Qu’est-ce que le Jeu Supérieur du pouvoir et de la connaissance ?

préceptes_jeuLa notion de “Jeu Supérieur” revient fréquemment à travers la série Léviathan ; elle forme l’un des fondements de la lutte des initiés de la Voie de la Main Gauche. Je suis heureux de proposer aux fidèles de l’univers un premier petit bonus dans le portail dédié : une page sur la notion, proposant notamment, rassemblés pour la première fois, les sept préceptes du Jeu, dont seule une partie a été dévoilée jusqu’ici dans les romans.

C’est ici.

2013-03-04T09:06:55+01:00lundi 4 mars 2013|Dernières nouvelles|1 Commentaire

Léviathan : La Chute, roman à paraître en septembre

J’ai pour ainsi dire terminé la correction des épreuves de Léviathan : La Chute, le gros projet sur lequel je travaille depuis un an et demi (et auquel je réfléchis depuis une bonne dizaine d’années). Vu que c’est une grande aventure au sens éditorial comme narratif, et que le livre est pour ainsi dire sur des rails à présent, il est grand temps de lever le voile au-delà des petits avant-goûts que j’ai pu donner ici et là.

Couv. Alexandre Fort

Quatrième de couverture

 

1984, aux larges des côtes canadiennes. Surpris par une redoutable tempête hivernale, le ferry Queen of Alberta fait naufrage. Parmi les rares rescapés de cette catastrophe, le petit Michael Petersen, sept ans, a assisté à la disparition de ses parents.

2011, Los Angeles. Michael, désormais adulte et père d’un petit garçon, nourrit à l’égard de cette mer qui lui a tout pris une fascination mêlée de peur. Devenu chercheur en biologie marine, il se porte volontaire, malgré l’appréhension et la culpabilité d’abandonner les siens, pour une mission dans les glaces de l’Antarctique.

Or, il est loin de se douter que cette expédition suscite l’inquiétude au sein d’une mystérieuse organisation séculaire, le Comité, dont les membres ont développé au fil du temps des pouvoirs infiniment supérieurs aux capacités humaines. Un de leurs agents, Masha, est personnellement chargé de veiller à la bonne marche d’une machination que le chercheur risquerait de mettre en péril. Ses directives sont claires : Michael ne doit jamais atteindre l Antarctique.

Mais Masha refuse d accomplir aveuglément sa mission : elle est bien déterminée à percer le secret qui entoure Michael. Car ce dernier représente pour elle plus qu une simple cible…

D’Amérique en Antarctique, de complots en trahisons, Michael et Masha, alliés qui s’ignorent, devront combattre un ennemi bien plus terrifiant que la mort. Il leur faudra plonger en eux-mêmes et affronter leur propre part d ombre, au risque se s’y perdre.

L’univers et le projet

Léviathan : La Chute est un thriller, ainsi que l’annonce la couverture, mais c’est également une histoire de voyage, d’aventure et de trajet personnel, avec en filigrane une composante ésotérique et initiatique forte, fondée sur la « Voie de la Main Gauche » (ce qui également le nom de l’univers où s’inscrit ce projet). En toute première approche, on peut avancer que cette voie regroupe les spiritualités, mysticismes et ésotérismes qualifiés de « ténébreux », c’est-à-dire qui ne redoutent pas de plonger dans des savoir interdits et bannis par les voies de la lumière (Main Droite) dans le but de servir les fins de l’individu. Wikipédia explique par exemple :

L’usage le plus moderne reconnait les religions qui se concentrent sur le culte d’une ou plusieurs divinités et l’observance de codes moraux stricts comme appartenant à la Voie de la Main Droite ; alors que les religions qui valorisent les buts personnels appartiennent à la Voie de la Main Gauche.

Nous ne sommes pas que dans le prêche de l’harmonie et de l’amour universel ; il est aussi question de mysticismes qui reconnaissent l’existence pour ce qu’elle est, sans complexe  : un combat.

De la même façon que l’univers d’Évanégyre est en partie construit par des récits indépendants seulement reliés par une histoire sous-jacente qui n’apparaît pas au premier regard, l’univers de La Voie de la Main Gauche – qui est le nôtre – est déjà apparu dans des textes antérieurs, mais sans que je le signale. Ainsi, si vous avez déjà lu :

Alors vous avez déjà un eu avant-goût de l’ambiance et du discours, car ces deux textes se déroulent dans l’univers de La Voie de la Main Gauche (en version allégée et jeunesse pour « La Terre comme témoin »). Léviathan : La Chute présente en revanche l’histoire principale, faisant paraître les grandes figures et les événements bouleversant cet univers occulte, qui n’est ni plus ni moins que le nôtre où des puissances ténébreuses rôdent sous la surface – et où certains savent en tirer parti. Rien que de très authentique là-dedans, donc, n’est-ce pas… ?

La forme de la trilogie et planning de publication

Léviathan est une trilogie à suivre. Heureusement, il n’y aura pas trop de temps à attendre pour lire la suite ; en effet

  • Léviathan : La Chute sort en septembre ;
  • Le volume II, Léviathan : La Nuit sortira au printemps 2012 ;
  • Le volume III, Léviathan : Le Pouvoir sortira en 2013.

L’ensemble sera publié aux éditions Don Quichotte, qui est une marque du Seuil, en rayon littérature générale ou thriller. Pensez donc à surveiller vos rayonnages hors imaginaire.

La Chute est un bon pavé de 400 pages, d’ailleurs déjà disponible en précommande sur Amazon. Je suis particulièrement enthousiaste de voir ce projet enfin éclore depuis les années que je le mûris et que j’attends d’avoir assez d’expérience pour m’y atteler. J’espère très sincèrement que vous apprécierez cette aventure à la jonction entre le thriller et le roman initiatique, et que vous vibrerez dans cette aventure aux côtés de Michael et de Masha.

2011-06-27T16:42:33+02:00lundi 27 juin 2011|Actu|21 Commentaires

Black Swan : un cygne du fantastique

Natalie Portman, de la danse classique, Tchaikovsky et Le Lac des Cygnes, l’histoire d’une femme qui rêve de devenir danseuse étoile, tout serait réuni pour un film trop romantique et trop bôôô – et c’est ce qu’ont certainement cru les parents peu renseignés qui ont amené leurs petites filles à la séance.

Lesquels sont tous partis avant la fin. Mouhaha.

Nina est une danseuse de ballet talentueuse, mais vieillissante pour ce milieu, et couvée par une mère abusive qui n’a jamais réussi à sortir du rang. Quand l’étoile de la troupe prend une retraite plus ou moins forcée, c’est peut-être pour Nina la chance de progresser vers le haut de l’affiche et d’incarner les deux cygnes du Lac. Cependant, c’est une obsessionnelle de la technique, pétrie de blocages et d’une certaine innocence, ce qui fait d’elle un cygne blanc parfait… mais l’empêche de se libérer pour atteindre le charisme magnétique du cygne noir. Si elle veut réussir, il va lui falloir trouver en elle-même une nouvelle Nina, tout en déjouant la jalousie et les coups bas de ses camarades.

Effectivement, dit comme ça, cela sonne comme un Léa Passion Danse Classique. Sauf que Black Swan est un film d’une violence psychologique extrême. Dans les relations entre personnes bien entendu – danseuses, la mère parfaitement abusive de Nina, jusqu’au chorégraphe, campé par un Vincent Cassel en parfait dominateur -, mais surtout dans le rapport au corps, évidemment bien particulier dans la recherche de la perfection, et poussé ici dans ses retranchements. Comme bien des athlètes, Nina soumet sa chair à des pressions terribles pour atteindre l’idéal, n’ayant rien d’autre dans l’existence que son rêve de danse, lequel n’est peut-être, d’ailleurs, que la projection de celui de sa mère.

Et Nina va progressivement plier sous la pression. Car incarner le cygne noir exige qu’elle se confronte à une part d’elle-même qu’elle a totalement verrouillée et bannie : la part de laisser-aller, de folie, de spontanéité dont l’absence fait justement la danseuse parfaite qu’elle est. L’ouverture imprudente de cette porte va bouleverser sa vie et sa psyché de manière irréversible.

Black Swan est donc l’histoire d’un contact avec l’ombre jungienne – la part d’inconscient et de refoulé qui finit par contaminer et briser notre existence quand on la bannit avec trop de force. Ce contact se fait ici selon la grammaire du fantastique, où, progressivement, la réalité va glisser vers l’impossible, source d’angoisse et d’incompréhension : on navigue donc en plein dans les territoires de l’imaginaire. On peut quand même reprocher un usage assez grossier de ce langage à l’image – la symbolique, toute en noir et en blanc, a la subtilité d’un panneau clignotant proclamant “ICI SAY LA GENTILLE, LA SAY LA GARCE” – mais, vu le thème et le large public auquel le film veut s’adresser, on le pardonnera sans mal. Et, surtout, le film ne tombe jamais dans un manichéisme primaire, brouillant les cartes avec intelligence pour présenter la dialectique en termes de “contrôle / abandon” et non de bien et de mal.

Le scénario et sa conclusion seront sans grande surprise pour les habitués des genres et même les aficionados de David Lynch, mais Black Swan s’apprécie surtout pour son atmosphère et son image délicieusement malsaines, paradoxe pour une troupe qui vise à créer la beauté et sa perfection, et surtout pour l’interprétation absolument renversante de Natalie Portman, qui parvient à emporter sans réserves le personnage par ailleurs un peu bidimensionnel de Nina et offre une incroyable performance d’actrice en danseuse de ballet.

Black Swan est donc une fascinante plongée, dérangeante et dure, dans les méandres de l’inconscient et pousse à l’interrogation sur la part de glauque que nous cachons tous en nous ; un parcours initiatique au sens obscur du terme à recommander à tous ceux que le sujet intéresse.

 

2011-02-28T11:33:49+01:00lundi 28 février 2011|Fiction|8 Commentaires

Premières infos pour 2011

Je suis toujours extrêmement prudent quand il s’agit de parler de projets futurs ou de publications à venir, pour une foule de raisons. Tout d’abord, la plus prudente : ce n’est pas parce que vous êtes un auteur publié que vous devenez subitement génial du jour au lendemain et que tous vos textes, tous vos projets, toutes vos idées (même ce comics à l’Américaine où une super-plinthe télépathe combat le crime en observant incognito des interrogatoires de police) se trouvent magiquement retenus quelque part. Donc, ce n’est pas parce que je travaille sur un truc qu’il verra forcément le jour, et je trouve qu’il vaut mieux parler de ce qui est susceptible de voir le jour, parce que, hé, sinon, on s’en fout un peu.

Mais aussi, le milieu de l’édition – surtout petite – est sujet à bien des changements : aléas économiques bien sûr, mais aussi fatigue des volontés (les structures reposent souvent sur une ou deux personnes, mal payées, qui font un peu acte de foi), soucis personnels, etc. Pour la petite histoire, il m’est arrivé d’avoir vendu une nouvelle, d’avoir signé le contrat, reçu le chèque… et le livre n’est jamais paru (chez cet éditeur en tout cas), alors qu’il est difficile de faire plus imminent, comme publication. J’ai aussi placé des textes dans des anthologies qui ont mis plus de six ans à voir le jour, d’autres qui n’ont jamais été publiées…

Bref, je préfère annoncer trop tard que trop tôt.

Cependant, il y a maintenant un certain nombre de choses qui se profilent à l’horizon et dont je crois pouvoir parler sans trop de risques en cette fin d’année !

Évanégyre

Je compte évidemment retourner à l’univers d’Évanégyre, ce n’est pas comme si j’avais plusieurs millénaires d’histoire à raconter et dont je crève d’envie de révéler les secrets ! Sans compter que je m’engage fermement à ne pas laisser personne en plan, ni ce monde, ni vous, lecteurs qui avez apprécié La Volonté du Dragon et les nouvelles.

Une nouvelle inédite située dans ce monde devrait donc sortir en 2011 (j’en dirai plus dès que possible). Elle sera entièrement indépendante, comme tous les récits de l’univers. Cependant, ceux qui le connaissent bien retrouveront un événement qu’ils ont déjà approché, mais avec une perspective très, très différente.

J’ai envie de proposer des récits plus longs, évidemment, mais il me faut jongler avec tout le reste. Cela fait néanmoins partie de mes priorités.

Couv. Anthony Geoffroy

Dimension de Capes et d’Esprits

Rivière Blanche (l’éditeur de L’Importance de ton regard) lance sous la direction d’Éric Boissau une série d’anthologies de fantasy historique appelée Dimension de capes et d’esprits ; il y est question d’hommages à la littérature populaire, au roman historique, le tout bien évidemment mâtiné d’imaginaire. Le premier volume sort ce mois-ci (avec au sommaire Lucie Chenu, Jess Kaan, David S. Khara…), et j’aurai le plaisir de figurer au sommaire du deuxième, avec une petite novella complètement barrée où des mousquetaires un peu spéciaux s’échinent à prouver que la plume (ou le boulier) est définitivement plus forte que l’épée, et révèlent un funeste secret que l’homme ne devrait pas connaître…

Côté roman

Je travaille toujours sur le premier volume d’une série de thrillers ésotériques pour les éditions Don Quichotte : il s’y mêlera aventure, initiation et guerre secrète à notre époque. C’est un projet que je mijote depuis très longtemps, j’espère que j’arriverai à lui donner la tournure que je souhaite – et qu’il saura vous plaire à son tour ! J’espère pouvoir en dire plus très bientôt.

Côté web

Subtiles modifications et évolutions à prévoir de ce côté-là, grâce au talent de Victor, mon escl… euh, stagiaire, qui vient d’arriver, commettant la folie irréparable de voir à quoi le travail pouvait bien ressembler chez un indé. Petite présentation un peu plus digne de ce nom à venir, car il n’y a pas de raison qu’il n’ait pas un peu sa part des projecteurs, surtout vue l’aide qu’il va m’apporter dans les mois à venir !

Et sinon…

… il y a encore d’autres choses, mais je ne peux rien en dire pour l’instant, haha.

2010-12-06T16:39:47+01:00lundi 6 décembre 2010|Actu|7 Commentaires

« La Terre comme témoin », in Passages

Couv. Jef K.

Alors que La Volonté du Dragon commence à se diffuser peu à peu à travers l’avant-première du week-end dernier (et une critique est déjà disponible sur Scifi-universe à cette adresse), d’autres projets mûrissent et j’ai le plaisir de vous annoncer à présent la publication de la nouvelle “La Terre comme témoin” dans l’anthologie Passages de Lucie Chenu aux éditions Oskar Fantasy ! Lucie en a déjà parlé ici et (où elle raconte notamment la genèse de l’anthologie, intéressant article qui montre combien le chemin d’un tel livre peut être complexe).

L’adolescence, ses élans, ses mystères, ses transitions difficiles… Pour cette anthologie, sept écrivains de science-fiction, de fantastique ou de fantasy ont imaginé autant d’histoires de passages d’un âge vers l’autre.

Au sommaire :

  • Jean-Michel Calvez
  • Lionel Davoust
  • Pierre Gévart
  • Christian Grenier
  • Philippe Heurtel
  • Léo Lamarche
  • Antoine Lencou

Ce livre s’adresse d’abord à un public jeunesse mais il est évidemment lisible à tout âge. Il est commandable chez votre libraire préféré ou bien en ligne. (suite…)

2010-04-26T12:22:41+02:00vendredi 19 mars 2010|Actu|2 Commentaires

2010

* Excellente année nouvelle à toutes et à tous ! *

2014-08-30T16:37:22+02:00mercredi 6 janvier 2010|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur 2010

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