Ultra power awesome epic win
J’en reste sans voix. Je veux les mêmes. (Merci à Siloane)
J’en reste sans voix. Je veux les mêmes. (Merci à Siloane)
Dessin http://www.philippetastet.com
(Ouais, c’est bon comme titre, ça, coco, c’est polémique, ça fait du buzz, ça va augementer ton SEO et ton impact factor, je t’avais dit que tu étais un marketeux né.)
Ce qu’il y a de chouette avec Laurent Gidon, c’est qu’en plus d’être super sympa, on n’est pas toujours d’accord, ce qui donne des discussions intéressantes et, forcément, pousse à sortir les arguments et à réfléchir soi-même sur ses positions, à les remettre en question pour, éventuellement, parvenir à une meilleure conscience du monde transcendant (ou, du moins, à apprendre des trucs).
Laurent publiait avant-hier un très intéressant et très juste article sur la vacuité du contenu médiatique et combien il faut refuser de tolérer l’intolérable – non sans louer la plume d’Ayerdhal, qui est, à mon humble avis que je partage, un des plus grands auteurs que nous ayons aujourd’hui en France (Allez lire Transparences. Tout de suite. C’est un grand bouquin qui plaira aux amateurs d’imaginaire comme de polar.)
En revanche, c’est à la fin de l’argumentation de Laurent que j’exprime respectueusement mon désaccord :
Devenir adulte, c’est peut-être aussi reconnaître chez l’autre sa part d’adulte. L’écouter s’il parle, l’aider même s’il ne demande pas, et surtout penser qu’on peut lui faire confiance, sans loi ni police, pour être humain.
Ben oui, idéalement… mais non. (Ce qui suit pourrait être résumé par : LD, 5 ans, apprend à faire un trackback.) Cliquez pour la philosophie de comptoir
Je tente un nouveau truc : à la suite des ateliers d’écriture comme celui des Imaginales (pour mémoire les diaporamas de mes deux interventions sont toujours disponibles ici), il m’arrive de plus en plus fréquemment de recevoir des questions par mail sur des points précis de technique d’écriture. Plutôt que de répondre à une seule personne, je pensais éventuellement en faire profiter l’assistance : la question que l’un se pose, un autre se la posera peut-être aussi (c’est beau comme du Lao Tseu).
Je m’efforcerai donc de rééditer l’expérience si cela te séduit, ô auguste lectorat. Deux caveats à cela cependant :
Je n’ai pas la science infuse ni ne détiens la Solution Ultime. Je suis comme tout le monde, un auteur qui expérimente, tente des trucs, se plante, et je suis même très, très loin d’avoir l’expérience d’autres. En revanche, après de nombreuses discussions avec mes petits camarades, j’ai l’impression d’être l’un des plus structurels de tous ceux avec qui j’ai pu échanger. Mais je ne dois quand même pas être le seul dans le paysage : cet éclairage pourra peut-être servir à d’autres (et sinon, ça ne fait de mal à personne). En tout cas, je me réserve le droit d’être d’accord avec moi-même comme de ne pas savoir répondre.
D’autre part, n’hésitez pas à m’envoyer vos questions d’écriture si l’expérience vous tente (avec le caveat premier), mais je découvre, à mon grand regret, et il est temps que je l’affronte, que je ne peux pas faire relecteur dans ce cadre (c’est-à-dire à la suite des ateliers ou des interventions). Je suis ravi de garder le contact ; je veux m’efforcer autant que possible de transmettre ce que j’ai pu apprendre mais je n’ai tout simplement pas assez de temps dans une journée pour relire et commenter les textes qu’on m’envoie. Je le voudrais, vraiment. Mais à terme, il faut que j’avance moi aussi et l’expérience m’a prouvé que je peux passer la journée à cela et ne rien faire moi-même, ce qui n’est tout simplement pas possible. J’en veux pour démonstration que je n’arrive déjà plus à répondre personnellement que je n’en ai pas la possibilité. Croyez bien que je le regrette, vraiment, mais ce n’est pas humainement faisable, et il faut maintenant que je l’assume si je veux éviter de décevoir davantage ceux qui attendent et espèrent des réponses. Je vous présenterai mes excuses personnellement à chacun. J’ajoute par ailleurs que je n’occupe plus de fonctions éditoriales nulle part, ce qui ne me rend pas forcément très intéressant… et que mon avis ne vaut pas forcément mieux que celui d’un lecteur plus adapté à votre genre que je ne le suis.
Répondre aux questions, en revanche, c’est tout à fait possible, et tout le monde en profite. Je me dis que ça peut être un bon compromis pour m’efforcer de transmettre le peu que j’ai pu apprendre, sans perdre sommeil ni raison !
Allons-y, donc. (suite…)
… parce que techniquement, moins que deux jours, c’est une seule journée, et on ne peut pas faire une tournée sur un seul lieu, hey !
Ladies and gentlemen, now introducing ze compte-rendu de
La tournée parisienne des éditions Critic !
> APPLAUSE <
Thomas Geha et moi-même, surveil… couvés par Éric Marcelin (directeur de Critic) étions en effet présents aux Futuriales, le nouveau salon d’Aulnay-sous-Bois, en compagnie de David Khara (Les Vestiges de l’Aube) le samedi 12 juin, puis à Saint-Maur en poche, l’événement littéraire organisé à Saint-Maur-des-Fossés par la librairie la Griffe Noire, le dimanche 13. (suite…)
Il se trouve toujours quelque chose pour se dresser sur le chemin de mes bonnes intentions – lesquelles étaient, en l’occurrence, la rédaction rapide de comptes-rendus pour les festivals et la mise en ligne des photos. Le quelque chose en question étant la mort de mon plus fidèle mode de communication, mon… clavier. De très mauvaises habitudes de frappe ancrées depuis l’adolescence jointes à des journées entières passées devant l’écran m’ont lancé plusieurs alarmes dans les poignets en la personne du fort sympathique syndrome du canal carpien, que j’ai réussi à juguler par l’utilisation adéquate, non pas de la médecine, mais de la geekerie : la recherche du clavier ultime, au confort parfait, minimisant la tension musculaire.
Je l’avais trouvé, c’était mon amour, l’Enermax Aurora Premium, lequel est décédé tragiquement des suites d’une indispensable opération de nettoyage de la dernière chance (manger devant l’écran, çay male). Je vous demande donc d’observer un instant de silence en sa mémoire (morte) :
Snif. Merci.
Je suis à présent l’heureux possesseur d’un énorme presse-papiers AZERTYUIOP en aluminium brossé, ou d’une arme lourde me servant à assommer d’éventuels intrus dans ma demeure.
Il était hélas irremplaçable, pour la bonne raison… qu’Enermax, pour des raisons qui m’échappent complètement, en a cessé la fabrication. Je lui ai trouvé un remplaçant presque aussi bon, l’Acrylux, toujours de chez Enermax, dont je rédigerai un petit test dans les jours qui viennent. Bref, j’ai récupéré mes moyens (comme mon écart-type et ma variance).
Parlons des Imaginales, donc, même si c’est terriblement réchauffé à présent, et que des tas de comptes-rendus fort sympathiques ont fleuri sur le web, mais il faut bien que j’enrobe un peu mes mauvaises photos, n’est-ce pas ? (suite…)