C’est chouette, mais j’ai quand même envie de dire qu’il était temps (à vrai dire, je pensais naïvement que c’était déjà le cas) :
Pour mémoire, les prix Hugo font partie des prix les plus prestigieux de l’imaginaire mondial, décernés par vote des membres de la World Science Fiction Society (même si, comme ce sont les participants aux Worldcon qui votent, cela concerne dans l’écrasante majorité des cas des œuvres en langue anglaise, donc cela concerne surtout l’imaginaire étasunien…). DisCon III est la convention mondiale de cette année.
En revanche :
C’est donc temporaire pour cette année car :
Les prix Hugo étant pluridisciplinaires (on y trouve des catégories podcast, cinéma, télé), il me paraît incompréhensible que la catégorie jeu vidéo, en 2020, n’existe pas encore. C’est le média où l’imaginaire domine littéralement l’ensemble de la production (de Mario à Silent Hill en passant par WarCraft, EVE Online et Monkey Island), la porte d’entrée principale vers ces univers pour toutes les jeunes générations ; reconnaître cette forme comme faisant partie de la famille me semble non seulement indispensable, il y a urgence. Le jeu vidéo ne parle pas que d’imaginaire en 2020 l’année mondiale des confinements (et il le fait souvent brillamment – Gris, Journey, Hellblade: Senua’s Sacrifice…), c’est l’un de ses vecteurs majeurs depuis littéralement toujours. (Le jeu vidéo se démocratise dans les années 1980… soit il y a près de quarante ans.)
Si cette catégorie ne devient pas permanente après une délibération et un vote qui tiennent de la formalité, je ne comprends pas.
« vieux motard que j’aimais »…
Il serai effectivement logique que ce prix soit pérenne. M’enfin
J’ose quand même espérer que ça va devenir le cas. Mais il n’aurait pas dû falloir une pandémie pour ça.
Je m’insurge ! (pas vraiment en fait ^^)
Plutôt, je me questionne. On est bien d’accords que coller des étiquettes sur des œuvres c’est pas évident , mais je me demandais ce qui avait conduit ton choix de titres quand tu dis : « Le jeu vidéo ne parle pas que d’imaginaire (et souvent brillamment – Gris, Journey, Hellblade: Senua’s Sacrifice…) » ?
Autant pour Gris et Journey, je comprends ce qui peut les éloigner de cette catégorie, l’extrême métaphorisation peut faire tendre ces jeux vers la poésie plutôt que l’imaginaire. Mais pour Senua’s sacrifice, j’ai quand même l’impression qu’on est en plein dans le fantastique que je catégoriserais bel et bien dans l’imaginaire. Donc je me demandais ce qui t’avais fait choisir cet exemple comme jeu hors genre de l’imaginaire ?
En tout cas chouette nouvelle pour le jeu vidéo, et chouette de ta part de nous rapporter cette information 🙂
Heu, c’est ma phrase qu’elle est mal fichue. « Le jeu vidéo ne parle pas que d’imaginaire en 2020 l’année mondiale des confinements (et il le fait souvent brillamment – Gris, Journey, Hellblade: Senua’s Sacrifice…) »
Bien sûr que les trois appartiennent à l’imaginaire, au contraire ! Je corrige, merci d’avoir attiré mon attention défaillante là-dessus.