Les dictionnaires (et l’immédiateté de ceux présents dans Antidote, merci Alfred) forment évidemment une mine sans fin de réjouissances et d’ébahissements divers et variés sur le langage et l’humanité.
Vous connaissez l’expression « courir comme un dératé ». Mais qu’est-ce qu’un dératé ?
JE HEIN COMMENT QUOI
Quelles arcanes ténébreuses président donc parfois aux superstitions de notre espèce ?
Wikipédia nous apprend que l’on imaginait un lien entre les points de côté et la rate. Sauf qu’on imaginait qu’on imaginait ça, parce qu’en réalité, l’expression ne s’installe qu’au XVIIIe siècle.
Okayyyy.
Je le connaissais celui-ci. Je l’ai peut-être appris dans une petite capsule vidéo à la télé ou autre. Difficile de ne pas y songer une fois qu’on le sait^^ Mais j’utilise encore l’expression.
Moi aussi, mais du coup, cela s’accompagne de cette ombre funeste en ma conscience qu’est le lourd poids du savoir. 😁
Du coup je ne résiste pas au plaisir de partager ma propre découverte sur la place de la rate dans notre vocabulaire, d’autant que cet article est désopilant… Désopilant dérive du verbe « opiler » (qui, dans un langage médical désuet, signifie obstruer un conduit naturel) et plus précisément de l’expression « désopiler la rate ». La rate ayant été considérée comme l’organe régulant la tristesse, la mélancolie, la gaieté, faire rire était censé la déboucher !
Honnêtement, dire « vous me désopilez la rate », est-ce que ce n’est pas un tantinet plus classe que « vous me faites rire » ?
Alors ça c’est fabuleux. Merci beaucoup pour la découverte, je vais absolument m’en servir le plus possible 😁
Avec grand plaisir ! 😁