Écrivain bâtisseur d’univers, le monde d’Évanégyre [entretien aux Imaginales 2017]

Avec Christophe de Jerphanion, © ActuSF

Voici encore une information que j’ai mis six mois à relayer… mais je m’efforce de ne pas noyer ce site avec mes actualités, ce qui finirait par faire fuir tout le monde. Cependant, vu que les corrections sur Le Verrou du Fleuve (« Les Dieux sauvages » tome 2, pour mémoire) avancent et que la publication a été officiellement annoncée par Critic pour mars, peut-être est-il intéressant de proposer ce retour sur ce long entretien animé par Christophe de Jerphanion aux Imaginales 2017.

Il y est exclusivement question d’Évanégyre en tant qu’univers, à travers tous les livres publiés à cette date (La Volonté du DragonLa Route de la ConquêtePort d’Âmes et La Messagère du Ciel), mais surtout à travers la création et l’entretien d’un monde fictionnel, son développement, les impératifs de narration que cela représente ainsi que ceux, personnels, que je me fixe (comme l’indépendance entre récits).

L’entretien a été capté par ActuSF et peut-être téléchargé ou écouté directement sur cette page.

2023-02-04T07:07:16+01:00mercredi 22 novembre 2017|Entretiens|Commentaires fermés sur Écrivain bâtisseur d’univers, le monde d’Évanégyre [entretien aux Imaginales 2017]

Ne faisons (surtout) pas une rentrée littéraire de l’imaginaire

Auguste lectorat, petit résumé rapide des épisodes précédents. Depuis une petite année, il y a un mouvement dans le milieu de littératures de l’imaginaire qui part d’un simple constat :

  • L’imaginaire est la culture populaire dominante de très, très loin (au cinéma et dans le jeu vidéo, notamment – Star WarsHarry Potter, Game of ThronesWarcraft…)
  • Mais nos littératures, tout spécialement d’expression française, luttent pour exister, par exemple dans les grands médias.

Donc, on fait quoi ? Comme l’a très justement exprimé Jérôme Vincent des éditions ActuSF, on commence par rassembler des chiffres afin d’obtenir une vision objective de la situation, pour déterminer, notamment, si ce « plafond de verre » est une réalité ou bien un ressenti.

Ce travail a été conduit pendant une grande part de l’année 2017 et des résultats préliminaires ont été proposés aux Utopiales lors d’une session appelée les États Généraux de l’Imaginaire.

Visuel par Zariel

Loin de moi l’idée de résumer ce qui s’est dit – les comptes-rendus seront accessibles bientôt ; on peut déjà tout réécouter ici – mais, en gros : oui, le plafond de verre n’est pas qu’un ressenti, il y a un déficit manifeste, par exemple, de la représentation de nos genres dans les médias généralistes. Dès lors, la question se pose : que faire ?

Et je voudrais revenir sur une idée que j’ai vu flotter dans les préparatifs, qui a été reprise pendant la matinée, et que je vois flotter encore dans la presse – et c’est l’idée de faire une rentrée littéraire de l’imaginaire sur le modèle de ce qui se fait en littérature générale, afin de faire un coup de communication et de donner une visibilité aux genres.

Et pour ma part, ça n’engage évidemment que moi, mais pour poursuivre le débat, j’aimerais dire, en substance, que : oh mon dieu, non, surtout pas1.

Pourquoi c’est une mauvaise idée

Mon expérience est nécessairement limitée, mais j’ai fait un détour hors collections d’imaginaire identifiées il y a quelques années avec la trilogie Léviathan (même si c’est de la fantasy urbaine déguisée en thriller, hein) et j’ai eu l’occasion de discuter avec quelques éditeurs de l’autre côté du plafond de verre. Et notamment de cette fameuse rentrée littéraire identifiée. Bien sûr, ce que j’en rapporte est nécessairement biaisé par mes interlocuteurs, mais quand on observe le fonctionnement de cette période, ce qu’on m’en a dit me paraît assez juste.

Et cette analyse est la suivante : la rentrée littéraire, c’est la roulette russe, c’est l’abattoir.

Des centaines de productions débarquent d’un coup sur les étals des libraires. C’est la lutte pour se faire une place au soleil – à commencer… par l’espace en rayonnages. Une des difficultés de la librairie, il faut le savoir, c’est que la place en linéaire n’est pas extensible – elle est souvent très limitée, au contraire, et un livre a très peu de temps pour être vu en rayon avant de disparaître dans les étagères, puis de sortir du stock. La rentrée littéraire ne fait qu’aggraver le problème. Sans parler, évidemment, de l’espace disponible dans les médias pour en parler, et, bien sûr, du temps des gens – qui n’ont pas la possibilité de lire 200 bouquins en un mois…

En conséquence, une proportion alarmante de ces livres fait de gros échecs commerciaux (quelques centaines de ventes), par rapport aux moyens employés. Ceux-là sont écartés, oubliés ; en revanche, dès que quelque chose frémit, les départements de communication misent dessus, s’efforcent d’avoir les meilleurs relais de presse (télés et radios nationales, par exemple). C’est donc un jeu puissamment risqué, où l’on accepte de perdre gros pour gagner gros sur les succès de la rentrée. (Bien sûr, je ne suggère pas que c’est entièrement incontrôlé de la part des éditeurs – il y a des stratégies réfléchies – mais si les stratégies marchaient à tous les coups dans cette industrie, on ne ferait que des best-sellers ; l’aspect risque de la pratique est indéniable.)

Cette analyse a été confirmée le matin même aux États Généraux par, si ma mémoire est bonne, une libraire – pour eux, c’est un cauchemar de manutention, de gestion de stocks, de promotion…

Maintenant, considérons l’imaginaire, dont le paysage est composé d’une part non négligeable de petites structures indépendantes totalisant au maximum une dizaine d’employés. Gallimard, Grasset, Le Seuil ont les reins assez solides pour s’affronter lors de la rentrée littéraire, mais nous ? Sachant que les premières années d’une telle pratique, en plus, peineront à porter de quelconques fruits puisque nous affrontons ce plafond de verre et que rien n’assure déjà une place en relais médiatiques à un livre de littérature générale – alors, d’imaginaire ?

Mon humble avis est le suivant : c’est du suicide.

Bâtissons sur nos forces

On fait quoi, du coup ?

On est malins : voilà ce qu’on fait. On réfléchit à ce que nous sommes, ce que nous apportons à notre public, pourquoi il nous suit, ce qui nous différencie dans ce que nous avons de meilleur, et nous bâtissons sur nos forces. « Nos » comme dans « nous tous », peuple de la SF2 ou de l’imaginaire, auteurs, traducteurs, éditeurs, diffuseurs, libraires, lecteurs, blogueurs, etc.

Et ce que nous avons qui me semble assez unique, et c’est une littérature vivante. J’entends par là qu’il y a un tissu d’événements, de rencontres, d’animations qui, à mon sens, est sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs en littérature (ce qui a d’ailleurs posé problème avec la rémunération imposée par le CNL en festivals). En général, les auteurs d’imaginaire sont proches de leur public, de la communauté. Les librairies spécialisées s’en sortent plutôt bien dans le paysage du métier, car elles font vivre leur activité en organisant des rencontres, en fédérant du public, en organisant autant des lieux de rencontre, presque de communauté, qu’elles font tourner des commerces.

Or nous, en tant que genres, qu’aimerions-nous faire ? Être mieux connus du public. Être traités d’une manière qui reflète notre poids économique réel (qui n’est pas négligeable si l’on considère l’édition française, qui devient ridiculement écrasant quand on parle « d’imaginaire » toutes catégories confondues) et réussir à vaincre les a priori résultant de l’ignorance dont nos genres souffrent. Casser le plafond de verre, quoi. Bien sûr, les médias, les relais d’opinion sont des alliés de premier plan dans cette quête, mais nous voulons, in fine, parler aux gens.

Pourquoi, donc, ne pas parler… aux gens ?

J’ai régulièrement eu des expériences similaires quand j’ai commencé à faire des interventions : les gens m’ont parlé de notre étonnante accessibilité, à nous, les auteurs d’imaginaire. Pourquoi ne le serions-nous pas ? Eh bien, parce qu’un auteur, c’est dans sa tour d’ivoire, c’est une personnalité intellectuelle distante, ou encore, c’est mort depuis des siècles (on m’a vraiment dit ça) (remarquez, c’est une excellente raison d’être inaccessible).

Pour moi, une initiative bien plus prometteuse, qui se fonde sur nos forces, qui fait vivre la littérature et la porte chez les gens avec d’excellents messagers – ceux qui la font, auteurs, éditeurs, etc. – c’est le mois de l’imaginaire.

Il ne s’agit pas prioritairement de vendre des bouquins (même si on n’est jamais contre, allez). Il s’agit de susciter un élan, un engouement, un enthousiasme, ouais, à travers des rencontres, des événements, des animations, des formations. D’aller vers les gens, d’ouvrir le plus grand possible les portes de la maison. C’était la première édition cette année, et donc il reste des choses à affiner, on n’a pas encore de grand recul sur l’opération, mais en Bretagne, à Rennes, de ce que j’en ai vu, ça a plutôt bien marché. Nous avons rencontré des acteurs nouveaux, qui avaient envie de partenariats, mais avec qui il manquait les contacts, par exemple. Le public a montré son enthousiasme. Ça a été un boulot de dingue pour toutes les forces motrices de l’événement3 mais cela me semble un modèle bien plus pertinent que d’envoyer des centaines de productions sur les étals dans l’espoir que certaines s’enracinent et d’avoir de la promotion. La dynamique économique ne fonctionne pas comme ça pour nous (et nous n’avons pas les finances pour nous risquer à ce jeu-là). Nos best-sellers fonctionnent sur des plans différents, assez souvent liés à des adaptations à succès, par exemple.

Notre littérature montre sa vigueur et sa vie à travers ses événements, sa proximité, l’humanisme qu’elle prêche, l’évasion qu’elle procure et les réflexions qu’elle ouvre. Nous sommes une communauté investie et passionnée. Capitalisons là-dessus en donnant envie de lire et de voyager, et en prenant notre bâton de pèlerin et en allant le montrer, et en travaillant tous ensemble, professionnels et publics, à accueillir de nouveaux invités dans la maison, par nos recommandations judicieuses de livres, notre implication, notre pédagogie, nos événements, et, très important, notre accessibilité, sociale bien sûr, mais intellectuelle aussi (on se moque de savoir si Harry Potter est de la fantasy ou du fantastique : c’est une discussion d’initiés, et il faut accepter de lâcher prise sur nos cultures d’initiés dès qu’on sort un tant soit peu du domaine).

Pour moi, l’imaginaire, c’est comme le jazz. Il y a de fantastiques caves où des musiciens incroyables jouent pour trente personnes. Il faut les connaître, et ce plaisir de connaisseur fait partie, pour beaucoup, de l’itinéraire. On adore se demander si ce saxophoniste sino-norvégien fait du metal acid Detroit jazz ou du blue trippy batcave jazz. Pas de problème ! En même temps, paradoxalement, tout le monde connaît Miles Davis (= Game of Thrones), peut-être sans l’avoir jamais écouté. Si l’on veut faire connaître le jazz, on explique aux gens par où continuer après Miles Davis, en fonction de ce qu’ils veulent trouver, on défriche le terrain, on organise des événements agréables et accessibles autour du genre pour montrer, faire plaisir, donner envie, et on reste prudent avec les finesses de spécialiste (qui peuvent s’exprimer dans d’autres espaces). On va vers les gens, on les guide – on les invite. Même si cela nous conduit à répéter cent fois par an les définitions de base. Être blasé est interdit, car chaque interlocuteur qui découvre les entend pour la première fois, et nous voulons partager la passion, non ?

Une chose est sûre, en revanche : ce qu’on ne fait pas pour promouvoir le jazz, c’est sortir cinquante disques d’un coup en période de Star Academy.

Donc, ne faisons pas une rentrée littéraire, s’il vous plaît.

  1. Si vous étiez à la matinée, cet article ne fait que reprendre ce que j’y ai dit quand je suis intervenu ; mais comme il semble que l’idée circule encore, il me paraît important de le répéter.
  2. Salut, Roland.
  3. Dont je n’ai pas fait partie, je ne m’arroge pas le mérite, mais j’ai pu le voir.
2017-11-20T06:41:26+01:00lundi 20 novembre 2017|Le monde du livre|20 Commentaires

Procrastination podcast S02E05 : « Le voyage du héros »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Le voyage du héros« .

Le voyage du héros, ou monomythe, est l’une des structures narratives les plus célèbres et les plus prescrite dans la culture populaire, notamment dans le cinéma. De quoi s’agit-il, et ce motif est-il réellement universel ? Laurent et Lionel proposent un historique et un rappel des travaux de Joseph Campbell et Christopher Vogler, tandis que Mélanie rappelle leur lien fondamental avec la figure même du héros – et donc leur limite principale.

Références citées :
– Joseph Campbell, Le Héros au mille et un visages (traduction de The Hero with a Thousand Faces)
– Christopher Vogler, Le guide du scénariste : la force d’inspiration des mythes pour l’écriture cinématographique et romanesque (traduction de The Writer’s Journey)
– Alexander Astier, Point de vue sur la masterclass de Christopher Vogler

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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2019-05-04T18:47:12+02:00mercredi 15 novembre 2017|Procrastination podcast, Technique d'écriture|2 Commentaires

Retour sur Scorfel en vidéo

Scorfel, c’est donc la convention de jeu et de littérature de Lannion qui s’est tenue les 21 et 22 octobre derniers, et qu’on retrouve tous les ans ; Morgan of Glencoe, auteur, musicienne, qui a une chouette chaîne YouTube en plein essor que je vous invite à découvrir (elle joue, genre, les yeux bandés, rien que ça) vous propose un retour sur l’événement en images et en entretiens d’auteurs et créateurs, avec Evelyne Brisou Pellen, Elhonna Sombrefeuille, Quentin Fourreau, David (organisateur) et moi-même.

On y parle aussi de galettes, parce qu’on est en Bretagne, et qu’on NE RIGOLE PAS avec la galette. Merci à Morgan de m’avoir donné l’occasion de parler de La Messagère du Ciel !

2017-11-06T23:04:03+01:00mercredi 8 novembre 2017|Entretiens|2 Commentaires

Retrouvez les cinq masterclasses de l’Arald en vidéo

Le vendredi 13 octobre 2017 s’était tenue la masterclass des littératures de l’imaginaire, organisée par les éditions Actusf avec Les Moutons électriques, l’Atalante, Critic et Mnémos, en partenariat avec l’Arald et la Bibliothèque Municipale de Lyon. Ces interventions ont été filmées dans leur intégralité, permettant de les revoir en entier, avec au programme :

  • 3′ : Olivier Paquet, sur la thématique des descriptions, leur rôle, leur importance et le dosage
  • 37′ : Moi-même, sur la thématique des personnages : archétype et logique propre. (J’y parle notamment de mes outils favoris, volonté et conflit, ainsi que de l’équilibre entre structure et lâcher-prise)
  • 1h15 : Nicolas Le Breton, sur la question des dialogues
  • 1h45 : Christian Chavassieux, à propos des scènes de bataille
  • 2h’18 : Jean-Laurent Del Socorro, sur les questions des relations avec les correcteurs, éditeurs et relecteurs, et tous ceux qui ont un regard sur un texte avant sa publication.

Pour ma part, pour aider à suivre le discours en parallèle, je vous propose de télécharger à part le diaporama au format PDF ici afin de pouvoir mieux le lire, et surtout, bien évidemment, de profiter en plein écran de la slide la plus surréaliste que j’aie jamais mise dans une présentation.

2019-06-04T20:18:14+02:00lundi 6 novembre 2017|Best Of, Technique d'écriture|8 Commentaires

Procrastination podcast S02E04 : « Écrire l’idéologie (2) »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Écrire l’idéologie (2)« .

Deuxième épisode dédié à l’idéologie et au message dans la fiction ; et Mélanie met en avant en quoi le discours de la fiction peut contribuer à l’évolution des esprits. Laurent met en garde contre la possibilité qu’une idéologie, quelle qu’elle soit, restreigne l’éventail narratif. Et Lionel met en avant l’importance de l’humilité et de la discrétion.

Références citées :
– Stargate SG-1
– Discours de Joss Whedon recevant le prix Equality Now https://www.youtube.com/watch?v=cYaczoJMRhs
– Star Trek (série originale)
– Final Fantasy XV
– Avatar

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2019-05-04T18:47:12+02:00mercredi 1 novembre 2017|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E04 : « Écrire l’idéologie (2) »

L’anthologie officielle des Utopiales disponible (avec « L’Île close » en réédition)

Donc, ce week-end, ce sont les Utopiales, où il faut être dès lors que l’on peut, et le festival publie tous les ans en partenariat avec les éditions ActuSF une superbe anthologie :

Qui sera bien évidemment disponible sur le festival, mais aussi chez tout bon libraire. J’ai le plaisir d’y figurer avec une reprise de « L’Île close », que les anthologistes m’ont fait l’honneur de reprendre pour ce recueil : merci à eux !

Le sommaire est extrêmement alléchant (je veux dire, Michael Moorcock et Guy Gavriel Kay, quoi, ainsi que tous les éminents camarades francophones et étrangers), voyez plutôt :

Au sommaire :

  • Avant-propos
  • « 43 200 secondes » de Jean-Laurent Del Socorro (INÉDIT)
  • « La place d’une femme » de Emma Newman (traduction : Erwan Devos et Hermine Hémon) (INÉDIT)
  • « Huit siècles sur une échelle de temps » d’Olivier Gechter (INÉDIT)
  • « Le sphincter de l’œsophage » de Nabil Ouali (INÉDIT)
  • « Pékin origami » de Hao Jingfang (traduction : Michel Vallet) (INÉDIT)
  • « Les Anges tièdes » d’Estelle Faye
  • « Les cristallines » d’Ariane Gélinas (INÉDIT)
  • « Les arbres sont des gens comme les autres » de Timothée Rey (INÉDIT)
  • « Les oiseaux lunaires » de Michael Moorcock (traduction de Pierre-Paul Durastanti)
  • « Poèmes » de Guy Gavriel Kay (traduction : Erwan Devos et Hermine Hémon) (INÉDIT)
  • « L’Île close » de Lionel Davoust
  • « Le gnome qui voulut être fée » d’Audrey Alwett (INÉDIT)

L’anthologie peut aussi être commandée directement sur le site d’ActuSF à cette adresse.

2017-12-10T20:14:18+01:00mardi 31 octobre 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur L’anthologie officielle des Utopiales disponible (avec « L’Île close » en réédition)

Ce week-end, c’est les Utopiales !

Affiche Laurent Durieux

Est-il encore besoin de le préciser ? Les Utos, c’est l’un des rendez-vous emblématiques de l’année dans le cadre de la science-fiction et de l’imaginaire. Une programmation cinéma sans égale, un espace librairie de toutes les tentations, débats et conférences, expositions… Et j’aurai pour ma part le grand plaisir d’y être du vendredi 3 novembre au dimanche 5.

J’y participerai à plusieurs débats, et j’y donnerai notamment un cours du soir sur la procrastination… pas le podcast, mais les méthodes de motivation, d’avancée, d’organisation quand on est seul face à sa page blanche et mille tâches en apparence qui nous attendent comme rédiger son chat et mettre un collier anti-puces à sa déclaration d’impôts.

Le programme officiel du festival est évidemment disponible sur le site idoine avec toutes les informations, idoines elles aussi, car tout cela est bien fait. En ce qui me concerne, voici mon programme :

Current Month

juillet

No Events

À ce week-end ! 

2017-11-06T11:08:34+01:00lundi 30 octobre 2017|À ne pas manquer|9 Commentaires

Ce week-end, retrouvons à Lannion pour Scorfel

Ce week-end, la chouette convention Scorfel à Lannion fête ses cinq ans ! (Fichtre, le temps passe) Au programme, comme presque toutes les conventions dont j’ai tendance à parler, forcément (y a comme une cohérence) : des auteurs, des dédicaces et des rencontres. Mais Scorfel est aussi une convention de jeu (de rôle, de société, de plateau) extrêmement bien remplie, avec moult autres activités comme des expositions, des ateliers d’écriture, lectures publiques, travaux d’élèves (et bravo à la manifestation pour les liens qu’elle tisse dans la région), etc.

J’y serai pour ma part samedi et dimanche et je vous invite vivement à venir fêter l’imaginaire, voire, pour les plus courageux.ses, à rester jouer toute la nuit – parce que c’est possible ! Toutes les infos sont sur le site. Venez jouer, lire, regarder !

2017-10-21T14:35:46+02:00mardi 17 octobre 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, retrouvons à Lannion pour Scorfel

Procrastination podcast S02E03 : « Écrire l’idéologie (1) »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Écrire l’idéologie (1)« .

Dans la première partie de cet épisode double, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust s’attaquent à l’épineuse question du message et de la part idéologique de la fiction, sa présence, son absence, son équilibre. Mélanie était très méfiante sur la notion de texte à message mais explique comment Léo Henry l’a fait changer d’avis. Laurent est accoutumé à cette problématique à travers les thèmes chéris de la SF. Et Lionel met l’accent sur la nécessité de vérifier les privilèges de son propre point de vue. (On apprend également que Blanche-Neige serait l’idéal de Christine Boutin.)

Références citées :
– Blanche-Neige
– Mon Voisin Totoro
– L’Invasion des profanateurs de sépultures
– La Servante écarlate
– World War Z

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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2019-05-04T18:47:13+02:00lundi 16 octobre 2017|Procrastination podcast, Technique d'écriture|6 Commentaires
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