1h30 de lectures de fantastique au coin du feu en ligne

Hop ! Notre moment de lectures et de partages autour du fantastique est en ligne, avec Stéphane Croenne, Anouchka Labonne, Chantal Robillard et Ketty Steward. Animation : Cenlivan·e. Disponible sur YouTube ou juste ci-dessous – les références des textes sont en description. Et parfois, y a un passage de chat.

Plein d’autres vidéos et captations à découvrir sur la chaîne de Nice Fictions et des Vagabonds du Rêve.

2024-11-24T23:04:33+01:00mercredi 27 novembre 2024|Entretiens|0 commentaire

Déclarer banqueroute et revisiter Obsidian d’un œil frais

Votre Honneur, auguste lectorat, il est attendu que :

  • Le Graal de l’application parfaite n’existe pas, tout est compromis ;
  • Une application puissante est rarement simple ;
  • Une application simple plafonne souvent.

Dans cette tension, je me trouve fort ennuyé : mes penchants puissamment faciles à distraire (straire) et mon goût pour les interfaces élégantes me poussent vers Bear, dont le jeu de fonctionnalités est quand même assez poussé, mais je vois, je vois le potentiel de tout ce qu’ouvre un Obsidian bien adapté, et j’ai soif ! Oh, tellement soif !

En vrai, parmi les choses que Bear ne fait pas, j’aspire fortement à :

  • La possibilité de lier le texte à des blocs dans d’autres pages,
  • La possibilité de géolocaliser certaines notes (utiles pour mon journal perso, vu que je bouge entre deux continents) (accessible avec le plugin MapView),
  • Le graphe, que je trouve génial pour explorer ses pensées et trouver les notes isolées et oubliées.

Sauf que mon Obsidian, à force d’enthousiasme, est devenu totalement ingérable.

halp
HALP
HAAAAAAAALP

Obsidian est horrible pour le syndrome « oh ce plugin a l’air trop bien, et cette customisation CSS aussi, je vais les importer, avec toutes mes notes, quel mal cela peut faire ? »

Un mal énorme, parce qu’à présent, au lieu d’avoir un environnement qui grandit sainement, on s’est composé l’équivalent de plusieurs boîtes de réception fantômes, avec des trucs qui fonctionnent et d’autres pas et, fichtre, on n’a aucune idée de pourquoi (« Hein ? Ce geste BetterTouchTool était rattaché à cette macro Keyboard Maestro qui lançait ce raccourci clavier de ce plugin installé juste pour ça ? »)

Je veux dire, j’ai un environnement de travail qui fonctionne, qui est Bear. Mais, à titre de (rare) détente dans mes pauses Pomodoros (on a les loisirs qu’on peut, est-ce que je vous juge pour vos mots croisés, moi ?), je me suis dit : « tiens, et si la solution à tout ça consistait à recréer de zéro un environnement sain et agréable, et à n’y ajouter des pièces qu’à partir du moment où l’on se promet de les apprendre et les tester ? »

Genre, le fonctionnement d’un être humain normal ? Après tout, j’ai déjà une vault transformée en jungle, avec un énorme jeu de données dedans, je peux y conduire toutes les expériences que je souhaite et garder l’autre propre… Y importer petit à petit mon contenu intéressant, et bosser en parallèle dans Bear.

Eh bien, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant plaisir à écrire dans un environnement de notes. C’est encore très embryonnaire, et je traite la chose strictement comme une expérience et, donc, un jeu (l’intérêt du Markdown, c’est qu’il est très facile de récupérer les notes intéressantes ailleurs). Mais – peut-être – fichtre – je vais atteindre le Graal.

Rendez-vous compte ! RENDEZ-VOUS COMPTE (et tous sont activés et servent à quelque chose)

À ce titre, une énorme recommandation : le thème Primary. Un des problèmes d’Obsidian, c’est que c’est une app Electron, et elle n’a jamais l’air tout à fait à sa place sur un Mac ; on peut essayer de la déguiser (j’en ai personnellement fait un pseudo-Bear très convaincant) mais, quitte à accepter que c’est un environnement à part, où l’on passe le plus clair de son temps, autant lui donner une tronche un peu fun. Sauf que tous les thèmes fun deviennent très vite usants ou sont ridicules. Primary offre un parfait équilibre de chaleur, de sérénité et de joie avec des animations discrètes, du relief sur les boutons directement sorti des interfaces des années 2000, bref, c’est du goût et du plaisir.

À suivre : aurai-je enfin réussi la quadrature du cercle, un Obsidian simple et puissant à la fois ? En bonus, un Zettel tout récent.

2024-11-21T06:38:52+01:00lundi 25 novembre 2024|Technique d'écriture|4 Commentaires

Une toute nouvelle retraite créative pour « Bâtir sa fabrique à histoires » (24-28 mars)

Je suis hyper hypé (c’est vous dire) à la perspective de proposer une toute nouvelle retraite créative / stage intensif sur une semaine en 2025, sur un sujet que je ne crois pas avoir beaucoup vu enseigné en France, et pas du tout dans la sphère littéraire : organiser de A à Z son système créatif, mêlant idées, savoir, construction et production.

« Comment organiser mes idées ? Par quel bout prendre mon histoire ? Comment capturer tous les projets que je voudrais faire sans me noyer ? »

Ces questions animent quantité d’auteur·ices à tous niveaux d’expérience. L’esprit est une formidable machine à imaginer, mais mettre en ordre ses idées pour les concrétiser est beaucoup plus anxiogène. Heureusement, il existe des outils et des méthodes pour cela : le découvrir, les apprivoiser et, surtout, se les approprier forment l’objet de cette retraite, et ce sur la base des projets de chacun·e.

En gros, c’est la mise en pratique de tout ce que j’accumule sur ce sujet depuis cinq ans, partant de méthodes anciennes et analogiques comme le Zettelkasten, transformées et appliquées aux besoins de la création, et confiant aux outils modernes la plupart de la maintenance. L’idée, c’est de proposer des approches pratiques et simples pour, en un mot comme en cent, vaincre l’angoisse de la page blanche, gérer des projets de toute taille, et donner à ses envies créatives le maximum de liberté d’expression. On peut tout porter avec ces méthodes, de la courte nouvelle à la saga de la complexité de « Les Dieux sauvages » et d’Évanégyre au sens large. (Testé et raffiné au quotidien.)

Mais, contrairement à l’énorme complexité qu’on peut porter avec ces approches, la retraite et les méthodes proposées sont extrêmement simples : pas d’angoisse là-dessus. Je ne vous donnerai pas « la » parole et « la » façon de faire pendant cette retraite, mais les raisons pour lesquelles on peut se noyer dans sa création, au point de la fuir avec angoisse (been here, done that) et comment on peut y remédier avec des approches simples à la puissance décuplée par l’ère numérique. C’est leur application systématique et la mise en commun de toute idée ou notion dans le même environnement qui en débloque la force. Et si je vous proposerai des outils pour commencer, le but est que vous partiez de la retraire avec des principes, personnalisables pour vous, avec les outils que vous souhaitez.

Pour le dire autrement :

  • Je ne vais ❗️PAS❗️ vous vendre une vault Obsidian compliquée reposant sur cinquante requêtes Dataview et la nécessité d’apprendre le CSS et MySQL. Faut arrêter avec ça.
  • Je vais vous exposer un tas d’idées simples, qu’on va mettre en pratique certes à l’ordinateur parce que c’est plus pratique, mais que vous pouvez appliquer avec des carnets et un crayon sans jamais toucher un clavier1.

Et cela se déroulera dans un cadre fantastique, chez Parenthèse Tiny House, en forêt d’Orléans, au vert et au calme, pour une semaine à consacrer exclusivement à son art (bon, et à aller donner à manger aux moutons aussi parfois, si on veut) dans une tiny house rien que pour soi. Les journées se dérouleront de la façon suivante :

  • Un matin avec présentations des notions et méthodes et/ou travaux pratiques en commun
  • Une après-midi avec un exercice long de mise en pratique et de réflexion
  • Un temps de débriefing le soir sur les leçons de la journée.

Et plus en détail :

Attention, la retraite est strictement limitée à dix places. Ne tardez pas pour vous inscrire : il nous a fallu refuser du monde sur toutes les retraites précédentes…

➡️ Le programme détaillé avec les infos logistiques

➡️ En savoir plus sur Parenthèse Tiny House

  1. Alors oui, on utilisera Obsidian, mais pas tous les jours et uniquement dans sa version de base, pour deux raisons pratiques qui n’ont rien à avoir avec l’app : pour que tout le monde utilise le même environnement pendant la retraite, et parce que c’est gratuit.
2024-11-18T01:23:12+01:00mercredi 20 novembre 2024|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Une toute nouvelle retraite créative pour « Bâtir sa fabrique à histoires » (24-28 mars)

Ce dimanche à 10h : Lectures et conversations en ligne autour du fantastique

Dimanche 24 novembre se tiendra une chouette journée de tables rondes en ligne intitulée « Songes d’un jour de pluie », mutation du festival Nice Fictions, autour du fantastique. Un festival directement chez vous, c’est plutôt sympa !

J’aurai le plaisir de participer au lancement à 10h, pour un échange et des lectures avec Stéphane Croenne, Anouchka Labonne, Chantal Robillard et Ketty Steward. Animation : Cenlivan·e.

À suivre en ligne ou bien ci-dessous :

Bien sûr, allez consulter le programme de toute la journée « Songes d’un jour de pluie » pour passer la journée au chaud avec un chat d’Ulthar sur les genoux et rêver à R’lyeh l’endormie.

➡️ Le programme de « Songes d’un jour de pluie »

2024-11-18T00:18:39+01:00lundi 18 novembre 2024|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce dimanche à 10h : Lectures et conversations en ligne autour du fantastique

Procrastination podcast s09e05 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 2

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e05 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 2« .

Le festival des cultures de l’imaginaire l’Ouest Hurlant à Rennes reçoit toute l’équipe de Procrastination et surtout VOUS : l’invité du podcast sur cette saison, c’est vos questions, vos interrogations, avec trois réponses contradictoires pour le prix d’une ! 

Merci à l’Ouest Hurlant et toutes ses équipes de nous avoir invité·es et de nous avoir donné une salle et une heure pour rendre ces conversations possibles. C’est un splendide festival qu’on vous encourage à suivre ! 

À présent, nous parlons d’organisation de notes, de recherches et de leur mise en action : applications, ressources et carnets.

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2024-12-02T01:54:45+01:00vendredi 15 novembre 2024|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s09e05 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 2

WordPress permet maintenant le microblogging ? + partage sur Bluesky

1. Jetpack est maintenant compatible Bluesky

Alleluia, les dieux obscurs et fantaisistes du développement web nous ont entendus :

Bluesky, qui est l’anti-Twitter/X/Shitter en ce sens qu’on y trouve toutes les fonctionnalités qu’on aime (l’immédiateté, l’interaction) et aucune de celles qu’on déteste (Elon Musk, un algorithme de merde), a vu sa fréquentation jaillir depuis le funeste mardi dernier :

I'll also note that I'm at 60% of my former Twitter followership in just 18 months here (it took me 15 years to get to 200K followers on Twitter). Again, it's an issue of engagement: this place has more.

John Scalzi (@scalzi.com) 2024-11-11T19:55:23.561Z

Si vous avez le plugin officiel WordPress Jetpack, il est maintenant possible de partager nativement ses articles sur Bluesky en plus de tous les suspects habituels (Facebook, Instagram, Threads, Mastodon…). J’ai testé dans l’intervalle des tas de solutions tierces, mais franchement, leur fiabilité était douteuse ; la seule manière fiable que j’ai trouvé pour relayer automatiquement le blog sur le papillon était jusqu’ici un bot tournant sur le Docker de mon NAS, ce qui n’est pas spécialement une solution grand public.

Jetpack est malheureusement très vite payant (et cher), mais j’apprécie de pouvoir arrêter de me prendre la tronche (et de pouvoir arrêter Docker, qui ne servait qu’à ça sur mon NAS). Et puis, en Australie, ça entre dans les frais professionnels, donc j’ai accepté de cracher au bassinet.

2. WordPress comme solution ultime de microblogging ?

Corollaire, l’autre jour, j’ai découvert ça :

This is a test. Apparemment, WordPress permet de partager des micro-messages à ses réseaux en direct, comme celui-ci. Ils sont partagés sur Facebook, Instagram etc. mais aussi archivés sur le site. Si ça marche, ça être fantastique pour se réapproprier et archiver son…https://wp.me/pFS5U-2dwOD

𝙻𝚒𝚘𝚗𝚎𝚕 𝙳𝚊𝚟𝚘𝚞𝚜𝚝 (@lioneldavoust.bsky.social) 2024-11-08T23:31:24.000Z

Jetpack a ajouté une fonctionnalité (toujours en bêta) appelée Social Notes. Ce sont des micro-messages, des articles sans titre, revenant à des tweets ou des posts Facebook, mais que l’on poste sur son blog. Là où c’est simple et génial, on peut évidemment les programmer et les partager sur les réseaux susnommés, soit : on a le meilleur des deux mondes, on reste en possession de son contenu, tout en interagissant avec les utilisateur·ices des réseaux en question. Pour être juste, on pouvait sans doute déjà faire ça avec des plugins ou des custom post types, mais là c’est tout simple et spécialement prévu pour.

La fonctionnalité est encore assez brute de décoffrage (pas d’intégration dans l’app mobile Jetpack, par exemple) et je n’ai pas encore trouvé comment entremêler ces notes avec le blog ; pour l’instant, elles sont archivées dans une catégorie à part.

L’idéal est donc de poster ses nouvelles sur son site, et que ça soit relayé sur les réseaux, de manière à utiliser ceux-ci comme tête de pont et non comme prison, ce qui devrait être l’attitude raisonnable en 2024 face aux multiples exemples de Facebook et de Shitter.

2024-11-12T22:17:36+01:00mercredi 13 novembre 2024|Geekeries|Commentaires fermés sur WordPress permet maintenant le microblogging ? + partage sur Bluesky

La Succession des Âges continue d’approcher… mais pas tout à fait encore – point d’étape

Bon, hélas, j’ai (encore) une mauvaise nouvelle, mais je crains que La Succession des Âges ne puisse pas encore tout à fait sortir au printemps 2025. J’ai arrêté de promettre mes grands dieux – « cette fois, c’est sûr, ça sortira à l’automne 2024 ! » – parce que l’envergure de l’engin dépasse tout ce que j’ai pu faire / imaginer. Je constate, avec recul, que je suis en train de faire le boulot d’une trilogie à part entière dans un seul roman. Et en termes de taille, je suis incapable de vous expliquer la forme physique que ça prendra. À ce stade, je suis obligé de me détacher de toute considération de fabrication ou de calibrage pour tenir sur la durée et : réaliser cette histoire de la meilleure façon possible, telle que je crois qu’elle doive exister.

On verra ensuite ce qu’on peut faire, et j’ai la chance immense d’avoir une maison d’édition formidable qui m’accompagne dans mes délires. (Le fait que vous aimiez et attendiez cette série en masse aide énormément aussi – ça nous aide à avoir un peu de marge de manœuvre pour tenter des trucs un peu fous. Merci.)

Parce que. Bon. Voilà.

Plutôt que vous faire encore des promesses, je vous propose qu’on fasse le point sur ce qui se passe en toute transparence. Note en passant : je travaille à plein temps sur ce bouquin, mais ma vie perso a exigé régulièrement plusieurs mois d’une attention soutenue pour : me marier, réaliser les démarches complexes de mon émigration en Australie, organiser et réaliser le tri des affaires d’une vie pour les envoyer là-bas, et m’établir ici. On ne soupçonne pas la quantité de choses qu’on peut pour acquises quand on est installé dans sa vie, du genre : avoir le bon câble de charge pour tel appareil (l’Australie utilise les prises de courant chinoises…), savoir comment l’on réalise telle démarche administrative, etc. Le bouquin a subi des retards à cause de ça aussi, mais à un moment, malgré mes meilleurs vœux, je ne suis pas énergie pure, et la vie doit vivre.

Donc, sous vos yeux ébahis, voici un aperçu du classeur Scrivener de « Les Dieux sauvages ».

La réalisation d’un texte de cette envergure passe environ par trois grandes étapes :

  1. La production du texte à proprement parler (duh), ce qui passe par l’idéation (on fait quoi ?), la construction (on le fait comment ?) et évidemment la rédaction.
  2. Les corrections personnelles : je reprends et évalue ce que j’ai fait, et lui donne une forme aussi finale que possible, avec intégration des retours des bêta-lecteurs.
  3. La correction éditoriale : j’ai accompli le meilleur effort possible, je passe maintenant ça à ma fantastique directrice d’ouvrage, Florence Bury, avec qui nous porterons le tout plus haut encore ensemble.

La Succession des Âges comporte 8 gros actes projetés. Pour pouvoir commencer à alimenter Florence en amont en raison de l’envergure invraisemblable du travail, j’ai fait une pause dans la rédaction à la fin de l’Acte VI pour effectuer mes corrections personnelles et terminer la rédaction en parallèle du retravail éditorial (ça paraît de la haute voltige comme ça, mais on l’a fait sur tous les tomes à partir du 2. C’est plus efficace comme ça). J’en suis là :

Les Actes I à V ont été rédigé et corrigés (étapes 1 et 2). Dans ce processus, le manuscrit a perdu près de 500 000 signes, soit l’équivalent de la moitié du tome 2, alors que j’ai rajouté des scènes… Un colossal travail de dégraissage, de concision, d’efficacité, de recentrage de l’énergie de l’intrigue. J’avoue que je ne suis pas peu fier d’avoir réussi ça.

L’Acte VI est rédigé, je dois le corriger (étape 2 en cours). C’est l’un des plus gros du bouquin à ce stade, et je sais qu’il a besoin de coupes et de recentrages sur les enjeux. Je sais aussi globalement où, donc y a pu qu’à.

Les Actes VI, VIII et les épilogues doivent encore être rédigés (étape 1). Sachant que, bien évidemment, je sais ce que je vais y faire… J’arrive à la fin que j’avais envisagée dès mes premières réflexions sur cette saga en… 2016. La majeure partie des fils possède déjà son architecture de détail, je sais l’ambiance que je vise, il reste des points de logistique à organiser, mais globalement, je vais surtout avoir affaire à une longue phase de rédaction finale (puis de correction personnelle).

Souvenirs, souvenirs.

Je sens aujourd’hui très clairement ce que j’appelle « l’appel d’air de la fin ». C’est-à-dire : la majeure partie des choses sont à présent décidées et figées ; la rédaction a depuis longtemps franchi le point de bascule où elle s’entraîne avec son propre élan. À l’échelle d’un projet aussi dingue, ça n’est pas aussi simple que laisser filer l’écriture – I wish – mais assurément, la dynamique du projet est dans sa phase de descente et d’atterrissage. La ligne d’arrivée, bien que lointaine, est en vue ; la complexité s’est suffisamment réduite pour pouvoir commencer à habiter tout entière dans ma mémoire de travail. Et, après le travail invraisemblable de ce livre et l’épuisement qu’il a déclenché en 2021, je vous avoue un immense soulagement.

Et donc, on continue.

Le manuscrit des cinq premiers actes annoté (en recto) et à présent corrigé (l’écart de ma main fait exactement 20 cm)…
… et l’Acte VI imprimé et annoté, prêt à la correction (imprimé en recto verso, par contre)
2024-11-14T04:24:27+01:00lundi 11 novembre 2024|À ne pas manquer, Journal|6 Commentaires
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