La Route de la Conquête est sorti !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Et voilà : 21 août, La Route de la Conquête est arrivé dans les rayons, est commandable par votre libraire. Au programme, 350 pages de fantasy, d’action, de dilemmes éthiques et de d’aventure, où un empire détenteur de machines à vapeur magiques s’est mis en tête de conquérir le monde d’Évanégyre pour le protéger des erreurs du passé… et en commet bien d’autres.

Retrouvez les divers annonces conduisant à la publication du livre, avec divers bonus et informations :

Je serai en dédicace le 6 septembre à la librairie Critic, rue Hoche à Rennes. Et il se pourrait qu’il y ait une petite surprise pour l’occasion sur place.

L’ouvrage a été livré chez les éditions Critic, les précommandes ont été signées et sont en cours d’acheminement.

Envie de commander ? Rendez-vous par ici !

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2014-08-20T12:21:40+02:00jeudi 21 août 2014|À ne pas manquer|14 Commentaires

Jeudi teasing : la première chronique de La Route de la Conquête + un extrait

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Plus qu’une semaine ! La Route de la Conquête sort jeudi prochain, le 21 août, dans toutes les bonnes librairies. Il est encore temps de précommander et de recevoir votre exemplaire dédicacé : jusqu’au 18 août, en passant par la librairie Critic, sur cette page.

Le site d’actualités et de référence sur la fantasy Elbakin.net en propose déjà une critique en avant-première :

8/10. Pêle-mêle, on peut citer parmi les problématiques au menu : vainqueurs et vaincus, choc des cultures, traditions et pseudo-modernité, sans parler de savoir si la fin justifie (tous) les moyens, ou du moins de tenter de faire un choix en laissant l’histoire nous juger… Tout cela se retrouve traduit ici sans que l’auteur ait besoin de se montrer pontifiant ou de faire souffrir le rythme de son récit. […] Avec un soin évident et un vrai souci du détail sans jamais en faire trop, l’auteur nous entraîne à la suite de Korvosa et des autres dans un monde dont les échos nous touchent et se révèlent à même de nous faire réfléchir, sans pour autant que le décor ne soit qu’un décor, au contraire.
Une belle confirmation !

Merci à Elbakin et à Gillossen, auteur de la chronique, pour cet article à découvrir en entier ici (chronique garantie sans spoilers).

Et pour le plaisir, un petit extrait de “Le Guerrier au bord de la glace » (qui fait partie des inédits du livre), que j’avais passé sur Facebook. Que dire de ce texte et du monde d’Évanégyre à cette époque ?

Robots géants. Fusils laser. Combats aériens. Dragons. 

Cent mètres plus loin, Branth a réussi à contrôler suffisamment sa chute, lui aussi, et s’ébroue furieusement en poussant des hurlements de colère qui soulèvent des grêles de cailloux et font vibrer les plaques de mon blindage. Il a délogé deux adversaires, qui se tiennent à présent devant lui. Le premier a dégainé son tranchoir et protège son camarade qui se relève péniblement – le pilote est sonné, ou bien le contrôle moteur a subi une avarie, voire les deux. Le dragon se secoue avec rage tandis que les deux autres mekanas restent accrochées à son dos. Malgré les embardées de la créature formidable, l’une d’elles tire laborieusement son propre tranchoir, prête à l’enfoncer entre les omoplates du seigneur Branth.

Je m’élance à pleine vitesse vers les deux Chartistes qui se tiennent devant lui. Mes ailes s’orientent tandis que ma course s’accélère, et je sens les lames captatrices vibrer à mesure qu’elles absorbent de plus en plus d’énergie à la faveur de mon élan. Ma foulée s’allonge, les réacteurs prennent le relais.

Pas le temps de dégainer ma propre épée. Je lève le poing, griffes toujours sorties, et assène un coup cataclysmique, porté par ma propulsion, à l’insurgé qui se tenait en garde. Le choc de nos deux colosses d’acier tonne sur les plateaux comme le heurt de deux massues maniées par des dieux. Nous partons en vol plané et percutons lourdement la roche dans un crissement de métal torturé. Son bras droit ne lâche pas le tranchoir mais se tord en arrière dans une position anormale, et j’entends claquer les servomoteurs d’articulation.

Nous nous arrêtons dans une pluie de pierres et de poussière. Sans lui laisser le temps de réagir, à califourchon sur son dos, j’empoigne les lames délicates qui composent la voilure de ses ailes et tire de toute la force de mes propres moteurs jusqu’à les arracher.

Branth rugit. Il s’est cabré, prend une profonde inspiration. Il va souffler.

À dans une semaine pour la sortie du livre !

2014-08-13T09:59:49+02:00jeudi 14 août 2014|À ne pas manquer|2 Commentaires

Jeudi teasing : la chronologie d’Évanégyre

Et voilà.

Je l’expliquais en mars : le construction d’Évanégyre est articulée autour de points-clés, de vastes secrets de l’univers qui ont été peu abordés encore dans les récits, comme la Grande Guerre évoquée dans “La Fin de l’histoire », mais il reste de vastes pans à défricher – volontairement. Une planète entière est un lieu immense, un formidable terrain de jeu pour raconter des histoires, comme le sont l’envergure des siècles, et je tiens à pouvoir partir à la découverte, moi-même, de ce monde. Les points-clés de la ligne temporelle, les grands arcs narratifs décidés et fixés depuis quinze ans, font émerger tout un éventail de conséquences, sociales, psychologiques, politiques, culturelles et, depuis qu’ils sont définis, je laisse affleurer les histoires qui en découlent. Bien sûr, l’exigence de cohérence est fondamentale – tout ce qui a déjà été publié devient “canon” et ne peut être contredit (sauf à dessein). Il s’agit un peu d’une construction fractale, en définitive : j’ai la vue d’ensemble, et chaque récit vient affiner et définir un point particulier, un espace, une époque. Cela peut donner l’impression que j’avance à l’aveuglette, mais il n’en est rien : d’une part, avec les kilos de notes déjà établies, j’ai de quoi écrire pour une ou deux vies, d’autre part, je laisse les rênes à mon intuition pour me conduire là où il le faut. Certains auteurs disent qu’ils n’inventent rien, mais que les histoires existent ailleurs, sur un autre plan, et qu’ils ont simplement la possibilité de les entrevoir et de les rapporter : Évanégyre me fait cet effet-là, comme un monde autre, où je me rends pour le déchiffrer peu à peu et le raconter.

(Et maintenant, tout le monde me croit perché.)

Il reste quand même deux objectifs principaux dont je ne démords pas : d’une, l’histoire est fondamentale ; c’est elle qui justifie l’existence d’un récit – je ne suis pas là pour écrire un traité géopolitique ou historique, mais bel et bien pour qu’on passe un bon moment. De deux, je le martèle, mais tous les ensembles narratifs sont indépendants. On peut commencer à découvrir Évanégyre par les nouvelles isolées, par La Volonté du Dragon ou par La Route de la Conquête de façon parfaitement égale. Chaque histoire se suffit à elle-même – mais toutes les lire révèle un nouvel éclairage sur les événements, comme le prouvera, je l’espère, La Route de la Conquête.

Ceci étant rappelé, je peux maintenant dévoiler la chronologie de tous les récits d’Évanégyre parus jusqu’ici… en tout cas, dans la période de l’Empire d’Asreth, où s’inscrivent la grande majorité des récits publiés.

Tadam.

Chronologie de la période impériale

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Il manque effectivement “Quelques grammes d’oubli sur la neige” – ce n’est pas un oubli. Cette question a fait naître une certaine discussion sur Facebook, que je vous propose éditée et résumée en forme de simili-entretien ci-dessous. Merci à tous ceux et celles qui ont participé et pour leurs excellentes questions !

Évanégyre, chronologie, secrets et découvertes : bavardages

Il manque un texte. Tu te gardes un effet dans ta manche ou alors il était trop excentré par rapport aux autres pour la photo ?

Bien vu ! Oui, il est beaucoup trop excentré. Vers la droite de la flèche.

Il est donc dans le canon. C’est ce que je pensais aussi (limite avec un changement d’échelle même).

Oh oui, « Quelques grammes d’oubli sur la neige » (qui sera repris dans La Route de la Conquête) est tout à fait dans le canon. Mais beaucoup plus tardif.

Les siècles font cent ans?

Bonne remarque. Oui.

Des années de 365 jours de 24h de 60 minutes équivalentes aux nôtres ?

Ce serait en dire trop… Non. Évanégyre est une planète de type terrestre, mais légèrement plus grande et avec des années légèrement plus longues. Mais pas assez pour que ça ait valu la peine d’être mentionné jusque là dans un récit.

Entre la Grande Guerre et “La Fin de l’Histoire” quel ordre d’années?

Une demi-douzaine de générations environ. (Un gros siècle.) Dans “La Fin de l’histoire », ni Veithar ni Aruel n’ont connu la Grande guerre, mais ses traces (psychologiques) restent marquantes et imprégnées dans la pensée des nations « développées », Asreth tout particulièrement, bien sûr.

La Grande Guerre a été un conflit mondial, semi-mondial? Le Dragon est vraiment féminin ou seulement son apparence humaine? (bon le reste tu me répondrais pas) Tiens quand même pour le fun : y a-t-il un rapport « organique » entre les cristaux artechs et les dragons ?

Oui, la Grande guerre a été un conflit mondial, terrifiant pour tous et terriblement dangereux. Quand le général Aruel dit que l’humanité a failli être anéantie, il ne rigole pas.
Oui, Mordranth est vraiment de genre féminin. Même si… il y a quelques particularités biologiques dues à son espèce.
Pour le reste… hmmm… je dirai simplement qu’on a vu de tout petits pans d’Évanégyre pour l’instant, et plutôt dans des contrées finalement assez reculées et isolées. Le monde est VASTE et il y a beaucoup d’endroits dont on a à peine parlé. D’autre part… il y a d’autres éléments qui n’ont pas encore été abordés, autrement qu’en passant de façon très elliptique. La Grande guerre a fait appel à certaines choses… qui ont été, disons, retirées de la circulation depuis.

Faisons court pour moi avec Évanegyre tu vises à quelque chose de proche d’une Histoire du futur comme on en trouve dans la SF. En fait je me rends compte que le point essentiel est que j’ai un problème depuis que j’ai eu l’info Asreth signifie « rempart », rempart contre quoi?

C’est très intéressant pour moi de voir les réactions: car la réponse à cette question est, véritablement, cachée entre les lignes de ce qui a déjà été publié… il arrive que certains personnages, par clairvoyance ou chance, expriment la vérité historique (si tant est qu’une telle chose existe, etc.) Pour le reste et les intentions, cela nécessitera des cycles véritables pour dépeindre correctement les événements charnière – si mes éditeurs acceptent de me suivre là-dedans.

Pour mémoire, La Route de la Conquête sort le 21 août et il est encore temps de commander : toutes les précommandes réalisées avant le 18 août seront dédicacées : rendez-vous ici

2014-08-05T15:11:56+02:00jeudi 7 août 2014|À ne pas manquer|7 Commentaires

Jeudi teasing : des fonds d’écran La Route de la Conquête pour votre ordinateur

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

La paix d’Asreth pour la protection du monde ! La couverture splendide de La Route de la Conquête, réalisée par François Baranger, a suscité beaucoup d’admiration, à très juste titre. En conséquence, les magnifiques éditions Critic vous offrent deux fonds d’écran pour votre ordinateur à télécharger librement ci-dessous, aux couleurs des légions impériales de l’Empire d’Asreth :

Version avec texte - clic-droit puis "Enregistrer sous..."

Version avec texte – clic-droit puis “Enregistrer sous…”

Version sans texte - clic-droit puis "Enregistrer sous..."

Version sans texte – clic-droit puis “Enregistrer sous…”

Pour mémoire, le livre sort le 21 août, et est d’ores et déjà disponible en précommande : toutes les livres commandés avant le 18 août vous seront personnellement dédicacés. Pour (re)voir le sommaire et le contenu du livre, c’est ici.

2014-07-28T11:24:42+02:00jeudi 31 juillet 2014|À ne pas manquer|1 Commentaire

Précommandez La Route de la Conquête et recevez-le dédicacé !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Yeah ! Alors on n’est pas jeudi pour le teasing habituel mais peu importe : c’est le genre d’info qui n’attend pas.

La Route de la Conquête, qui sort le 21 août et dont le sommaire a été dévoilé en détail la semaine dernière, est à présent disponible en précommande sur le site de l’éditeur-libraire, Critic.

Toutes les précommandes seront dédicacées et envoyées pour la sortie officielle.

Pour précommander l’ouvrage (qui ne coûte même pas 20 euros ! pas cher ! achetez-en trois ou quatre !) et partir à l’aventure dans un millénaire d’épopée technologique et magique, rendez-vous ici :

Précommander La Route de la Conquête chez Critic

2014-07-25T10:18:42+02:00lundi 28 juillet 2014|À ne pas manquer|4 Commentaires

Jeudi teasing : La Route de la Conquête, quatrième de couverture et sommaire !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Tous les jeudis de l’été jusqu’au 21 août, date de sortie de La Route de la Conquête, je te propose, auguste lectorat, toujours davantage d’informations sur cet épais livre de plus de 350 pages à venir, dont plus de la moitié du contenu est inédit, et dont les textes existants ont reçu quelques corrections cosmétiques afin de les proposer en édition définitive. Et cette semaine, j’ai le plaisir de pouvoir répondre à une question fréquemment posée : le sommaire !

Mais d’abord, pour cerner ce dont il s’agit…

Quatrième de couverture

En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré ?

On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.

Par ordre d’apparition dans le livre :

La Route de la Conquête

« … Les soumettrons-nous par la force ? compléta Korvosa. C’est bien la question que vous me posez, la possibilité d’une guerre ?
— Les clans sont dispersés, observa Vascay. Les traquer et négocier avec eux risque de nécessiter d’importantes ressources, or nous n’avons qu’une division
— Une division entière de fantassins lourds et de chars. Les Umsaïs n’ont pas d’armes, répondit la généralissime, rien que des pieux en bois, des frondes en herbes tressées, quelques arcs pour la chasse. Ce serait écraser des enfants.
— S’il le faut… Nous l’avons déjà fait. Vous l’avez déjà fait, généralissime. »
Korvosa se redressa et croisa les bras.
« Oui. C’est bien pour cela que vient la Faucheuse. »

Un court roman inédit où l’on retrouve Stannir Korvosa, l’aide de camp du généralissime Vasteth, des décennies après La Volonté du Dragon (dont la lecture préalable n’est pas nécessaire). Après une longue route de conquêtes et de guerres, la militaire vieillissante est sommée de soumettre un peuple pacifiste. Une lutte personnelle s’engage entre devoir et conscience… En savoir plus.

Au-delà des murs

Couv. Julien Delval

Couv. Julien Delval

Je m’appelle Laenus Corvath. J’étais à la bataille des Brisants, l’affrontement terrible qui marqua la fin du Hiéral et de leurs guerriers-mémoire, le combat qui marqua toute une génération. J’ai fait mon devoir en tant que fantassin de l’Empire d’Asreth. J’ai tué.

Beaucoup.

Et maintenant… Hanté par les horreurs de la guerre, je suis de retour chez moi, dans la civilisation, pour réapprendre à vivre.

Et surtout pour comprendre, et affronter, ces vérités qui devraient à jamais rester mortes sur le champ de bataille, avec les camarades qu’on laisse.

Le retour au pays d’un vétéran, rescapé d’une bataille qui marqua une génération. Publiée initialement dans Victimes et Bourreaux, l’anthologie des Imaginales 2011, dirigée par Stéphanie Nicot. En savoir plus.

Couv. Vincent Devault

Couv. Vincent Devault

La Fin de l’histoire

Le conservateur Soval Veithar accompagne les armées de conquête de l’Empire d’Asreth dans la forêt vierge d’Isendra à la recherche du peuple qui s’y cache. Sa mission : recueillir la culture des Isendrais pour préservation une fois que ceux-ci auront accepté – de gré ou de force – leur assimilation dans l’Empire. Mais les Isendrais semblent nourrir une vision de l’existence fondée sur le fait que toute existence est un rêve, une fiction… et le plan terrible qu’ils ont mis en branle horrifie même les plus aguerris des Asriens. Publiée initialement dans Mythologica n°1, numéro spécial Fantasy et jeu de rôle. En savoir plus.

Bataille pour un souvenir

Couv. Sébastien Bermès

Couv. Sébastien Bermès

Le tout premier texte publié dans l’univers d’Évanégyre, initialement dans l’anthologie Identités dirigée par Lucie Chenu en 2009, depuis finaliste du Grand prix de l’Imaginaire, du prix Imaginales, traduit en tchèque. Il introduit les féroces guerriers-mémoire du Hiéral, capable de brûler leurs souvenirs afin d’obtenir un supplément de force et de s’opposer à l’impitoyable Empire d’Asreth et à ses machines magiques… En savoir plus.

Le guerrier au bord de la glace

Inédit : ce texte montre la période tardive d’Asreth, devenu Asrethia, où l’artech, cette technologie magique développée par l’Empire, donne sa pleine envergure. Jared Valne pilote une mekana – une armure de métal haute comme un immeuble qui décuple sa force et le rend quasi-invincible. Épaulé par la Conscience qui y réside, à la fois ange gardien et reflet désagréable, il se bat contre les insurgés rebelles aux côtés des dragons mythiques. Mais la bataille prend un tour imprévu et bien plus angoissant qu’une guerre à l’échelle entière de la planète d’Évanégyre… En savoir plus.

magiciennesetsorciers

Couv. Julien Delval

Quelques grammes d’oubli sur la neige

« Tu es Irij Wolfran ? demanda le capitaine de la garde.
— C’est moi. » Ses prunelles étranges, aussi pures qu’un lac de montagne, se posèrent sans détour sur le soldat, sur moi-même puis sur Ragnar Vuofald – et je compris aussitôt que la note de défi qu’il y lut n’était nullement à son goût.
« Ton roi, Childe Karmon, te convoque céans à sa forteresse, continua le soldat, où tu te plieras à son service en toute chose.
— Karmon est peut-être votre roi mais il n’est pas le mien, répliqua-t-elle d’une voix très calme. Pourquoi devrais-je donc répondre à son appel ? poursuivit-elle.
— Tu vis sur ses terres, tu es donc une citoyenne de son royaume, répliqua le capitaine en s’efforçant de dissimuler une bouffée d’appréhension, toute l’assurance conférée par le prède envolée. S’il a besoin de toi… tu te dois de lui répondre.
— Je suis une citoyenne du vent et des arbres, de l’eau et de la lune. Les affaires des hommes ne me concernent pas. »

En savoir plus.

Et autour…

Ces six textes proposent une promenade dans plus de mille ans d’un même monde, vus à travers des incidents isolés, à la portée historique plus ou moins vaste, mais toujours décisifs pour les personnages qui les vivent. Pour proposer au lecteur une certaine hauteur de vision sur les événements, et pour les passionnés de mondes imaginaires, d’autres repères sont proposés… et risquent fort de donner une coloration bien différente aux événements.

2014-07-23T12:40:52+02:00jeudi 24 juillet 2014|À ne pas manquer|15 Commentaires

Jeudi teasing : date de parution de La Route de la Conquête

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Auguste lectorat, le compte à rebours est lancé. Cet été – fin août – sort La Route de la Conquête, le nouveau livre relatif à l’univers d’Évanégyre, où se déroulait déjà La Volonté du Dragon sorti en 2010 et finaliste de trois prix littéraires. Ce volume est bien entendu indépendant, comme tous les ensembles narratifs de cet univers, mais les lecteurs fidèles pourront voir émerger une histoire dans l’histoire, une deuxième dimension qui découle de ce qu’ils savent déjà par les autres textes. Il n’y a pas d’ordre de lecture : tout livre permet d’entrer dans Évanégyre sans craindre d’avoir raté quelque chose.

Les différents récits qui composent La Route de la Conquête permettront également de constater cette dimension à l’échelle d’un livre : chacun fonctionne en isolation, mais leur somme esquisse des questions plus vastes qui donnent un sens très différent aux événements. Surtout, le lecteur domine la chronologie des histoires et de l’Histoire, et il est invité, par ce recul, à envisager ce monde d’un oeil autre que les personnages coincés dans le flux temporel de leur époque.

Je vous donne donc rendez-vous tous les jeudis de l’été pour du teasing sur l’univers, sur le livre, et préparer ensemble sa sortie. Et la première info d’importance à donner cette semaine, c’est la date de sortie :

Jeudi 21 août !

Pax Asreth Cayléann Vannhayr ! (La paix d’Asreth pour la protection du monde.)

2014-07-16T11:24:05+02:00jeudi 17 juillet 2014|À ne pas manquer|9 Commentaires

La Route de la Conquête : la couverture dévoilée !

Roulement de tambour !

La couverture de La Route de la Conquête, le nouvel opus d’Évanégyre (qui peut se lire indépendamment du reste, comme toujours), à paraître en août aux éditions Critic, vient d’être dévoilée ! Elle est de toute beauté, réalisée par l’incroyablement talentueux François Baranger (également auteur de l’impressionnant diptyque Dominium Mundi), que je ne saurais remercier assez ; il a su donner vie d’unique manière aux fantassins lourds de l’Empire et sa vision reflète exactement que j’imaginaisVous pouvez l’admirer sur le site de référence Elbakin et discuter du livre sur leur forum (très sympa), où je rôde en sous-marin de temps en temps et où il n’est pas difficile de m’invoquer pour discuter !

Pour la voir en grand, cliquez :

Cliquez pour agrandir !

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Enfin… vous remarquerez peut-être que le site a légèrement changé d’allure et de charte graphique. Il se met donc aux couleurs de la couverture de La Route de la Conquête pour en préparer la sortie !

2014-07-25T10:29:17+02:00vendredi 13 juin 2014|À ne pas manquer|8 Commentaires

Entre deux eaux

fishy_hold_breathPassage rapide, auguste lectorat, car encore beaucoup de choses à faire. Sur quoi, dis-moi ? Eh bien…

  • La Route de la Conquête, bien sûr. Ça prend forme. Et j’ai vu la couverture. Elle déchire.
  • Sur l’anthologie des Imaginales 2014, avec Sylvie Miller. En finalisation. Et j’ai vu la couverture aussi. Elle déchire aussi. J’ai vu le thème filtrer quelque part dans un support officiel, moi, je n’en dirai rien encore, mais si vous avez envie d’aller à la pêche, l’information est , quelque part. *sifflote*
  • Après dix bonnes années à fonctionner sur le couple OneNote – Word, je change d’outils d’écriture. Je crois avoir trouvé un nouveau Graal. J’en parlerai après l’avoir testé plus en profondeur, mais je l’adopte à une telle vitesse que ça ne va pas tarder, je pense.
2014-03-11T11:25:04+01:00mardi 11 mars 2014|Journal|4 Commentaires

Where I’m at (La Route de la Conquête)

Hello, Dave.

Hello, Dave.

Salut, auguste lectorat ! Après un petit mois d’expériences sur un format d’article un peu différent pour me laisser le temps de boucler le projet en cours, me revoilà pour un mode plus connecté.

Qu’est-ce qui se passe et où c’est-y qu’on va comme ça ? Pour résumer :

– Je suis revenu d’un mois de périple en Corée du Sud et Nouvelle-Zélande, dont je me suis efforcé de faire partager quelques instantanés ;

– Je m’attelle de plus en plus sérieusement à la photo (initialement animalière, mais je trouve inélégant de se limiter à un seul sujet) et essaie d’en tirer (ahah) quelque chose ; d’où l’apparition de ces articles “la photo de la semaine ». Ça me force à traiter au moins une image, à les trier et à les évaluer. Tout cela se trouve sur Flickr.

– Après Léviathan (que La Tête en Noir décrit, de façon assez juste, comme un roman de 1500 pages), j’avais besoin d’une pause pour recharger les batteries narratives, et je viens de terminer une traduction relativement brève, mais, qui je pense, sera appréciée. Je ferai signe dès que c’est annoncé.

– Et maintenant, le travail démarre officiellement sur La Route de la Conquête, le nouvel opus d’Évanégyre (l’univers de La Volonté du Dragon). Il s’agit, pour mémoire, d’un recueil de nouvelles rassemblant les textes déjà publiés en supports divers, mais il y a aura beaucoup, beaucoup d’inédits, et notamment un court roman, qui donnera son titre au livre. Je tiens déjà à vous dire merci, parce que je vois sur les réseaux sociaux qu’il est assez attendu, du coup, je vais tenter de partager ici, de façon moins secrète qu’à l’accoutumée, l’avancement du projet. Je ne sais pas si j’en serai capable, mais je tente, ici et dans les mois à venir.

Qu’est-ce qu’on va pouvoir trouver dans La Route de la Conquête ?

  • Un livre comme toujours indépendant des autres récits. C’est l’exigence cardinale pour moi, on doit pouvoir rentrer dans Évanégyre par n’importe quel ensemble narratif. Mais, comme toujours, si vous connaissez le reste, vous verrez se dessiner des passerelles, des références, et probablement l’émergence d’une deuxième histoire, différente de l’apparence.
  • Des textes qui couvriront toute la période impériale d’Évanégyre, des machines robustes et imposantes à vapeur magique jusqu’aux raffinements suprêmes de la période tardive esquissés dans “Quelques grammes d’oubli sur la neige »
  • De l’ambiguïté morale. Partout.
  • Le retour de Stannir Korvosa, l’aide de camp du généralissime Vasteth dans La Volonté du Dragon, devenue généralissime à son tour… et confrontée à ses choix en tant que militaire de l’Empire.
  • Du liant entre les nouvelles.
  • Deux graphies pour le nom “Asreth ». Ce n’est pas une erreur.

Qu’est-ce qu’on ne trouvera pas dans La Route de la Conquête ?

  • Que des récits de guerre. Le plan de conquête impérial occupe bien évidemment Évanégyre pendant des siècles et cela s’accompagne de profonds impacts sur la planète entière, mais je ne veux pas que ce livre ne soit qu’une succession d’exercices de style du genre “Cette semaine, l’Empire tombe sur tel peuple…” Il y a autre chose sur Évanégyre qu’Asreth. Beaucoup d’autres choses. Et il y a des gens qui n’ont rien à voir avec ce qui est en train de se passer, même si les échos de la guerre sont forcés de leur parvenir.
  • Que des récits impériaux. Sans trop en révéler, l’histoire de cette période est plus complexe que celle d’un Empire qui se réveille un matin en décidant d’aller conquérir le monde. Et ce n’est pas que l’histoire d’Asreth, bien au contraire. C’est tout autant l’histoire de ceux qui périssent de leur main, de leur résistance, de leur sauvegarde, de leur consternation. C’est le récit de gens qui affrontent le rouleau compresseur de l’Histoire. Dans les deux camps. 
  • Le fin mot de toutes les questions posées jusqu’ici. Certaines sont trop vastes pour être traitées convenablement dans ce recueil. La Route de la Conquête est une somme d’histoires, d’une multiplicité de points de vue, des éclats fragmentaires dispersés sur un millénaire environ… Et si cela donnera une meilleure idée du paysage, à la manière impressioniste, certains histoires nécessiteront leur livre à part entière, voire plusieurs, pour être traitées avec l’envergure qu’elles me semblent mériter. On en saura davantage, bien davantage à l’issue de ce livre… Mais on aura aussi, je crois, bien défini certaines questions en suspens.

Allons-y ! 

2013-12-05T10:47:19+01:00jeudi 5 décembre 2013|À ne pas manquer|16 Commentaires

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