Ce vendredi, FAQ écriture en live chez Morgan of Glencoe, avec Estelle Faye

C’est une belle habitude qu’on est en train de prendre ! Merci à Morgan of Glencoe qui nous accueille une nouvelle fois sur Twitch ce vendredi à 20h30, pour parler écriture en compagnie d’Estelle Faye dans une rubrique qui s’appelle dorénavant “Parlons plumes”. Ainsi que nous l’avions évoqué dans les sessions précédentes, il est possible que l’on se concentre un peu plus sur les questions / biais de représentation, male / female gaze, etc. lors de cette session.

Vous commencez à connaître l’exercice : comme les fois précédentes, vous n’avez pas besoin de compte pour suivre le live. Rendez-vous simplement sur Twitch à l’heure dite. (En revanche, si vous voulez intervenir dans la conversation, c’est nécessaire.)

À vendredi !

Le live précédent chez Morgan, en compagnie de Thomas Geha (et Willy dans mes bras)
2021-05-21T16:39:39+02:00mardi 18 mai 2021|À ne pas manquer|5 Commentaires

Rencontre Argyll en ligne lundi 17 mai avec Christophe Nicolas (et au sujet de Comment écrire de la fiction ?)

Quand je serai grand, je serai classe comme Christophe Nicolas.

Lundi 17 mai au soir, les éditions Argyll vous proposent une rencontre avec Christophe et moi autour de nos sorties respectives. Christophe vient de publier le techno-thriller Trackés, et pour ma part, ce sera pour Comment écrire de la fiction ?.

La rencontre se fera donc en ligne à 20h30 ; les places sont limitées à cause de Zoom, et les inscriptions sont à envoyer à communication hâte argyll dote éferre.

2021-05-17T18:05:17+02:00mercredi 12 mai 2021|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rencontre Argyll en ligne lundi 17 mai avec Christophe Nicolas (et au sujet de Comment écrire de la fiction ?)

Précommandez Comment écrire de la fiction ? et recevez-le dédicacé ! (sortie le 21 mai)

On s’approche… 

Couv. Xavier Collette

Dans dix jours exactement (sauf si vous lisez cela dans le futur, sachant que je l’écris dans le passé – l’écrit n’est-il pas formidable), soit le 21 mai, mon humble contribution à l’approche de l’écriture de fiction sera disponible partout, en papier et numérique, et avant tout chez votre libraire préféré (bien évidemment). J’y résume de façon concise tout ce que j’ai pu apprendre jusqu’ici sur le métier et qui me sert tous les jours ; je suis extrêmement impatient qu’il soit libéré dans le vaste monde (le manuscrit est bouclé depuis des mois), et j’espère qu’il pourra être utile à tous les auteurs et autrices, jeunes et moins jeunes.

Il est d’ores et déjà disponible en souscription sur le site des éditions Argyll ; et toutes les précommandes seront dédicacées de ma blanche main, à l’aide d’une plume piquée sur la tête de Thot lui-même, promettant succès, célébrité et inspiration continue (résultats non contractuels). (C’est une histoire compliquée) (Ne piquez pas de plumes à des dieux égyptiens, après on chope la malédiction des Tupperware)

➡️ Précommander Comment écrire de la fiction ? Rêver, construire, terminer ses histoires

Vous voulez écrire un roman et vous ne savez pas comment vous y prendre ?

Vous avez commencé plusieurs histoires et vous n’en avez terminé aucune ?

Vous avez terminé plusieurs manuscrits et vous peinez à passer à l’étape supérieure ?

Dans cet essai, Lionel Davoust partage son expérience sur le métier d’écrivain, ses anecdotes, ses conseils, ses avertissements. Il évoque autant le travail quotidien de l’écriture – SPOILER : oui, l’écriture, ça s’apprend – que les techniques fondamentales à maîtriser (point de vue, personnages, promesse / paiement, le « show don’t tell », etc.) pour y parvenir. Il donnera quelques clés pour formaliser vos idées, travailler votre inspiration, affiner votre vision et construire votre intrigue. Enfin, il s’attardera aussi sur la discipline indispensable à l’achèvement d’un manuscrit ainsi que sur l’étape obligatoire des corrections.

2021-05-17T18:05:39+02:00mardi 11 mai 2021|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Précommandez Comment écrire de la fiction ? et recevez-le dédicacé ! (sortie le 21 mai)

Dédicace ce samedi à La Dimension fantastique (Paris)

Profitons qu’on puisse à nouveau sortir un peu ! Ce samedi, je serai en dédicace à la librairie La Dimension fantastique à Paris, de 15h à 17h, pour tout Évanégyre, notamment « Les Dieux sauvages » et évidemment L’Héritage de l’Empire. Tout se fera bien entendu dans le respect des gestes barrière, c’est-à-dire que je serai tout emballé dans une rubalise jaune clamant “Writer line – do not cross” et qu’un AirTag accroché à ma veste vociférera des mises en garde en allemand dès qu’on s’approchera à moins d’un mètre cinquante.

➡️ La Dimension fantastique, 106 rue de la Fayette, 75010 Paris. Événement Facebook

2021-05-17T18:05:27+02:00lundi 10 mai 2021|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Dédicace ce samedi à La Dimension fantastique (Paris)

Autour de Procrastination et de la technique d’écriture (VOD sur Doctriz avec Mélanie Fazi et Estelle Faye)

Il y a une semaine, donc, Mélanie, Estelle et moi avons eu le grand plaisir d’être invité·es à causer du podcast Procrastination sur la chaîne Doctriz : nous avons revisité la genèse du podcast et son approche, mais forcément, ça a très vite dérivé vers des questions d’approche de l’écriture comme activité et comme métier, et bien sûr, on n’était pas d’accord et c’est tant mieux.

Un immense merci à Zelda pour avoir animé la conversation, à toute la communauté de Doctriz, à toutes et tous les universitaires qui promeuvent l’imaginaire comme sujet d’étude et clarifient à nos propres yeux ce que c’est que ce boxif que nous fabriquons, et à tout le public qui est passé ! La vidéo est disponible en rediffusion sur Twitch pour quelques semaines !

2021-04-23T11:07:35+02:00lundi 26 avril 2021|Entretiens|Commentaires fermés sur Autour de Procrastination et de la technique d’écriture (VOD sur Doctriz avec Mélanie Fazi et Estelle Faye)

Procrastination est en cours de transcription

La demande commençait à arriver assez souvent : la question de l’accessibilité de Procrastination (qui est par défaut un média audio). Ce qui est, d’ailleurs, le signe d’un intérêt assez fou pour l’émission : encore merci, c’est vraiment chouette de savoir que nous aussi suivi·es et que cela vous est utile. Des transcriptions s’imposaient, mais cela prend un temps considérable qu’hélas, aucun·e de nous n’a (nous faisons déjà Procrastination sur notre temps « libre », avec le soutien associatif et bénévole d’Elbakin.net pour la diffusion).

Nous sommes immensément reconnaissants à Symphonie et aux membres du forum l’Atelier perché qui se sont vaillamment porté·es volontaires pour répondre à cette demande et s’organiser pour fournir des transcriptions du podcast – en commençant par le début. Et c’est un travail proprement immense (surtout sur les premiers épisodes… où nous apprenions encore pas mal de choses sur le média). Grand, grand merci !

Grâce à elles et eux, dans les semaines à venir, vous verrez apparaître des transcriptions de chaque épisode sur les pages correspondantes d’Elbakin.net : le 101 (« La technique en questions ») et d’ores et déjà disponible.

J’en remets une couche, mais ce travail est uniquement réalisé grâce aux bonnes volontés de cette équipe. Pour les remercier, le meilleur moyen est d’aller voir leur travail : L’imaginaerum de Symphonie, et toute la communauté de L’Atelier perché. N’hésitez pas aussi à lâcher un petit mot en commentaires aussi si le cœur vous en dit, elles et ils le verront assurément.

2021-04-15T11:16:13+02:00jeudi 22 avril 2021|À ne pas manquer|9 Commentaires

Approche systématique et productivité dans l’écriture de fiction (podcast « Assez parlé ! »)

Si vous ne le saviez pas, ajoutez-le à votre liste : l’école d’écriture Les Mots a un podcast, intitulé Assez parlé ! et où les auteurs reviennent sur leur parcours et, surtout, leur approche et ce qui leur tient à cœur dans celle-ci.

J’ai eu le grand plaisir de me soumettre à la question pour l’épisode 16, autour notamment des approches du flow, des liens entre productivité et créativité, de l’organisation personnelle, le tout lié évidemment à l’écriture de textes de fiction dont on soit content avec le moins de douleur possible. C’est aussi l’occasion de lever un peu le voile sur Comment écrire de la fiction ? ! (Ce titre est rigolo, il me permet d’écrire en toute impunité des phrases avec des ponctuations improbables.)

Un immense merci à Lauren Malka qui crée et réalise l’émission pour son travail proprement colossal de production et pour avoir extrait d’un entretien de plus d’une heure une substantifique moelle. (Et je mesure l’envergure de la tâche, je sais combien je peux divaguer. Vous ne savez pas dans Procrastination combien je m’auto-insulte parfois quand je produis ma voix en me priant d’arriver au fait, par pitié.)

Lionel Davoust raconte la première fois qu’il a été fasciné par le pouvoir magique de l’écriture. Il revient sur toutes les embûches et surtout, il partage avec nous quelques uns des outils, découverts au fil de ses recherches et rencontres, qui lui ont permis de renouer avec cette passion et d’en faire son métier. 

Comment un biologiste marin, spécialiste des cétacés, devient-il écrivain à temps (archi-)plein ? Par quel virage à 180 degrés un jeune homme d’une vingtaine d’années décide-t-il d’abandonner une prometteuse carrière de chercheur scientifique pour se consacrer entièrement à l’invention de mondes futuristes dans le genre littéraire qu’on appelle “l’imaginaire” ? Lionel Davoust, auteur d’une trentaine de nouvelles, de près de dix livres de science fiction (dont trois sagas !) et lauréat du prix Imaginales en 2009 (avec “L’Île close”) n’est pas devenu écrivain du jour au lendemain. En bon biologiste, il a calculé sa trajectoire, étudié les plans, mesuré les risques avant de “plonger”.

Dans cet épisode, il raconte la première fois qu’il a été fasciné par le pouvoir magique de l’écriture. Il revient sur toutes les embûches qui, adolescent, l’ont empêché de retrouver ce super-pouvoir auquel il avait goûté dans l’enfance. Et surtout, il partage avec nous quelques uns des outils, découverts au fil de ses recherches et rencontres, qui lui ont permis de renouer avec cette passion et d’en faire son métier. Grand lecteur d’essais théoriques signés par des écrivains, chercheurs, psychiatres américains, hongrois, canadiens… sur la productivité, le développement de la créativité et sur l’apprentissage technique de l’écriture, Lionel Davoust livre ici des conseils précis pour s’organiser, mener à terme ses projets mais aussi pour libérer la partie du cerveau qui doit se consacrer au “flow” de l’écriture.

Quelques références à noter :

– “Flow” (En anglais : “Flow : The Psychology of Optimal Experience”.dans lequel Mihaly Csikszentmihalyi, psychologue hongrois (dont nous écorchons le nom dans l’épisode !) décrit l’état psychologique de grand bonheur dans lequel on se trouve lorsque l’on plonge entièrement dans une activité (Editions Harper and Row, New York)

– «S’organiser pour réussir” (“Getting things done”) sous titré “L’art de l’efficacité sans stress” de David Allen (théoricien américain de la productivité) qui délivre des conseils pour accomplir ses missions, s’acquitter de sa charge de travail sans se laisser déborder par elle (Leduc S. éditions)

– “Ecriture. Mémoire d’un métier”, livre incontournable de Stephen King sur l’art d’écrire

Les mois qui viennent, Lionel Davoust publiera deux livres auxquels il tient beaucoup : le cinquième et dernier tome de sa série de fantasy épique intitulée “Les Dieux sauvages” (éditions Critic). Et un essai réunissant ses conseils d’écriture : “Comment écrire de la fiction ?”, à paraître aux éditions Argyll en mai 2021.

A la fin de l’épisode, Lionel Davoust vous lance un défi et vous propose un rendez-vous (à ne pas louper) !

2021-04-15T11:15:06+02:00lundi 19 avril 2021|Entretiens, Technique d'écriture|2 Commentaires

Parlons technique d’écriture et Procrastination (le podcast) : live ce vendredi à 18h

La super chaîne et communauté DoctriZ (YouTube, Twitch), qui parle d’imaginaire sous toutes ses formes avec un petit angle recherche, réalise ce mois-ci un cycle sur les podcasts.

Vendredi, 18h, Mélanie Fazi, Estelle Faye et moi aurons le plaisir d’être soumis à la question autour de Procrastination – qui bouclera (déjà !) sa cinquième année en juillet. On va certainement parler de la genèse de l’émission, mais il est presque sûr que l’on va déborder sur des questions de technique d’écriture et surtout de la divergence de nos trois approches, comment on se promet sans cesse du clash tout en arrivant toujours à disconvenir de façon civile – c’est vraiment désespérant.

Venez en masse ! Pas besoin de compte pour regarder (il faut juste un si vous souhaitez interagir en direct) :

➡️ Vendredi, 18h, https://www.twitch.tv/doctriz

2021-04-13T09:53:09+02:00mardi 13 avril 2021|À ne pas manquer|4 Commentaires

L’Impassible armada redux sortira pour les Imaginales d’automne : la couverture !

Bien !

Alors, c’est un projet bouclé de longue date, qui devait sortir l’année dernière, mais comme c’est un bouquin surtout appelé à être promu en festivals (même s’il sera disponible partout), nous avions décidé d’en retarder la sortie. À présent que nous y voyons un chouia plus clair sur la tournure de l’année 2021, nous avons décidé d’une nouvelle date de sortie : la version augmentée de L’Impassible armada sortira en octobre aux éditions 1115 !

Et la couverture a été révélée, alors je peux aussi… 

Est-ce qu’elle n’est pas trop magnifique ? Elle m’évoque presque le passage lent et majestueux d’une sorte de divinité cétacée (m’empêchant me rendre compte que je serais en train de me noyer parce que si vous voyez passer des baleines comme ça, vous êtes certainement beaucoup trop bas sans bouteilles).

L’Impassible armada, de quoi ça parle ? On est résolument davantage du côté du surréalistico-nawak de Les Questions dangereuses, de « Bienvenue à Magicland » ou « L’Importance de ton regard » plutôt que du sérieux de « Les Dieux sauvages ». C’est un roman d’aventure maritime dans une situation absurde – deux flottes ennemies bloquées dans une glace contre nature dont le chant érode lentement la raison des matelots. Là-dedans, Davenport, un marin particulièrement démerdard et un tantinet égocentrique, ourdit un plan audacieux pour s’en sortir, parce qu’avant tout, il n’a pas, mais alors pas du tout envie de mourir d’une crise de nihilisme.

J’ai pu dire ici et là que je tendais à éviter de revisiter les anciens textes publiés, car je les considère le reflet d’un certain processus et d’une époque. Cependant, avec cette version « redux » de L’Impassible armada, je ne déroge pas à cette règle : le texte de la novella d’origine n’a pas changé, mais j’ai ajouté, disons, un contrechant à l’histoire, conçu à la demande des éditions 1115 qui avaient envie d’en voir davantage sur cet univers de cinglé et sous une forme faisant éclater les bornes du récit. Quand un éditeur vous propose de développer votre univers, ça ne se refuse pas ! Merci aux éditions 1115 de donner à ce texte un nouvel écrin augmenté et de lui permettre d’être son propre livre !

L’Impassible armada fait partie de mes textes préférés et je me suis vraiment beaucoup amusé à retrouver l’esprit de cet univers absurde pour composer ce contrechant. J’espère que ce petit bouquin vous emmènera loin, dans cette région des cartes où l’on écrit « Ici, il y a des dragons », et surtout – car c’est ma fierté secrète dans l’existence – qu’il vous arrachera un ou deux gloussements suivi d’un marmottement du genre « Ce Davoust, quand même, qu’est-ce qu’il est con ».

Le jour où Jacke a sauté par-dessus bord, j’ai compris qu’il était temps d’agir.

Il ne l’a pas fait sans me dire mes quatre vérités, ça, non. Tout ce temps, je croyais qu’on était frères de bord, partageant les dangers de la bataille et le réconfort des camarades. Eh bien, il est sorti en uniforme d’apparat sous la lune perpétuelle qui dirige maintenant nos chiennes de vies. J’ai tout de suite vu que ça n’allait pas ; aucun de nous ne fait plus très attention à la discipline vestimentaire. Il est venu vers moi de ce pas raide et décidé qu’on a appris à reconnaître, les yeux dans le vide, fixés un peu au-dessus de ma tête, comme si j’avais un oiseau perché sur le crâne. Et puis il m’a dit avec cette voix monocorde, glacée, mécanique :

« Davenport, tu as une tête de rat, le caractère d’une fouine, je sais que tu triches aux cartes et je ne supporte plus d’entendre ton rire de hyène. »

Et puis il m’a salué, il a marché vers le bastingage, l’a enjambé et il a sauté.

Premières lignes de L’Impassible armada.
2021-04-13T09:52:18+02:00lundi 12 avril 2021|À ne pas manquer|4 Commentaires
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