Des déclencheurs pour écrire

Auguste lectorat, tu veux écrire. Je le sais, certains ici écrivent, travaillent, retravaillent, suivent, comme nous tous, la grande route de la vérité narrative, cible inatteignable par essence, puisque corrélée à la vérité du soi, laquelle est constamment mouvante.

Mais cela n’empêche pas d’essayer.

L’été arrive, avec lui les beaux jours, les vacances, le soleil, la plage, et…

Ha, parce que tu crois que tu vas te reposer ? Que nenni, auguste lectorat. Tu veux écrire, tu n’en as pas le temps le reste de l’année, eh bien, les vacances constituent un moment rêvé pour exercer sa plume. C’est ce que je te propose dans une série d’exercices qui va courir sur les deux mois d’été à partir de lundi prochain  : une séance d’écriture en blitz, vingt minutes par semaine, histoire de faire couler l’encre.

Tu as certainement dans tes cartons de vastes projets qui nourrissent tes rêves, cette épopée de space opera en dix volumes, ou même cet imposant roman par lequel tu ne sais pas démarrer, ou encore cette nouvelle sur laquelle tu n’as pas dépassé la première page… il y a une envie, mais un blocage difficile à dynamiter.

Eh bien, cette série d’exercices s’adressera justement à ceux d’entre vous qui rament, dont l’envergure de la tâche les décourage secrètement, si bien qu’ils n’écrivent même plus une seule ligne. Vingt minutes par semaine, pas plus. Vingt minutes pour poser de fichus mots sur la page et réamorcer la pompe à créativité, même si ce n’est qu’une phrase, même si c’est atrocement mauvais : on s’en moque, personne ne vous regardera. Qu’est-ce que vous risquez, entre vingt minutes et rien ?

Tout ce qu’il faudra, c’est trouver vingt foutues minutes dans la semaine pour reprendre le lien avec l’écriture. Cela ne vous donnera pas un roman, bien sûr (et encore ? peut-être émergera-t-il de cela des idées qui vous donneront envie), mais, avec un peu de chance, cela vous montrera que vous pouvez. Et, plus important, cela vous obligera à considérer que ces vingt minutes sont importantes. Votre écriture est importante, sacrée. Si vous n’arrivez pas à trouver vingt minutes dans la semaine pour vous asseoir et poser quelques mots sur la page, dans le train, l’avion, le bus, admettez qu’on peut se poser la question du sérieux de votre engagement, non ?

C’est le jeu des déclencheurs. À partir de lundi prochain, je vous proposerai une liste de dix éléments avec un thème commun. Lisez-la, arrêtez-vous dès qu’un élément, ou plusieurs, retient votre attention. Ou tirez-le au hasard avec un dé à dix faces. Ou même, imposez-vous le plus improbable, celui qui vous parle le moins. Mélangez-les. Peu importe. Mais ensuite, malaxez-le, réfléchissez-y : que vous évoque-t-il ? Pourquoi résonne-t-il ? Pourquoi vous parle-t-il – ou ne vous parle-t-il pas ? Interrogez-le, interrogez-vous. Écrivez les mots que cela vous inspire. Laissez venir une scène, une image, une phrase de dialogue. Ce qu’on veut, c’est des mots. Plein de mots. Elisabeth Vonarburg martèle que « les écrivains n’ont pas d’idées, ils n’ont que des mots ».

Et puis écrivez, sans vous arrêter pour corriger, sans vous retenir, sans vous dire que c’est bon, mauvais, stupide, intelligent, rapide, simpliste. Coupez l’éditeur interne. Écrivez pendant vingt minutes, sans vous museler. Bien sûr, si cela lance une séance d’écriture plus longue… Il n’est pas interdit de poursuivre. Mais ce n’est pas l’objectif. Partez sur vingt minutes de course effrénée, le plus vite possible, avec le réconfort que, dans 1200 secondes, quoi qu’il arrive, cela s’arrête.

Ce n’est que vingt minutes. Et, au bout de vingt minutes, vous aurez des mots sur la page. Et c’est toujours un accomplissement.

(Ces déclencheurs ont été originellement écrits pour l’atelier d’écriture du club Présences d’Esprits sur la notion de conflit en narration, et remaniés pour celui des Imaginales.)

2018-07-17T14:20:39+02:00vendredi 29 juin 2012|Technique d'écriture|11 Commentaires

Commencer par la fin, notes d’écriture

Hier, pour le plaisir du partage, je postais le deuxième exercice réalisé pendant l’atelier d’écriture des Imaginales (les animateurs se plient aux mêmes consignes que les stagiaires, car il n’y a pas de raison que nous y échappions), et nous commencions par la fin. Les consignes étaient :

Terminer par la phrase « Si c’était un manche à balai, alors elle était une théière », trente minutes d’écriture.

Je suis tombé sous le texte sur mes propres notes griffonnées rapidement avant la mise à l’écriture en soi ; vu qu’elles ont subsisté, je les partage aussi, car elles me semblent, à une échelle très réduite, révélatrices d’une certaine façon de travailler ainsi que des heureux hasards de la création. Bien entendu, c’est ma propre méthode, ma propre approche, et je ne prétends absolument pas qu’elles soient universelle. Mais, en retraçant ce processus, je vous propose d’entrer un peu en coulisses – que pense-t-on quand on doit bricoler quelque chose avec une contrainte venue d’outrespace et seulement une demi-heure devant soi ?

Pour que ces notes aient un sens, deux points :

Tout d’abord, j’ai une approche plutôt structurelle de l’écriture1, ce qui signifie que j’ai besoin un minimum de savoir où je vais avant d’écrire. Il m’est très difficile de partir sans rien, sans savoir ce que je souhaite raconter, ce qui implique un minimum de réflexion en amont. Surtout qu’ici, la dernière phrase est imposée. Je me fais cependant suffisamment confiance pour décider sur l’instant des détails et, éventuellement, de suivre l’inspiration du moment si elle me semble judicieuse : c’est un perpétuel équilibre instable entre processus rationnel et liberté laissée à l’inconscient et à l’envie.

Plus techniquement sur l’exercice en question, vu que la dernière phrase est imposée (et que tout le monde la connaît), je n’ai pas envie de faire quelque chose de prévisible, et je m’ajoute une contrainte supplémentaire – plus une envie dans ce cas – qui est de rendre la dernière phrase la plus inattendue possible pour l’auditoire.

Ceci étant décidé, je coupe toute forme de raisonnement et je me mets à griffonner (ou plutôt, à taper sur le clavier) sans restriction en m’efforçant de m’expliquer ce que tout cela m’inspire. Je suis très attentif aux réactions de mon corps durant cette phase : qu’est-ce me parle, m’amuse, m’intrigue, ou au contraire me repousse, m’ennuie ? De quoi ai-je envie ? Quelle direction me parle ?

Voici ce qui se trouve à la fin de ma page OneNote :

Tout d’abord, je joue avec les doubles sens de la contrainte dans l’espoir de détourner la consigne et créer la surprise. L’idée du pilotage m’amuse, mais je ne vois pas comment la relier au reste (ni avec la théière). Cela dit, je la garde en réserve.

Je réfléchis à la théière. Je reviens fréquemment à la symbolique des échiquiers, d’où ces « pièces qui jouent entre elles », mais je sais justement que j’y reviens fréquemment, et je me surveille pour me sortir constamment de ma zone de confort. Cette direction ne me plaît pas, car je l’ai déjà fait.

« Je suis une théière » : le sens évident est celui d’une malé(diction). On pourrait donc revenir à un vrai balai, ce qui implique un conte, une sorcière. Mais là aussi, c’est trop classique à mon goût.

Qu’y a-t-il dans une théière ? De l’eau chaude. Par association d’idées, cela m’évoque une salle de bains, un endroit d’une telle banalité que je le trouve toujours un peu intrigant et amusant à détourner. Et la salle de bains me renvoie aussitôt au court-métrage surréaliste Le Conte de la salle de bains, réalisé avec deux camarades frappadingues sur 48h.

J’ai donc déjà joué avec la salle de bains et le surréalisme, mais pas tout seul, et pas autant qu’avec les échiquiers (ne serait-ce qu’avec La Volonté du Dragon et la nouvelle « Le Joueur dans l’ombre »), donc ça me va, je m’autorise à y retourner.

Je note donc : « On part dans une sale [sic] de bains » et je remarque ma faute de frappe, qui me donne le déclic et l’envie : une salle de bains sale, c’est antinomique, et ça m’amuse. D’où l’importance, dans les étapes de réflexion, de ne pas se retenir ni se corriger : tout peut alimenter la réflexion !

Et là les pièces se mettent en place : cette saleté paradoxale m’évoque la perdition, et je retombe sur l’idée du manche à balais et du pilotage ; je me figure l’idée d’une salle de bains qui s’écrase, mais c’est impossible, donc je le mettrai en scène par l’intermédiaire d’un bad trip (la salle de bains offre un bon décor pour ce faire), mais, histoire que ce ne soit pas gratuit, j’ajoute une couche psychologique pour alimenter l’aspect surréaliste, où la salle de bains représente justement l’existence de la protagoniste principale (car je décide que c’est une protagoniste, sans raison particulière, peut-être parce que je préfère imaginer une protagoniste en petite tenue dans une salle de bains, surtout après l’atmosphère lourde de la nappe cirée et de Marie-Amélie, et puis je fais ce que je veux). Je me balance des convenances syntaxiques à ce stade : la fille est paumée, c’est l’état que je souhaite représenter, alors son état sera la « paumitude », et je me comprends.

Tout le reste s’est décidé au fil de la plume (prénom de la fille, topographie des lieux, etc.) en suivant totalement l’envie du moment.

On peut aussi constater aussi que l’écriture ne satisfait pas toujours les intentions originelles et qu’un texte s’échappe parfois – surtout dans des conditions pareilles. Initialement, j’espérais parvenir à une chute où la protagoniste jurerait reprendre le contrôle de sa vie, arrêter les substances (promesse qu’elle ne tiendrait pas forcément, cela se déciderait sur le moment), mais, dans le temps imparti, cette dimension est restée… sur le carreau.

  1. Par oppositon aux scripturaux, voir par exemple ici.
2014-08-30T18:50:42+02:00mercredi 27 juin 2012|Technique d'écriture|2 Commentaires

Léviathan : La Nuit sur La Culture se partage

Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU

J’ai retrouvé sans problèmes les personnages et l’intrigue traités dans le premier tome. Et j’ai pris beaucoup de plaisir à cette histoire rythmée et intrigante dans laquelle le monde marin et la mythologie ont une place importante. Mais n’ayez pas peur d’être submergés par des choses incompréhensibles, ce n’est pas du tout le cas et ce roman passionnant se dévore presque d’une traite !

Un article de Catherine à lire sur La Culture se partage.

2012-06-26T18:51:52+02:00mardi 26 juin 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur Léviathan : La Nuit sur La Culture se partage

Et maintenant, commencer par la fin

Son estomac décrivait des sinusoïdes façon montagnes russes comme s’il voulait se vomir par ses oreilles. Elle se sentait glacée et brûlante, blanche et noire, yin et yang ; dureté froide sous son dos nu, tiédeur caressante de l’air sur son visage et son ventre.

« La dormeuse doit se réveiller », lui murmura le tapis de bain.

Elle répondit un râle inarticulé qui avait pour elle la signification d’un millier de mots et, à la manière d’un faux raccord au cinéma, se retrouva à s’agripper au lavabo sans se rappeler s’être levée. Une touffe de cheveux blonds pâle surmontant des yeux cernés et injectés de sang parut dans le miroir.

Elle se baissa vivement pour esquiver la rafale de kalachnikov que lui balança son reflet.

« Paix ! hurla-t-elle d’une voix éraillée. Paix ! »

Ses doigts serraient douloureusement la faïence blanche tandis que, sous elle, s’ouvrait le vertigineux précipice de sa propre hauteur, et qu’en contrebas la houle déchaînée des carreaux de la salle de bain battaient furieusement les uns contre les autres, prêts à disloquer sa frêle silhouette au terme d’une chute fatale.

D’une voix prise du nez, le robinet intercéda en sa faveur:

« Donne-lui donc à boire, disait toujours mon père.

— Clémence ne mérite pas sa propre clémence, ni la mienne », rétorqua le reflet de Clémence. Clémence eut l’impression que c’était sa gorge qui avait prononcé ces mots, et pourtant ils ne venaient pas d’elle.

Elle balaya les alentours du regard, en quête d’une liane en rideau de douche qui pourrait lui permettre d’atteindre l’abri de la baignoire, loin de la fureur de son ego. La sueur perlait à son front et son œsophage révulsé lui brûlait. Elle n’était pas sûre que, dans son état, elle pourrait avaler quoi que ce soit, de toute façon.

Elle passa le coude par-dessus le rebord, assura sa prise et tendit l’autre main vers le rideau, faisant appel à des réserves de concentration qu’elle s’ignorait détenir. Les portes de son esprit s’entrouvrirent et, l’espace d’une fugace seconde, tous les secrets de l’univers lui apparurent dans leur beauté virginale ; le mouvement des planètes et les mystères des particules ; les tourbillons de l’âme humaine et la contemplation coite des rochers ; la mathématique et l’art, tout s’unit en sa conscience en un tout d’une beauté insoutenable.

En réponse à son appel muet, une brise fit ondoyer le rideau de douche. Elle ne connaîtrait pas d’autre épiphanie que celle-là ; il fallait tenter le tout pour le tout. Elle s’élança désespérément vers la baignoire tandis qu’en-dessous, le carrelage entamait sa funeste métamorphose en crocodiles à motifs à fleurs.

Des ailes lui poussèrent dans le dos et le vent de son bond prodigieux sécha la sueur sur son visage pendant de longues minutes.

Mais c’était sans compter avec les armées démultipliées de son surmoi qui, embusquées dans le jardin, relancèrent l’offensive en la voyant passer devant la fenêtre. Les artilleries de la culpabilité, des choix malavisés et de l’autodestruction ébranlèrent la salle de bains juste alors que Clémence se mettait à couvert dans la baignoire.

Elle eut juste le temps de relever la tête pour voir le bouton d’eau chaude se tourner vers la gauche, indiquant une grave perte d’altitude d’équilibre dans sa vie.

« Mayday ! Mayday ! cria-t-elle dans le pommeau de douche. Jeune fille à la dérive ! »

Elle tira sur le robinet pour tenter de redresser sa trajectoire. Hélas… Si c’était un manche à balai, alors elle était une théière.

Contrainte : Terminer par la phrase « Si c’était un manche à balai, alors elle était une théière », trente minutes d’écriture.

2012-06-23T23:18:38+02:00mardi 26 juin 2012|Expériences en temps réel|5 Commentaires

Comptes-rendus des Imaginales 2012… par les autres

N’étant jamais très doué pour les comptes-rendus d’événements, en plus du fait qu’y participer pour des raisons plutôt professionnelles (même si le plaisir est là) implique de n’en voir qu’une partie, je vais honteusement vampiriser ceux des autres blogueurs pour vous proposer de voir ce que vous avez raté. Beaucoup de ces articles sont en plusieurs parties ; n’hésitez pas à lire les autres volets, bien sûr !

C’est parti pour la compilation (en m’efforçant de ne pas rougir des mots gentils disséminés ça et là et en remerciant à nouveau vous tous qui avez participé à la fête) :

  • Endea propose sur son blog Clair Obscur une série de trois articles : Avant-goût, partie 1, partie 2.
  • Le regard d’un auteur : Jess Kaan (plus doué que moi pour les comptes-rendus…)
  • Autre regard d’un auteur, en photos créatives : Mélanie Fazi.
  • L’article du journal régional Vosges Matin consacré à l’événement.
  • Fetish Cat propose quelques planches kawai en résumé.
  • Le site d’actualités ActuSF a évidemment suivi l’événement de près et compile sa moisson d’informations sur cette page.
  • Snow propose également sur son blog un retour en trois parties : One, two, conclusion.
  • Série très fournie (et drôle !) comme toujours sur le RSF Blog de Lhisbei : Prologue, 1, 2, 3, 4, 5.
  • Tigger Lilly du Dragon Galactique était présente également : Prélude, 2, 3, 4, 5, 6.
2012-06-23T23:18:19+02:00lundi 25 juin 2012|Carnets de voyage|2 Commentaires

Reines et Dragons sur Lectures Trollesques

Couv. Kerem Beyit

8.5/10. Un très bon recueil qui m’a donné envie de lire de nombreux auteurs au sommaire, et qui m’a transporté dans une multitude d’univers que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Chaque auteur a sa propre interprétation du thème de cette anthologie, parfois très classique, avec reines et dragons dans un décor moyenâgeux, et parfois plus originale, décalée, onirique ou encore contemporaine. Une diversité intéressante !

Un article de Ptitetrolle à lire sur son blog.

2012-06-24T10:56:02+02:00dimanche 24 juin 2012|Revue de presse|2 Commentaires

Léviathan : La Nuit sur le Choix des Libraires

Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

« Quels sont les vrais mensonges ? Ceux que nous nous racontons à nous-mêmes pour nous rendre la vie plus facile, ou bien ceux qui nous font souffrir, mais auxquels nous nous accrochons parce qu’en fait, ils s’appellent des rêves ? »

Le Choix des Libraires propose une courte présentation de Léviathan : La Nuit, avec la première page du roman, ainsi qu’une mini-interview à lire sur cette page.

2012-06-23T23:18:26+02:00vendredi 22 juin 2012|Entretiens|Commentaires fermés sur Léviathan : La Nuit sur le Choix des Libraires

Léviathan : La Chute sur Reflets de mes lectures

Couv. Alexandre Fort

Ce premier tome est excellent et est difficile à lâcher. L’ambiance de conspiration et de découverte d’anciens secrets est très bien rendue. Léviathan La Chute est une vraie réussite !

Un article de Cédric Jeanneret à lire sur son blog.

2012-09-03T22:16:36+02:00jeudi 21 juin 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur Léviathan : La Chute sur Reflets de mes lectures

Entretiens sur Reines et Dragons, sur le profil des Imaginales

Avec la camarade Sylvie Miller aux Imaginales (photo Orfilinn).

« Pourquoi une anthologie?

— L’anthologie des Imaginales est née de la volonté conjointe du festival et des éditions Mnémos, impulsée par Stéphanie Nicot, directrice artistique. Puisque les Imaginales sont en France un festival majeur d’imaginaire, de fantasy, de conte et de roman historique, et que les anthologies ont souvent eu un rôle de présentation d’un genre, d’un courant littéraire dans ce qu’il a de meilleur, il semblait logique que cet événement ait la sienne, un ouvrage qui propose le meilleur de la fantasy de langue française, pour démontrer sa vitalité, sa force d’évocation et son souffle épique. »

Un entretien réalisé par Orfilinn autour de Reines et Dragons, l’anthologie du festival Imaginales 2012 parue aux éditions Mnémos, à découvrir sur la page Facebook de l’événement.

2012-06-13T01:33:21+02:00jeudi 21 juin 2012|Entretiens|Commentaires fermés sur Entretiens sur Reines et Dragons, sur le profil des Imaginales
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