Reconstruction des barres de progrès de La Succession des Âges
Voici l’état actuel de mon cerveau :

Des post-its, des mind maps, et ma pratique depuis deux ans : construire des feuilles qui se déploient dans tous les sens à coup de scotch selon la direction (très matérielle) de mes idées. Et tout ça, ici, juste pour une seule scène (importante et longue, mais quand même). La maison reste ouverte pendant les travaux, ou bien les travaux ouvrent la maison, tout a dépassé les bornes de la raison, yahou.
Reçu quelques petits pincements au cœur concernant la jachère des barres de progrès : certain·es (bon, OK, trois personnes qui se sont signalées, mais hé, salut) y accordent une réelle attention, et ça heurte aussi mon OCD de les laisser comme ça à ne plus rien signifier de concret. Donc : les barres de progrès du livre ont été remises à jour et simplifiées pour refléter autant que possible la réelle avancée du dernier tome de « Les Dieux sauvages ».

Hop. La barre « correction » a disparu puisque cette phase (dégraisser quelque 600 000 signes) est achevée et que mon seul focus à présent est de terminer le manuscrit. Une seconde phase de corrections personnelles aura lieu ensuite sur cette matière, bien sûr, ainsi qu’un passage léger sur ce qui est bouclé pour s’assurer que tout est raccord. Mais on en parlera une fois qu’on y sera et il sera bien temps de faire d’autres maths. Pour l’instant, un seule ligne droite : parvenir au mot « fin ».
Cette barre risque de bouger lentement, parce qu’elle ne reflète plus le volume du manuscrit mais l’avancée de l’histoire. Mon plan est à peu près établi et finalisé, mais je ne jure plus de rien en termes de longueur. En revanche, je sais exactement où je vais, même si c’est très complexe d’y aller. Et quand un temps net du récit a avancé, je sais pouvoir mettre un réel % en plus, même si ça représente 150 000 signes de premier jet (hélas oui, ça arrive, et ça finira sans doute à deux fois moins).