Procrastination podcast S06e20 – Retours du poditoire 09

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e20 – Retours du poditoire 09« .

Et de six saisons dans la boîte ! Pour boucler cette sixième année, Procrastination ouvre à nouveau son sac de courrier virtuel et répond aux questions et commentaires.

– D’où vient la citation d’Élisabeth Vonarburg « c’est bien beau de vouloir faire sauter la maison, mais il faut d’abord savoir où placer les charges » ?

– Comment rester concentré au long cours sur de petites corrections ?

– Combien de temps faut-il pour corriger un manuscrit ?

– Comment se déroulent les rééditions en poche pour des maisons d’édition qui ne sont pas adossées à des groupes ou collections qui en font ?

– L’ajout d’un outil linguistique fort utile

– Un retour sur la nourriture et la boisson dans la fiction

Références citées

– Morgan of Glencoe

– Franquin, Gaston Lagaffe

– Elisabeth Vonarburg

– Jean-Claude Dunyach

– Éd. Critic

– Éd. Le Bélial’

– Le CNRTL : https://www.cnrtl.fr

– Chris Vuklisevic

– L’extrait de Shrek II : https://www.youtube.com/watch?v=DQUJ6468DnM

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Bonne écoute !

2022-08-05T10:23:02+02:00vendredi 1 juillet 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S06e20 – Retours du poditoire 09

Vivre de la traduction littéraire en attendant de vivre de l’écriture ?

Cela faisait longtemps (si je ne mettais pas 107 ans1 à répondre, aussi) que je n’avais pas reçu de questions en privé sur le boulot, et en voilà une fort importante, qu’il me faut archiver ici en public.

Je me doute que même si je suis publiée, il me faudra du temps avant de pouvoir en vivre. Je cherche donc des plans B pour assurer le côté financier, et j’ai pensé à la traduction. […] Aurais-tu des conseils à me donner si je veux me diriger dans cette branche ? Un niveau d’anglais minimum à présenter, des contacts, des expériences diverses à mener afin d’améliorer mes compétences ? Voir carrément d’autres plans B ?

Alors, c’est une question importante, parce que nous sommes nombreux à le faire ou à l’avoir fait dans la profession, effectivement. Le problème, c’est ce que ça n’est pas aussi simple que ça, et qu’il convient d’en dire un mot, pour bien placer la faisabilité exacte de la chose.

Histoire vraie, pour nous toutes et tous. Par MariNaomi.

C’est-à-dire que, malheureusement et en toute honnêteté, je ne pense pas que ce soit un plan B fonctionnel à court terme (avec une grosse emphase sur le « court terme », more on that later), pour deux raisons :

  • d’abord, les plannings de l’édition sont très longs (donc il peut se passer un ou deux ans avant d’avoir une ouverture dans un planning),
  • mais surtout, obtenir une place en traduction… suit un peu les mêmes mécanismes que pour se faire éditer.

Ce qui defeate un peu le purpose.

C’est-à-dire que là aussi, il faut construire son expérience, commencer par des publications peut-être plus modestes, construire un réseau de partenaires de confiance, etc. pour gravir des échelons. Donc : c’est long, et ce sont la compétence et l’expérience qui priment avant un quelconque diplôme (avec la difficulté qu’on voit évidemment venir, soit arriver à se construire une expérience quand on débute et qu’on galère justement à se construire le CV qui ouvrirait les portes dont on a besoin. Serpent qui se mord la queue). J’en veux pour preuve que j’ai enseigné longtemps comme intervenant professionnel en Master dans le cadre d’un diplôme de traduction littéraire… que je ne possède pas.

La traduction permet certes d’avoir un revenu un peu plus stable tandis qu’on écrit à côté (en plus d’être une super école d’écriture, même si je déconseille de le faire juste pour ça – si c’est le but, il y a des écoles plus rapides, comme, par exemple, écrire directement), mais c’est long aussi d’arriver à en vivre. Donc, s’il s’agit de chercher plan B « alimentaire » pour vivre en parallèle de l’écriture, cela me semble clairement insuffisant à court terme.

Pour ma part, j’ai mis des années avant d’obtenir un afflux stable de contrats à la fois intéressants et bien payés (soit, à peu près, quand je suis entré dans l’écurie des traducteurs réguliers de L’Atalante ; avant, j’avais toujours eu des contrats intéressants, mais soit ils arrivaient de façon sporadique, soit la rémunération était moins bonne), à partir de quoi j’ai pu souffler un peu (et donc explorer mon écriture avec moins d’angoisse). Cela ne veut pas dire que cela ne doit, ni ne peut faire partie d’une stratégie d’auteur ou d’autrice, juste qu’il faut du coup un troisième truc à plus court terme pour manger. (Personnellement, entre autres choses, je donnais des cours d’informatique au troisième âge quand j’avais 20-24 ans.)

Après, distinction importante, je parle de traduction littéraire. Il y a deux (en gros) grands types de traduction : la littéraire (= d’ouvrages littéraires, comme des romans) et la technique (= de documents techniques, manuels, articles scientifiques etc). Je connais trop mal cette dernière, ne l’ayant pas pratiquée professionnellement, cependant j’entends parfois dire qu’il est plus facile d’y construire quelque chose. Caveat, donc et toutefois.

En résumé, même si je n’aime pas me faire le porteur de mauvaises nouvelles, je préfère clarifier la situation : oui, c’est possible de vivre de la traduction, mais ça n’est pas un domaine où on trouve des offres d’emploi, au même titre qu’on n’en trouve pas dans l’écriture romanesque. C’est à force d’être repéré·e pour son travail qu’on peut obtenir des contrats, ce qui inscrit nécessairement une telle démarche dans la durée, et plutôt avec la véritable envie d’y construire une carrière. Il y faut aussi une certaine dose de passion de persistance. Donc, à mon sens, ça n’est pas une super idée de boulot purement « alimentaire » en parallèle de l’écriture, mais plutôt une compétence supplémentaire dans l’arsenal d’un auteur ou autrice construisant une vie autour de sa plume.

  1. Estimation non contractuelle.
2022-06-16T09:40:01+02:00lundi 20 juin 2022|Best Of, Technique d'écriture|4 Commentaires

Procrastination podcast s06e19 – L’oralité dans l’écrit

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s06e19 – L’oralité dans l’écrit« .

La littérature est appelée d’abord à être lue, ce qui implique un usage du langage différent de sa finalité première : la communication orale. Comment, par conséquent, donner convenablement une illusion d’oralité dans le langage écrit ?
Mélanie, dans son expérience d’intervieweuse, fait part de la difficulté à retranscrire un entretien pour qu’il sonne juste ; cela implique une réécriture partielle pour que la lecture soit agréable. Cet effet d’illusion s’applique bien entendu au dialogue.
Estelle renchérit avec son expérience de scénariste, et propose une astuce pour parvenir à cette justesse : envisager, peut-être, de la retenue par exemple à l’oralité stricte.
Lionel étend le principe à la narration fortement centrée sur les points de vue, avec l’importance de la voix du personnage, mais aussi de sa narration.

Références citées

– Gudule (Anne Duguël)

– Frédéric Dard

– Léo Malet

– Jean Genêt, Notre-Dame des fleurs

– William Faulkner, Le Bruit et la fureur, Tandis que j’agonise

– Albertine Sarrazin

– J. D. Salinger, L’attrape-cœurs

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2022-06-29T10:11:09+02:00mercredi 15 juin 2022|Procrastination podcast|2 Commentaires

La Freewrite Traveler est une machine à écrire connectée mobile aussi plaisante que la grande

Je me déplace à nouveau beaucoup en ce moment et comme je suis tombé amoureux de la Freewrite, je souhaitais pouvoir retrouver ce plaisir (et la productivité qui avec) en voyage. Hop hop, on ne regarde pas l’étiquette du prix (ce sont pour moi des outils professionnels, je suis prêt à investir), et on se penche sur la Freewrite Traveler, déclinaison transportable de la machine à écrire. Je l’avais abordée dans la question du choix, mais après un mois à travailler dessus, voici un retour rapide… 

… parce que je n’ai rien de spécial à en dire. Et c’est une bonne chose. C’est la même expérience que la Freewrite Gen3, donc avec le gestionnaire de documents, la possibilité de déplacer le curseur dans le texte, et évidemment la connexion wifi et l’écran à encre électronique volontairement petit. Hormis le format plus réduit (la machine s’ouvre comme un ordi portable), les différences se comptent sur les doigts d’une moufle :

  • Pas de rétroéclairage de l’écran (ne comptez donc pas écrire au lit près d’un conjoint qui dort)
  • Clavier à ciseaux (type ordi portable) au lieu d’un clavier mécanique

Et c’est tout. Les commutateurs A/B/C et wifi On/Off/New sont remplacés par des boutons, mais elle fonctionne littéralement pareil.

La différence de clavier implique, pour nous pouilleux non-anglophones, que l’on ne peut changer les touches physiques pour les adapter à l’AZERTY. Cependant, on trouve des autocollants pour cinq balles qui font parfaitement le boulot (taille : 11 x 13 mm, préférez une matière type vinyle pour la durabilité). La mienne ressemble à présent à ça :

Et ça n’est absolument pas gênant à l’usage. Question clavier, je n’ai jamais réussi à comprendre l’attrait pour les claviers mécaniques (c’est bruyant, volumineux, faut appuyer davantage, on a progressé des décennies en informatique pour s’en éloigner, POURQUOI ?), donc je préfère même celui de la Traveler à la Freewrite tout court. Il est vraiment d’excellente tenue (comparable aux claviers des nouveaux MacBook, meilleur que les Magic Keyboard fixes d’Apple).

Gear porn

Question portabilité, la machine est légère, mais quand même volumineuse. Oui, ça se balade dans un sac sans problème, mais ne comptez pas la mettre dans une sacoche même de bonne taille : la machine est aussi grande que la partie alphabétique d’un clavier de taille normale (parce que, eh bien, il s’y trouve un clavier de taille normale, ce qui est appréciable pour une machine à, vous savez, écrire). Ça se balade sans aucun problème, mais pas au point de ne pas avoir à penser à l’emporter. Néanmoins, se promener pour écrire au milieu de la nature, et pouvoir retrouver très vite ensuite ses documents dans le cloud, c’est quand même assez réjouissant.

Et comme il est question d’emport : les housses en feutre d’Astrohaus sont bien sympa, mais elle ne protègent pas de grand-chose. Heureusement, la Traveler fait à peu près la taille des Magic Keyboard d’Apple réduits (sans pavé numérique) donc il y a de bonnes chances que les coques prévues pour les transporter conviennent à la Traveler. Personnellement, j’utilise une coque Hermitshell rigide modèle MC184LL/B (attention, c’est précis) et ça colle parfaitement.

2024-03-19T05:37:39+01:00lundi 6 juin 2022|Geekeries, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur La Freewrite Traveler est une machine à écrire connectée mobile aussi plaisante que la grande

Procrastination podcast S06e18 – Parler de ses textes

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e18 – Parler de ses textes« .

Un épisode confession sur le rapport à la verbalisation des projets en cours de création : en parler, s’ouvrir aux autres, avantage ou danger ? Mélanie a besoin de communiquer sur le fait que la « machine » est relancée, de savoir qu’on la surveille au travail… en revanche reste secrète sur le contenu, qu’elle a besoin de développer dans la solitude. Lionel révèle qu’il n’écrit que visé par des Daleks qui menacent de l’exterminer s’il ne travaille pas assez, et plus prosaïquement, ajoute un degré dans le secret : il ne voudrait s’ouvrir, et ne révéler quoi que ce soit, que sur les projets proches de la complétion, sauf à ses plus intimes, de crainte de figer les choses. Estelle est tout l’inverse : elle parle énormément des projets en cours dans son entourage, dans un groupe d’entraide d’auteurs et autrices ; loin de figer les choses, le processus d’évolution que ces conversations induit est essentiel.

Références citées

– Hewlett-Packard

– Le rubber ducking (« méthode du canard en plastique ») : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_du_canard_en_plastique

– Sylvie Miller

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2022-06-15T10:01:54+02:00mercredi 1 juin 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S06e18 – Parler de ses textes

Attention aux conseils d’écriture venus de l’anglais (notamment les verbes de dialogue)

Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant : certains conseils d’écriture traduits des langues étrangères (soit le plus souvent l’anglais) ne fonctionnent pas nécessairement tous en français. Pour ce qui concerne la narration pure, la dramaturgie, pas de problème, cela se transcrit sans guère de problème (même si, dans l’absolu, on devrait considérer des différences de sensibilité).

En revanche, les langues sont différentes, donc tout ce qui concerne la grammaire est évidemment différent, mais cela concerne aussi le vocabulaire. Et notamment, un conseil fréquemment venu de l’anglais est : « évitez la variété des verbes de dialogue, to say suffit dans la majorité des situations ».

C’est vrai en anglais (où la sobriété est indiquée ; par ailleurs, l’anglais tolère bien la répétition, mieux que le français). C’est faux en français, en revanche. Le français préfère la précision du vocabulaire, et donc, il est déconseillé chez nous de ne pas varier les verbes de dialogue (d’autant que nous avons des tas de synonymes qui sont signifiants sans être pédants, comme répondre, répliquer, rétorquer, s’exclamer, demander, s’enquérir – même faire).

Ne suivez donc pas ce conseil (notamment donné par Elmore Leonard, en anglais, pour un public anglophone) – tendez plutôt, en français, à la variété.

(Soit dit en passant, c’est probablement pour cette raison que The Art of Fiction, considéré dans le monde anglophone comme un classique – chroniqué ici – n’a jamais vu de traduction française ; il y a une trop grosse partie dédiée au fonctionnement spécifique de l’anglais.)

2022-05-26T12:04:42+02:00mardi 31 mai 2022|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Attention aux conseils d’écriture venus de l’anglais (notamment les verbes de dialogue)

Comment trouver une machine à écrire connectée Freewrite en France

Après avoir clamé tout le bien que je pense des machines Freewrite, la question logique s’est bien sûr posée : okay, super, t’es gentil Davoust, mais comment j’en trouve une ? Le site officiel ne livre pas en France.

Alors, techniquement, le site officiel livre en France selon les lois de la mécanique quantique. Parfois, si, c’est bon. Parfois, c’est seulement certains produits. Parfois, c’est jamais.

En conséquence, à moins d’avoir un copain à l’étranger, il faut passer par des revendeurs tiers :

  • Amazon (argh) pour du neuf, qui en ce moment propose tous les modèles non collector et même les jeux de touches de remplacement. (Ce n’était pas le cas il y a six mois, j’ignore combien de temps ça va durer)
  • Il y a souvent sur eBay des modèles d’occasion ou peu utilisés (par des gens qui n’ont pas accroché au concept) pour des prix un peu plus raisonnables
  • Enfin, il existe un serveur Discord autour des Freewrite où passent de temps à autre des annonces pour des modèles d’occasion (parfois customisés).

Bonne chasse !

2022-05-23T17:52:23+02:00mercredi 25 mai 2022|Geekeries, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Comment trouver une machine à écrire connectée Freewrite en France

Procrastination podcast S06e17 – Insuffler de l’incarnation

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e17 – Insuffler de l’incarnation« .

Donner à son lectorat des personnages de chair et de sang prenant vie sur la page et dont l’on ressent viscéralement les aventures, joies et peines : c’est potentiellement le Saint Graal de la narration. Peut-on parvenir à travailler cet effet ? Comment nos trois auteurs y parviennent-il et elles ?
Estelle place effectivement l’incarnation comme valeur suprême d’un récit, peut-être même devant la cohérence ; et elle propose de travailler d’une part la matérialité physique, corporelle mais pas seulement, et de l’autre les intériorisations et constructions mentales qui en découlent. Pour Mélanie, les personnages arrivent formés avec une histoire à raconter ; parvenir à les concevoir est une impression très viscérale, qu’elle affine d’abord avec le visuel. Lionel, qui est un grand malade, conduit avec eux un travail d’interrogation quasi-psychanalytique – et c’est en cela que les célèbres fiches de personnage lui semblent utiles : comme axes de réflexion et de développement davantage que comme des formulaires à remplir.

Références citées

– Élisabeth Vonarburg

– Hellblade, Senua’s Sacrifice, jeu vidéo de Ninja Theory

– Clive Barker

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2022-06-02T18:41:07+02:00lundi 16 mai 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S06e17 – Insuffler de l’incarnation

Procrastination podcast S06e16 – Maintenir la cohérence d’un récit

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S06e16 – Maintenir la cohérence d’un récit« .

Maintenir la cohérence d’un récit est un défi qui se présente dès qu’un projet atteint une certaine complexité, que ce soit au niveau des faits eux-mêmes mais aussi des intentions que l’on entretient pour celui-ci.

Estelle prouve que l’on peut écrire une saga ou un roman choral avec et sans plan, selon le projet. Mais pour ne pas s’y perdre, elle recommande l’emploi scrupuleux de frises chronologiques, et de ne pas avoir peur de réécrire – cela fait partie intégrante du processus. Mélanie recommande aussi les chronologies, ainsi que de consigner à part les informations importantes à donner pour les agencer logiquement et s’assurer de ne rien oublier. Lionel, praticien de la méthode Zettelkasten, souligne l’importance des notes et de la capture des idées et fragments qui peuvent venir au hasard, et recommande autant de préparer que de faire confiance aux intuitions quand vient le moment de l’écriture.

Références citées

– John Gardner

– Star Wars

– Star Trek

– Brandon Sanderson

– Anton Tchekhov

– Robin Hobb

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Bonne écoute !

2022-05-16T19:03:06+02:00lundi 2 mai 2022|Procrastination podcast|2 Commentaires
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