France Info, Le Livre du Jour, autour de Léviathan : La Nuit

Les thrillers très sombres marquent ce début de siècle. Témoin, le deuxième volume de « Léviathan », de Lionel Davoust. Un roman qui mêle mythologies bibliques, inconscient, complots et meurtres en série.

Un entretien réalisé autour de Léviathan : La Nuit par Philippe Vallet, pour Le Livre du Jour, sur France Info.

Il peut être écouté sur cette page ou téléchargé directement (2’24).

 

2012-05-04T10:21:56+02:00vendredi 4 mai 2012|Entretiens|Commentaires fermés sur France Info, Le Livre du Jour, autour de Léviathan : La Nuit

Léviathan : La Nuit sur Les Chroniques de Madoka

Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU

*** – L’auteur avec une plume habile et soignée nous entraîne dans ce second tome des aventures du Lévitahan et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on profite du voyage !

Un article à lire sur les Chroniques de Madoka.

2012-05-03T18:27:24+02:00jeudi 3 mai 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur Léviathan : La Nuit sur Les Chroniques de Madoka

La France honorée par la Societé Européenne de Science-Fiction

La convention européenne de science-fiction (Eurocon) s’est tenue les 26 et 29 avril dernier ; comme tous les ans, la Société Européenne de Science-Fiction (ESFS) a décerné ses prix. Et la France a particulièrement été honorée cette année :

  • Meilleur auteur: Ian Mc Donald
  • Meilleur traducteur: Pavel Weigel (République Tchèque)
  • Meilleur promoteur: SF Encyclopedia Online Team (Grande Bretagne)
  • Meilleure revue: Galaxies (France)
  • Meilleur éditeur: Ailleurs et Demain, Robert Laffont (France)
  • Meilleur artiste: Nela Dunato (Croatie)
  • Meilleure mise en scène: Divadelni spolek Kaspar (République Tchèque)
  • Meilleur fanzine: Eridan (Croatie)
  • Meilleur site internet: Concatenation.org (Grande Bretagne)
  • Honorary Award for European Grand Master: Brian Aldiss (Grande Bretagne)
  • Prix d’encouragement: Alexandra Rouda (Ukraine); Katarina Brbora (Croatie); Istvan Marki (Hongrie); Ilya Te (Russie); Aleš Oblak (Slovénie); Oliviu Craznic (Roumanie); Rod Rees (Grande Bretagne); Lucia Droppova (Slovaquie); Jan «Johnak» Kotouc (République Tchèque)
  • Honorary Award: Jean Giraud « Moebius » (France)
  • European SF special award: Zdenko Bašić (Croatie)
2012-05-02T17:24:31+02:00jeudi 3 mai 2012|Le monde du livre|4 Commentaires

Léviathan : La Nuit sur Livrogne.com

Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU

**** – C’est un tour de force réussi, celui d’exprimer des choses aussi intangibles, et de leur donner du crédit, en exploitant nos peurs naturelles, les frayeurs légitimes qui naissent de notre simple confrontation au monde. C’est tout cela que l’auteur va chercher au fond de nous. Il reste irréprochable quant à la solidité de son raisonnement et la construction de la fiction.

Une chronique de Martine à lire sur Livrogne.com.

2012-05-03T18:29:36+02:00jeudi 3 mai 2012|Revue de presse|Commentaires fermés sur Léviathan : La Nuit sur Livrogne.com

Le Diablo est dans les détails

Il y a dix jours, c’était la beta ouverte d’un des jeux les plus attendus de dix dernières années, le messie des nuits blanches et du « allez, je finis juste cet étage, et après je vais me coucher » avant la généralisation des MMORPG et de World of Warcraft : l’arlésienne Diablo 3. Après des annonces en grande pompe et en accords de guitare éthérés (votre humble serviteur se trouvait au Worldwide Invitational de Paris en 2007 au moment de l’annonce de la sortie du jeu quand à l’époque, tout ce qu’il voulait, c’est une date de sortie pour Wrath of the Lich King), tout détenteur d’un compte Battle.net a pu accomplir une portion de l’Acte I du nouvel opus.

Cette petite virée au monde de Sanctuary suscite a priori très, très positif. L’ambiance sombre des précédents opus (surtout du premier, disons-le) est respectée : décors brumeux, crânes et possessions démoniaques dans tous les coins, corbeaux et villages souffreteux, tout l’attirail du médiéval tirant sur l’horrifique est présent, loin du côté un peu chatoyant et coloré de Diablo II. Heureusement, parce que le passage à un moteur 3D et le traitement correspondant des lumières donne un aspect un peu lisse au graphisme, débordant sur le son et lumière en cas d’utilisation intensive des pouvoirs qui donne à l’ensemble un côté Jean-Michel Jarre live à R’lyeh un poil surréaliste. Mais je chipote, et nous n’avons vu qu’une portion infime du jeu.

Surtout, le jeu fourmille d’une attention aux détails, d’optimisations du gameplay au poil de rat pestiféré, qui est la patte Blizzard. Les changements vivement critiqués par la communauté paraissent, à l’usage, réfléchis avec attention pour fournir une expérience de jeu épurée, concentrée sur l’essentiel : tuer du monstre, faire du pex, gagner du loot. Ce Diablo 3, dans les faits, se rapprocherait presque d’un shoot-them-up à l’ancienne, surtout en incarnant un tueur de démons, spécialisé dans le combat à distance. Plus de parchemins de Town Portal? Parce que ça vous amusait, vous, d’en empiler 12 dans l’inventaire par crainte d’en oublier ? Plus de jauge de course ? Le premier Diablo s’en passait très bien, et les pas lents de l’aventurier imprimaient justement une atmosphère oppressante aux catacombes abandonnées. Des orbes de santé pour se régénérer après les combats ? Excellente idée : utiliser une potion devient un acte rare qui signifie l’urgence, au lieu d’en siphonner toutes les dix secondes pour se remettre à neuf.

Tout dans le jeu pousse à la performance, à réussir de plus grosses tueries de démons de façon créative : on a pu voir l’introduction (un peu timide, certes) d’éléments de décor à faire tomber sur les adversaires, et le jeu note les records du joueur (le plus d’objets détruits à la fois, de monstres tués en un coup, etc.) en lui octroyant un petit bonus d’expérience à chaque fois qu’il se surpasse. Du coup, même détruire des tonneaux vire au défi. Et le générateur aléatoire de niveaux propose parfois de petits événements ponctuels (survivre une minute dans une salle infestée de squelettes, par exemple) avec bonus d’expérience et équipement à la clé. Le rythme de l’aventure est mené avec précision, et le jeu se paie même le luxe d’un scénario qui arrive à susciter l’intérêt : une mystérieuse météorite tombe sur l’ancienne cathédrale maudite de Tristram, ce qui pourrait être le premier signe de la fin des temps annoncée par les anciennes prophéties. Ce retour aux sources est l’occasion de retrouver des noms bien connus des vieux joueurs à avoir parcouru les couloirs sombres du premier épisode : Lazarus, Léoric, et bien d’autres.

La facilité de cet aperçu a été critiquée ; c’est vrai que je ne me suis pas réellement senti en danger comme cela pouvait être le cas sur les opus précédents, où des passages intenses obligeaient à préparer ses stratégies, voire à utiliser des méthodes mange-caillou pour attirer les monstres un par un, même en mode facile. Mais ce n’est que le début, et dans la difficulté de base. Par l’épure de son gameplay, ce Diablo 3 promet d’ores et déjà une rejouabilité supérieure à ses ancêtres.

C’est avec une certaine sérénité que l’on peut attendre le 15 mai, date de sortie du jeu : comme tous les jeux Blizzard (et comme on a tendance à l’oublier avec le temps…), Diablo 3 ne réinvente pas la roue, mais il lui colle des jantes chromées, des pneus inusables et des amortisseurs hydrauliques. Comme ses prédécesseurs, il ne sera pas follement original, mais il sera mitonné aux petits oignons, extrêmement amusant, et promet d’engourdir de longues heures à tuer des boutons de souris pour récupérer encore une ceinture +2 en puissance d’attaque et après promis juré je me couche.

2012-05-02T11:12:24+02:00mercredi 2 mai 2012|Geekeries|6 Commentaires

Nouvelle revue de presse

La revue de presse, qui consiste à faire l’écho des chroniques parues sur les livres et anthologies où j’ai le plaisir de participer, me pose un léger cas de conscience.

  • Je tiens à la faire pour rendre hommage aux chroniqueurs qui ont apprécié les livres, les remercier et peut-être envoyer un peu de trafic sur leur article. Cela me paraît la moindre des choses.
  • Dans les faits, ces articles sont très peu lus, et je cours rapidement le risque paradoxal, quand les critiques sont enthousiastes, d’avoir l’air de me passer de la brosse à reluire. (Et ainsi se dresse le spectre de Personal Branling.)

La meilleure solution que j’aie trouvé pour concilier ces deux aspects est d’en faire des brèves. Je vais les laisser un moment dans le flux normal du blog et voir si ça fonctionne. Si elles sont trop nombreuses pour ça, je les passerai dans un encadré à droite.

EDIT : Ce sera finalement la solution retenue dans un premier temps (voir les réactions à l’article).

Auguste lectorat, qu’en dis-tu ? Amis blogueurs ?

 

2012-05-03T17:33:02+02:00mardi 1 mai 2012|Dernières nouvelles|13 Commentaires
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