La Messagère du Ciel sera réédité chez Folio SF !

J’ai le droit d’en parler et, après tout le bien que j’ai dit autour de la réédition de Port d’Âmes, tu sais combien la collection Folio SF est chère à mon cœur, auguste lectorat. Je résiste à l’envie d’en remettre une couche pour ne pas passer pour un gros fanboy, mais il s’y trouve nombre de mes idoles personnelles de l’âge d’or (Zelazny, Fondation…).

Or… 

Je suis très, très, vraiment TRÈS heureux de pouvoir annoncer que La Messagère du Ciel (« Les Dieux sauvages » tome 1) va ressortir en poche chez Folio SF !

Je viens de corriger les épreuves (ce gros paquet) (très gros paquet) (4 kg sur la balance, c’est DHL qui était content) :

(On constate avec amusement sur la première page que les algos de mon téléphone ont du mal avec le papier blanc)

Le livre sortira au second trimestre (c’est tout ce que j’ai le droit de dire pour l’instant, haha).

Mais je vais pouvoir dévoiler la couverture sous peu ! Je l’ai vue et elle est époustouflante : très différente du grand format, beaucoup plus épique, sombre, presque onirique. J’ai grand hâte de vous la révéler !

Rendez-vous donc au second trimestre pour une période très riche en « Dieux sauvages » :

  • La ressortie du tome 1 en poche, donc, chez Folio SF
  • Et la publication du tome 4, L’Héritage de l’Empire, toujours chez Critic !
2020-07-06T21:08:19+02:00lundi 6 juillet 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur La Messagère du Ciel sera réédité chez Folio SF !

Folio SF a 20 ans : un concours ouvert aux nouveaux auteurs

Alors là, il ne faut pas rater ça :

Pour ses vingt ans, la collection Folio SF lance un concours exceptionnel : elle ouvre ses portes à la sélection d’un manuscrit écrit par un auteur n’ayant jamais été publié par des professionnels. Bref, à un premier roman.

Si jamais la question se pose, rappelons que Folio SF est une collection de poche et qu’à de très rares exceptions, les éditeurs poche ne prennent jamais de romans qui n’ont pas déjà fait leurs preuves en grand format, sans parler d’auteurs n’ayant jamais publié (ou qui sont uniquement autoédités). C’est donc une très belle occasion, comme on en voit rarement, et le vainqueur se verra bien sûr proposé un contrat d’édition en bonne en due forme.

Toutes les informations ici.

2020-01-08T07:05:25+01:00jeudi 9 janvier 2020|Le monde du livre|3 Commentaires

Découvrez la couverture de Port d’Âmes en poche chez Folio SF

Hééé je l’avais vue depuis un moment et elle est splendide, mais la correction envers l’éditeur dicte de ne rien dévoiler avant qu’il ne le fasse !

Port d’Âmes ressort donc en poche chez Folio SF le 4 mai, et je suis absolument enchanté, honoré, que le livre rejoigne cette collection qui m’a fait rêver comme lecteur depuis… eh bien, à peu près toujours (depuis l’ancienne époque de Présence du Futur).

Cette nouvelle couverture est signée Alain Brion, que je remercie d’avoir si finement capturé les nuits vaporeuses du Marché d’Aniagrad :

Couv. Alain Brion

Le livre a maintenant sa propre page au catalogue de la collection, que je vous invite bien entendu à consulter !

2017-03-07T16:46:49+01:00jeudi 16 février 2017|À ne pas manquer|8 Commentaires

Port d’Âmes sortira en poche chez Folio SF !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Grande et merveilleuse nouvelle à annoncer : Port d’Âmes va ressortir en mai en édition poche chez Folio SF ! Je suis absolument ravi – c’est un éditeur dont j’aime profondément le catalogue, à la fois historique et actuel, et m’y trouver est, humblement, un immense plaisir.

Je n’ai pas encore de visuel à dévoiler pour l’édition poche, mais dès que ce sera possible, je transmettrai bien entendu (le visuel ci-contre est celui du grand format).

Mai s’annonce donc un mois très riche autour d’Évanégyre avec la sortie du premier tome de « Les Dieux sauvages », La Messagère du Ciel, et la réédition poche de Port d’Âmes. J’aurai la possibilité de présenter ces deux livres notamment aux Imaginales, à Épinal, ainsi qu’à d’autres salons qui seront bientôt annoncés.

Merci à vous lecteurs d’avoir apprécié le livre, d’en avoir parlé autour de vous, d’avoir partagé la passion, et bien sûr merci à Critic et à Folio SF pour leur défense et leur promotion de ce livre !

2017-03-07T16:49:20+01:00lundi 23 janvier 2017|À ne pas manquer|13 Commentaires

Qu\'est-ce que la chaîne du livre ? 2 – poche et numérique

Suite et fin de ces deux articles sur la chaîne du livre et la rémunération de ses acteurs. Lundi, nous avons considéré le cas général et l’ensemble des partenaires économiques veillant sur la réalisation et la commercialisation d’un ouvrage. Aujourd’hui, nous allons considérer les deux marchés qui, dans l’idée générale, font mentir l’article d’hier : poche et numérique. Nous allons voir qu’il n’en est rien, ou plutôt que leur dynamique est différente. Suspense, teasing, musique de blockbuster.

Et le poche ?

i-read-that-book-before-it-was-a-movieQuand je discute de cela, la contrepartie aussitôt ajoutée généralement est : “Oui, mais le poche ? Le poche se vend moitié, voire deux tiers moins cher que le grand format. Comment cela se fait ? Hein ? Hein ? Réponds-moi ou bien je ne te libère pas l’accès aux saucisses cocktail.”

On commet souvent l’erreur d’équivaloir marché du grand format et marché du poche. Or, ils n’ont rien à voir1. Le marché du poche est un marché de masse (le terme anglais le dit bien : mass market paperback). Qui dit tirage de masse, grosse diffusion, dit risque important. C’est là que se trouve le coeur du marché du poche : si le prix est bas, ce n’est pas principalement en raison d’un format plus petit et d’une qualité de fabrication de l’objet parfois inférieure au grand format, mais parce que le poche se vend à des échelles bien plus vastes, et que le chiffre d’affaires se réalise sur le volume.

Pour cette raison, les éditeurs poche ne prennent en général que des livres qui ont fait leurs preuves en grand format – qui ont déjà bien fonctionné et/ou ont été appréciés, ce qui motive l’éditeur poche à lui donner une deuxième vie pour le porter auprès d’un autre marché. Pour cette raison, auguste lectorat, dire “je vais attendre le poche” quand tu vois un livre qui te plaît n’est pas un raisonnement durable. (Cela résulte cependant, je te l’accorde tout à fait, d’une situation paradoxale, et oui, j’ai parfaitement conscience que le livre est cher et que ce n’est pas forcément un choix pour tout le monde.) Parce que si le livre ne se vend pas en grand format, si tout le monde attend le poche, alors il ne sortira jamais en poche, parce qu’il ne se sera pas assez vendu. Je dis cela car l’idée générale assez répandue semble être que la sortie en poche est automatique, comme on retrouve les films en DVD après leur sortie au cinéma. Dans le cas du livre, c’est faux2. Pire, ce raisonnement peut parfaitement handicaper la vie d’un livre. Bref, si vous avez les moyens et que vous êtes intéressé-e, soutenez les livres que vous aimez en grand format.

Pour mémoire, enfin, la rémunération de l’auteur est généralement deux fois moindre sur le poche que sur le grand format (dans les 5%). Là encore, le volume des ventes est censé rattraper l’écart. Les marges sont beaucoup faibles pour tout le monde sur ce marché.

Et le numérique ?

Les choses évoluent tellement vite dans ce domaine qu’il est difficile d’en donner une vision claire. Mais là aussi, l’idée reçue est qu’un livre numérique ne coûte rien à produire, parce qu’il n’y a pas de copie physique, d’acheminement… (L’idée populaire est généralement que l’impression est ce qui coûte le plus cher dans un livre – idée compréhensible, puisque c’est ce que l’on voit, palpe, soupèse. C’est là encore faux, voir le diagramme d’hier : c’est même une part assez faible du prix de vente final.)

Mais un livre électronique coûte de l’argent à produire. Les postes évoqués hier existent toujours, pour la majorité. Notamment :

  • Il faut toujours faire retravailler le texte ;
  • Il faut toujours produire des fichiers de bonne qualité, lisibles, légers, compatibles ;
  • Il faut toujours mettre ces fichiers à disposition du lecteur là où il est susceptible de les trouver – et cela veut dire, entre autres, les grandes enseignes, qui prennent leur part au passage ;
  • Enfin, il faut toujours faire connaître le livre… écueil que découvrent souvent les auteurs auto-publiés avec beaucoup de déconvenues : ce n’est pas parce qu’on sort un livre que tout le monde va l’acheter…

Est-ce que la rémunération de l’auteur devrait augmenter ? Sans aucun doute, puisqu’un certain nombre d’étapes disparaissent tout de même dans l’équation. Mais le livre électronique est moins cher (parfois de beaucoup)… Et l’on retombe sur la logique de masse du poche. Et dire que l’électronique ne décolle pas en France à l’heure actuelle est un aimable euphémisme. L’usage que l’on commence généralement à trouver acceptable aujourd’hui est toutefois en train de converger vers une rémunération d’environ 30% (plus ou moins 5-10, en fonction des conditions) si le livre est distribué par un tiers et 50% si le livre est distribué directement par l’éditeur sur sa plate-forme. De toute façon, le volume ne représente pas encore grand-chose aujourd’hui. Un gros ou un petit pourcentage de pas grand-chose équivaut toujours à environ que dalle. Ce qui est important, à l’heure actuelle, c’est de prévoir la renégociation des droits, plus tard. Mais on entre là dans du technique qui dépasse le cadre de ces articles.

Donc…

Donc, auguste lectorat, te voilà bien armé pour répondre (d’un petit air hautain et sûr de son fait, bien entendu, car c’est beaucoup plus drôle) dans tes cocktails et vernissages aux objections et idées reçues sur le prix du livre et le fonctionnement de son économie. Il ne s’agit pas là de critiquer ni même de proposer d’autres solutions ; ces articles ne constituent qu’un tour d’horizon du système actuellement. Et qui, tout bien considéré, malgré ses imperfections, reste quand même celui qui donne à l’auteur le meilleur revenu et la meilleure visibilité.

Et si on ne te libère toujours pas l’accès aux saucisses cocktail, considère l’éventualité d’un atemi.

  1. Du moins à l’heure actuelle. Nous ne sommes plus tellement à l’époque où beaucoup de livres sortaient directement en poche, parce que les chiffres de vente sont généralement trop bas aujourd’hui pour permettre ce genre de stratégie.
  2. Bien sûr, cela ne s’applique pas aux immenses locomotives des genres, G.R.R. Martin, Robin Hobb, J.K. Rowling, où là, la sortie en poche est quasiment certaine.
2014-10-21T14:42:06+02:00mercredi 24 septembre 2014|Best Of, Le monde du livre|9 Commentaires

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