Ce week-end, rendez-vous à Rue des Livres à Rennes !

Livre Paris est hélas annulé (j’en reparlerai dans un autre article), mais le salon du livre de Rennes, lui, tient bon : c’est ce week-end, et toute l’équipe Critic édition et librairie y sera !

J’aurai le plaisir d’y être tout le week-end, avec plein de bouquins de toutes les tailles, du léger Les Questions dangereuses jusqu’à l’imposant La Fureur de la Terre, idéal pour se distraire mais aussi à lancer très fort contre vos ennemis divers et variés, car le livre, au XXIe siècle, se doit d’entrer de plain-pied dans une innovation polysémique et multifonctionnelle.

Bref. L’entrée est gratuite, et j’y serai :

  • Samedi 14 mars : 10h30-12h30, 14h-16h30, 17h-19h
  • Dimanche 15 mars : 10h30-12h30, 13h45-15h30, 16h-18h

En espérant vous y retrouver !

Site officiel du festival.

2020-03-04T02:01:46+01:00lundi 9 mars 2020|À ne pas manquer|1 Commentaire

Ce week-end, rendez-vous près de Tonnerre ! (Contes hybrides dispo en avant-première)

ET PAS À BREST HEIN VOUS TROMPEZ PAS DE TONNERRE

Donc, ce week-end, c’est le Festival des Imaginaires du Tonnerrois ! À Ravières, pour être précis. J’y serai samedi et dimanche (14 – 15 septembre).

Avec un marché, des expositions, des contes, un escape game, un salon du livre bien sûr, et j’ai même vu qu’il y avait un bar. Ayez toujours un bar, vous ne pouvez pas vous tromper.

Le programme est disponible en direct ici, et j’aurai Contes hybrides en avant-première sur le salon avec les éditions 1115.

Venez en nombre faire la fête ce week-end et me regarder choper une tendinite (car c’est là que je vais signer mes douze milles précommandes de Contes hybrides, MONSTRES, d’ailleurs vous devriez en commander deux ou trois de plus histoire d’être bien sûr)

2019-09-15T19:20:41+02:00lundi 9 septembre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, rendez-vous près de Tonnerre ! (Contes hybrides dispo en avant-première)

Ce week-end, festival des Voyageurs Immobiles à Cherbourg !

Je vais en Normandie ! Je franchis les frontières bretonnes pour oser m’aventurer dans un territoire dangereux et inconnu… euh… 

Me tapez pas s’il vous plaît je joke :

Ha

Donc, ce week-end, c’est le festival Voyageurs Immobiles à Cherbourg-en-Cotentin (oui, c’est le Cherbourg que vous imaginez, y a pas de piège) et ça va être très chouette : plein d’animations autour de l’imaginaire sous toutes ses formes, bouquins, cinéma, cosplay etc. J’y serai de samedi vaguement-vers-onze-heures-le-temps-d’arriver-quoi à dimanche soir.

Tout le programme et les infos pratiques ici.

2019-09-02T16:40:55+02:00lundi 26 août 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, festival des Voyageurs Immobiles à Cherbourg !

Concoret (en Brocéliande) fait son salon de Noël samedi

Peu d’informations et d’articles en haute teneur à lolcats et en commentaires assassins cette semaine, auguste lectorat, car je serai un petit peu en vadrouille, et surtout, je boucle Le Verrou du Fleuve genre, là, tout de suite. Donc, une semaine de blog principalement informative sur mes faits et gestes – excuses bretonnes (c’est-à-dire plates) (comme des crêpes) (allez, quoi) – mais le cours normal des émissions reprendra la semaine prochaine.

Déjà, donc ! Ce samedi, en pays de Brocéliande, j’aurai le plaisir d’être au pied du sapin. Tout à fait :

Une petite après-midi sympa pour voir la forêt en hiver et revenir avec quelques bouquins ! À samedi ! 

2017-12-10T20:13:43+01:00lundi 4 décembre 2017|À ne pas manquer|1 Commentaire

Juste en rentrant de Paris

… Un petit mot rapide pour remercier tous les copains, lecteurs, collègues vus ce week-end au Salon du Livre. Pour moi, c’était une première (j’avoue, c’est la première fois que j’y mets les pieds depuis 15 ans de littérature !) et c’était vraiment très sympa ! Merci à la team Critic pour son accueil et pour avoir pris soin de nous sans compter son énergie, grosses bises à tous les camarades du coin de l’imaginaire (L’Atalante, les Indés et tous les autres) et merci à tous les visiteurs !

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De gauche à droite : LD, Clément Bouhélier, Simon Pinel, Christian Léourier, Laurent Whale (assis), Éric Marcelin, Florence Bury, Sylvie Miller

2016-03-22T10:54:58+01:00mercredi 23 mars 2016|Carnets de voyage|Commentaires fermés sur Juste en rentrant de Paris

Rendez-vous à Livre Paris !

salon_du_livre_paris_2016

Exactement ! Ce week-end, c’est le salon du livre de Paris, renommé en livre Paris, et j’y serai pour le week-end sur le stand de la librairie Critic.

Les horaires de présence :

2016-04-05T11:30:41+02:00lundi 14 mars 2016|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous à Livre Paris !

Quelques vues de Montmorillon

Oh fichtre. J’ai parfois l’impression de disparaître un an de la surface de la Terre, accaparé par divers engagements, avant de refaire surface. Au chapitre des trucs que j’avais gardés sans jamais les rendre publics, quelques photos du salon du livre de Montmorillon, l’année dernière. Normalement, le joli centre ville ancien n’a pas été brusquement transmuté en complexe de bureaux en plexibéton, donc on peut juger qu’on s’en fout de l’année de retard, ça reste joli à regarder. (En plus, il faisait beau. Ça rappelle un temps où, autrefois, il faisait beau.)

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2013-04-23T09:33:54+02:00mercredi 24 avril 2013|Carnets de voyage|3 Commentaires

Divers incendies dans le monde du livre

Photo April Sikorski (licence CC-BY-SA-2.0)

J’aimerais bien proposer une analyse de fond des deux dossiers qui agitent en ce moment le monde du livre, l’un à portée générale puisqu’il s’agit d’une loi, l’autre constituant plutôt une illustration de la complexité du droit d’auteur et de l’édition à l’heure actuelle, mais les passions sont déjà tellement déchaînées – et on lit tellement d’absurdités qui brocardent l’expression “droit d’auteur” qu’honnêtement, je suis un peu blasé. Puisque tu es intelligent, auguste lectorat, tu sais te faire une opinion, tu sais chercher des articles défendant des points de vue dans un sens ou dans l’autre, alors je vais me contenter de porter les dossiers à ton attention si tu n’es pas déjà au courant, en m’efforçant de présenter seulement les faits sans cris d’orfraie, mais je ne peux pas ne pas m’en faire l’écho.

L’exploitation des oeuvres épuisées

Première question, la plus sérieuse car relevant d’une loi : l’exploitation des livres épuisés au XXe siècle. L’État se propose de créer un cadre juridique où les livres indisponibles puissent être ré-exploités sous forme numérique dans l’intérêt de leur diffusion, et par une société de perception des droits type SACEM. Là où le bât blesse pour les auteurs, c’est que cette exploitation peut se faire de manière automatique sans l’accord des ayants droits à moins de s’y opposer au préalable. En clair : j’ai écrit un livre en 1950 qui n’a jamais été réimprimé, on peut le republier sans me demander mon avis. Si je veux me charger de l’exploitation ou si je désavoue l’oeuvre (car une version corrigée a été publiée ensuite, si j’en ai honte, etc.), je dois m’opposer activement à la démarche. Ce qui est totalement contraire au droit du créateur.

Car le droit d’auteur est inaliénable : il est le seul à décider ce qu’on fait de son oeuvre ou pas – en tout cas tant qu’elle n’appartient pas à la postérité, ce qui ne saurait se décider avant sa mort et plutôt un bon moment après (c’est le rôle du domaine public). Le collectif Le Droit du Serf a mis en ligne une pétition qui explique très bien la position des auteurs en préambule (extrait) :

Pour information, il est rarissime que l’indisponibilité d’un ouvrage ressortisse à la volonté délibérée de l’auteur ou de ses ayants droit. Dans une immense majorité des cas, elle est le fait des éditeurs auxquels les auteurs ont cédé le droit d’exploitation commerciale et qui ont cessé d’exploiter ce droit sans toutefois leur en rendre l’usage. Or, le projet de loi que vous allez réexaminer prévoit que l’éditeur en défaut de commercialisation bénéficie au même titre que l’auteur des dispositions de la loi.
Pour réflexion, il arrive également qu’un auteur ne souhaite pas que tel ou tel de ses ouvrages soient remis dans les circuits de diffusion, par exemple parce qu’il a depuis publié un autre ouvrage plus complet auquel la publication numérique du précédent ferait concurrence.
L’auteur seul – ou à défaut ses ayants droit – peut décider d’une nouvelle diffusion de son œuvre. Tout éditeur – numérique ou papier – qui souhaiterait exploiter son œuvre se doit en premier chef de lui proposer un contrat.

Si vous êtes convaincu, elle se trouve ici, avec l’argumentation complète.

Les traductions d’Hemingway

Autre affaire qui illustre la complexité du droit littéraire : les traductions d’Hemingway sont considérées comme lourdingues et en grand besoin de rénovation. Sauf que, malgré la tombée dans le domaine public de certains de ses livres dans certains pays, il est impossible de se les approprier pour en réaliser une nouvelle traduction sur le territoire français. Je cite cet article, qui résume bien la situation1 :

L’écrivain François Bon, l’éditeur Publie.net et ses diffuseurs ont reçu ce jour un courrier des éditions Gallimard leur demandant le retrait de la nouvelle traduction du Vieil homme et la mer que venait de publier François Bon sur Publie.net […]. Gallimard rappelle dans ce courrier qu’il dispose des droits d’édition (y compris numériques) pour toute édition française de l’ouvrage (pas seulement celle de Jean Dutourd réalisée en 1954 qu’exploite la maison de la feu rue Sébastien Bottin) : cette traduction non autorisée constitue donc une contrefaçon.

Reconnaissant son erreur, Publie.net a immédiatement retiré l’ouvrage de son site et les diffuseurs également.

Cette méprise est bien évidemment due à la complexité du droit d’auteur, qui diffère en durée selon le pays d’origine des auteurs et les pays où il s’applique. Ainsi, si l’oeuvre d’Ernest Hemigway est entièrement libre depuis cette année au Canada qui dispose de la règle des 50 ans de droit après la mort de l’auteur (Hemingway s’est suicidé en 1961) quel que soit son pays d’origine […], cela n’est pas le cas aux Etats-Unis, où, si quelques oeuvres d’Hemingway sont libres (la loi par défaut étant de 50 ans après publication sauf prorogation qui porte alors à 75 ans après la mort), ce n’est pas le cas du roman paru en 1952 dont les droits ont été prorogés et qui appartient jusqu’en 2047 à son éditeur Scribner dont le fond désormais appartient à Simon & Schuster propriété de CBS corporation. Ce n’est pas le cas donc en France, où Gallimard dispose des droits sur toute traduction française jusqu’à ce que ceux-ci s’élèvent dans le domaine public aux Etats-Unis, car, comme le soulignait Numerama, l’article L123-12 du code de la propriété intellectuelle impose une durée de protection similaire à celle du pays d’origine de l’oeuvre, soit 2047. La durée de droit de la traduction de Jean Dutourd, mort en 2011, elle devrait courir jusqu’en 2081 (70 ans après la mort de l’auteur)…

Bonus Track : l’accréditation des auteurs au Salon du Livre

EDIT : Apparemment, tous les auteurs peuvent être à nouveau pré-accrédités sur le site du SdL.

Allez, un troisième incendie pour le prix de deux, je le mentionne parce que ça va arriver en commentaires : cette année, les auteurs ne sont plus gratuitement accrédités au Salon du Livre de Paris s’ils n’ont pas une dédicace ou une actualité sur l’année passée. Pour changer, un avis sur la question : je découvre cette année que les auteurs étaient gratuitement accrédités à travers ce mini-scandale, c’est dire si je me sentais concerné. Le Salon du Livre fait ce qu’il veut, c’est un événement à portée marchande, et non une institution publique tenue de quoi que ce soit. Pour ma part, je n’y ai jamais fichu les pieds de toute ma vie, même en touriste, et ça ne m’a jamais empêché de travailler. (C’est peut-être très sympa, je n’en sais rien, mais l’occasion ne s’est jamais présentée, j’habite à 450 km et je n’ai jamais fait le voyage pour.) Les événements fonctionnent sur leur renommée et leur affluence, soit l’offre et la demande : je pense que si la politique ou les conditions d’un salon ne conviennent pas à un auteur, il n’y va pas – ce qui n’empêche pas de rester bons amis. Ce ne sont rien de plus que des affaires, comme les conditions d’un contrat.

  1. Même si j’ai toujours beaucoup de mal avec la désignation des industries culturelles comme grandes méchantes : à mon humble avis, les industries lourdes et les États se contrefichent de la culture et s’en servent uniquement comme prétexte “honorable” à leurs noirs desseins (Hadopi, ACTA, SOPA, etc.) et indépendamment de la réflexion qui se conduit sur le droit et l’usage de l’information, mêler Gallimard et SOPA dans un même article me fait un peu l’effet de relier des événements sans rapport entre eux.
2012-02-20T17:40:29+01:00lundi 20 février 2012|Le monde du livre|23 Commentaires

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