La photo de la semaine : La piste
Dans la région de Saguenay, au Québec.
Dans la région de Saguenay, au Québec.
Et hop, nous y sommes ! Le regret que l’émission ne soit plus diffusée sur ce canal nous était remonté régulièrement, du coup j’ai pris la suite pour produire les vidéos (grâce à un petit utilitaire magique appelé FusionCast) et, grâce à l’équipe d’Elbakin.net qui diffuse le podcast (merci !), tout Procrastination est maintenant disponible sur YouTube.
Les vidéos des nouveaux seront à présent diffusées (quasi-)simultanément avec la mise en ligne des épisodes sur les canaux habituels. Nous espérons que cela vous fait plaisir de pouvoir retrouver l’émission sur ce média également !
Pour mémoire, Procrastination est disponible chez tous les grands agrégateurs de podcasts :
Record battuuuu vendredi soir avec un live de QUATRE HEURES ET DEMIE mais c’était trop bien, encore une fois ! Avec le plaisir d’être à trois chez Morgan of Glencoe, avec Thomas Geha ! Si vous l’avez ratée (ou que vous êtes allé·e vous coucher, parce que genre, vous dormez des fois), la FAQ littéraire de vendredi est disponible en replay sur la chaîne Twitch de Morgan :
Encore merci à Morgan pour son invitation et pour ce super moment de discussion, à Philémon pour nous avoir pris soin de nous (tant culinairement – miam – que de nous avoir maintenu·es dans le droit chemin du temps et des sujets…) et évidemment à vous toutes et tous d’être passé·es et intevenu·es. Comme la fois dernière, je ne pouvais voir les discussions donc je les ai découvertes avec retard : merci de vos réactions, de vos coucous – désolé de n’avoir pu répondre en temps réel ! Comme la fois précédente, si vous voulez voir le replay, ne tardez pas, Twitch ne garde les émissions que quelques semaines :
➡️ FAQ littéraire du vendredi 26 mars avec Thomas Geha chez Morgan of Glencoe
… et un immense merci à Ju : elle est splendide, et volera en bonne place sur le futur bureau que je me prépare doucement au bout du monde…
En remerciant chaleureusement la BMI d’Épinal qui nous avait ouvert les portes de ses collections, à Jim C. Hines et moi, à l’occasion des Imaginales.
Fort intéressante étude rigoureuse confirmant ce que l’on pressentait intuitivement : ce sont les contenus extrêmes qui génèrent le plus d’interactions sur les réseaux.
Sources of news and information rated as far-right generate the highest average number of interactions per follower with their posts, followed by sources from the far-left, and then news sources closer to the center of the political spectrum.
Looking at the far-right, misinformation sources far outperform non-misinformation sources.
Far-right news sources on Facebook more engaging
Depuis bientôt quinze ans de blogging, j’ai bien pu le mesurer empiriquement : personne ne réagit à une information modérée ou factuelle. Les messages portant sur mon actualité sont ceux qui génèrent le moins d’interactions ; les articles à opinions fortes sont au contraire ceux qui font réagir. C’est une évidence, et c’est normal : on tend à ne pas signaler son assentiment, c’est la position par défaut.
Là où cela devient un énorme problème sociétal, c’est quand l’engagement devient la métrique reine. Les réseaux, et Facebook en tête, se moquent de la qualité de vos interactions : ce qui compte, c’est vous garder sur la plate-forme pour vous montrer de la pub ciblée (c’est leur modèle économique). Et pour vous garder, il faut vous faire interagir, il faut vous impliquer dans les contenus (dieu que je hais ce terme), soit : générer de l’engagement. Et ce qui génère de l’engagement se trouve promu, visible, générant davantage d’engagement, etc.
C’est une attitude à la fois sociopathique et névrotique. Déjà, il s’agit de court-circuiter la raison pour nourrir la réaction instinctive, viscérale, ce qui distord l’information vers des hallucinations collectives type Qanon. Mais au-delà de ça, cette poursuite du commentaire, du like, nourrit insidieusement chez les personnes une tendance à l’emportement, à la catégorisation outrancière, et n’encourage qu’à poster des contenus (gah) à leur tour susceptibles de réactions. Le tout générant une spirale d’aigreur dont, franchement, je me demande à qui elle fait du bien (à part aux profits de Facebook de Twitter).
J’espère qu’un jour, nos sociétés parviendront à émerger de ce modèle égotiste et collectivement misérable, pour espérer peut-être des plate-formes davantage tournées vers la qualité des interactions que sur leur nombre, vers la construction commune plutôt que vers la discorde. Qualité Vs. quantité : la leçon que l’être humain se trouve peut-être perpétuellement voué à réapprendre sous des formes sans cesse différentes.
Ce n’est évidemment pas une blague, heh.
J’ai la grande joie de voir la saga « Les Dieux sauvages » peu à peu republiée en poche chez Folio SF, et après La Messagère du Ciel en octobre 2020, c’est au tour du tome 2, Le Verrou du Fleuve, d’être repris dans cette superbe collection où, je l’ai probablement suffisamment rabâché, se trouvent quasiment toutes mes idoles !
Et la couverture ? La couverture ? La voilà, la couverture ! Superbement dynamique et toujours réalisée par Georges Clarenko, qui s’occupe de la série chez Folio ; j’aime énormément que son approche propose une autre interprétation de la saga. C’est déjà merveilleux de voir son histoire interprétée par un illustrateur ou illustratrice, mais alors plusieurs qui s’approprient l’univers pour le représenter selon leur sensibilité propre, c’est un privilège.
Il me tarde de tenir le roman entre les mains ; c’est assez fou de voir le trajet que connaît cette série depuis quatre ans – merci à vous toutes et tous de l’avoir découverte, appréciée, partagée.
➡️ Le livre sera en rayon le 1e avril, commandable évidemment chez tous les libraires. Si vous attendiez de poursuivre la série après l’avoir découverte en poche, eh bien, nous y sommes !
L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.
Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.
Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.Avec Les dieux sauvages, Lionel Davoust signe une saga de fantasy épique et foisonnante, dans la lignée des œuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.
Désolé pour le titre à la Buzzfeed, mais ça s’imposait quand même…
Né à Lunebourg en Allemagne, Niklas Luhmann (1927-1998) est fils de brasseur. Dans les années 1960, après des études de droit, il est fonctionnaire au tribunal de sa ville. Il n’est pas spécialement passionné par sa carrière dans l’administration, mais les horaires fixes de son métier lui laissent le loisir de s’adonner à sa vraie passion – lire de la philosophie et de la sociologie.
Sauf qu’après un temps certain à prendre des notes en marge pour le pur plaisir intellectuel, il s’aperçoit d’un problème auquel nous avons toutes et tous été confrontés. Il lit, parvient peut-être à des compréhensions et des illuminations sur le moment, mais il n’en fait rien. C’est quand même dommage…
➡️ … l’article Geekriture du mois traite ENFIN (depuis le temps que je vous en parle) de la méthode Zettelkasten, à lire sur ActuSF.
Hé bien ! Après avoir explosé le record de la soirée la dernière fois, et après avoir constaté que décidément, nous étions loin d’avoir abordé tous les sujets désirés, et que franchement c’était super chouette, Morgan of Glencoe réorganise un live sur Twitch concernant le métier d’auteur et autrice, le milieu de l’édition. Et ce sera encore plus chouette car cette fois, Thomas Geha (alias Xavier Dollo) nous rejoindra ! Il partagera lui aussi sa propre expérience d’écrivain bien sûr, mais nous fera aussi part de son regard de libraire (plus de quinze ans de métier) et d’éditeur (après avoir fondé les éditions Ad Astra, il fait partie des confondateurs des éditions Argyll où paraîtra Comment écrire de la fiction ?).
➡️ Ça se passe ce vendredi 26 mars à 20h30, sur le Twitch de Morgan of Glencoe. Pas besoin de compte ni d’inscription pour suivre (en revanche, si vous souhaitez poser des questions et participer au chat, c’est nécessaire). Merci à Morgan de nous recevoir chez elle, sur sa chaîne, et d’organiser tous ces échanges !
À vendredi !
Suite et fin pour l’instant des petits pitches éclair proposés sur la chaîne De Quoi Ça Parle ? : à présent, un livre dont la stupidité intrinsèque fait mon immense fierté jusqu’à Bételgeuse, aussi court et pas sérieux que « Les Dieux sauvages » est long et ambitieux, voici Les Questions dangereuses :