Pris dans la masse

Auguste lectorat, peut-être auras-tu remarqué, de par ton oeil acéré auquel rien n’échappe, non pas un ralentissement du rythme des articles, mais une augmentation de la proportion d’amuse-bouches, vidéos et instantanés, par rapport aux articles de fond. Eh bien oui, tu m’as démasqué, saisi comme une côtelette au barbecue, juste à point, avec un peu de sauce samurai.

Le coupable, je l’ai mentionné, est en photo ci-dessous :

llp-manuscrit

Voilà.

Je suis jusqu’au cou dans les corrections de Léviathan : Le Pouvoir, et je vais pouvoir commencer à en dévoiler tranquillement de plus en plus jusqu’à la sortie en mai. Actuellement, l’engin fait plus de 1 200 000 signes (soir un cinquième de plus que La Nuit), et il est très dense. Cependant, j’ai tendance à élaguer sévèrement mes premiers jets rien qu’en fluidifiant le style, ce qui devrait lui faire perdre environ 15% de masse sans gros effort. Après, bien sûr, il sera entre les mains de l’éditeur, qui aura lui-même ses remarques !

2013-01-23T09:03:09+01:00mercredi 23 janvier 2013|Journal|12 Commentaires

Léviathan : Le Pouvoir, teaser 3

« Moi, toute petite créature insignifiante d’une planète perdue parmi des milliards de milliards d’autres, j’ai regardé l’univers en face, et je lui ai dit : je t’emmerde. » – Masha Turgueniev

2013-01-14T09:00:06+01:00lundi 14 janvier 2013|Journal|3 Commentaires

Écriture et projets : bilan 2012, projets 2013

demotivation.us__The-New-Years-Eve-is-celebrated-by-everyone-1Voilà. 2013 est tout neuf, on l’étrenne, on se plante encore en écrivant les dates et on doit tous changer des 2 en 3, mais on s’ y met. Après le bilan blog, celui, un peu plus sérieux, de ce qui se passe au niveau projets.

2012 a été une excellente année à ce titre ; la sortie de Léviathan : La Nuit, qui a été très favorablement accueilli et a transformé l’essai de La Chute ; la sortie de l’anthologie Reines et Dragons, co-dirigée avec ma camarade Sylvie Miller ; j’ai eu l’honneur d’être nommé coup de coeur des Imaginales ; j’ai eu le grand plaisir de participer à un certain nombre d’événements un peu différents des salons habituels, comme le colloque sur l’Antiquité à la Sorbonne ou Econo’mer à Brest. Et puis, lors de mon volontariat à Mull, j’ai vu des orques, et ça vous fait une année. (Ce serait bien que je retrouve et poste mon journal d’expédition avant l’été prochain…)

Ce que je vais faire en 2013 :

  • Publier Léviathan : Le Pouvoir et attendre avec angoisse et impatience les réactions sur les conclusions de la série.
  • Bosser sur un projet cool dont je ne peux pas encore dire ce que c’est, mais l’accord est donné et ça se fera.
  • Je bosse déjà sur un autre projet cool dont je peux pas dire non plus ce que c’est, mais ça sera bientôt rendu public.
  • Vous êtes bien avancés avec les deux lignes qui précèdent.
  • Re-tâter un peu de la traduction. Après le mammouth qu’aura été Léviathan, me replonger dans les mots des autres me permettra de faire un petit break.
  • On m’a commandé une nouvelle, qui est rendue et acceptée : ce sera de la fantasy urbaine avec des dauphins.

Le reste… se décidera au fur et à mesure ; si je disais tout ce que j’ai envie de faire, cet article ferait dix pages.

Je compte également, pour la première fois depuis une petite dizaine d’années, réarchitecturer ma routine de travail. J’ai tendance à trop me laisser accaparer par le Monde Réel (TM), tout particulièrement si je pars en débat enflammé sur un réseau social quelconque. Or, mon travail consiste à écrire des livres. (Ou traduire, ou anthologiser, etc.) Pas à me laisser accaparer par le Monde Réel (enfin, toutes proportions gardées, il vient en second). Auparavant, je laissais le Monde Réel m’accaparer le matin pour satisfaire ma tendance obsessionnelle-compulsive et j’écrivais l’après-midi ; dorénavant, afin de bien remettre au coeur de mon système ce qui, à terme, est ma seule véritable obligation (au sens d’avoir un contrat signé avec un chèque derrière et des lecteurs qui – gloire leur soit rendue – m’attendent avec des barres à mines si je ne rends pas les livres à temps) je commencerai par écrire, puis, si mon quota est rempli, alors je m’occuperai du Monde Réel – seulement en second lieu. Le raisonnement étant : si je rate un jour de blog, si je mets une semaine à répondre à un mail, ça n’est pas très grave. En revanche, si je ne remplis pas mon quota d’écriture, ça l’est – et en premier lieu pour moi, parce que ça me déprime totalement.

Mais cela ne devrait pas changer beaucoup de choses ici ni sur les réseaux, puisque je prépare de plus en plus mes articles avec un peu d’avance pour éviter la panique du dernier moment ; et ça me permet de fournir plus régulièrement aussi.

2013-01-03T09:00:33+01:00jeudi 3 janvier 2013|Journal|6 Commentaires

Le message qui fait coucou

boite_a_coucouHop ! Une petite nouveauté fonctionnelle que j’espère non-intrusive, vous l’avez vue (j’espère, c’est le but), la petite bande rouge qui est là, au-dessus. Cela fait longtemps que je cherche une façon claire de mettre en valeur les informations importantes (sorties de livres, prochains événements, etc.), mais qui ne prenne pas toute la vue et m’évite de spammer tous les trois jours. J’espère que ce petit bidule remplira cette mission.

Ah, et puis, il y a la petite texture qui va mieux que cet affreux quadrillage dans les bandeaux. Par Michael Hoesly, licence CC-By.

Comme d’habitude, n’hésitez pas à partager votre ressenti !

2012-12-28T19:57:07+01:00vendredi 28 décembre 2012|Journal|4 Commentaires

Bordeaux, c’est toujours bon

Et donc, comme le pressentais par avance vendredi, Bordeaux a été un excellent moment, comme la dernière fois. Je me suis retrouvé à parler pendant plus de deux heures – en comptant la petite discussion « off » sur le trajet pour le compte d’un atelier d’écriture – ce qui est très agréable pour moi, et très mauvais pour mon ego, parce que, hey, ça n’arrange pas l’amour que j’ai du son de ma voix. Merci à tous ceux qui sont venus, (re)venus depuis la dernière fois, à Florence tout particulièrement pour l’organisation, ainsi qu’à Natacha et Jean-Michel, pour les passionantes discussions du soir et aux étudiants, Héloïse, Camille, Sophie, Amandine et Romain, pour leurs questions pertinentes qui m’ont fait dire « ouch » plusieurs fois avant de réfléchir à ce que je pouvais avoir d’intelligent à dire. J’espère ne pas avoir été trop filandreux, notamment à la question « Est-ce que vous subissez Internet ou en tirez des bénéfices » ; un peu des deux, comme tout créateur, mais cela aurait demandé une dissert’ de quatre heures, thèse antithèse synthèse, avec correction par Locke et McLuhan à la sortie. J’espère aussi ne pas avoir fait trop peur. La littérature, c’est vivant, ça saigne, ça bouge et ça respire, nous-mêmes ne comprenons pas toujours ce que nous faisons et d’heureux hasards de narration naissent de notre disponibilité au monde. La seule vraie compréhension qui compte, c’est la sienne propre ; elle est une banderille de torero, elle consiste à dire : « et toi ? et toi ? et toi ? » Si elle dit « et moi ! et moi ! et moi ! » comme le fait trop souvent la littérature blanche nombriliste, personnellement, je trouve qu’on s’emmerde. Nous sommes tous des passagers sur le vaste navire de l’existence. Alea jacta est. Gloria sic transit. Merci de ne pas nourrir les girafes.

Cela a aussi été pour moi l’occasion d’une première : une lecture de Léviathan (dans La Nuit, le duel de Masha). Cela faisait longtemps que je voulais faire entendre la voix de l’Ombre telle que je l’entends. Tout l’entretien devrait avoir été filmé ; je répercuterai l’information.

Petite vue de la Garonne (merci à Florence, encore, pour la promenade) un peu pourrie (la faute au portable) mais ce genre de petit souvenir permet d’ancrer les moments dans la mémoire.

Merci encore à tous et à la prochaine, j’espère ! 

2012-12-11T09:28:23+01:00lundi 10 décembre 2012|Journal|4 Commentaires

En vadrouille

En ce moment, je dois me trouver dans un train entre Bordeaux et la Bretagne, revenant d’une intervention dont je doute pas qu’elle aura été très agréable, étant déjà venu en ces lieux en début d’année ; je poste du passé (mélodie oppressante et voix caverneuse) grâce à la possibilité de poster en différé (en fait ça va, l’assistance pousse un soupir de soulagement). Bref message donc, car, en toute franchise, je me fissure un peu sous la charge de travail, tel un bloc de marbre grec contemplant le passage des éons. (Ouais, tant qu’à donner dans la métaphore, autant se servir correctement). L’écriture avance, mais j’ai beaucoup d’autres engagements en-dehors de ça, persos et pros, et tout mener de front commence à être complexe. Mes excuses pour mes sempiternels retards de mail (surtout), je lis toujours tout, c’est me poser quelques minutes pour répondre qui constitue hélas un problème. De manière générale, pour arrêter de décevoir mon monde, je risque de publier encore quelques annonces de service comme celle de lundi afin de clarifier mon jeu, de conserver un peu de santé mentale et de rendre à l’écriture l’espace qu’elle réclame. En résumé : Merci ! Mes excuses ! 

Ça n’empêche pas que je voudrais faire quelques articles de fond pour la semaine prochaine, mais je ne dis pas quoi comment sur quoi, parce que j’ai vérifié la malédiction qui pèse sur ce blog : quand je promets un article, tout conspire à m’empêcher de le faire. Donc, motus.

Mais comme je t’aime, auguste lectorat, je ne vais pas te laisser en plan sans une bonne petite rasade de particules gamma. Bon week-end ! 

2012-12-05T19:18:39+01:00vendredi 7 décembre 2012|Journal|4 Commentaires

Annonce de service : je ne chronique pas de littérature de fiction

Par Bob Staake

Recevant de plus en plus de mails semi-automatisés, plutôt bien intentionnés d’ailleurs – je ne m’en plains pas, c’est sympa de recevoir des propositions, tant que c’est fait intelligemment -, il me faut continuer d’établir quelques petites lignes directrices restées tacites jusqu’ici, mais que je devrais probablement noter quelque part, dans le but de faire gagner du temps à tout le monde, à commencer par moi, qui, très franchement et avec regret, n’arrive vraiment pas à suivre avec le flot de mes courriers électroniques.

Donc, pour commencer, en deux mots (version rapide), et ensuite, le pourquoi du comment, pour ceux que ça intéresse (polémique inside).

En deux mots

Je ne chronique pas de littérature de fiction, ni sur ce blog, ni ailleurs (même si je l’ai longtemps fait), pas d’exceptions. 

Je suis heureux et honoré de recevoir des propositions de services de presse, et je suis toujours ravi de recevoir des livres, car les livres, c’est le bien. Mais en général, surtout en cette ère de blogging débridé, le but d’un service de presse est d’obtenir un article en retour, et c’est normal. Un livre, un article. Donc, si le but de votre SP est de faire chroniquer le livre, je ne suis pas l’interlocuteur qu’il vous faut, parce que vous n’aurez pas d’article. 

Par contre, si vous voulez m’envoyer votre livre parce que vous trouvez ça cool, que vous voulez m’aider à remplir ma bibliothèque, ou juste parce vous voulez me faire plaisir (et ça me fait plaisir), hey, bien sûr que je serais ravi de l’avoir entre les mains. Mais n’attendez pas de chronique ni de presse. (Honnêtement, je ne suis malheureusement même pas sûr de pouvoir le lire avant l’an 2102.)

Il m’arrive en revanche (assez fréquemment) de parler de livres sur l’écriture ou d’essais (même de films, de séries, de jeux vidéo, de musique). Là, pour les SP et les chroniques, oui, pourquoi pas. 

Pourquoi donc ?

Là encore, très simplement : parce que je suis écrivain et que je ne suis pas capable d’être juge et partie. J’ai également pas mal de copains dans le milieu, et j’éprouve un net conflit d’intérêt à pouvoir parler librement (donc potentiellement en mal) d’un livre d’un éditeur avec qui je peux avoir travaillé / travailler un jour, d’un ami, et même ; si je connais l’auteur, ne vais-je pas être inconsciemment influencé par ce que je sais de lui / elle ? Si je connais le projet artistique / les intentions de l’auteur, donc si je sais lire entre les lignes, suis-je un bon critique ? Je ne peux en jurer, et si je ne peux en jurer, je m’abstiens.

Maintenant, le complément grinçage de dents : ajoutons le fait que le milieu littéraire manque parfois singulièrement de maturité. Certains éditeurs, auteurs, communicants sont d’une grâce admirable ; même après un papier négatif sur leur travail, ils vous serrent la main avec la profonde conviction que vous avez bien fait votre travail et rempilent sans hésiter. Je leur rends mille fois hommage, ils sont ceux qui impriment à la culture leur grandeur. Hélas, tout le monde n’est pas ainsi et c’est un peu moche, mais le conflit d’intérêt, on le prend aussi parfois en plein dans les dents. Il est arrivé à des camarades, ayant la double casquette, de se faire étriller par des contacts / auteurs / éditeurs après avoir proposé un avis pas entièrement dithyrambique sur des livres, parce qu’ils avaient le malheur d’avoir été sincères. Il m’est déjà arrivé de me faire descendre ou insulter à cause de mes chroniques musicales (là où l’on pense de façon assez drôle que je ne vois rien), ce qui m’amuse plus qu’autre chose (car insulter l’auteur d’une chronique tiède est un flagrant manque de professionalisme), mais la littérature est l’une de mes familles, c’est mon métier, et c’est aussi ma vocation, et là, je ne suis pas sûr d’être tellement amusé que ça. J’élimine donc autant que possible de mon existence les combats qui n’en valent pas la chandelle, et c’en est un.

2012-12-03T10:46:26+01:00lundi 3 décembre 2012|Journal|9 Commentaires

C’était beau, céliande

Je le dis souvent, je ne suis vraiment pas doué pour les compte-rendus de festival ; d’une part, y étant souvent pour bosser, je n’en vois pas la majorité ; d’autre part, il s’y passe souvent foule de moments off difficiles à retranscrire et à raconter, à moins de faire un roman. (Mais certains moments surréalistes de festival trouveront peut-être leur chemin, maquillés et déformés, dans un bouquin. Un jour. Peut-être.) Cependant, je veux quand même dire un mot sur les Imaginaires de Brocéliande, parce que c’était une première édition avec beaucoup d’ambitions qui ont été intelligemment concrétisées dans une atmosphère extrêmement chaleureuse, que c’est tout près de la maison (à Ploërmel, 60 km de Rennes), que c’est dans une terre de légendes – Brocéliande – propice à la fantasy, et tout simplement, hé, parce que c’était merveilleusement chouette, avec une équipe qui aime ce qu’elle fait, qui sait ce qu’elle fait et qu’elle le fait bien, avec de beaux moments d’émotion pour le public, mais aussi les invités. Pour voir ce que vous avez raté (littérature, mais aussi musique, cinéma, spectacles), rendez-vous sur le site – et l’année prochaine, surtout.

Je n’ai pas pris de photos sur le site, mais Laurent Miny a eu la bonne idée de rassembler les métalleux du festival pour nous faire un souvenir un peu personnel… Ça ne vous montre pas les alentours, mais ça vous montrera combien l’ambiance était amicale !

Sébastien Grenier, ma pomme, Justine Niogret, Laurent Miny, Antoine Crampé, Jérôme Lereculey.

Et merci à vous, comme toujours, d’être venus ! Rock on ! \m/

2012-11-05T23:29:11+01:00mardi 6 novembre 2012|Journal|3 Commentaires

La 25e Heure a sonné

De retour de la 25e Heure du Livre au Mans, qui s’est déroulé le week-end dernier : malgré une pluie diluvienne et un froid certain, le public était au rendez-vous et plus qu’enthousiaste de tenter l’aventure d’auteurs peu connus, ce qui fait chaud au coeur.

Un côté surréaliste plutôt rigolo avec : des jardinières et des arbres en plein sous la bulle du livre, un stand de véritables tatouages maoris (avec des aiguilles modernes hélas, pas une mâchoire de requin blanc qu’on a fait mordre au préalable dans une seiche avant de l’étrangler en combat singulier comme il se doit), une troupe d’impro beuglant des « yah! » à l’entrée.

Merci à la librairie Doucet qui m’a accueilli et à l’Atalante à qui j’ai piqué les petits gâteaux, à Thor pour nous avoir fait grâce de l’orage et surtout à vous tous qui êtes venus ou revenus à ce salon !

Je sais, c’est sombre, mais c’est mon téléphone portable…

2012-10-16T11:30:41+02:00mardi 16 octobre 2012|Journal|Commentaires fermés sur La 25e Heure a sonné

RJ45 carbonara

Alors je m’esscuse d’avance si la proportion de vidéos et de photos débiles augmente un peu ici dans les jours qui viennent, mais c’est sa faute à lui :

(Pas le petit derrière, qui ne marche probablement plus d’ailleurs, le gros devant.) Cet (musique de la vitrine de La Roue de la Fortune) élégant appareil est un serveur de fichiers réseau, le Synologye DS412+, soit l’énième tentative d’organiser la pagaille de données que génèrent ma vie et mes centres d’intérêts (probablement largement plus, déjà à l’heure actuelle, que je ne pourrai jamais en examiner) – et, en cas d’échec, il y a assez de place dessus pour que j’y benne tout et crie très fort LA LA LAAAA en faisant mine d’ignorer tout ce qui s’y trouve.

Plus sérieusement, shooter de la photo en RAW, ça prend vite de la place, et je tiens à avoir des sauvegardes fiables.

Or doncques, cet appareil très puissant et joli (dont j’égratigne à peine la surface – je pourrais même y héberger le présent site et m’affranchir de frais idoines) génère des conséquences :

Hou, là, là, voilà qui ferait un score très bas sur le Woman Acceptance Factor (je vous invite à suivre la définition, c’est savoureux – j’attends vos hurlements en commentaires – même s’il doit y avoir un fond de vérité, sinon Nintendo ne vendrait pas des DS roses par palettes et non, ça ne s’adresse pas qu’aux gamines à couettes – maintenant c’est sur moi qu’on va hurler, ouh yeah) – ou, du moins, les woman de 1940.

Mais tout cela n’est qu’un symptôme d’une cause beaucoup plus vaste : je suis en train de totalement redesigner mon intérieur, telle une Valérie Damidot barbue, chauve et armée de câbles RJ45 (de rien pour les cauchemars), tout ça dans le but d’optimiser l’espace et d’arrêter de vivre dans – selon les termes d’un copain – « une librairie en pérpetuel inventaire ».

C’est pas dit que j’y parvienne, mais l’essentiel est de participer, et tant pis si on meurt enterré sous un éboulement de livres. Comme les écrivains ne peuvent pas, au contraire des acteurs, mourir en scène tel Molière, je suppose que c’est l’équivalent pour notre profession. Glamour.

Heureusement qu’on a le whisky.

2012-09-25T10:31:25+02:00mardi 25 septembre 2012|Journal|16 Commentaires
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