Worldcon 2019, jour 1

… soit compte-rendu de la journée d’hier.

Observation 1 : j’ai visiblement choisi le seul hôtel de tout Dublin qui ne fait pas d’oeufs bacon au petit-déj.

Observation 2 : ne pas prendre de sac pour la journée en se disant « boaaaah ils en fourniront bien à l’accueil » est une réflexion idiote.

Observation 3 : 30’ à pied pour aller à la convention, c’est « ça se fait » quand tu réserves, « ça passe » quand tu y vas, « ah bon un peu pfouh quand même » quand tu dois rentrer d’une longue journée.

Observation 4 : la Worldcon, c’est toujours génial.

ACCUEILLI PAR LA DELOREAN DE RETOUR VERS LE FUTUR BON DIEU
Mes partis-pris géographiques sont dignes d’un grand écart facial (le ruban noir est pour la convention de Wellington en 2020)

C’est ma quatrième et je commence à avoir mes marques : l’immense programme de tables rondes, animations et conventions (il n’est pas rare d’avoir 10 éléments en parallèle sur le programme), la grande dealers’ room avec tout le merchandising de tes rêves et des bouquins splendides et pas chers, les animations pour enfants qui ont l’air trop chouettes que tu les jalouses intérieurement de pas avoir leur âge, et puis surtout l’ambiance amicale, les gens de tous horizons et de toutes nationalités qui engagent la discussion dans la rue ou les couloirs en voyant ton badge, les cosplays prodigieux (love aux deux personnes en combinaison de la Beratnas Gas), les thèmes de discussions allant du très sérieux social, économique, scientifique au réjouissant loufoque.

J’avoue que je termine cette journée passablement rincé (trois tables rondes quasiment à suivre, évidemment toutes en anglais), mais avec que du bonheur : j’ai pu dire ce qui me tenait à coeur en faisant des blagues auxquelles les gens ont ri, ce qui, au bout du compte, couvre à peu près tout ce que j’espère accomplir dans cet exercice. (Il n’y a aussi qu’à la Worldcon que tu peux faire éclater de rire une salle entière avec une vielle référence en te présentant comme suit : « I’m French, as you might guess from my outrrrrrrageous accent. »)

Pas de captations hélas, mais nous avons parlé de communication et de langage dans le monde animal, ainsi que de séries télé hors de la sphère américaine, et… j’avoue que l’intervention qui m’inquiétait le plus était le « Fantastical Travel Guide », où nous étions censés roleplay un personnage de nos mondes imaginaires pour donner envie à de potentiels lecteurs / touristes de venir visiter. Sachant que je suis en plein dans « Les Dieux sauvages » et que la Rhovelle n’est clairement pas une destination de vacances super recommandable, je frémissais un peu, mais j’ai résolu de jouer une Mériane complètement blasée (un peu hybridée avec Chunsène pour les besoins de l’exercice, je l’admets) en mode humour noir. Et malgré quelques difficultés (pas facile de sortir des vannes dans une autre langue après avoir arrêté l’improvisation théâtrale depuis bientôt trois ans), j’ai eu quelques jolies rencontres avec des personnes qui ont eu envie de lire le livre – ce qui dépassait amplement mes espérances ! (Lesquelles se définissaient très précisément comme suit : « ne pas se vautrer horriblement en endossant en public un rôle féminin ».) J’ai également beaucoup ri en écoutant mes camarades (fantastique roleplay d’un dieu assez pragmatique par Karolina Fedyk !)

Elle est pas trop meugnonne cette roussette, elle te dit, va cliquer sur le site, steuplaît

Par la suite, visiblement incapable de lire correctement un programme passé trois heures de discussion publique, j’ai raté toutes les tables rondes que je voulais suivre, mais ça a été bien, car l’occasion de discuter avec les Français (nous sommes 86 de la délégation cette année – sur 6918 participants, dont 206 Allemands ou 359 Finlandais… allez, faisons un effort !), notamment les très motivés organisateurs du projet Worldcon française en 2023.

Le site semblait en sommeil, mais le projet est plus que jamais d’actualité, le temps d’amener beaucoup plus de précisions et une nouvelle identité graphique qui devraient tomber très bientôt. Pour voir ce qui a déjà été fait, et suivre l’action, c’est ici. Le centre de congrès de Nice paraît idéalement placé avec des lignes de tram directement reliées à l’aéroport, et une logistique solide constitue la fondation de toute proposition de Worldcon. Avec en prime les atouts de la Côte d’Azur, le projet a beaucoup d’atouts pour séduire le public international, mais majoritairement américain, de l’événement.

Demain, je me suis prévu un programme beaucoup plus riche en tables rondes, comme des propositions de sociétés sortant de la féodalité et de la colonie spatiale chères à la fantasy et la SF, l’appropriation culturelle, ou encore le rôle magique de la beauté dans le conte et donc, par filiation, nos genres.

Et puis j’ai prévu d’emporter un sac.

2019-08-15T23:03:24+02:00vendredi 16 août 2019|Carnets de voyage, Le monde du livre|5 Commentaires

Worldcon 2019, jour 0

J’aime voir tout écrit en gaélique.

À l’heure où ces photons viendront s’imprimer sur votre rétine pour y créer du sens, je serai en train d’affronter le premier défi de toute Worldcon : récupérer mon badge, forcément. Déjà vu des copains à l’aéroport (yeah !) et donc, tu en déduis, auguste lectorat, car tu es suprêmement puissant, que je suis bien arrivé et vivant. Ce qui est toujours une bonne chose. En général. Dans mon cas précis, je ne peux pas me prononcer pour l’opinion de tout le monde. Mais je vais partir du principe que si. Parce que je suis un optimiste.

Si tout va bien, demain matin à la même heure, compte-rendu d’aujourd’hui (qui sera beaucoup passé en tables rondes).

Vers l’horizon et au-delàààààà

2019-08-14T19:28:40+02:00jeudi 15 août 2019|Carnets de voyage, Le monde du livre|3 Commentaires

Procrastination podcast S03E22 : « Les ateliers d’écriture »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Les ateliers d’écriture« .

Cercles d’écriture, de (re)lecture, une pratique ancienne du monde littéraire et prenant de plus en plus la forme d’ateliers à visée professionnalisante. Comment cela fonctionne-t-il, et que peut-on en attendre ? Après un rapide tour d’horizon de Lionel, Mélanie présente les formules, en insistant sur les différents publics auxquels elles s’adressent. Pour Laurent, le plus intéressant dans le système consiste à affronter la difficulté de produire en se confrontant au regard immédiat d’autrui.

Références citées

– L’atelier Clarion http://clarion.ucsd.edu

– CoCyclics https://cocyclics.tremplinsdelimaginaire.com

– Le club Présences d’Esprits https://www.presences-d-esprits.com

– Les Mots, école d’écriture https://lesmots.co

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-19T11:37:32+02:00jeudi 1 août 2019|Procrastination podcast|2 Commentaires

Comment écrire ses romans de fantasy ? [Entretien croisé avec E. Faye, M. Rivero, J. Bétan]

ActuSF nous a proposé à quatre, Estelle Faye, Mathieu Rivero, Julien Bétan et moi-même, de donner notre avis (parce qu’un auteur ça doit toujours avoir un avis sur tout, c’est vital) sur ce qui fait un bon livre de fantasy, et quel conseil donner aux jeunes auteurs.

Bon, ma réponse ne devrait pas tellement te surprendre si tu traînes ici depuis quelque temps, auguste lectorat, alors va lire celles des autres :

C’est ici.

2019-07-26T10:17:45+02:00mercredi 31 juillet 2019|Entretiens, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Comment écrire ses romans de fantasy ? [Entretien croisé avec E. Faye, M. Rivero, J. Bétan]

À l’écrit, un merde vaut dix enculés

Photo Jono

ALORS TU L’AS VU MON TITRE PUTÀCLIC

Non mais sérieusement. Si c’est formulé ainsi, c’est aussi pour s’en rappeler : je n’hésitais pas à le proférer de la sorte, dans les murs très saints et très blancs de la sacrée institution universitaire quand j’allais y faire des interventions autour de la traduction :

À l’écrit, un merde vaut dix enculés.

Quoi t’est-ce ?

Eh bien, tu veux faire un peu moderne, un peu hardboiled, genre moi j’ai pas peur de la provocation, de la vulgarité, avec mes personnages badass qui jurent comme des charretiers à chaque détour de page. J’écris comme ils parlent, et c’est des gros soudards qui boivent et décapitent, alors bon, ils causent grossier, hein ?

Eh bah, pas forcément.

Rappelons-nous que, comme tous les arts narratifs, la littérature n’est pas appelée à représenter le réel tel qu’il est (sauf si tu fais du Nouveau roman, et dans ce cas, je prie pour ton âme), mais à proposer des effets de réel. À le mimer / sublimer / représenter d’une manière intelligible ; c’est-à-dire (et cela me semble une école esthétique bien supérieure, mais ça n’engage que moi, mais je le pense fortement quand même) à en transmettre l’essence par la représentation évocatrice et signifiante, plutôt que par l’inventaire et l’exhaustivité. Mais c’est autrement plus dur.

Minute, je t’ai perdu ? Ah,

merde.

L’écrit n’est pas l’oral. (Duh ?) Ben oui : des mots écrits, dans la correspondance, n’ont pas du tout le même impact que les mêmes paroles prononcées de visu. L’écrit fait appel à un système différent de représentation, et comme la fiction vise à l’illusion de réalité, cela signifie qu’elle place, finalement, les curseurs de la tolérance à des niveaux différents que la vie quotidienne.

Si je fais tomber mon stylo et murmure « merde » comme un réflexe1, ça ne choquera pas forcément mon entourage même professionnel (mais faut dire aussi qu’on est cools).

En revanche, si j’écris la même chose dans un roman

Maladroit, Lionel fit tomber son stylo et murmura :

« Et merde. »

La différence n’est-elle pas visible ? Si c’est raconté, c’est signifiant ; si je dis « et merde », cela laisse entendre que je suis énervé, tendu, qu’on m’a piqué mon pain. Cela influera certainement sur la suite. Si je pète un câble (fictivement, hein) dans la suite de la scène, ce ne sera pas surprenant : ces deux lignes peuvent former un début de promesse narrative.

Alors qu’au quotidien, bon, on s’en tape, quoi.

Donc, faire preuve d’économie dans le langage, bien choisir ses passages potentiellement vulgaires leur donne paradoxalement plus de force. Au contraire, les enchaîner leur ôte tout impact. Et pourquoi ?

Exactement. Parce que,

à l’écrit, un merde vaut dix enculés,

Putain cong.

  1. Mes parents déclinent toute responsabilité concernant ce regrettable incident : ils m’ont très bien élevé, et voient avec consternation cette déplorable évolution langagière.
2019-07-26T09:40:11+02:00mardi 30 juillet 2019|Best Of, Technique d'écriture|9 Commentaires

Procrastination podcast S03E21 : « Relations et séparations entre littératures de l’imaginaire et générale »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Relations et séparations entre littératures de l’imaginaire et générale« .

La littérature blanche serait censée considérer avec mépris l’imaginaire. L’imaginaire serait censé se considérer fondamentalement différent de la littérature blanche. Avec les succès planétaires du cinéma et de la série TV de genre, que peut-on dire sur un éventuel clivage – ou une réunion – entre les deux côtés de l’équation en 2019 ? Pour Mélanie, l’existence d’un « ghetto » est moins prononcée dans les faits qu’on ne peut le supposer, et surtout, s’il s’exerce, c’est dans les deux sens… Mais en tout cas, il est davantage prégnant dans le domaine littéraire. Lionel argue quant à lui qu’il existe d’importantes poches de résistance à l’imaginaire dans les grandes instances culturelles (médias généralistes et études littéraires) mais qu’heureusement, les murs tombent grâce à des alliés. Laurent, pour sa part, replace cette discussion dans le contexte d’une évolution culturelle et la genèse de l’identité des genres littéraires au fil des décennies en France.

Références citées :

– Star Wars

– Harry Potter

– Game of Thrones –

L’observatoire de l’imaginaire (chiffres de 2018 : https://www.actusf.com/detail-d-un-article/lobservatoire-de-limaginaire-les-chiffres-de-2018 )

– Hubert Prolongeau, Télérama (article sur Rivière Blanche : https://www.telerama.fr/livre/riviere-blanche,-une-maison-dedition-a-contre-courant,n6156825.php )

– Le Point

– Le Nouvel Obs’

– Anne Besson

– John Michael Straczynski, Babylon 5

– George Orwell, 1984

– Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes

– Philip Pullman, « À la croisée des mondes » (édition en Folio « blanche » : http://www.folio-lesite.fr/Contributeurs/Philip-Pullman )

– Philip K. Dick

– Marc Lévy

– Guillaume Musso

– Orson Scott Card, « Le sens selon Tolkien » in Méditations sur la Terre du Milieu, dir. Karen Haber

– James Joyce, Ulysse

– « Perry Rhodan », série

– Robert Merle

– Pierre Boulle

– Cyril Hanouna

– Maurice Dantec

– Michel Houellebecq

– Game One (chaîne de TV)

– Nolife (chaîne de TV)

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2020-10-19T11:37:33+02:00lundi 15 juillet 2019|Procrastination podcast|2 Commentaires

Procrastination podcast S03E20 : « Retour des poditeurs 04 »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Retour des poditeurs 04« .

Quatrième session de commentaires et questions-réponses des poditeurs et poditrices. Au programme :

– Créer un univers détaillé est-il un truc de rôliste ? (Laurent… ?)

– Est-ce qu’un univers imaginaire implique nécessairement des ressorts narratifs relevant de l’imaginaire ?

– Où un débutant peut-il ou elle publier des nouvelles ?

– Que fait-on des expressions historiquement référencées (sadique, manichéen, machiavélique…) dans un univers sans rapport culturel avec le nôtre ?

– Un mot sur les publications amatrices ou semi-professionnelles.

Références citées

– Les Voix d’Altaride, podcast https://www.cendrones.fr

– Station Eleven, Emily St. John Mandel

– Olivier Girard, rédacteur en chef de Bifrost (voir notamment l’éditorial du n°88)

– Le Trésor de la Langue Française (informatisé : http://atilf.atilf.fr/)

– Pierre Bordage, « L’Enjomineur »

– Fiction, revue

– Mythologica, revue

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2020-10-19T11:37:33+02:00lundi 1 juillet 2019|Procrastination podcast|1 Commentaire

Procrastination podcast S03E19 : « Le personnage comme incarnation de l’auteur »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Le personnage comme incarnation de l’auteur« .

Une question qui revient souvent et peut paraître angoissante – quelle quantité de soi peut apparaître inconsciemment dans ses propres écrits ? Peut-on être « vu » à travers eux ? Et sinon, comment éviter de transformer ses personnages en fantasmes patents, en délires de puissance, en idoles coupables ? Mélanie n’est pas inquiète outre mesure : s’insérer dans ses textes ? Et alors ? Peu importe tant que cela leur apporte quelque chose et que le récit fonctionne. Pour Laurent, la notion paraît même empreinte d’une contradiction interne, car la construction d’un personnage… en fait une construction, justement, laquelle est nécessairement extérieure, en partie. Derrière cette angoisse du « self-insert », Lionel lit une possible confusion entre les thèmes et les traitements de ceux-ci, entre les envies ou impulsions présidant à l’écriture d’un personnage et les manifestations, éminemment personnelles, de celui-ci dans l’œuvre.

Références citées

– Un post-it à mettre sur sa porte https://www.pinterest.fr/pin/161707442841870585

– Roland Barthes

– Christopher Stork

– Steven Pressfield, La Guerre de l’art

– Elizabeth George, Mes Secrets d’écrivain

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2020-10-19T11:37:34+02:00lundi 17 juin 2019|Procrastination podcast|1 Commentaire

Des changements dans le podcast Procrastination

Trois saisons, déjà ! Quand nous avons lancé l’émission avec Mélanie Fazi et Laurent Genefort, grâce au soutien logistique d’Elbakin.net, nous l’avions un peu fait aussi à titre d’expérience, pas complètement certains que cela pourrait intéresser du monde. Trois ans plus tard, nous sommes ravis, honorés et même un peu ébaubis, pour tout dire, du succès que rencontre l’émission, et surtout touchés de tous les retours enthousiastes, des partages constructifs qui sont nées autour de ce podcast au nom imprononçable1. Merci !

Il y a un mois, j’annonçais les sujets de la fin de la saison 3 et du début de la saison 4 ; ces émissions sont bien programmées, mais l’ordre va être un peu chamboulé.

Suite à divers changements dans notre organisation à tous compliquant un peu l’enregistrement en présence les uns des autres (un aspect auquel nous tenons), Laurent Genefort, tel le gentleman qu’il est, a proposé de se mettre en retrait de l’émission pour faire la place à une nouvelle voix.

Je tiens vraiment à dire un immense MERCI à Laurent, qui m’a fait confiance quand je suis venu le chercher dans cette aventure – mais surtout pour nous avoir apporté pendant plus de 60 épisodes son regard érudit et son immense expérience de la science-fiction comme de l’écriture et de l’édition. Avec sa gentillesse et son savoir, il forme un pilier qui a contribué à hisser l’émission à un niveau dont nous pouvons être fiers. Par ailleurs, Laurent ne disparaît pas entièrement, heureusement ; nous comptons bien le conserver dans notre puits gravitationnel et le débaucher à nouveau pour profiter de son regard dans de futurs épisodes ! (Mais peut-être plus ponctuels.)

Nous sommes ravis d’accueillir donc une nouvelle voix régulière, avec la photo d’autrice la plus cool de ce côté-ci du Tennessee… (Le saviez-vous ? On se trouve toujours d’un côté du Tennessee.)

Bienvenue dans Procrastination à Estelle Faye !

En plus d’être une autrice hors pair qui navigue aussi bien dans la fantasy que la SF, Estelle écrit aussi bien pour la jeunesse que les adultes, et est également scénariste et ex-comédienne. Nous sommes absolument ravis de la voir rejoindre l’équipe, déjà parce qu’elle va pouvoir nous apprendre plein de trucs qu’on sait pas avec son parcours différent de Mélanie et moi, mais surtout, bien sûr, parce que c’est quelqu’un d’une grande générosité, avec une énergie positive que vous ne pourrez qu’entendre à l’antenne.

L’antenne. Genre, comme si on était en 1970. Ah, mais non. L’antenne 4G, bien sûr. Voulais-je dire. Bientôt la 5G, d’ailleurs. Bref.

Le planning de la saison 3 est donc quelque peu rajusté car nous avions déjà commencé l’enregistrement de la saison 4 avec Laurent. Ces deux premiers épisodes clôtureront la 3 au lieu de débuter la 4, ce qui donne :

  • s03e19, 15 juin : Le personnage comme incarnation de l’auteur
  • s03e20, 1e juillet : Retours des poditeurs 04… le retour
  • s03e21, 15 juillet : Séparations et relations entre littératures générale et de l’imaginaire
  • s03e22, 1e août : Les ateliers d’écriture

La saison 4 commencera quant à elle le 15 octobre (un mois plus tard que d’habitude), le temps pour nous de commencer à travailler avec Estelle, et comptera 18 épisodes, ce qui nous fera retomber pour la saison 5 sur le rythme habituel. Bref, j’ai l’impression de faire très compliqué pour dire un truc assez simple en fait.

Merci à Estelle d’avoir accepté notre invitation ! Nous espérons que vous lui ferez le meilleur accueil, et nous avons hâte de commencer l’enregistrement et de découvrir notre nouvelle dynamique !

  1. Ça, c’est ma faute.
2019-06-08T14:51:16+02:00mardi 11 juin 2019|Technique d'écriture|6 Commentaires

À télécharger : les présentations de la masterclass des Imaginales (mises à jour)

Depuis plusieurs années, le festival Imaginales d’Épinal propose une masterclass que nous avons le plaisir d’animer, Jean-Claude Dunyach et moi : « Corriger son manuscrit et envisager l’édition« . Une journée intense d’échanges et de conférences autour de la narration, de ses particularités dans le cas des littératures de l’imaginaire, des défis de la correction de ses propres écrits et des relations avec le monde éditorial.

Nous nous efforçons, Jean-Claude et moi, d’étoffer chaque année un peu plus notre discours en fonction des retours des années précédentes ; les présentations cuvée 2019 sont maintenant disponibles dans la section « Présentations et diaporamas » :

  • Briques de base pour écrire (JCD)
  • Comment bétonner son histoire ? (LD)
  • Devenir auteur, c’est trouver un éditeur ! (JCD)
  • L’auteur dans la chaîne du livre (LD)

→ À découvrir ici.

2019-06-11T15:43:00+02:00mercredi 5 juin 2019|Technique d'écriture|12 Commentaires
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