Sublime, une app de capture plutôt que de notes
Toujours à la recherche de l’app qui fait tout bien (ça n’existe pas, on s’en reparle), j’ai testé il y a quelque temps Sublime, un outil qui a un peu attiré l’attention.

Ceci ne sera pas un test détaillé, car je ne suis pas convaincu. En son cœur, Sublime est un outil de capture pour canaliser tout ce qui inspire : image, bout de texte, site web. Ensuite, des algorithmes vous mettent ça en réseau d’eux-même pour nourrir l’inspiration et vous présenter votre contenu en réseau. L’idée de Sublime est de réaliser une app simple, agréable d’emploi, aux antipodes d’Obsidian et de sa ribambelle de plugins : 1. capturer 2. there’s no step 2.
Je peine un peu à voir la finalité – il me semble qu’on peut recréer un outil de capture aussi puissant assez simplement avec Evernote, Bear ou même Readwise ; et philosophiquement, je crois qu’il existe bel et bien un piège de la collection (Collector’s Fallacy) . Ma propre expérience est que j’ai toujours beaucoup mieux appris et retenu ce dans quoi je m’impliquais activement, qu’il s’agisse d’un texte ou d’une expérience de vie. Je préfère établir mes liens moi-même plutôt que d’avoir une app qui les fait à ma place ; il me semble que c’est la moitié du sens qu’on attribue aux choses.
Je ne suis donc pas le public pour Sublime, et je crois que l’écriture se nourrit davantage d’implication active et profonde dans ses sujets, ses personnages et ses thèmes. Mais si ce que j’en dis vous fait précisément bondir sur votre chaise en vous écriant : « MEWI, c’est exactement ce qu’il me faut », alors faites-vous plaisir :
➡️ Sublime.app