Improbabilités coréennes, part.2

Deuxième floriège d’anglais rigolo, de surprises après le premier. C’est drôle, après tant d’exposition à de l’anglais approximatif, je ne le remarque plus après deux semaines, et il m’a parfois fallu un moment pour me rappeler pourquoi j’ai pris certaines de ces images.

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2019-07-16T13:29:08+02:00vendredi 11 octobre 2013|Carnets de voyage|3 Commentaires

Improbabilités coréennes, part. 1

Auguste lectorat ! Ouaiiiis alors je fais le malin, le poète, le guide touristique, avec des photos en format timbre poste parce que je ne les ai pas traitées, parce que j’ouvre grand mes yeux et mes oreilles et que je suis ému, intrigué, amusé par ce que je vois. Mais ce blog s’appelle Expériences en Temps Réel et tu veux du n’importe quoi, de l’improbable, de l’awesome. Alors, en voici. La Corée du Sud, comme beaucoup de pays asiatiques, fait parfois appel à l’anglais, voire au français, pour se donner un cachet particulier (on fait pareil en France avec l’anglais). Par souci d’accessibilité, beaucoup de mentions, d’avertissements, sont également traduits. Toutefois, cela donne des résultats parfois rigolos, qui, personnellement, me touchent autant qu’ils m’amusent. Ils témoignent d’une énergie et d’un enthousiasme qu’en Europe, en gros blasés, on a un peu oublié.

D’autre part, on trouve notamment à Séoul des lieux particuliers, uniques, qui amusent et/ou font rêver, et qu’on ne trouve nulle part ailleurs qu’en Asie.

Petite visite guidée d’un réjouissant éventail de WTF, premier volet de plusieurs pour varier un peu l’atmosphère.

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2019-07-16T13:29:31+02:00vendredi 4 octobre 2013|Carnets de voyage|6 Commentaires

8 façons imparables de casser le moral à un auteur en dédicaces

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[Petit bug hier de réseau. Si vous avez vu passer cet article, ceci est la version que vous auriez dû lire !]

Chers amis – ou plutôt, devrais-je dire, chers concitoyens,

Je vous apostrophe. J’accapare votre attention. Écoutez-moi ! Car nous sommes confrontés à un fléau rampant ; à un phénomène qui s’est installé, enkysté, dans notre vie citadine et même, parfois, rurale. Il sont là. Certains ne s’en aperçoivent seulement qu’aujourd’hui ; les bienheureux, mais croyez-moi : il date de plusieurs années, de plusieurs décennies.

Je veux parler, bien sûr, de l’auteur en dédicaces.

Regardez-les, ces hommes et ces femmes ! Assis derrière leurs tables, dans les salons, souriants, cherchant à croiser le regard du malheureux qui passe devant eux, de manière à engager la conversation ! Les fous ! Les égocentriques !

Ils viennent pour discuter avec des lecteurs, voire, et c’est bien le pire, vendre leurs livres.

Nul ne sait ce qui peut arriver. L’Agence de Santé Publique recommande de se tenir loin de la table d’un auteur en dédicaces. Ces gens transportent plus de maladies qu’un pigeon urbain, eu égard à leur pauvreté notoire et leur mode de vie décousu, où ils attrapent toutes sortes de maladies honteuses comme la variole ou l’alcoolisme. On raconte que certains sautent même sur les lecteurs et les forcent à avaler leur marchandise par voie nasale.

Mais nous ne les fustigerons pas. Au contraire, nous témoignerons compassion et sympathie à ces pauvres égarés, et placerons notre foi et notre énergie dans un travail long, mais solidaire, de réaccompagnement et de réacclimatation à la réalité. Car ces auteurs ne sont pas des coupables. Non. Ils sont victimes d’eux-mêmes et de leurs folles illusions.

Certes, ils sont aujourd’hui des parasites sociaux, qui ne produisent rien d’utile comme des missiles sol-air ou de l’atrazine. Mais qui en souffre, en définitive ? Eux. Il est de notre devoir citoyen de leur enseigner, par la force s’il le faut, à quel point le monde est violent, hostile, dur ; de leur apprendre la vraie rigueur ; d’étouffer avec fermeté toute potentielle flamme de sociabilité. En vérité, c’est pour leur bien. Car, quand ils auront enfin mis ces sottises derrière eux, quand ils feront enfin un vrai métier, comment pourront-ils être préparés à la vie adulte ?

Il s’agit d’une oeuvre de salubrité publique. Donnons aux auteurs une décence.

Vous m’aurez compris, il faut agir dès maintenant. Vous et moi, nous sommes là.

Et nous ne sommes pas désarmés. À cette fin – que dis-je, dans ce but noble, il est possible de faire appel à la liste ci-jointe, l’essence distillée de ce qu’il faut dire à un auteur en dédicaces pour lui péter le moral.

Faites-en usage, abusez-en. Ils sont entêtés, mais nous le sommes davantage. Ensemble, la lutte continue. Unissons-nous et, à force, nous arriverons bien à en pousser quelques-uns à abandonner leurs fadaises, voire à se pendre.

Ne lâchons rien !

1.

« Excusez-moi, vous savez où se trouve David Foenkinos ? »

2.

« Ah non mais je ne lis pas de science-fiction / fantasy / fantastique, vous comprenez, je ne lis que des romans. »

3.

« Non non je déteste la science-fiction / fantasy / fantastique. Comment ? Bah non, je ne peux pas vous dire ce que j’ai lu, puisque je déteste ; je n’en ai jamais lu. »

4.

« Excusez-moi, vous êtes David Foenkinos ? »

5.

Faites parler l’auteur le plus longtemps possible, de ses livres mais surtout de lui (c’est facile : ils adorent parler d’eux, de toute manière). Accaparez-le le plus longtemps possible ; dites combien son travail a l’air passionnant, que ça vous plairait à coup sûr. Très important : si d’autres lecteurs semblent intéressés, positionnez-vous stratégiquement pour les empêcher d’approcher. Puis barrez-vous brusquement, sans raison, mais non sans remercier l’auteur pour cette « intéressante discussion. »

6.

« Mouais. Je ne sais pas, votre voisin, avec une couverture visiblement dessinée par sa petite cousine et un résumé truffé de fautes d’orthographe, affirme qu’il écrit mieux que J. R. R. Tolkien, J. K. Rowling et Marcel Proust réunis et qu’il obtiendra sûrement le prix Nobel de littérature sous dix ans. Vous, vous ne défendez pas votre travail avec la même conviction, alors je pense que vous n’y croyez pas, à votre truc, en fait. »

7.

Faites la gueule. (Après tout, y a plein de livres autour de vous, et on vous a forcément traîné(e) à ce salon ; vous n’y êtes évidemment pas venu(e) de votre plein gré.) Prenez un livre au hasard sur la pile. Faites mine de lire la quatrième de couverture. Froncez les sourcils avec dégoût et soupirez en murmurant « oh là là » avant de le reposer d’un air écoeuré.

8.

« C’est marrant, parce que vous ressemblez vraiment à David Foenkinos. »

2018-07-17T14:17:42+02:00vendredi 13 septembre 2013|Expériences en temps réel|38 Commentaires

Liebster Award (11 questions, le retour)

liebster_awardFichtre ! Diantre ! Coeur de veau ! Me voilà céans tagué de nouveau après 11 questions dont les réponses laissèrent dubitatives François de Closets et Laurence Ferrari, et j’apprends donc l’origine de cette coutume : le Liebster Award, dont le but est de faire découvrir des blogs de moins de 200 abonnés, en répondant aux 11 questions posées par le blog précédent, puis en en posant 11 nouvelles aux suivants. Je suis limite limite niveau éligibilité, vous êtes bien attrapés, mais je vais jouer quand même, et il n’est pas question qu’on reste dans le sérieux après moi (je prédis d’avance que ça ne va pas suivre des masses). Qu’importe ! Rome ne s’est pas faite en un jour ! A coeur vaillant rien d’impossible ! Pour entrer en relation avec un conseiller, tapez 1 !

Ainsi, je fus tagué par Goussu Mgoussu (qui blogue à minuit quarante-cinq, respect, citoyen 2.0) qui demande :

1. Que retires-tu de l’écriture de ton blog ?

De la liberté, en premier lieu, celle de péter un câble de temps en temps, d’être acerbe ou ouvertement débile quand mon programme d’écriture ne s’y prête pas. De l’immédiateté dans le retour, dans l’échange, et donc : du lien avec la communauté des lecteurs, des livres ou bien du blog seul. En dernier lieu (toujours en dernier lieu) la possibilité de faire un peu connaître ce qui va sortir, ce sur quoi je travaille, ce que je lance d’autre. Je dis en dernier lieu car c’est un blog, pas un écran publicitaire.

2. Le plus important, le fond ou la forme ?

Les deux doivent être en harmonie, la forme doit servir le fond qui doit servir la forme. C’est leur alchimie qui fait un bon texte. Mais s’il faut que je choisisse, alors je dirais le fond. Je préfère lire un truc mal foutu mais intelligent qu’un style merveilleux mais abyssalement creux.

3. Quel est selon toi le format idéal pour un post de blog ?

Ça n’existe pas. Une photo vaut trois paragraphes. Trois paragraphes sont nécessaires au développement d’une idée. Une analyse de fond s’impose par moments. Et à d’autres, on veut juste partager une citation ou une vidéo trop puissante du lol. Je crois surtout qu’un blogueur est comme un rédacteur en chef et il doit panacher ses publications pour offrir de la variété et donc un espace sympa pour les gens qu’il essaie de rassembler. Ce qui est à peu près certain, c’est que les articles doivent quand même rester globalement concis. Il vaut mieux scinder un rapport de dix pages en dix publications d’une pour le rendre digeste.

4. Grâce à ce blog, tu échanges avec combien de personnes ?

Qui viennent commenter et discuter le bout de gras ? Je dirais 20 à 30, grâce à l’intégration automatique avec Facebook. Mais qui suivent activement et déposent un petit « like » de temps en temps, je suppose une cinquantaine. Je ne regarde pas vraiment, je me joins seulement aux discussions qui se lancent sans garder trace des chiffres.

5. Combien de personnes as tu rencontrées dans la vraie vie grâce à ton blog ?

C’est biaisé, des lecteurs des livres se sont intéressés au blog, et inversement. Le blog est pour moi une partie intégrante de mon activité d’auteur, c’est le bonus plaisir (pour moi avant toute chose) mais qui n’est pas désolidarisé des livres. Je ne sais pas trop. 50 ? 100 ? 150 ?

6. Combien de temps passes-tu chaque semaine à la rédaction de ton blog ?

Trois à cinq heures grand maximum. Si un article met plus d’une heure à être écrit, il est trop long – mais ce n’est pas tant une question d’adapter le contenu au média que cette activité, pour aussi amusante qu’elle soit, n’est pas mon vrai boulot, et je ne dois pas passer mon temps à bloguer, je suis censé le passer à écrire des bouquins. Donc je me fixe : une heure maximum par article, histoire de ne pas faire que ça (tentation trop facile), et je poste quelque chose (ne serait-ce qu’un mot d’une ligne) tous les jours ouvrables. Voilà donc le compte, en gros.

7. Combien de blogs suis-tu réellement ?

Tout confondu, une trentaine, je pense.

8. Si c’est plus de onze, comment trouves-tu le temps ?

Je les lis à mon rythme. J’ai les flux dans mon lecteur et je les suis par ordre chronologique d’écriture. La pile s’amasse donc inlassablement mais leur contenu ne se périme pas en une nuit, donc cela ne me pose pas de problème. Par contre, je ne commente quasiment jamais, j’arrive toujours bien après la bataille.

9. Que voudrais-tu faire quand tu seras grand ?

La même chose, mais en mieux.

10. Un livre qui t’a ému aux larmes ?

L’Écume des Jours. 

11. Qu’espères-tu de ton blog et qu’il ne t’aurait pas encore donné ?

En toute honnêteté, j’aimerais bien qu’il donne davantage envie à ses visiteurs d’acheter mes bouquins. Mais je sais parfaitement que je ne fais pas ce qu’il faut pour ça, je ne buzze pas à outrance, je ne colle pas de liens de pub toutes les semaines, je ne me montre pas sous un jour invariablement merveilleux et trop sympa qui donnerait à tout le monde envie de me rendre super riche. J’ai fait un choix. Je préfère écrire le blog qu’il m’amuserait et m’intéresserait de lire, avec ses aspérités et ses erreurs, ses idioties et ses articles sérieux, et être plus proche de ma vraie nature.

Bien ! Voilà, et maintenant, à vous – comme d’habitude, je tague les onze premiers à liker cet article sur Facebook (n’oubliez pas de laisser l’adresse de votre blog) ou, pour ceux qui n’ont pas FB, ceux qui laisseront leur adresse de blog en commentaire.

Et tremblez, car vos questions sont les suivantes :

  1. Ouais, salut, bonjour. Bien ou bien ?
  2. Allez, pourquoi tu blogues ? Honnêtement. 
  3. Si tu as choisi de ne pas répondre à cette chaîne, pourquoi ?
  4. Comment as-tu fait pour répondre à la 3. vu que tu avais choisi de ne pas répondre à cette chaîne ?
  5. Est-ce que tu écris autre chose que ton blog ? Quoi donc ? (Protip : fais ta pub !!)
  6. Quelle est ta réaction secrète et inavouable quand on dit du mal d’un livre que tu adores ?
  7. Qui sur le trône de Westeros : Daenerys ou Tyrion ?
  8. Quel livre veux-tu faire lire au monde entier pour qu’il devienne meilleur ?
  9. Han Solo a-t-il tiré en premier, ou second ?
  10. Où aimerais-tu être dans dix ans (professionnellement, personnellement, géographiquement) ?
  11. Ces questions vont jusqu’à 11. Disserte de la puissance de ce fait.

Banzai ! 

2013-07-04T09:10:28+02:00jeudi 4 juillet 2013|Expériences en temps réel|12 Commentaires

Ça laisse pensif

Vu à Besançon :

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Ce genre d’étrangetés me soulève tant de questions, je pourrais rester des heures à méditer, obsédé par l’absurdité apparente de la chose. Où ils vont ? Nulle part ? Est-ce qu’ils viennent chercher l’eau ici ? Y a-t-il une base secrète de pompiers cachée dans les profondeurs d’où un capitaine en uniforme rouge devenu fou projette de dominer le monde avec un camion modifié en fusée pour bâtir une utopie pompière fondée sur la forme physique, l’entraide et le remplacement de tous les escaliers par des barres lisses ?

Ça pourrait être fun, remarquez.

Rappel : je suis toujours en vadrouille, aujourd’hui en dédicace à la Fnac de Belfort :

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2013-06-04T10:29:26+02:00lundi 27 mai 2013|Expériences en temps réel|11 Commentaires

Sadomagnétique

Retour à la civilisation un peu chaotique (90 km de marche, 4 jours, 20 kg de barda) mais avec des images plein les yeux, alors, pour aujourd’hui, ce sera encore un petit moment surréaliste :

smagnétique

Parce que je ne sais pas vous, mais quand j’utilise un aimant de manière « incorrecte », ce n’est pas la première chose qui se produit – ni même qui me vient à l’esprit.

2013-05-09T15:13:22+02:00jeudi 9 mai 2013|Expériences en temps réel|2 Commentaires

Shaun of the Dead

Je vous présente Shaun. Shaun est un mouton. Shaun est tout doux. Shaun est mignon. Shaun commence à être connu. Shaun a pour maîtresse Mélanie Fazi.

Shaun voyage. Voyez  plutôt : ici, Shaun se bourre la gueule, là, Shaun se la pète à Bristol. Bel esprit. Bientôt, Shaun fera du surf, draguera de la pouf à Ibiza, se tapera un méchoui sur la plage avec Kelly Rowland et David Guetta. Ah ouais ? Et puis quoi encore ?

Je l’ai surpris en flagrant délit. Car Shaun, en vérité, est un meurtrier.

Shaun of the dead

Shaun… of the Dead. 

2013-04-25T22:33:25+02:00lundi 29 avril 2013|Expériences en temps réel|2 Commentaires

Léviathan adapté à la télévision !

fr3pacaC’est une immense nouvelle que j’ai à partager avec vous aujourd’hui ; j’attendais que tout soit réglé et signé, et je suis maintenant libre d’en parler. La trilogie Léviathan va être adaptée en téléfilms !

Ce projet est réalisé en lien avec la région Provence Alpes Côte d’Azur, qui finance la production à hauteur de 51%, et de la télévision nationale qui y voit, selon les mots du producteur Erico Falso, « un fort potentiel à grand spectacle pour un divertissement familial d’exception ».

De manière à promouvoir la région ainsi qu’à faciliter la réalisation du projet par une petite production, certaines adaptations nécessaires seront opérées dans l’intrigue, mais n’ayez crainte ; l’histoire que vous avez appréciée restera intacte dans son esprit. Voici par exemple l’argumentaire de Léviathan : La Chute – le film.

Chercheur à l’Ifremer de Sète, Michel Peterresein est un homme hanté. En effet, ses parents sont morts sous ses yeux quand il avait sept ans, lors d’une traversée Nice – Bastia qui a viré au désastre. Devenu adulte et père d’un petit garçon, il est envoyé en mission en Sardaigne à bord d’un thonier. Mais il est loin de se douter que cette expédition suscite l’inquiétude d’une mystérieuse organisation séculaire, le Petit Groupe, dont les membres sont infiltrés aux plus hauts niveaux du Crédit Agricole et du Conseil Régional. Parmi eux, un de leurs agents, Macha Turgulescu, infiltrée roumaine, chargée de veiller sur Michel, reçoit des directives claires : le biologiste marin ne doit jamais partir en Sardaigne. Elle ne reculera devant rien – lenteurs administratives, changements d’horaires intempestifs, documents égarés – pour que Michel ne puisse pas renouveler son passeport !

Pour quelle raison Michel gêne-t-il tant le Petit Groupe ? Cela aurait-il un lien avec ce mystérieux cabillaud qui le suit où qu’il se rende et qui l’observe depuis l’aquarium décoratif de la salle de pause ?

Le tournage de ce premier volet démarrera en 2014, pour une sortie en 2015. Les deux autres volets sont déjà planifiés : Léviathan : La Nuit, sera diffusé en 2016 ; on y verra notamment apparaître un commissaire niçois à la retraite passionné de Minitel et du numérologie dans les résultats du Tiercé, André Léon. Enfin, Léviathan : le Pouvoir, qui verra notamment un retour à Bastia et l’élucidation du mystérieux cabillaud, sortira en 2017.

La distribution sera annoncée sous peu ; je vous en révélerai davantage dès que les rôles seront fixés. N’hésitez pas à faire tourner l’information !

2013-04-01T09:44:32+02:00lundi 1 avril 2013|Expériences en temps réel|28 Commentaires
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