).

Ma compagne a sur ce sujet la meilleure image du monde : elle dit, la critique, c’est comme les impôts. Si vous y êtes exposée, c’est que vous avez déjà généré suffisamment d’attention pour vous en attirer. Alors vous verrez le moment venu. Et le moment venu, si cela arrive, alors cela signifie que les un ou deux aigris qui voudront vous demander des comptes ne seront de toute façon qu’une goutte d’eau, un inconvénient inévitable dès lors que le succès atteint une certaine envergure.

Donc à vrai dire, je vous souhaite que cela arrive, parce que cela signifiera que vous aurez généré assez d’attention pour attirer ce genre de remarques. Mais de façon générale, dans les mots de Kipling, laissez vos paroles « être travesties par des gueux pour exciter des sots », et avancez.

Écrivez avec foi – c’est tout ce que vous contrôlez.

2019-06-01T14:34:22+02:00mercredi 20 mars 2019|Best Of, Technique d'écriture|4 Commentaires

Ce week-end, c’est Rue des Livres à Rennes !

Le salon du livre de Rennes, Rue des Livres, est pleinement implanté dans son quartier, la ville et la région depuis si longtemps que je n’ose pas le contempler parce que OH MON DIEU combien de siècles me regardent du haut de mon crâne ? Heureusement que je ne les vois pas. Du moins, pas sans un miroir et un peu de contorsion.

Donc : ce week-end. Rennes. Rue des Livres. Un festival qu’il est vraiment convivial et où qu’il y a marqué GRATUIT sur l’affiche. Je serais vous, je viendrais, même depuis Plan-de-Cuques. J’y serai pour ma part tout le week-end, sur le stand de Critic, et il y a plein, plein de belles choses à faire. Lesquelles ?

Ha mais donc :

Découvrir le site officiel, le programme et tous les invités.

Et pour ma part, je serai sur le stand Critic aux horaires suivants :

Samedi – 10h à 12h30, 14h à 16h30, 17h à 19h.

Dimanche – 10h30 à 12h30, 14h à 16h, 16h30 à 18h.

2019-03-13T21:02:36+01:00lundi 18 mars 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire

Procrastination podcast S03E13 : “Écrire sur commande”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Écrire sur commande“.

Les anthologies thématiques sont un support classique de l’imaginaire ; à la fois florilège d’auteurs expérimentés et portes d’entrée pour les jeunes auteurs, elles impliquent toujours un appel à textes – donc une potentielle contrainte. Après avoir exploré ce dont il s’agit précisément, nos trois auteurs proposent des pistes tirées de leur expérience pour approcher un thème de ce genre. Mélanie commence par rappeler qu’un texte écrit de la sorte pour répondre à un appel n’est pas moins personnel qu’un autre, et qu’il l’est parfois même davantage ; Lionel loue la contrainte pour la sortie de la zone de confort qu’elle procure. Laurent rappelle qu’on écrit toujours sous contrainte, fût-elle inconsciente ; mais un thème la rend explicite.

Références citées
– John Ruskin

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2020-10-19T11:37:38+02:00vendredi 15 mars 2019|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S03E13 : “Écrire sur commande”

Un petit service tout simple pour arrêter de se perdre sur YouTube

MAIS OUI.

Il y a quand même un truc chouette dans l’économie numérique (PAS DIGITALE, digitale c’est les doigts, ou bien une plante toxique, si vous parlez d’économie digitale, que vous le vouliez ou non, dans un cas comme dans l’autre, vous avez une optique très particulière pour vos clients), c’est que de petites boîtes se créent sans cesse pour répondre à des besoins tout simples, dont tu te dis : “COMMENT AI-JE FAIT SANS”. C’est un peu le chausse-pied ou le gratteur de dos du XXIe siècle, quoi.

Le problème : tu te perds sur YouTube sans cesse parce que son terrifiant, diabolique algorithme de recommandation te montre plein de vidéos chouettes dans la barre latérale qui attirent ton cerveau reptilien (c’est-à-dire, celui qui conspire contre toi, c’est écrit dessus, c’est reptilien. Demain, on parlera du cerveau Illuminati). Dans le meilleur des cas, tu termines avec trouze bazillions d’onglets Internet ouverts avec des vidéos que tu ne regarderas jamais PARCE QUE TU N’AS PAS LE TEMPS EN FAIT et tu te sens coupable, coupable, shame.

La solution : collationner toutes ces vidéos dans un trou noir, euh, dans un service fait exprès pour les collecter et te les rendre disponibles plus tard. Un jour. Peut-être. Genre, comme Instapaper ou Pocket, mais pour les vidéos. Tu peux dorénavant cliquer comme un taré sur toutes ces vidéos que tu ne regarderas jamais mais, tu le fais avec bonne conscience.

OK, en fait, inventer le chausse-pied était peut-être un peu plus haut sur la liste des priorités de la civilisation.

Non mais sérieusement, en fait : les concepteurs de Vookmark (parce que c’est ainsi que ça s’appelle) sont des malins. Ils ont compris qu’ils traitaient de vidéo, et ont donc des applications disponibles sur à peu près toutes les plate-formes reliées à un écran, soit, pas spécialement l’ordinateur, mais plutôt la télé. Tu as une télé Android (désolé) ou une Apple TV (bravo), tu as une application Vookmark dessus, et la prochaine fois, plutôt que d’ouvrir YouTube ou Netflix, tu pourras te plonger dans ce didacticiel de moldovalaque ou cette retransmission de l’Assemblée Nationale que tu voulais absolument regarder pour t’éduquer.

NAAAAAN on sait bien que tu vas regarder des comparatifs de l’Enterprise au fil des âges et l’intégrale de Message à caractère informatif, mais je comprends, vois-tu, je comprends.

Ça marche super simplement. Tu ouvres un compte, tu installes l’extension pour ton navigateur, l’application pour ton appareil mobile, et zou. Dès que tu vois une vidéo, tu la balances à Vookmark (ça fonctionne avec YouTube, Reddit, Facebook, Vimeo, Dailymotion HAHAHA pardon HAHA Dailymotion), comme tu le ferais avec Instapaper et Pocket, et la prochaine fois que tu poses ton sympathique postérieur sur ton canapé moelleux (tu peux inverser les adjectifs si tu le souhaites), toutes tes vidéos de dressage de chats et le Star Wars Christmas Special seront là à t’attendre.

Vookmark est gratuit et financé par la pub, mais on peut payer un abonnement d’une dizaine d’euros par an pour soutenir le développement, virer la pub et gagner quelques fonctionnalités supplémentaires. J’ai vite craché au bassinet, parce qu’en l’espace de quelques semaines, le service est devenu aussi indispensable à ma veille et à ma vie sur Internet que Pocket ou les flux RSS.

2020-07-11T09:21:18+02:00mercredi 13 mars 2019|Geekeries|Commentaires fermés sur Un petit service tout simple pour arrêter de se perdre sur YouTube

Ce week-end, retrouvons-nous à Livre Paris !

Parce qu’on te livre Paris. Jusqu’en province.

En fait, pas vraiment.

Donc donc ce week-end, c’est le Salon du Livre avec des majuscules, de son ancien nom. Et j’y serai, donc, tous les après-midis sur le stand ActuSF, avec plein de beaux exemplaires des Questions dangereuses ! Ne redoutez pas le métro. Vous ne risquez rien tant que vous ne léchez pas la barre centrale.

Toutes les informations pratiques.

2019-03-17T10:35:57+01:00lundi 11 mars 2019|À ne pas manquer|2 Commentaires

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