L’Ouest Hurlant propose une journée de professionnalisation des auteurs et autrices

Le festival grand public des littératures de l’imaginaire de Rennes, l’Ouest Hurlant, revient en 2023, et il apporte avec lui une nouveauté qui fera sans doute grand plaisir à toutes celles et ceux qui n’ont pu faire les Masterclasses des Imaginales : une journée de professionnalisation originale, proposée par quatre intervenant.es sur des thèmes encore assez peu abordés. Je suis ravi d’en faire partie sur un sujet qui m’est cher !

Le programme

  • Tirer le meilleur parti de son manuscrit, Lionel Davoust
  • Connaître ses droits et ses démarches d’auteur.ice, Stéphanie Le Cam
  • L’envoi aux maisons d’édition et la négociation de contrat, Elisa Houot
  • La santé mentale et physique de l’auteur.ice, Betty Piccioli

La journée se tiendra le 28 avril 2023. Elle coûte 50€ de participation aux frais (ce qui est très bon marché), et exige des participant.es d’avoir un projet de fiction en cours avec volonté de le publier, sans avoir publié à ce jour plus de quatre œuvres de fiction.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 février, donc ne tardez pas !

➡️ Infos détaillées et inscriptions

Et on en profite pour admirer l’affiche du festival 2023 récemment dévoilée, réalisée par @Solennnnd !

2023-03-02T00:07:57+01:00lundi 20 février 2023|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur L’Ouest Hurlant propose une journée de professionnalisation des auteurs et autrices

Pourquoi j’ai rouvert un compte Facebook

Je sais.

Le mal que je pense de Facebook est toujours aussi aigu. Je me sens un peu sale, et en même temps, j’imagine que c’est comme reprendre la clope (dit le mec qui a jamais commencé).

Mais pot de terre et pot de fer.

J’explique.

Pendant un an et demi, j’ai été sans réseaux d’aucune sorte. En plein période Covid, coincé tout seul chez moi, ce silence m’a fait le plus grand bien. Depuis six mois, j’ai repris une présence sur Twitter, car à la longue, les échanges avec la communauté me manquaient beaucoup.

Et puis Space Karen a racheté l’entreprise, et depuis deux mois, la plate-forme a explosé en immense n’importe quoi toxique dont les règles changent littéralement de semaine en semaine (jetez un œil à Twitter is Going Great). Twitter, qui semblait enfin redresser la trajectoire juste avant l’acquisition, semble déterminé à rattraper le niveau de gabegie de Facebook (je refuserai de les appeler Meta) en seulement quelques mois.

J’avais quitté Facebook pour moins que ça, mais je me refuse à quitter Twitter, car j’ai décidé de revenir, et je m’y tiens : par respect le plus élémentaire pour vous, je ne veux pas me lancer dans une danse ridicule à désactiver et réactiver mes profils tous les six mois. C’est important qu’on sache où me trouver, et où je réponds. Cependant, l’énorme instabilité de Twitter, mon envie de me rendre disponible à la conversation et aussi la possibilité de relayer mes informations m’amène à un paquet de réflexions à l’heure actuelle, à commencer par : ne pas mettre tous mes œufs d’émeu dans le même panier, surtout quand celui de Twitter est en train de se découdre.

Faisons un bref détour par un petit retour d’expérience sur mes presque deux ans d’ascèse, qui m’ont enseigné deux leçons d’intérêt, en tout cas concernant ma position, à ce stade de ma carrière.

1. Les grands réseaux demeurent des relais incontournables d’information sur Internet. Pour être plus clair : en quittant Facebook et Twitter en 2020, je me suis privé de ces relais d’information, et la fréquentation du site a été divisée par deux, voire trois. Je m’y attendais. Mes lecteurs les plus fidèles m’ont suivi sans hésiter sur le site et la newsletter (merci à vous toutes et tous !), ce qui a permis d’avoir des conversations bien plus détendues. En revanche, j’ai clairement perdu une certaine visibilité : les outils comme les flux RSS restent des affaires pointues en comparaison de la facilité de voir passer un article sur un réseau.

Cependant, ça n’est pas un problème, autre que pour le plaisir de la conversation. Car :

2. C’est totalement découplé de l’intérêt accordé à mon travail (et c’est un soulagement). L’Héritage de l’Empire, un quatrième tome de série (ce qui est toujours difficile à vendre) est sorti en plein confinement d’automne 2020, mais s’est vendu peu ou prou aussi bien que les tomes précédents (ce qui est remarquable, et tellement rassurant – merci encore à vous toutes et tous). Le premier tirage de Comment écrire de la fiction ? Rêver, construire, terminer ses histoires a été épuisé en un an et demi, grâce au travail inlassable d’Argyll (et votre intérêt), pile quand j’étais absent de toutes les plate-formes. (Le second tirage arrive !)

Cela confirme donc ce que j’ai toujours pensé : le meilleur relais de promotion à l’heure actuelle pour faire connaître une œuvre n’est pas l’auteur lui-même, mais (sans aucune hiérarchie) son éditeur, ses communicants, les libraires, le bouche à oreille, les avis du lectorat et les médias identifiés (et merci encore à vous toutes et tous). Ce travail est infiniment plus efficace que s’échiner à partager sa vie sur Twitter. Il est aussi plus sensé : on se rend auprès d’un éditeur ou média quand on est déjà curieux de lire quelque chose. En revanche, je sais pas vous, mais quand je découvre un auteur, j’ai tout sauf envie qu’il me balance son pitch à la figure.

Ce qui pose alors la question à cent pièces d’or : pour quelle raison être sur un ou plusieurs réseaux, quand on connaît l’aspect addictif et toxique de ces mécaniques ?

Mon expérience renforce mon opinion fermement ancrée depuis la naissance de Facebook, soit : vouloir y faire connaître (ou vendre) son travail est en grande partie un miroir aux alouettes. L’énergie pour y parvenir est sans commune mesure avec ce qu’on en retire. Pire, cela donne l’illusion d’être actif, de s’occuper de sa promotion, alors que c’est certainement le canal le moins efficace pour ça (si l’on exclut quelques phénomènes isolés). Je n’y ai jamais cru, mais c’est tellement fréquemment brandi que j’insiste, persiste et signe : ne gaspillez pas votre énergie dans les réseaux dans l’espoir de vendre un ou deux livres. Organisez une dédicace, une lecture, des partenariats avec des blogs ; rapprochez-vous de votre maison d’édition si vous en avez une pour participer à des salons, intervenir dans des médias etc.

Alors, qu’est-ce qu’on fait sur les réseaux ? C’est très simple :

  1. Pour le fun (ça a toujours été la base)
  2. Pour l’aspect professionnel, mais pas celui que vous croyez, donc.

La première est évidente. J’ai toujours adoré les échanges avec la communauté et les camarades que les réseaux permettent (avec tous leurs innombrables crimes) (les réseaux, pas mes camarades, ENFIN), et mon retour sur Twitter était à la base, très honnêtement, parce que vous me manquiez trop. En prenant malgré tout plus de distance avec la plate-forme et mon usage de celle-ci (ce qui est aidé par le fait que je ne suis pas actuellement sur le fuseau horaire habituel), j’ai réussi à conserver une approche plutôt équilibrée pour ma santé mentale monomaniaque en maximisant les bons côtés et en minimisant les mauvais (ce qui passe par un blocage systématique des mauvais coucheurs sans état d’âme). Pourvou qué ça doure, comme disait ma grand-mère avec cet étrange faux accent espagnol ou italien qui devait être une référence à quelque chose mais j’ai jamais su quoi.

L’autre aspect professionnel est celui du réseau… professionnel. Pour quelle raison pro être sur un réseau ? C’est un outil de communication, de veille et d’information devenu évident dans la vie de la majorité. Et voilà : les réseaux sont devenus une sorte de festival littéraire au long cours, dont les portes ne ferment jamais. Et cela fonctionne exactement de la même manière :

  • Il y a donc un volet public : on n’y va pas pour vendre, même si on n’est pas contre quand ça arrive. On y va pour faire des rencontres, discuter, se marrer, pas pour assommer les passants à coups de pitches.
  • Il y a un volet « off », professionnel, où l’on converse avec ses partenaires, où l’on suit l’actualité de son milieu, et où le milieu suit la vôtre. C’est l’équivalent d’une pause café continuelle (d’où l’importance d’à un moment retourner bosser).

J’enfonce probablement des portes ouvertes, mais il est devenu tellement acquis d’être sur un réseau, au point d’être une obligation tacite, qu’il est bon, surtout pour un auteur dont le travail consiste à rentrer des pages et pas à s’engueuler sur le dernier shitstorm du moment, de savoir exactement ce qu’on veut y faire, dès lors que l’argument commercial – présenté comme incontournable – est mensonger.

Et c’est là que réside l’aspect pot de terre, en toute transparence : je ne peux pas lutter à moi tout seul contre le poids qu’a Facebook dans les vies du monde, et pour soutenir mes propres projets, il n’est pas complètement malin de faire abstraction de l’aspect « off » de ce grand salon littéraire constant. Et puis, merde, ça me manque de discuter avec tout le monde, je me suis un peu mis au piquet tout seul, à force, et des changements merveilleux dans ma vie – dont je parlerai bientôt en détail – font que ce manque se fait un peu plus sentir. (Ça a à voir avec la différence de fuseau horaire.)

Résumons :

N’hésitez pas à m’insulter en commentaires.

2023-03-21T23:53:10+01:00lundi 6 février 2023|À ne pas manquer|7 Commentaires

Présent sur Mastodon

Twitter avait toujours eu tendance à être une poubelle en feu, Elon Musk a mis le feu à la décharge avec de la nitroglycérine : coincé dedans (c’est le seul réseau que j’ai gardé), consterné et furieux de l’évolution que ça prend (jetez un œil à Twitter is Going Great pour suivre le naufrage en temps réel, la mémoire de travail de l’être humain moyen ne peut se souvenir de tout à ce stade), et surtout curieux des nouveaux jouets et de la bonne ambiance qu’on m’y a dépeint… voilou :

@LionelDavoust@toot.portes-imaginaire.org

Et c’est vrai : l’atmosphère sur Mastodon est à peu près l’inverse de Twitter, les hot takes sont absentes, les conversations détendues et plus poussées. Les Portes de l’Imaginaire sont une association vénérable promouvant la culture de l’imaginaire, et ça ma fait bien plaisir d’être sur cette instance. Très intéressant : Mastodon a une conception résolument « antivirale ». Peut-être cette ambiance de village, équivalente à Twitter il y a dix ans, est-elle due au relativement faible nombre d’utilisateurs sur la plate-forme pour l’instant. Nous verrons le tour que ça prendra, une fois que Twitter aura terminé sa lente et douloureuse agonie.

2023-02-21T22:54:27+01:00mardi 17 janvier 2023|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Présent sur Mastodon

2023

Le monde est devenu suffisamment déconstruit pour qu’on ne sache plus très bien quoi souhaiter, mais trois choses à mon avis ne périmeront jamais : volonté, cœur et clairvoyance. Prenez soin de vous !

(Je suis de retour de déconnexion annuelle, donc.)

2023-01-29T23:33:50+01:00lundi 9 janvier 2023|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur 2023

Déconnexion annuelle pour les fêtes

Je constate que c’est avec beaucoup plus de sérénité qu’il y a quelques années, quand j’étais beaucoup plus sur les réseaux, que je prends ces 2-3 semaines de déconnexion annuelle : pour être entièrement honnête, je n’en sens plus tant la nécessité. Si l’on cherche un signe que ces machins sont nocifs pour la paix intérieure, en voilà bien un.

Mais cela n’empêche pas que cette petite parenthèse hors ligne me semble une bonne pratique d’hygiène mentale – et une bonne manière pour moi de conserver du plaisir dans mes interactions en ligne en y revenant avec impatience. Donc : l’activité sur le site et les profils réseaux sera en pause jusqu’à début janvier.

Excellentes fêtes donc à toi, auguste lectorat ! Et on se retrouve de l’autre côté, avec peut-être un nouveau CEO pour Twitter et de nouvelles cartes à collectionner Donald Trump en NFT. Parce que c’est le XXIe siècle.

Plus sérieusement : n’oublions pas que la guerre continue en Ukraine littéralement à un jet de pierre de la France, et si vous en avez la possibilité, cette page du développeur Readdle est une bonne ressource pour savoir où envoyer vos dons.

Prenez soin de vous, buvez juste ce qu’il faut pour avoir de bons souvenirs, santé, bonheur, et croissants au beurre.

2023-01-09T08:17:37+01:00jeudi 22 décembre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Déconnexion annuelle pour les fêtes

Ce week-end, ce sont les Utopiales (j’y serai dimanche)

Ce week-end se tiennent comme tous les ans à Nantes les Utopiales, grand rendez-vous de l’imaginaire et de la science-fiction en particulier ! Je suis très heureux de participer à l’édition de cette année, dont le thème est Limite(s).

Affiche Marc-Antoine Mathieu

J’y serai toute la journée du dimanche 31 octobre, en dédicace à 15h à l’espace librairie, ainsi que pour deux tables rondes :

14h – Scène Shayol : Sky is the limit

Organisation de nouvelles institutions, constitutions différentes, exploration et exploitation de l’espace, droits et devoirs des créatures sentientes, du robot à l’extraterrestre, la fiction permet de tout tester et tout envisager. Et la science-fiction devient un outil décisif pour mieux penser le droit et anticiper ses nouvelles limites…

Avec : Ada Palmer, Lionel Davoust, Sigbjørn Skåden, Joseph Callioni. Modération : Ugo Bellagamba

18h – Espace CIC Ouest : La carte et le territoire

Contrairement aux récits de science-fiction, lorsqu’on ouvre un roman de fantasy, il n’est pas rare de trouver la carte du territoire que traversent les protagonistes. Il arrive qu’on réalise quelques cartes du ciel dans les space opera mais c’est peu fréquent. Seuls les jeux de rôle échappent à cette pénurie de la carte de science-fiction. Le territoire du futur est-il indéfinissable ?

Avec : Lionel Davoust, Philippe Tessier, Aurélie Wellenstein, Auriane Velten. Modération : Mel Andoryss

À ce week-end !

2022-10-31T11:06:51+01:00lundi 24 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, ce sont les Utopiales (j’y serai dimanche)

Lundi prochain, journée interprofessionnelle sur les littératures de l’imaginaire à l’université Rennes 2

Je m’y prends hélas un peu tard, j’espère que tous les publics concernés auront eu l’info : lundi prochain, à l’occasion du Mois de l’imaginaire, se tient une journée interprofessionnelle gratuite consacrée la connaissance des littératures de l’imaginaire, destinée aux libraires, bibliothécaires, médiathécaires, documentalistes et étudiant·es. J’aurai le plaisir d’y intervenir à 10h30 sur le métier d’écrivain, de l’idée à la publication, avec un accent sur les impératifs économiques. Le programme est une mine d’informations sur l’édition, la promotion, le paysage de l’imaginaire et bien d’autres thèmes.

➡️ Informations complètes et inscriptions

2022-10-24T21:22:19+02:00jeudi 20 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Lundi prochain, journée interprofessionnelle sur les littératures de l’imaginaire à l’université Rennes 2

Rendez-vous en live ce jeudi à 20h

Hop, une brève pour annoncer que j’aurai le plaisir et l’avantage d’être en live pour une heure de discussion à bâtons rompus ce jeudi à 20h sur la chaîne de Camelote Magicadou, feat. la Bibliomancienne. Visible sur YouTube ou ci-dessous !

2022-10-09T16:06:50+02:00mardi 11 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous en live ce jeudi à 20h

Ce week-end, rendez-vous au Salon du livre de la Mer, à Cherbourg

Ce week-end se tiendra un chouette événement gratuit à Cherbourg, parmi les festivités qui célèbrent les 20 ans de la Cité de la Mer cette année : le salon du Livre de la Mer, les 15 et 16 octobre.

J’aurai le grand plaisir d’y être tout le week-end, avec mes bouquins en lien avec le thème, ce qui signifie surtout L’Impassible armada et la série Léviathan.

Du coup, petit avertissement concernant la disponibilité des ouvrages sur festival : Léviathan : la Nuit (le tome 2) est quasiment épuisé et il a été impossible d’en avoir sur le salon. Si vous souhaitez vous le procurer, passez par votre libraire favori, je ne l’aurai pas à la vente, hélas (mais je serai ravi de vous le dédicacer si vous en avez un). J’aurai en revanche les tomes 1 (La Chute) et 3 (Le Pouvoir).

L’entrée est gratuite, l’événement se tiendra donc à la Cité de la Mer, et le programme est disponible ici. À ce week-end !

2022-10-01T07:19:13+02:00lundi 10 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, rendez-vous au Salon du livre de la Mer, à Cherbourg

Vingt-huit Façons de tomber dans le ciel, de Bruce Holland Rogers, sort aujourd’hui

Bruce Holland Rogers est probablement un des nouvellistes les plus splendides à l’heure actuelle, mais hélas, ses aventures et ses jeux sur les formes littéraires (il excelle notamment dans la short short story – la nouvelle très courte) le rendent plus difficile à publier dans des supports conventionnels. C’est pourquoi je suis enchanté que les éditions Gephyre lui aient réservé un recueil.

Dix tableaux pour découvrir à Montréal Donat Bobet, ce poète de rue qui ne doute de rien, surtout pas du pouvoir de la poésie ;
sept hôtels fort particuliers où l’on se frotte à bien des tentations ;
mais aussi des complotistes, un lecteur très déçu (et fort informé), une contagion, des personnes en exil, une famille élargie ;
et surtout une symétrina à la gloire des porteurs de croix…
Vingt-huit récits et autant de façons de tomber dans le ciel.

« Quand j’étais enfant, a ajouté Donat Bobet, je m’étendais dans l’herbe et j’imaginais que je tombais vers le haut, en haut, là-bas, dans l’azur. Dans les profondeurs bleues du ciel. Dans le bleu.
— Donat…
— Chut », a fait le poète. L’espace de quelques battements de cœur, il n’a rien dit. « Préparez-vous, m’a-t-il soufflé. Ouvrez les yeux !

Ce recueil est aussi l’occasion de rassembler pour la première fois des cycles de textes courts que, pour ma part, je rêvais de voir enfin publiés tous au même endroit. Vingt-huit Façons de tomber dans le ciel est un voyage poétique et émouvant, souvent drôle, mais avec une petite pointe de mélancolie. On trouve dans le travail de Bruce un impact pour moi semblable au haiku ; chacune de ces vingt-huit façons de tomber dans le ciel laissent une impression profonde, qui reste avec le temps, et que l’on a toujours plaisir à revisiter afin de saisir à nouveau la fugacité de l’instant. Bref, vous l’aurez compris, je suis fan, et cela a été pour moi une grande fierté et un plaisir de réaliser la traduction et de diriger le sommaire de cet ouvrage.

Il est disponible dès aujourd’hui dans toutes les bonnes librairies, et évidemment en commande sur le site des éditions.

2022-09-10T03:43:59+02:00vendredi 23 septembre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Vingt-huit Façons de tomber dans le ciel, de Bruce Holland Rogers, sort aujourd’hui
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