Procrastination podcast s07e10 – L’autoédition, l’édition traditionnelle ou les deux, avec Morgan of Glencoe

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s07e10 – L’autoédition, l’édition traditionnelle ou les deux, avec Morgan of Glencoe“.

Dernier volet de la conversation au long cours de Procrastination avec l’autrice et musicienne Morgan of Glencoe autour de l’autoédition. La saga de Morgan, « La Dernière Geste », a commencé sa vie en autoédition avant d’être reprise en édition traditionnelle chez ActuSF. Mais Morgan continue de s’autopublier, lui donnant une perspective unique sur les deux mondes. En synthèse, elle revient dans cet épisode sur les deux systèmes, en jauge les avantages et inconvénients, et revient sur les leçons, difficultés et joies inattendues qu’ils ont pu lui procurer.

Références citées

  • Le collectif Calliopée
  • Nicolas Mer
  • Elen Brig Koridwen
  • Les éditions Gephyre
  • Elbakin.net
  • Myriam Caillonneau, « Yggdrasil » (série), Les Larmes des Aëlwynns (roman)
  • Le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC), https://www.snac.fr/site/
  • Edwige, blogueuse, https://nualiv.fr/

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2023-02-14T23:30:51+01:00mercredi 1 février 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s07e10 – L’autoédition, l’édition traditionnelle ou les deux, avec Morgan of Glencoe

Procrastination podcast s06e01 – Le grand format et la sélection des manuscrits, avec Pascal Godbillon

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s06e01 – Le grand format et la sélection des manuscrits, avec Pascal Godbillon“.

Procrastination a l’immense plaisir de démarrer sa sixième année en recevant Pascal Godbillon, qui dirige depuis 2006 l’une des collections d’imaginaire patrimoniales françaises majeures, Folio SF (Gallimard), ainsi que la collection grand format Lunes d’Encre chez Denoël. Deux collections d’imaginaire de renom, où l’on trouve à la fois les immenses jalons du genre (Shelley, Wells, Asimov chez Folio SF, par exemple), mais qui font aussi la part belle aux auteurs et autrices contemporain·es de langue française et d’ailleurs (il publie entre ses deux collections Sabrina Calvo, Alain Damasio, Catherine Dufour, Laurent Genefort ou encore Jean-Philippe Jaworski).
Dans ce premier épisode, Pascal partage sa vision générale de l’édition, à travers le processus du choix des manuscrits et le rôle de la ligne éditoriale ; il prend l’exemple du concours des 20 ans de Folio SF pour rappeler qu’il ne faut pas hésiter à écrire et envoyer sa productions aux maisons d’édition ; il aborde aussi l’importance de la lecture dans la formation de l’écriture et pointe quelques maladresses courantes dans les manuscrits reçus.

Procrastination remercie profondément Pascal Godbillon et les éditions Gallimard. Pour retrouver les collections en ligne :

– Folio SF http://www.folio-lesite.fr/SF-Fantasy (Facebook : https://www.facebook.com/editionsfolio , Twitter : https://twitter.com/editionsfolio , Instagram : https://www.instagram.com/editionsfolio/ )

– Lunes d’Encre http://www.denoel.fr/searchdenoel/advanced?category_id=13&SearchAction=1 (Facebook : https://www.facebook.com/EditionsDenoel/ , Twitter : https://twitter.com/EDITIONSDENOEL )

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2021-09-29T18:14:06+02:00mercredi 15 septembre 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s06e01 – Le grand format et la sélection des manuscrits, avec Pascal Godbillon

Procrastination podcast s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland“.

(Épisode enregistré à distance pour raisons logistiques.)
Procrastination reçoit avec un immense plaisir sa toute première invitée : Mireille Rivalland, directrice des éditions l’Atalante, grande et belle maison installée depuis plus de 40 ans à Nantes, en parallèle avec la librairie du même nom. L’Atalante publie polar, BD, théâtre, essais et bien sûr de l’imaginaire avec de grands noms comme Terry Pratchett, Orson Scott Card, Poul Anderson, Dmitry Glukhovsky, Pierre Bordage, Fabrice Colin ou encore Jean-Claude Dunyach.
Mireille a très aimablement accepté de lever le voile sur la réalité du travail de sélection des manuscrits à l’Atalante. Comment s’organise la lecture ? Existe-t-il des « erreurs » rédhibitoires lors des soumissions ? Qu’est-ce qui dicte vraiment le choix d’un livre ? Où intervient la tant redoutée « ligne éditoriale » ? Comment attirer l’attention d’un éditeur ? Et le rôle de la technique littéraire dans tout ça ?
Procrastination remercie profondément Mireille Rivalland et les éditions l’Atalante ! Pour retrouver les éditions et la librairie en ligne :
– https://www.l-atalante.com
– Facebook https://www.facebook.com/EditionsLAtalante/
– Twitter https://twitter.com/latalante
– Instagram https://www.instagram.com/edlatalante/
– Pinterest https://www.pinterest.fr/edlatalante/

Procrastination est animé par Mélanie Fazi ( https://www.melaniefazi.net ), Estelle Faye ( http://www.estellefaye.fr/ ) et Lionel Davoust ( https://lioneldavoust.com ). Diffusion : Elbakin.net.

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2020-10-19T11:35:15+02:00mardi 15 septembre 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e01 – La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland

Procrastination podcast saison 5 : sujets et première invitée

J’avais méchamment teasé quelques nouveautés pour la saison 5 de Procrastination – le confinement a au moins eu ceci de positif que nous nous sommes mis au point pour enregistrer à distance… ce qui nous permet à présent d’accueillir des invité•es.

Et nous nous sommes très, très heureux et honorés que Mireille Rivalland, directrice littéraire des éditions L’Atalante, ait accepté notre invitation à venir parler d’édition, à lever le voile sur le processus réel de sélection des manuscrits, de retravail, de commercialisation. L’Atalante est une grande maison indépendante dans le domaine de l’imaginaire, adossée à la librairie du même nom qui existe depuis plus de 40 ans à Nantes, où publient des auteurs majeurs du genre (Terry Pratchett, Glen Cook, Dmitry Glukhovsky, Pierre Bordage, Jean-Claude Dunyach…). Nous remercions profondément Mireille de nous avoir fait bénéficier de son regard, de son expérience, de sa bienveillance et sa franchise ; les deux épisodes enregistrés en sa compagnie sont le 501 et le 506, et nous sommes certains que vous les trouverez aussi passionnants et instructifs que nous.

Mireille Rivalland, Estelle Faye, ma pomme et Mélanie Fazi. Montage Mélanie Fazi.

Mais ce n’est pas tout ! Nous avons déjà enregistré un bon tiers de cette saison (Procrastination, le podcast toujours à l’heure, si c’est pas paradoxal), et voici la sauce à laquelle vous allez être mangés, chers poditeurs et poditrices :

  • 15 septembre, 501 : La sélection des manuscrits, avec Mireille Rivalland
  • 1e octobre, 502 : Écrire pour soi, écrire pour les autres (partie 1)
  • 15 octobre, 503 : Écrire pour soi, écrire pour les autres (partie 2)
  • 1e novembre, 504 : La course à la perfection
  • 15 novembre, 505 : Être auteur et timide
  • 1e décembre, 506 : Le retravail des manuscrits, avec Mireille Rivalland
  • 15 décembre, 507 : Le découpage des séries

Reprise, donc, le 15 septembre chez tous vos agrégateurs de podcasts !

2020-08-25T09:41:29+02:00mardi 25 août 2020|Technique d'écriture|4 Commentaires

Des degrés de certitude dans l’écriture (avec des emojis)

Quand j’ai eu mon premier iPhone (après avoir eu des téléphones Samsung, dont un Samsung Wave) (oui, je fais partie des trois personnes au monde à avoir eu la plate-forme Tizen entre les mains) (non, c’était pas bien), j’ai fini par m’intéresser à ce drôle de clavier avec des smileys (pour le vieil internaute que je suis) (en ligne en 1997 avec Infonie ma gueule) dans l’angle en bas à gauche.

Et je vis que cela était bon, parce que ça faisait comme les smileys mais en couleur et surtout, c’était standard. (La petite histoire des emojis est intéressante quand on est curieux de l’évolution des technologies.) Les emojis, c’est le bien, surtout quand on écrit. Parce que cela revient à avoir toute une palette de symboles standardisés au bout des doigts, qui donnent de la couleur et des repères visuels à ses notes, surtout quand on construit un livre.

Tout cela est très bien, dis-tu, auguste lectorat, mais arrête de faire le zouave deux minutes avec tes mickeys et cause nous d’écriture.

Vivivi.

Plus le temps passe et plus je trouve – enfin c’est mon avis, vous en faites ce que vous voulez, caveats habituels – que l’écriture, qu’on soit structurel ou scriptural, est un travail de révélation de ce qui doit être. “Ce qui doit être” est soufflé par le Mystère, la Muse, l’inconscient, le ressenti esthétique de l’auteur ou autrice ; quelle que soit la manière dont on y parvient, il y a l’envie d’un côté, le résultat final de l’autre (au bout d’un certain temps voire d’un temps certain) et, entre les deux, beaucoup d’exploration (mot poli pour dire : tâtonnement).

Il vient qu’une manière de voir la création (littéraire) consiste à établir un continuum de certitudes. Woualala, qu’est-ce qu’il raconte encore.

Ce n’est pas compliqué :

D’abord, il y a les idées. Pensées aléatoires, images, scènes, personnages, possibilités qui traversent l’esprit : “ce serait cool si…” Elles peuvent être immenses (le principe fort derrière un univers entier) ou minuscules (une réplique qui déboîte). Il convient de les capturer, pour les examiner et les utiliser (ou pas), façon GTD.

Ensuite, donc, on les organise pour comprendre où elles se placent, ce qu’elles cachent, et si l’on a envie de les développer. Ces idées en appellent d’autres, deviennent des faisceaux d’intrigue, des personnages, des fils narratifs qu’on développe (ou écarte). À ce stade, on discerne où le matériel manque, et on creusera dans cette direction (ou pas, si l’on veut la surprise). Je pense que scripturaux et structurels réalisent tous deux ce processus ; simplement, les scripturaux le font à l’écriture, les structurels en amont, mais le travail est le même. Une fois que l’on a commencé à construire des “systèmes” (un personnage, une nation, une intrigue, un hypothèse de monde imaginaire), ces systèmes deviennent des hypothèses.

Ces hypothèses vont réduire l’océan des possibles d’un récit. Elles dictent des lois et des règles : si un personnage a un certain passé, cela influence sa manière de voir le monde ; si l’univers permet la téléportation à volonté sans contrainte, la société risque d’avoir un rapport particulier avec les coffres-forts. Idées et hypothèses entraînent donc des nécessités. “Si ça marche comme ça, alors cela entraîne que…” En retour, les nécessités engendrent d’autres idées et hypothèses.

À un moment, on commence (ou a commencé) à écrire. Ce qui s’écrit tend à prendre vie (ce que j’appelle personnellement “la volonté de l’histoire”, l’energeia d’Aristote citée dans Art of Fiction), ce qui entraînera d’autres nécessités, idées et hypothèses.

Enfin, si vous développez une série ou un univers au long cours, ce que vous publiez devient canon (pour emprunter un terme des fandoms Star Trek et Star Wars). Non pas au sens que c’est trop beau (même si c’est le cas) mais que – si on fait bien son boulot – on ne revient pas dessus dans un volume ultérieur.

Techniquement, tout peut être remis en question à n’importe quel moment (sauf au moment de signer les épreuves, vaut mieux éviter) ; une hypothèse peut toujours être écartée, mais elle est plus sûre et construite qu’une idée. Il faut bien bâtir à un moment sur quelque chose, même si on se rend compte qu’il faut changer les fondations à mi-parcours.

Tout cela nous donne un zoli cycle à flèches. C’est important, les cycles à flèches. Ça vous donne l’air sérieux.

Et regardez ! Là ! Des emojis !

Cela rend l’identification de chaque degré de certitude tellement simple dans l’organisation de ses notes :

  • 💡 pour les idées. Je sais qu’il y a des choses rigolotes là-dedans, je peux aller y puiser de l’inspiration ou me relancer si je suis en panne, mais je suis aussi libre d’ignorer ce qui s’y trouve.
  • ❓ pour ce que j’appelle “les questions gênantes” (ou nécessaires). Les points épineux du récit que j’évite parce que ça me fait peur, mais auxquels je sais qu’il me faut prendre une décision ou trouver une réponse parce que ça me bloque. Me les mettre sous les yeux, clairement formulés, désamorce leur pouvoir anxiogène.
  • ➡️ pour les hypothèses ; rappelle la flèche d’implication mathématique ⇒ (“voici ce qui a été décidé jusqu’ici, dérouler ce raisonnement”)
  • ❗️pour les nécessités (éléments auxquels je n’échappe pas, que je dois traiter convenablement, mentionner ou prendre garde de ne pas contredire).

Comme d’habitude, rien de tout cela n’empêchera jamais de commettre des erreurs, mais cela tellement plus simple la construction d’une fiche ou les réflexions à l’écrit :

💡 Bob pourrait faire tel truc à la scène 8. Ça correspondrait à ce qui s’est passé dans la scène 2. Oui, ça me plaît.

➡️ Bob fait tel truc avec de la framboise, en accord avec la scène 2, mais ❗️ ça implique qu’à la scène 12, il utilise de la vanille, car il aura épuisé son stock de framboise… Oui, mais j’ai besoin qu’on reste sur la symbolique de la framboise.

❓ Comment Bob peut-il avoir de la framboise à la scène 12 ? 💡 Plectrude pourrait lui en apporter avec ses bulots… 

➡️ Plectrude apporte de la framboise avec ses bulots mais du coup ❗️ça doit arriver entre scène 8 et 12. Comment ? 💡 Elle profite du marché aux bulots de Plan-de-Cuques, et ça tombe bien, elle a un vélo.

L’écriture se composer autour de faisceaux de certitudes et de conséquences que l’on déroule ; noter les choses de la sorte permet de trier entre les idées et les injonctions du récit, et d’ordonner des projets qui peuvent sembler pharaoniques de prime abord.

Et astuce, pour entrer rapidement les emojis de la sorte, rien de tel que TextExpander.

2020-07-03T21:44:34+02:00jeudi 9 juillet 2020|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Des degrés de certitude dans l’écriture (avec des emojis)

Procrastination podcast S02E19 : “Choisir des noms”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Choisir des noms“.

Grand consensus dans cet épisode entre nos trois auteurs sur le processus et la symbolique de création des noms. Mélanie met en avant qu’un nom n’a pas nécessairement de sens caché, même s’il peut être révélateur d’une origine ou d’une génération ; ce qui compte, c’est l’impression. Lionel approuve, le rapprochant de la notion de musique dans l’écriture et de symbolique personnelle, et Laurent prolonge en le rattachant résolument à toute la toponymie d’un univers fictif, son jargon, ses termes.

Références citées
– Gudule
– 1984, George Orwell
– Les Archives de Roshar, Brandon Sanderson
– Ultrogothe, reine franque, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ultrogothe
– Jean-Claude Dunyach
– Serge Brussolo
– Tonino Benacquista

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2019-05-04T18:45:58+02:00vendredi 15 juin 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|3 Commentaires

Procrastination podcast S02E18 : “Tirer la couverture au livre”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Tirer la couverture au livre“.

Les couvertures illustrées sont, du moins en France, une caractéristique notable des livres d’imaginaire en rayon. Dans cet épisode, nous étudions ce processus tant sous l’angle économique qu’artistique. Laurent signale l’importance de l’image dans la notion même d’imaginaire, et rappelle que les illustrateurs ont marqué les genres autant que les auteurs. Mélanie nous rappelle qu’une illustration est autant une promesse narrative que le titre ; et Lionel aborde plus en détail le processus de réalisation d’une illustration avec la chaîne éditoriale.

Références citées
– Jules Hetzel
– Albert Robida
– Chris Foss
– Virgil Finlay
– Caza
– Philippe Druillet
– Wojtek Siudmak
– Manchu
– Bastien Lecouffe-Deharme
– Alain Brion
– Une Heure-Lumière, collection du Bélial’ illustrée par Aurélien Police

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2019-05-04T18:45:58+02:00lundi 4 juin 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|2 Commentaires

Procrastination podcast S02E16 : “En avoir ou pas (du style)”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “En avoir ou pas (du style)“.

Le style, cette qualité évanescente censée faire ou défaire la clarté de l’expression, sa beauté, ou même l’innovation d’une œuvre. De quoi s’agit-il, et comment cela se travaille-t-il ? Après un rappel de définitions par Laurent et leur évolution notamment à l’époque moderne, Mélanie met l’accent sur la patte, la saveur d’un texte, et la différence d’approche entre auteurs – ceux qui s’adaptent le style à tout genre, et ceux qui adaptent le genre à leur style. Lionel complète par un accent sur le choix esthétique du style, sur la déclaration inévitable qu’il représente, qu’elle soit consciente ou inconsciente.

Références citées :
– Virginie Despentes
– Serge Brussolo
– Albert Camus, L’Étranger
– Élisabeth Vonarburg

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2019-05-04T18:47:07+02:00mardi 1 mai 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|1 Commentaire

Procrastination podcast S02E13 : “Choisir un titre”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Choisir un titre“.

Intituler une œuvre : pourquoi, comment ? Laurent le présente d’emblée comme un acte littéraire très fort, que Mélanie prolonge en reprenant la notion de promesse narrative – c’est le tout premier contact avec un texte. Lionel approuve en se penchant sur une structure commune des titres français : Le « quelque chose » d’autre chose ». Les trois auteurs partagent dans cet épisode quantité d’anecdotes tirées de leur expérience pour illustrer ce moment délicat dans la construction (ou l’achèvement) d’une nouvelle ou d’un roman.

Références citées (hors textes des trois intervenants) :
– H. P. Lovercraft, L’Abomination de Dunwich
– Gudule, La Ménopause des fées
– Robert Heinlein, Une porte sur l’été
– Roger Zelazny, Les Neuf princes d’Ambre
– Star Trek Generations
– Iain Banks, « Le cycle de la Culture »
– Carson McCullers, Le Cœur est un chasseur solitaire
– Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
– Neil Gaiman, Miroirs et Fumées
– Louis Wolfson, Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir Memorial à Manhattan

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2019-05-04T18:47:08+02:00vendredi 16 mars 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E13 : “Choisir un titre”

Comment se choisit une couverture de livre ?

C’est une petite question en passant sur l’édition qu’on m’a posée, et qui revient finalement assez souvent. Comment se choisit une couverture de roman, l’auteur a-t-il son mot à dire, dans quelle mesure ? Qui a le dernier mot (Jean-Pierre) ?

De manière générale – à travers tous les contrats que j’ai lus et toutes les expériences que j’ai pu avoir – c’est l’éditeur qui a le dernier mot, c’est même inscrit dans un contrat standard : l’éditeur choisit les éléments de commercialisation (prix, format, grammage du papier, et cela va jusqu’à la couverture). C’est logique. La couverture est bien sûr un élément artistique, mais c’est aussi un élément de communication et donc de commercialisation – et s’il connaît bien son métier, il sait comment présenter (ou, plus exactement, confier à un illustrateur et/ou un graphiste) le livre de manière à susciter l’intérêt du lectorat visé (lequel, dans ton cas, est auguste, c’est établi de longue date). Et, notamment, il le sait mieux que l’auteur (dont ce n’est pas le métier). L’expérience tend à prouver par ailleurs qu’un auteur n’est pas toujours le meilleur ambassadeur de son projet, et ce qu’il a voulu y mettre ne correspond pas nécessairement à ce qu’il est le plus pertinent de mettre en valeur, voire, ce qu’il n’est possible de mettre en valeur tout court (« J’aimerais bien que ma couverture mette en avant une profonde tristesse née du mal de vivre. » « Ça se met pas en page, ça, monsieur Baudelaire, vous êtes un peu chiant. »)

Après, ça, c’est la théorie, dans les faits, l’auteur est très fréquemment consulté, voire fortement sollicité pour la construction de l’ambiance graphique. Logique aussi, c’est quand même lui qui connaît son univers, et évidemment, tout le monde a intérêt à ce que l’illustration colle au plus près des intentions de l’auteur et que tout le monde soit content (je le dis fréquemment et je le répète, contrairement à la légende, les relations dans l’édition ne sont pas nécessairement emprises de rapports de force, du moins pas quand on travaille en bonne intelligence). Il arrive très fréquemment qu’on lui transmette des croquis préparatoires pour savoir si la direction convient à l’ambiance, à ce qu’il imagine, s’il y un détail ou deux à ajuster, et c’est là qu’il doit aussi faire preuve de professionnalisme – il ne s’agit pas de représenter à la lettre l’univers ou le récit mais de les magnifier pour parler à l’imagination d’un possible lecteur que le livre intéresserait. C’est, en un sens, la première adaptation du roman, et je considère, pour ma part, qu’il faut grandement laisser l’artiste s’exprimer – c’est son métier de faire de belles images et je lui fais confiance. Il m’arrive de signaler parfois un ou deux détails de forme pour que cela colle mieux à l’univers (de mémoire, par exemple, j’ai demandé à ce qu’on retire les canons de chasse – à l’avant – sur les cuirassés impériaux de La Volonté du Dragon car, pour des raisons qui seront assez vite mises en valeur, c’est une mauvaise idée).

Couv. Alain Brion

Ce qui arrive fréquemment et que j’ai toujours fait pour mes romans, c’est que l’éditeur demande à l’auteur un petit dossier d’inspirations et de passages signifiants à remettre à l’illustrateur pour l’aider à cerner dans quelle direction partir. Les illustrateurs ont rarement le loisir de lire les livres ; ils sont extrêmement sollicités et travaillent bien plus vite que les écrivains, donc il convient de leur faciliter la vie. Par exemple, de mémoire récente, j’ai transmis à Critic pour Alain Brion (qui illustre magnifiquement « Les Dieux sauvages ») un descriptif assez détaillé de Loered dans Le Verrou du Fleuve, avec quelques plans, ambiances et références géographiques et architecturales (que j’ai de toute façon dans mes notes), ce qui a abouti au splendide résultat ci-contre.

Donc, c’est un travail de collaboration, où l’auteur agit comme consultant estimé – il fournit la matière à l’illustrateur, mais en cas de litige, c’est l’éditeur qui a le dernier mot. Pour ma part, je trouve cela très bien : à chacun son métier. Et j’ai toujours été magnifiquement gâté par mes illustrateurs, qui semblent à chaque fois ouvrir ma tête et en sortir les images que je m’efforce de décrire avec de seuls mots, et je les en remercie à nouveau !

2019-06-04T20:21:00+02:00mercredi 24 janvier 2018|Best Of, Le monde du livre|5 Commentaires

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