OK, une astuce vraiment toute simple mais qui peut faire une énorme différence au cours de la rédaction. Vous savez comment, quand vous écrivez, des tas d’idées relatives à la suite de votre histoire (ou même aux scènes précédentes, tandis que votre narration s’affine) peuvent venir vous parasiter et vous tirailler dans toutes les directions alors que, sacré bon dieu, vous voulez juste arriver à écrire ce moment-là de l’histoire pourrais-je rester concentré sur un truc à la fois s’il vous plaît merci ?
Truc tout simple, donc : adoptez le mode de capture immédiat hérité de GTD – ayez toujours sous la main une manière ultra rapide de capturer ces idées vagabondes, sans les juger, pour les savoir archivées au chaud. Vous y reviendrez plus tard pour les évaluer, et les intégrer à votre manuscrit si elles sont pertinentes ou non.
Parmi les manières toutes simples de procéder :
- Gardez une feuille et un crayon réservés à cet effet à côté de l’ordinateur / machine à écrire / vélin et plume d’oie ;
- Associez à un raccourci clavier à votre app de notes préférée (on mentionnera notamment Drafts, dont le seul but est de capturer du texte aussi vite que possible, ou bien Bear, qui fait ça très bien aussi) ;
- Ou même une entrée rapide dans votre app de tâches (je crois quand même que ça n’est pas idéal, puisque ça n’est pas une tâche, c’est une idée – cela a davantage sa place dans des notes, mais ça marche aussi).
Évidemment, ça ne fonctionne que si vous revenez réellement traiter ces notes par la suite. Mais si vous en faites une routine, peut-être pour entamer votre session d’écriture et reprendre corps avec votre projet, cela permet d’économiser beaucoup de distractions tout en satisfaisant votre inconscient, qui continuera à vous envoyer des idées chouettes pour étoffer votre histoire au lieu de se sentir contraint, de vous faire la gueule, et de couper le robinet à idées.
Merci pour cet article. De mon côté j’utilise Draft et/ou la partie note de Scrivener (dans l’inspector), comme ça cela ne me coupe pas trop dans ma session. Puis je reprends mes notes en fin de session (ou en début de session suivante) pour les classer (obsidian, ou dans la partie concernée du roman sous scrivener).
PS: et pour faire travailler la mémoire et favoriser l’émergence, j’ai des sessions ponctuelle et rapides de relecture/simple coup d’oeil de l’ensemble de mes notes obsidian sur un projet. Comme ça le cerveau mouline régulièrement la même « boue » ce qui permet d’avoir de nouvelles notes à prendre durant l’écriture et découvrir de nouvelles voie/consolider d’autres.
C’est ma façon de fonctionner, je dis pas que c’est ce qu’il faut faire.
Je pense que c’est exactement ce qu’il faut faire ! Le Zettelkasten inclut même ce mécanisme dans ses processus, c’est une forme de répétition espacée qui maintient les subtilités d’un projet à l’esprit. J’ai un peu le même genre de mécanisme, avec des notes très synthétiques pour les suites immédiates de l’écriture qui récapitulent les détails que je ne veux pas rater sur l’histoire et la psychologie des personnages.