En janvier, atelier d’écriture sur le conflit à Paris (et conférence)

Je m’y prends pas mal à l’avance, car les places sont parties rapidement l’année dernière : j’ai le grand plaisir de retourner en janvier à l’école d’écriture Les Mots, sise à Paris, pour proposer une conférence sur les outils numériques d’aide à l’écriture1 et, surtout, un nouvel atelier d’écriture centré sur la notion de conflit (laquelle est fondamentale, à mon humble avis, à l’écriture de toute histoire) :

Comment les outils numériques peuvent-ils soutenir l’écriture ? (conférence, 12 janvier)

L’écrit est l’une des formes de communication les plus ancestrales de l’humanité, et la fiction représente l’art narratif le plus ancien. Pourtant, pendant des siècles, la façon de créer de la littérature n’a que peu évolué, fondée sur des outils simples : du papier, un crayon. Or, avec l’explosion de l’informatique, des façons inédites d’approcher le texte, dans sa production, sa correction, sont apparues. Et avec le triomphe de l’ordinateur personnel et des terminaux mobiles, une révolution silencieuse de la création littéraire s’est opérée, fournissant des myriades d’outils novateurs à l’écrivain pour réaliser l’œuvre de ses rêves.

En se fondant sur des études récentes relatives à la créativité ainsi que sur son expérience d’auteur, Lionel Davoust propose dans cette conférence de voir comment ces nouveaux outils libèrent l’esprit pour qu’il accomplisse son meilleur travail, quels sont leurs avantages et inconvénients, et quelles sont les qualités à rechercher. Il partagera et explicitera également certaines de ses recommandations fondées sur son propre flux de travail, qui débordera vers les notions d’organisation et de productivité. Car nous vivons une ère réellement merveilleuse pour les créateurs, tandis que les outils numériques deviennent réellement, pour reprendre les mots de Steve Jobs, des « bicyclettes pour l’esprit ».

Peut-on écrire plus facilement, plus vite, et avec plus de plaisir ?

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Comment écrire une histoire grâce au conflit, notion fondamentale de la narration ? (atelier, 13 & 14 janvier)

Bien des écoles de création littéraire américaine résument la notion d’histoire à celle de conflit. Où est l’adversaire ? Qui les personnages doivent-ils vaincre ? Mais cette notion est souvent mal comprise, résumée à une opposition binaire entre deux camps et à une confrontation souvent fondée sur la violence. Or, dans le contexte de la création narrative, elle est bien plus vaste : elle représente l’énergie fondamentale de tout récit, tandis qu’elle exprime, de façon globale, la notion de difficulté et de tension, qui sous-tend toute intrigue romanesque.

À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur.

8 participants minimum / 12 participants maximum

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  1. Si vous étiez aux Utopiales l’année dernière ou à la Worldcon d’Helsinki cet été, c’est la même.
2018-01-08T08:42:09+01:00mercredi 25 octobre 2017|À ne pas manquer, Technique d'écriture|4 Commentaires

Juste en rentrant de Paris

… Un petit mot rapide pour remercier tous les copains, lecteurs, collègues vus ce week-end au Salon du Livre. Pour moi, c’était une première (j’avoue, c’est la première fois que j’y mets les pieds depuis 15 ans de littérature !) et c’était vraiment très sympa ! Merci à la team Critic pour son accueil et pour avoir pris soin de nous sans compter son énergie, grosses bises à tous les camarades du coin de l’imaginaire (L’Atalante, les Indés et tous les autres) et merci à tous les visiteurs !

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De gauche à droite : LD, Clément Bouhélier, Simon Pinel, Christian Léourier, Laurent Whale (assis), Éric Marcelin, Florence Bury, Sylvie Miller

2016-03-22T10:54:58+01:00mercredi 23 mars 2016|Carnets de voyage|Commentaires fermés sur Juste en rentrant de Paris

Rendez-vous à Livre Paris !

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Exactement ! Ce week-end, c’est le salon du livre de Paris, renommé en livre Paris, et j’y serai pour le week-end sur le stand de la librairie Critic.

Les horaires de présence :

01jan0h000h00

2016-04-05T11:30:41+02:00lundi 14 mars 2016|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous à Livre Paris !

La routine des petits métiers parisiens

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Plonk et Replonk, des gens de goût à visiter de toute urgence

Parce que tu es grand, auguste lectorat, et que mon mur Facebook est public, et qu’il est dommage de ne pas en faire profiter davantage le monde :

2016-02-17T11:29:44+01:00jeudi 18 février 2016|Expériences en temps réel|1 Commentaire

Les Deep Ones de retour à Paris ! (dimanche)

Affiche Jérom

Affiche Jérom

Howdy hey ! Après notre passage à Nancy vendredi dernier, les Deep Ones reviennent, à Paris cette fois, dimanche prochain. Ce sera à 19h, au Dernier bar avant le fin du monde ! Lequel est sis (parce que ça fait classe, sis, si si) 19 avenue Victoria, 75001 Paris (métro Châtelet). Prix d’entrée : une conso ! Donc non seulement on a droit à un concert, mais on peut boire le ticket, et ça, c’est rudement bien pensé.

On s’y boit ! Heu, voit !

2015-11-19T10:46:58+01:00lundi 23 novembre 2015|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Les Deep Ones de retour à Paris ! (dimanche)

Les cadenas de l’amour et de la séparation

Nouvelle mode, sur les grilles du pont des Arts à Paris et autres, les couples attachent des cadenas en symbole de leur amour et jettent la clé dans la Seine. Ce qui pose quantité de problèmes structurels (les rambardes alourdies risquent l’effondrement) et environnementaux (métaux dans le fleuve). Indépendamment de la symbolique du geste répété des milliers de fois et dont l’unicité et l’originalité se trouvent donc raisonnablement mises en doute, pour ma part, cette étrange prolifération presque corallienne me rappelle autre chose, vu ailleurs, et qui donne au symbole un goût amer.

La division entre Corée du Nord et du Sud a eu lieu à l’issue de la Seconde guerre mondiale. Nous connaissons le Nord – et son régime totalitaire – et le Sud, avec son développement technologique fascinant. On se doute moins que les tensions entre les deux pays font partie du quotidien ; en 1996, un sous-marin nord-coréen a par exemple débarqué un commando sur les côtes du sud, un événement qui a donné lieu à une chasse à l’homme de 49 jours. J’en avais parlé ici.

En conséquence de quoi, des kilomètres de côtes du sud sont grillagées, et surveillées par des postes de garde régulièrement espacés. On s’approche sans problème, le danger venant du large et non de l’intérieur. Et l’on remarque bien vite, sur les grilles, des cadenas espacés, ici et là, souvent colorés, représentant des petits animaux mignons populaires en Asie, avec des coeurs, des mentions « I miss you », etc.

Mais cette gaieté cache quelque chose.

« Ce sont les descendants de familles séparées par la guerre qui viennent ici accrocher ces cadenas, m’explique CSN, mon guide et ami. Ils les posent pour se rappeler les leurs, pour ne pas abandonner l’espoir d’être réunis avec leurs frères, oncles, cousins restés de l’autre côté de la DMZ. »

C’est donc pour cela qu’il y en a peu, et c’est pour cela qu’ils viennent les accrocher devant la mer ; parce que les leurs, s’ils leur sont rendus, viendront probablement de là ; que l’horizon libre permet d’espérer.

Je n’ai certainement pas à dire quoi faire à qui. Je n’ai jamais tellement aimé faire comme tout le monde, en plus, alors ajouter un bout de ferraille sur des milliers d’autres identiques… Ce qui est sûr, c’est qu’après avoir vu ça, par égards pour ces gens séparés depuis bientôt 70 ans, qui ignorent même si les leurs sont encore en vie, je ne pourrais pas me prêter à ce jeu-là. Je me sentirais très myope et très vain.

2014-04-07T12:16:52+02:00mercredi 9 avril 2014|Carnets de voyage|20 Commentaires

Concert des Deep Ones ce week-end au Dernier Bar (Paris)

Illus. Jerom

Illus. Jerom

Oyez, oyez ! Après avoir fait vibrer Épinal et Lyon de lectures profondes sur musique improvisée, les Deep Ones débarquent en force à Paris, au Dernier Bar avant la fin du monde, pour un concert dimanche 15 décembre à 14h ! 

Une journée placée sous le sceau des cultures de l’imaginaire. Les Deep Ones, collectif littéraro-musical, vous proposeront des lectures de textes de l’imaginaire (SF, fantastique, fantasy) par leurs auteurs, avec un accompagnement musical semi-improvisé sur des instruments divers et variés.

Après le concert, n’hésitez pas à venir boire un verre en compagnie des auteurs (et des musiciens) pour une petite rencontre dédicace impromptue. Vous pourrez même vous procurer un des célèbres tee-shirts « Deep Ones » qui brillent dans le noir!

Auteurs-lecteurs : Sire Cédric, Nathalie Dau, Mélanie Fazi, Ophélie Bruneau, Patrick Eris, Lionel Davoust, Ghislain Morel.

Musiciens : Ophélie Bruneau (chant, flûtes irlandaises), Nathalie Dau (chant, percussions), Shan Millan (harpe), Ghislain Morel (percussions), Christophe Thill (sitar, lap-steel, viole).

C’est au 19 avenue Victoria, 75001 Paris. Venez nombreux ! 

2013-12-11T10:46:34+01:00mercredi 11 décembre 2013|À ne pas manquer|13 Commentaires

À peine fini qu’on recommence

Come on, wall, make my day

Tandis que mon CD de black métal poussé à donf peine à couvrir le bruit horripilant de la perceuse de mon voisin du dessus (car oui ! je raconte ma life ! il est temps que ce blog ressemble à un vrai blog !), que je prépare la mise en ligne de quelques comptes rendus et photos sur les semaines passées, je pensais vous proposer une petite mise à jour des déplacements à venir et de la revue de presse :

Movin’ out

Je serai en dédicace samedi prochain (5 juin) à la librairie que le système solaire nous envie, Critic (rue Hoche à Rennes), notamment pour L’Importance de ton regard.

De plus, le lendemain du festival Futuriales, qui se tiendra le 12 juin à Aulnay-sous-Bois (et où je serai), je serai présent avec Thomas Geha et l’équipe des éditions Critic à Saint Maur en Poche, le salon du livre de poche organisé par la ville de Saint-Maur-des-Fossés – soit le dimanche 13 juin. Nous y serons en signature mais aussi pour discuter sur un café littéraire : venez nombreux nous entendre parler de trucs et de machins ! Tout cela se trouve en région parisienne, ce qui est bien, car on me raconte qu’il y a plein de gens là-bas. Venez nombreux ! Venez voir des Bretons !

(Hmm, sinon à en juger par le bruit, je crois que mon voisin a confondu son mur avec un nid de taons.) (suite…)

2010-06-03T18:19:28+02:00jeudi 3 juin 2010|Actu|3 Commentaires

Retour de Paris, en route vers Nantes

Je rentre du salon Des blogs et des livres qui s’est déroulé ce week-end à Paris je dois dire que le plaisir que j’éprouve à me rendre dans ce genre d’événement est toujours renouvelé. Il y a celui de rencontrer artistes et auteurs d’horizons différents – BD, photographie – et travaillant dans d’autres genres que l’imaginaire; l’échange des expériences et la découverte de leur travail est toujours très enrichissant.

Mais, surtout, c’est toujours extrêmement fascinant (et un peu intimidant) de s’apercevoir qu’une nouvelle peut saisir un lecteur, que des visions un peu folles peuvent prendre corps chez d’autres
et éveiller en eux une résonance (Mélanie Fazi en parle très bien sur son propre blog). Derrière le clavier, on ne s’imagine absolument pas se retrouver un jour face à quelqu’un qui aura lu et apprécié le texte qu’on est en train d’écrire – pour moi, c’est au contraire un processus quasi-autarcique hanté par mille préoccupations que je pourrais rassembler sous une bannière unique: la préoccupation de faire mon travail de conteur de mon mieux, m’efforçant de respecter des exigences de cohérence, de style, de ton… Mais je conduis forcément le voyage selon mes envies subjectives, me rendant là où j’ai envie d’aller, cherchant à écrire ce que j’aimerais lire.

Aussi, rencontrer des lecteurs qui ont donc pu être intéressés, voire touchés par cet effort est donc toujours une grande joie: il y a évidemment la satisfaction de s’apercevoir qu’on a à peu près correctement fait son boulot. Mais surtout, parce qu’un texte achevé est pour moi libéré dans l’éther, il vit de manière extérieure, prêt à être approprié par celui ou celle qui s’y intéressera; aussi suis-je toujours très touché (et surpris) de découvrir qu’il a pu nourrir un peu l’imagination ou le plaisir de quelqu’un.

Merci donc au salon – notamment à Mlle Gima et à Francis – d’avoir suscité ces moments d’échange avec professionnalisme, dévouement et chaleur; et merci à vous d’être venus 🙂

And for something completely different (enfin, pas trop), je serai à Nantes pour le festival Utopiales qui se déroule du 30 octobre au 2 novembre.

2011-01-30T19:40:14+01:00lundi 13 octobre 2008|Actu|1 Commentaire
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