Site un peu cassé tout réparé

C’est évidemment quand tu es à la bourre sur à peu près tout que ça se produit : tu fais pas gaffe, tu appuies sur le mauvais bouton qui dit « ton site sera plus rapide, plus joli, tes visiteurs t’en remercieront avec des brassées de fleurs et moult achats de La Fureur de la Terre » (je jure qu’il existe un bouton comme ça) (je dois avoir une installation de WordPress russe) et PAF les menus ne fonctionnent plus, la moitié s’est évaporée, et l’autre occupe tout l’écran jusqu’à tes pieds, ce qui rend la lecture un peu compliquée.

Après quelques vaines tentatives d’essayer d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante, j’ai déclaré forfait, comme ça :

FORFAIT !

Et je me suis remercié mille fois tout seul d’avoir acheté il y a un an une solution de backup automatique pour le site. J’ai donc enclenché la rétrogradation du site à la version de dimanche dernier qui fonctionnait bien, et…

… ça n’a pas marché.

Ah.

“Allô, Marcel Kenobi ! Au secours, vous êtes mon seul espoir.”

Je dois encore une fière chandelle du pied à Marcel, de Mistic, mon hébergeur, qui a gentiment récupéré mon backup de 2 Go et des bananes et qui s’est chargé lui-même d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante pour retrouver ce lieu splendide que toute la communauté science-fictive de Plan-de-Cuques nous envie. Un immense merci, donc, à Marcel et Mistic.ch. Ah, c’est pas chez Sivit qu’on aurait du service comme ça, allez chez lui pour vous faire héberger vos sites, et je ne touche même pas de commission en disant ça. Faites travailler les petites entreprises de proximité, messieurs-dames : c’est bon pour le karma et on est bien mieux traité qu’ailleurs, what’s not to like ? 

Donc, nous sommes de retour dans le clous. Une poignée de commentaires (ceux postés lundi) a été perdue, et j’en suis désolé. Morale de l’histoire : les boutons dans WordPress, c’est un peu comme les poulets dans les donjons : ON N’Y TOUCHE PAS.

Cela me montre aussi une fois de plus que le site craque aux entournures un peu partout. Il traîne beaucoup, BEAUCOUP d’historique et de personnalisations / hacks maison qui rendent la maison pas mal branlante. (En même temps, l’incarnation actuelle va fêter ses dix ans l’année prochaine – dix ans de WordPress, eh ouais.) J’ai le projet de faire un peu table rase de tout ça pour repartir sur des bases assez nouvelles, et je m’en occuperai probablement l’année prochaine, pendant le repos post-Fureur de la Terre. Dans l’intervalle, désolé, va falloir encore qu’on compose avec les petites bugouilles qui traînent. Après, on les remplacera par d’autres, ça va être super, vous allez voir.

2018-11-28T17:13:52+01:00jeudi 29 novembre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Découvrir Évanégyre, écrire « Les Dieux sauvages » et s’organiser pour écrire [entretien sur eMaginarock]

Après sa chronique sensible (merci !) de Port d’Âmes et sa lecture splendide des premières pages (merci également !), c’est l’occasion de faire le point avec Anouchka sur La Messagère du Ciel, trois ans après la publication du parcours initiatique et sentimental de Rhuys ap Kaledán dans la ville tortueuse d’Aniagrad. Nous parlons de la meilleure manière d’aborder l’univers d’Évanégyre, de son ordre de lecture (astuce : il n’y en a pas), d’organisation et bien sûr d’écriture autour de « Les Dieux sauvages » et de ce qui a changé (ou non) depuis Port d’Âmes.

Tu es un auteur prolifique : pas moins de 9 parutions en moins de 10 ans, dont un recueil de nouvelles et la création de l’univers d’Évanégyre (sans compter les nouvelles publiées dans des anthologies diverses et variées). Peux-tu nous parler de cet univers, ses règles, ses systèmes de magie ?

Je crois qu’Évanégyre s’inscrit pile entre la fantasy et la science-fiction. À bien des titres, son esthétique se rapproche de la fantasy (on y parle de magie, il y a des époques médiévales claires), mais il est développé comme un planet opera, avec un vaste ensemble de récits tous indépendants les uns des autres, qui permettent toutefois au lecteur intéressé d’approfondir davantage l’histoire et les événements.

C’est à lire sur eMaginarock : encore merci, Anouchka, pour tes lectures attentives et ton intérêt pour Évanégyre !

2018-11-20T17:18:32+01:00mercredi 21 novembre 2018|Entretiens|5 Commentaires

Ce samedi, rencontrons-nous autour de l’imaginaire à Sèvres !

Sèvres ! C’est proche de Paris ! (Et pas de Babylone, je vous ai vu venir, humph.) Et c’est bien, car il n’y a pas tant que cela d’événements relatifs à l’imaginaire dans la ville-lumière, et nous allons nous éclairer mutuellement de notre clarté… Je… Cette métaphore est naze.

MAIS l’événement est l’opposé de mes métaphores de blog (soit : l’opposé de naze), à ce que j’ai entendu dire, car devinez quoi ! Ce sera ! Ma première fois là-bas ! (Toute toute première fois.) Yeah.

Rendez-vous donc ce samedi, à la médiathèque de Sèvres dès 10h, ainsi qu’à tous les lieux indiqués sur l’affiche ci-contre, là → ou bien là ↑ si vous êtes sur mobile, enfin un mobile pas trop grand, parce que sinon après ça dépend, et ça peut, oui, oui, bel et bien dépasser.

Bref. Sèvres. Samedi. Super chouette. Venez. Sinon je continue cet article, et aucun de nous n’en envie de ça, on est bien d’accord.

Télécharger le programme complet de l’événement (en PDF). 

2018-11-15T17:12:55+01:00lundi 19 novembre 2018|À ne pas manquer|25 Commentaires

Trois (ou plutôt deux) romans préférés

Octobre, c’est dorénavant le mois de l’imaginaire, et à cette occasion ActuSF m’a demandé, ainsi qu’à un grand nombre de mes petits camarades (Thomas Geha, Estelle Faye, Stefan Platteau, Fabien Cerutti…) quels étaient nos trois livres d’imaginaire préférés.

J’ai cité mes deux influences principales, parce qu’après ça devenait vraiment trop déchirant de devoir choisir un troisième, et je ne voulais faire de peine à personne, à commencer par moi, hé.

2018-11-02T23:17:47+01:00mardi 6 novembre 2018|Entretiens|Commentaires fermés sur Trois (ou plutôt deux) romans préférés

Les stages d’écriture organisés aux Mots : pourquoi, comment (entretien avec Marjorie Stachetti)

Les Mots est une école d’écriture construite sur un modèle unique à ma connaissance en France, qui se rapproche un peu de l’apprentissage “à l’Américaine” (stages techniques, ateliers aux long cours visant à développer une facette du métier). Tu as peut-être vu, auguste lectorat, qu’il m’arrive d’y proposer des conférences et des stages ; notamment, il y a un mois environ, j’en proposais un sur la création de monde imaginaire.

Marjorie Stachetti y a participé et, “dans le cadre d’un projet sur les ateliers d’écriture”, recherche des “retours d’expérience des auteurs qui animent les ateliers et les stages”. Ce fut l’occasion d’une discussion pour lever un peu le voile sur la manière dont on prépare ce genre de session, et comment cela s’organise, en tout cas de mon humble point de vue. Peut-être cela vous donnera-t-il envie de vous joindre à l’aventure une prochaine fois ?

Quel est votre parcours de vie en quelques moments clés, suivant la ligne directrice qui vous a mené à l’écriture et à la publication ?

Je crois que j’ai toujours voulu écrire. Ou que je n’ai rien su vouloir d’autre ! Quand j’ai découvert dans ma petite enfance la nature de l’écrit, j’ai trouvé que c’était le pouvoir le plus fantastique du monde : vous voulez dire qu’on peut laisser des messages à des gens, et qu’ils peuvent les recevoir en votre absence ? Rien n’est plus puissant que ça ! J’ai tanné mes parents (lecteurs d’imaginaire tous les deux, d’ailleurs) pour apprendre à lire et écrire avant l’âge légal. De là, raconter des histoires était un pas naturel que j’ai franchi très vite.

Bien sûr, il y avait tout un monde entre ces premiers récits balbutiants et l’écriture professionnelle ! J’ai toujours été passionné aussi par les grands espaces et la faune marine. Je suis devenu ingénieur agronome spécialisé en halieutique (en gros, biologiste marin) et une fois mon diplôme en poche, constatant que j’étais peut-être plus taillé pour raconter la poésie du monde que pour la quantifier, je me suis lancé (avec beaucoup d’inconscience mais aussi de bonne volonté) dans la littérature. J’ai abordé le domaine de manière systématique, puisque c’était l’approche que j’avais apprise dans mes études d’ingénieur : d’une, j’ai voulu faire tous les métiers possibles pour acquérir une vision globale ; de deux, je suis allé apprendre en ligne auprès des Américains les bases de la technique narrative (parce que, il y a bientôt vingt ans, quasiment personne en France ne s’en souciait). J’ai ainsi été un temps critique littéraire, j’ai dirigé une revue de fantasy (Asphodale), fait beaucoup de traduction littéraire (avec grand plaisir, une expérience très riche d’enseignements)… Il m’a fallu trois ans pour publier mon premier texte de manière professionnelle (« Tuning Jack » dans la revue Galaxies, en 2004). J’ai commencé à placer des nouvelles régulièrement, jusqu’à publier mon premier roman (La Volonté du Dragon, en 2010). Je me suis centré de plus en plus vers l’écriture pure au fil de ces années, et à partir de là, j’ai commencé à publier environ un livre par an, un rythme qui me convient bien.

Dans quelles circonstances êtes-vous entré en contact avec Les Mots ? Comment s’est présenté l’idée d’un atelier d’écriture ?

Une de mes anciennes éditrices, Stéphanie Chevrier, qui dirige les éditions Don Quichotte et qui a publié ma trilogie « Léviathan » (La Chute, La Nuit, Le Pouvoir), était en contact avec l’équipe fondatrice des Mots. Elle savait que je réfléchis beaucoup à la technique littéraire et à comment la transmettre : comme je le disais, quand j’ai appris les fondamentaux de la narration, autour des années 2000, on ne trouvait des ressources quasiment qu’en anglais. Sur mon blog, par des ateliers et des conférences (et plus récemment à travers le podcast Procrastination que nous animons avec mes camarades Mélanie Fazi et Laurent Genefort), je m’efforce depuis près de dix ans de transmettre en langue française ce que j’aurais aimé trouver quand j’ai commencé ce métier. Stéphanie nous a ainsi mis en relation avec Les Mots, et comme je n’habite pas à Paris, nous nous sommes efforcés de trouver un format d’intervention qui soit compatible avec un relativement bref séjour, soit celui du stage intensif.

Quels sont les ateliers et stages que vous avez animés ? Intitulé, résumé, but recherché.

J’ai proposé deux conférences aux Mots : une sur les littératures de l’imaginaire de manière générale et une sur les outils numériques d’aide à l’écriture et à la création. J’anime actuellement deux stages intensifs sur un week-end : la création de monde imaginaire (descriptif détaillé) et la notion de conflit en narration (descriptif détaillé).

Comment avez-vous préparé ces ateliers ou stages ?

La forme voulue par Les Mots s’articulait à chaque fois autour de six séances d’écriture suivies de lectures, échanges et débats sur les difficultés et réussites rencontrées lors de l’exercice. (Le tout sur deux jours.) J’ai à chaque fois en tête des notions bien précises que je m’efforce de faire passer, ou du moins manipuler aux stagiaires ; ce sont des outils que j’emploie moi-même quotidiennement dans ma pratique, que j’ai raffinés avec les ans, et qui me permettent d’avancer d’une manière qui me convient. Je construis donc mes six exercices en un parcours d’une difficulté et d’une complexité croissantes qui réutilisent à chaque fois les notions abordées aux étapes précédentes. Concrètement, j’ai une carte heuristique (« mind-map ») qui aborde le sujet par le maximum d’angles possibles et d’où découlent les consignes d’écriture que je donne aux stagiaires. Je propose également une liste de « déclencheurs » qui sont là pas des consignes, seulement des éléments facultatifs destinés à stimuler l’imaginaire pour fournir un point de départ à l’écriture (car il est difficile d’écrire sur commande).

Quels sont vos ressentis de ces ateliers ? Du travail de groupe ? De la relation avec les stagiaires ?

Excellents. Je suis souvent frappé par la maturité de réflexion qu’ont les stagiaires sur leur propre pratique et la créativité qu’ils arrivent à débloquer dans des conditions d’écriture exigeantes (dues à la forme d’un stage intensif). Je suis également très heureux de voir l’harmonie et la bienveillance entre les participants ; tout le monde offre des retours constructifs sur le travail des autres de manière à se tirer mutuellement vers le haut. C’est un vrai plaisir, qui peut aller jusqu’à une sincère émotion pour moi.

Que retirez-vous de l’expérience pour votre propre écriture ?

On raconte qu’on ne maîtrise réellement une notion qu’à partir du moment où l’on est capable de l’enseigner : réfléchir à mes propres outils de manière à les transmettre m’oblige à les conceptualiser de façon plus développée et exhaustive, ce qui contribue évidemment à faire avancer ma propre réflexion. Durant les stages, je suis très souvent réjoui par la liberté et la candeur dont les stagiaires font preuve dans leur propre entreprise de création ; quand on navigue à travers les exigences professionnelles de ce métier, c’est une fraîcheur que l’on peut parfois perdre un peu de vue. Voir le bel exemple de cette énergie, de cette audace débridée, représente pour moi un appel à me reconnecter moi-même à ces impulsions et à les nourrir dans mon propre travail avant toute autre considération.

Avez-vous déjà eu des difficultés avec un stagiaire ? De quel ordre ? Comment les avez-vous résolues ? Cela a-t-il eu une influence sur les ateliers suivants ?

Presque à chaque fois, un ou une stagiaire a abandonné presque dès le début, pour des raisons similaires : l’écriture n’arrivait pas pour un blocage ou un autre. La consigne d’un atelier représente un cadre qu’ils n’acceptent pas, ou qu’ils n’arrivent pas à adopter. Dans ce contexte, je ne peux pas faire grand-chose : les objectifs et la forme des stages sont très clairement présentés avant l’inscription. Dans tous les cas, j’ai eu l’impression que le blocage concernait de courants psychologiques profonds chez la personne, de son rapport à sa propre image, à la réalité du travail de l’écrivain ; je ne peux pas faire grand-chose là-dessus, car on n’est plus dans le domaine de l’écriture stricte. Je ne peux pas répondre à la place des gens à la question « Veux-je vraiment écrire ? Et y travailler sincèrement ? » C’est à chacun d’y répondre (si possible avant l’inscription !). Pour ma part, je me place résolument dans une optique professionnalisante – c’est-à-dire, on est là pour produire, apprendre et affronter des difficultés avant de se préoccuper de qualité ; je cherche à pousser les stagiaires à sortir de leur zone de confort pendant deux jours pour en retirer des enseignements dans leur propre pratique. Donc, oui… c’est du boulot !

Quelles sont les évolutions dans vos animations de stages ? (le choix des sujets, l’organisation des séances, la gestion de l’heure, du groupe, des exercices, des retours)

J’avais déjà proposé beaucoup de stages intensifs dans d’autres cadres avant de travailler avec Les Mots, donc j’avais une certaine habitude de ce genre de formule, que je pratique depuis des années. Je m’efforce globalement de m’adapter à la dynamique du groupe dont il est question, en fait. Certains sont plus bavards (il faut limiter le temps de parole), d’autres moins (c’est à moi de proposer davantage de commentaires, de questionner le groupe). Ce qui compte, c’est que tout le monde reparte en ayant au minimum l’impression de s’être un peu dégourdi le cerveau et d’avoir relancé sa créativité ; idéalement, que les techniques vues pendant le stage s’ancrent et fassent réellement progresser la pratique. J’ai adapté au fil du temps l’équilibre des horaires pendant la journée pour réserver des horaires confortables à chaque temps (création, restitution). Il y a ensuite encore un certain nombre de sujets sur lesquels je pense pouvoir apporter de la valeur, nourris par ma pratique des littératures de l’imaginaire et de la narration populaire, qu’on mettra peut-être en place au fil du temps, si cela intéresse l’école bien entendu !

Que se passe-t-il APRES le stage ? Y a-t-il eu des contacts durables avec certains groupes ? stagiaires ? des travaux en commun ? des écrits ? des anecdotes ?

Les jeunes auteurs demandent souvent où trouver des relecteurs pour leurs écrits, et je réponds toujours : gardez le contact avec vos camarades quand vous faites des ateliers, entraidez-vous ! Un groupe notamment a fondé une liste d’échange où les nouvelles et les encouragements mutuels tournent, ce que je trouve génial. Certains auteurs font même une jolie carrière dans l’autopublication, d’autres développent romans et nouvelles, et voir ces progrès ne peut que motiver les autres à se donner le courage d’écrire, à leur tour, les histoires dont ils rêvent. C’est émouvant pour moi aussi, comme je le disais plus haut, de voir que ce que je me suis efforcé de faire passer ait pu résonner avec d’autres et les aider. Sincèrement, c’est tout ce que j’espère arriver à faire.

À quel rythme faites-vous ces formations en atelier d’écriture ? Quelle place prennent-elles dans votre vie professionnelle ? Quelles sont les sources, s’il y en a, qui vous ont aidées à animer un de vos ateliers ?

J’en donne en moyenne trois à cinq par an ; je ne veux pas en faire une activité principale. Mon métier consiste à écrire des histoires, pas à enseigner (même si j’aime beaucoup ces moments). Je m’assure donc de conserver un équilibre en faveur de la création. Je n’utilise pas de sources particulières pour créer les stages ; je m’efforce de transmettre ce que j’ai pu comprendre, de mon côté ; de partager mes propres outils. Lesquels, bien sûr, se sont construits à travers tous les livres, articles, sur le sujet que j’ai pu lire, les ateliers que j’ai pu faire moi-même il y a des années, et surtout par l’expérimentation ; mais ce n’est pas « une » vision extérieure que je transmets, c’est (et je l’exprime très clairement au début de chaque stage) la mienne, distillée à partir de ce que j’ai pu apprendre et glaner un peu partout. J’encourage les stagiaires d’emblée à la questionner, à la tester, pour décider ce qui leur convient, ou non, là-dedans ; ce n’est qu’une piste, et j’espère qu’ils distilleront, à leur tour, leur propre vision personnelle, celle qui leur permettra d’écrire, et dans laquelle je ne serai, moi aussi, qu’une influence parmi mille autres !

Avez-vous eu connaissance du retour et des avis des stagiaires sur votre atelier/stage ? Correspondent-ils à vos attentes ? Vous en êtes-vous servis pour modifier votre atelier ? Dans sa structure ? son rythme ? ses exercices ? Autres ?

Non, je n’en ai pas eu connaissance en détail, mais les quelques échos que j’en ai eus ont été très positifs. Du coup, pas de nécessité de trop changer mon fusil d’épaule, je pense ! Mais bien sûr, je suis prêt à faire évoluer les choses en fonction des demandes.

Propos recueillis par Marjorie Stachetti.

2018-10-29T15:39:59+01:00mercredi 31 octobre 2018|Entretiens|3 Commentaires

Les Questions dangereuses, livre à paraître aux éditions Hélios en janvier 2019

Ha, auguste lectorat ! Croyais-tu que j’allais seulement te donner des « Dieux sauvages » pendant toutes ces années ? OK, j’avoue, je le croyais aussi (et je ne râle absolument pas), mais une superbe proposition est arrivée : les éditions Hélios me font l’immense plaisir, honneur et privilège de rééditer en poche la novella (court roman) Les Questions dangereuses, publiée en 2011 dans l’anthologie De Capes et d’esprit vol. 2, dirigée par Éric Boissau et publiée chez Rivière Blanche.

Couv. Ammo

Je suis ravi car Les Questions dangereuses fait clairement partie de ces textes où je me suis dit, comme pour « Tuning Jack » ou « L’Île close » : “c’est une idée vraiment trop stupide pour que je ne l’écrive pas”.

De quoi ça s’agit

Ah, Batz ! Clerc, moine – que dis-je, philosophe ! – ce sont là les métiers à haut risque, non le nôtre. Nous au moins n’avons jamais aucun doute dans le maniement des armes, mais eux qui mijotent avec elles continûment sans jamais y échapper finissent par confondre Question et Réponse, oubliant qu’il y a l’extrémité que l’on empoigne et celle avec laquelle on tue.

Dans un Royaume de France où le plus grand danger n’est pas la rapière, mais une Question à laquelle on ignore la Réponse, Thésard de la Meulière et Batz d’Arctangente sont mancequetaires du roi : les plus fins esprits de la ville de Panâme, dévoués à la protection de la reine. Quand un meurtre ignominieux se trouve commis aux funérailles d’un héros national, Thésard se lance sans hésiter dans des investigations qui l’amèneront à dévoiler un complot d’envergure mondiale – et où son cerveau pourrait bien finir par couler par ses oreilles.

À propos de cette édition

Cette version chez Hélios sera augmentée d’un long entretien avec Nicolas Barret, où l’on causera de la vie, de l’univers et du reste (je m’avance moyennement, là). Actuellement, le texte seul reste disponible en numérique aux éditions ActuSF (disponible chez tous les bons disponibluteurs) et dans l’anthologie, bien sûr, mais cette version-là aura la superbe classe d’une splendide illustration réalisée par Ammo, tiendra tout seul sur une étagère (avez-vous remarqué qu’une liseuse ne tient pas toute seule ?), il y aura l’entretien qui révélera plein de secrets honteux sur moi1, et j’avoue que j’ai ri tout seul en relisant une vanne que j’avais oubliée en parcourant le texte juste avant de rédiger cette note de blog, et ça, auguste lectorat, dans le métier, on appelle ça UN PUTAIN DE BON SIGNE.

Enfin bref, vous aurez compris que j’essaie de vous dire que c’est bien, forcément, mais Les Questions dangereuses fait partie des textes idiots que je suis vraiment fier d’avoir commis, et j’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le (re)découvrir, sachant qu’il est annoncé en papier chez Hélios pour, donc, janvier 2019.

Hardi, mancequetaires, ne vous posez pas de Question, la Réponse est l’achat de ce livre. Qui sait ce qui pourrait arriver sinon.

On en reparlera d’ici là, bien sûr.

  1. Dans la limite des stocks disponibles.
2019-01-07T05:43:25+01:00mercredi 24 octobre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Samedi à Grenoble : soirée spéciale éditions Critic !

Hé, auguste lectorat, tu savais que c’est le mois de l’imaginaire, en octobre ? Je l’ai dit l’année dernière. OK, d’accord, tu m’as percé à jour, je parlais l’année dernière d’octobre dernier, mais là, je parle de cet octobr-ci, et ça veut dire des tas de manifestations autour du livre de l’imaginaire. Par exemple, tu peux regarder là, ActuSF est très actif autour de cette initiative, mais quasiment toutes les librairies spécialisées ont préparé de belles choses, et…

… notamment, Decitre Grenoble (qui fait un travail phénoménal de suivi et de promotion autour de l’imaginaire de langue française – merci à Mathieu Betton) organise ce samedi une soirée de l’imaginaire avec Clément Bouhélier, Thomas Geha et moi-même.

Cela commencera à 19h15, on causera forcément un peu de nos actualités (pour moi « Les Dieux sauvages » et notamment Le Verrou du Fleuve, pour Thomas Geha Des Sorciers et des Hommes, pour Clément Bouhélier le diptyque “Olangar”), mais aussi de tout ce qu’on voudra, parce qu’on est comme ça, ouais.

Un immense merci à toute l’équipe de Decitre qui fait venir certains d’entre nous de la lointaine Bretagne, pour découvrir ce qu’est ce sud dont on entend tant parler (c’est-à-dire tout ce qui présente une latitude inférieure à celle de Nantes).

À samedi ! 

2018-10-29T15:20:36+01:00lundi 22 octobre 2018|À ne pas manquer|4 Commentaires

L’anthologie Dimension Technosciences @venir maintenant disponible partout

Couv. Grillon

C’est dit ! L’anthologie, qui pour mémoire fait se rencontrer science et science-fiction à travers des nouvelles suivies d’articles de fond réalisés par des chercheurs qui travaillent réellement sur les thématiques abordées, est à présent disponible chez tous les bons libraires, en papier comme en électronique.

Neuf nouvelles, autant d’articles, une science-fiction qui s’efforce de parler d’un avenir un peu plus positif que d’habitude, c’est de la belle, et un bel, ouvrage, dirigé par Thierry Bosch et Jean-Claude Dunyach. (Pour en savoir plus, ainsi que sur “Changelin”, mon humble participation à l’anthologie, c’est ici.)

Le livre sera disponible notamment à Scientilivre ce week-end, où l’on en parlera, ainsi que de plein d’autres grandes choses en lien avec le livre et la science, sérieusement: what’s not to like?

2019-01-30T11:03:29+01:00jeudi 18 octobre 2018|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur L’anthologie Dimension Technosciences @venir maintenant disponible partout

Rendez-vous ce week-end à Toulouse, à Scientilivre !

Je vois la ville en rose – je suppose que tout le monde l’a déjà faite mille fois, mais bon, moi c’est la première fois que je vais à Scientilivre, le festival du livre scientifique (ce qui n’oublie donc pas l’imaginaire), alors faut comprendre mon enthousiasme. Je serai donc présent ce week-end (20 et 21 octobre) à Labège (près de Toulouse) pour des rencontres, débats et dédicaces.

Le thème cette année est l’homme et l’animal, et je pense que je serai amené à ne pas seulement parler de fantasy et des « Dieux sauvages » : en tout cas, si l’occasion m’est donnée (et c’est probable !), je causerai aussi  avec joie de baleines, d’orques, de dauphins, et surtout de ce qu’ils évoquent dans l’inconscient collectif (ainsi que de l’intelligence qu’on leur attribue). Cela tombe bien, étant parti en volontariat en Islande au printemps plus ou moins toujours auprès de la même population d’orques et ayant pu voir beaucoup de comportements fascinants.

Parmi les interventions programmées de mon côté, il y aura :

Current Month

octobre

pas d'événement

 

Le programme complet des conférences, débats, animations, expositions etc. est disponible ici.

2018-10-22T11:48:38+02:00lundi 15 octobre 2018|À ne pas manquer|3 Commentaires

L’entretien en compagnie de Thomas Geha sur RCF Alpha à présent disponible en ligne

Hop ! Juste une brève, une courte, pas une péninsule pour t’annoncer, auguste lectorat, que notre rencontre à Thomas Geha et moi avec Arnaud Wassmer, l’excellent et bienveillant animateur de Regards Culture sur RCF Alpha, est à présent disponible en écoute libre, ainsi qu’en podcast. Et comme les technologies de l’iframe du XXIe siècle permettent l’intégration de contenu directement sur des sites, le voici, disponible directement ci-dessous. Thomas parle de son dernier roman paru chez Critic, Des Sorciers et des Hommes ; moi du cycle « Les Dieux sauvages » et notamment de Le Verrou du Fleuve.

Encore merci à Arnaud et à toute l’équipe de RCF Alpha pour cette rencontre et tout le soutien à l’édition rennaise !

2018-10-07T16:38:08+02:00lundi 8 octobre 2018|Entretiens|Commentaires fermés sur L’entretien en compagnie de Thomas Geha sur RCF Alpha à présent disponible en ligne
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