La photo de la semaine : Tortue au long cou

Techniquement long-necked turtle (Chelonia rugosa), qui ne semble pas avoir de nom officiel en français.

Long-necked turtle
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2023-12-22T07:21:43+01:00vendredi 12 janvier 2024|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : Tortue au long cou

Découvrez tout le programme de la fin de la saison 8 de Procrastination

… et c’est dans la boîte. Procrastination, le podcast qui porte très mal son nom comme le dit Mélanie, a toute sa huitième saison enregistrée ! Avec un sujet brûlant, certaines de vos demandes, des sujets qu’on nous signale souvent, et la suite et fin de notre conversation avec Éric Marcelin.

(Oui, c’est bien le manuscrit de La Succession des Âges que j’ai dans les mains)

Demandez le programme ! Demandez le programme ! Ah ben vous ne pouvez pas le demander, puisqu’on vous le donne. Damnaide, comme j’appelais mes antisèches au collège.

  • 15 janvier : 809 – Parlons de l’IA générative (ben oui, hein, fallait que ça arrive)
  • 1e février : 810 – Entretien avec Éric Marcelin, 3e partie
  • 15 février : 811 –Du bien-fondé des allégories
  • 1e mars : 812 – Se documenter pour écrire de la fiction (intéressante)
  • 15 mars : 813 – Écrire la violence physique
  • 1e avril : 814 – Les déclencheurs d’écriture
  • 15 avril : 815 – Entretien avec Éric Marcelin, 4e partie
  • 1e mai : 816 – Écrire quand on est neurodivergent
  • 15 mai : 817 – Du jeu de rôle à l’écriture et inversement
  • 1e juin : 818 –L’immunité scénaristique
  • 15 juin : 819 – Entretien avec Éric Marcelin, 5e et dernière partie
  • 1e juillet : 820 – Identifier et connaître ses forces

Il y a là-dedans un certain nombre de sujets qu’on a grande hâte de partager avec vous. Je sens que le 809 va faire causer. Et tant mieux !

Maintenant, assez procrastiné, allez écrire.

2024-01-09T08:32:19+01:00jeudi 11 janvier 2024|À ne pas manquer|2 Commentaires

Vivre en Australie : les coupures de courant

Pouvoir faire l’expérience de ça… 

Cute visitor
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… implique accepter l’expérience de ça.

L’Australie, c’est grand. On mesure difficilement à quel point quand on vient de l’Europe : il faut imaginer un territoire dont les échelles sont comparables aux États-Unis, mais avec une population DOUZE fois inférieure. (Certes, il y a beaucoup de désert au milieu, mais il n’y a pas grand-monde non plus qui vit dans la Vallée de la Mort.) Cela implique une conséquence toute simple : c’est très, très vide. Même pour l’agglomération générale de Melbourne (voir article ici), qui mêle certes le centre des affaires (CBD) à de vastes quartiers résidentiels à l’Américaine (pavillons + jardins) ; c’est très vite une succession de petits villages, puis plus rien. Là où, en France, il est quasiment impossible de conduire plus d’une poignée de kilomètres sans se taper un rond-point, l’Australie laisse très rapidement la place à de grandes routes traversant (en Victoria) la forêt, sans rien dedans (rappelant le nord du Québec). C’est vraiment difficile à appréhender pour un Européen, mais ici, dès qu’on s’éloigne des grandes villes, il n’est pas rare de conduire UNE HEURE sans rencontrer davantage qu’une station-service et une poignée d’arrêts de bus pour des fermes invisibles.

Cet étirement de la population implique nécessairement un étirement des infrastructures. Et même chez nous, à pourtant moins d’une heure de Melbourne, considérés comme faisant partie de la ville de Melbourne, un des désagréments avec lesquels il faut apprendre à vivre, ce sont : les coupures de courant.

Case in point : j’écris ça lundi 8 janvier à 11h46 heure australienne, parce que c’est à peu près tout ce que je peux faire en ce moment – les pluies diluviennes d’un nouvel été humide ont visiblement fait se toucher les câbles quelque part et il n’y a plus un électron qui circule dans la maison, ce qui implique forcément : plus d’Internet, et dans mon cas spécifique : plus de Mac fixe avec Scrivener dessus. La capture d’écran ci-dessus est tirée de Vic Fires, une des applications permettant de surveiller les urgences du pays ; de la pointe sud à Shepparton au nord, il y a environ 200 km à vol d’oiseau, et toutes les bouées symbolisent des demandes d’assistance des services de secours – ça donne une idée. Les panneaux « danger » quant à eux représentent les avertissements plus ou moins graves d’inondations reliées ; en ce qui nous concerne, nous sommes accrochés à flanc de colline en hauteur, ce qui nous place à l’abri, heureusement. Notre désagrément se limitera à une journée sans électricité, avec une estimation de remise en service vers 17h ; me voilà condamné à prendre mon portable (non synchronisé, ça serait trop simple…) sous le bras et bosser la journée dans un café. On a connu pire ; et nous nous en tirons très bien.

Mais ce qui serait une occurrence nationale et un événement unique en France représente ici plus ou moins l’habitude. Non pas qu’on s’inonde toutes les semaines (ne pas sortir cette phrase de son contexte), mais ce genre de choses est suffisamment fréquent pour ne pas nous surprendre (même si moi, ça me frustre, étant sous deadline).

On contourne, on fait avec, et on se dit qu’on rattrapera la journée à un autre moment. En tout cas, si je ne suis pas autant en ligne que je le voudrais en ce début d’année, tu sais pourquoi, auguste lectorat.

2024-01-08T02:08:18+01:00mardi 9 janvier 2024|Carnets de voyage|2 Commentaires

2024

Meilleurs vœux à toutes et tous ! Puissiez-vous trouver sous l’oreiller les canons à neutrons de vos désirs pour abattre tous les obstacles.

La maison est officiellement rouverte, je suis à nouveau joignable par tous les canons… heu… canaux habituels.

2024-01-22T08:15:16+01:00lundi 8 janvier 2024|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur 2024

Procrastination podcast s08e08 – Écrire sous deadline

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s08e08 – Écrire sous deadline« .

La meilleure manière de ne pas être coincé avec une date butoir serrée, c’est de ne pas en prendre, mais les impératifs de l’existence ne le permettent pas toujours. Comment survivre face à un délai de production court et une cadence peut-être infernale ?
Mélanie différencie déjà les sprints et les marathons, qui n’exigent pas la même approche, mais surtout : ne pas accepter ce qu’on ne peut pas tenir ! Et pour cela, une clé importante consiste à se rappeler qu’on ne peut pas travailler à 100% tout le temps.
Lionel rappelle que la deadline est fréquente dans une vie créatrice, mais n’est pourtant pas l’état naturel de la création, même si elle peut donner en structure. Quoi qu’il arrive, l’important dans une période de tension, paradoxalement, ce sont les pauses, la marge de respiration à conserver.
Estelle rappelle qu’un auteur en mauvais état écrit mal, ce qui est contreproductif ! Et il est important de connaître son rapport à la pression temporelle, car il est possible d’écrire avec, mais aussi sans. Elle donne quelques astuces pour calibrer intelligemment ses dates butoir notamment quand on commence…

Références citées

  • Douglas Adams

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2024-01-15T08:17:09+01:00mardi 2 janvier 2024|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e08 – Écrire sous deadline