Prix Lacour de l’Imaginaire 2014

lacour2013Comme tous les ans, le prix Lacour de l’Imaginaire se propose de publier un premier manuscrit avec contrat d’éditeur à la clé. On peut arguer qu’un prix dont la récompense est une publication n’est pas un prix, c’est simplement un processus de sélection de manuscrits, mais devant la difficulté à franchir parfois ces fourches caudines, cette occasion peut être signalée, surtout dans le cadre de l’imaginaire. C’est déjà l’assurance d’être lu, ce qui est hélas de plus en plus difficile quand on débarque de nulle part.

EDIT – suite aux commentaires (à consulter) – par contre, caveat : la rémunération est assurée en livres, et en numéraire qu’à partir de 750 exemplaires – soit probablement jamais, au vu des chiffres de ventes moyens dans le genre. Voir les conditions. Sachez dans quoi vous vous engagez, et sachez que ce « prix » ne sera pas un couronnement mais un début, et qu’il vous faudra vous promouvoir activement si vous êtes retenu(e).

L’envoi des manuscrits est ouvert jusqu’au 1er mars 2014 pour la sélection de l’année prochaine. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site.

2014-08-05T15:16:33+02:00mardi 13 août 2013|Technique d'écriture|10 Commentaires

Productivété (7) : les outils de base, vivre dans le nuage

mushroom_cloud(Retrouvez tous les articles de l’été sur organisation et productivité ici.) 

OK, maintenant, on se rapproche de plus en plus de la pratique. Avant d’aborder en détail les outils directement liés à l’organisation et aux systèmes comme GTD, nous allons passer en revue les principes des outils « génériques » qui semblent indispensables afin que la technologie travaille pour soi et non l’inverse.

Des principes de base

Voici ce que la technologie apporte (ou que l’on peut attendre d’elle) :

  • Qu’elle nous rappelle ce que l’on ne veut pas avoir à se rappeler (rendez-vous…)
  • Qu’elle note et sauvegarde de façon sûre ce qui nous vient en tête
  • Qu’elle conserve et fournisse les informations usuelles importantes (contacts)
  • Qu’elle nous permette de tirer avantage de chaque moment libre (à glander dans une file d’attente) (si on le souhaite)
  • Qu’elle tienne prêtes les informations concernant les projets en cours et en prenne soin
  • … sans employer une myriade d’outils.

Cela se fait aujourd’hui avec l’emploi massif du cloud, ou nuage. Pour ceux qui ont passé les trois dernières années dans une cave de Plan-de-Cuques, le cloud est une forme de stockage de données décentralisée : elles deviennent accessibles par le Net, et tout changement apporté à celles-ci se trouve répercuté sur tous les terminaux qui s’en servent. Plus besoin de transporter le rapport Cofredip sur une disquette 5″1/4, la dernière version est accessible de n’importe quel terminal autorisé.

On ne peut toutefois compter sur une connexion permanente au Net ; on considérera qu’une version locale, ou hors-ligne, de toute application sera indispensable avant de considérer sérieusement un service.

Ne faites pas votre mijaurée…

… ouvrez un compte Google.

Oui, Google mange nos enfants et achète le Norfolk pour y cultiver du paprika, mais il y a une raison, c’est qu’ils fournissent les services les plus efficaces et les mieux conçus qui soient dans le cloud. Un compte Google vous offre, à tout le moins :

  • Un agenda employant les formats standard, synchronisé avec votre smartphone (Android, ça va de soi), qui vous envoie tous les rappels que vous voulez
  • Un courriel accessible de partout, avec un espace de stockage pharaonique, sans même nécessiter de changer d’adresse
  • Et aussi :
    • Une application de gestion de tâches (Google Tasks) suffisante pour des besoins de base (… mais il y a mieux, on verra ça la semaine prochaine)
    • Une application de prises de notes (Google Keep)… rudimentaire (trop)
    • Un outil de stockage de fichiers dans le cloud, Drive… auquel on préférera Dropbox !

GMail est en soi une plate-forme si puissante qu’elle nécessite un mot à part entière : il existe des knowledge workers qui font tout, absolument tout, depuis GMail, même gérer leurs tâches. Devenir un pro et maintenir son inbox à zéro nécessiterait un article en soi (… que je n’écrirai pas parce que je peine chroniquement à tenir le rythme de mon courriel et qu’on ne va pas se moquer du monde) mais, s’il existe une seule raison de passer sous GMail, c’est ActiveInbox. Ce plugin freemium incorpore un véritable flux de travail à la GTD dans GMail : chaque courriel est traité selon qu’il nécessite une action, urgente ou pas, qu’il attende une réponse, et il est possible de demander à AIB de ressortir un certain message à une date donnée. Le courriel se transforme en véritable assistant personnel à l’aide de scénarios, très simples à définir, comme : « J’ai demandé une information dans ce message, si je n’ai pas de réponse d’ici dix jours, ressors-le-moi pour que je relance. » Dans l’intervalle, le message disparaît et on peut sereinement l’oublier pour passer à autre chose.

aib

Mon Activeinbox, configuré selon mon goût actuel.

Notons que GMail se synchronise aussi avec les applications de gestion de courrier comme Thunderbird, et propose un mode hors-ligne aux utilisateurs de Chrome.

Il existe bien sûr d’autres solutions que Google, qu’adopteront ceux que la firme rebute (et on peut les comprendre). Cependant, cela nécessite des compétences en informatique largement supérieures à cette solution clé en main, et si nous sommes une auguste communauté, je ne pars pas ici du principe que tout le monde biberonne EMACS depuis la naissance. N’hésitez toutefois pas à partager vos propres solutions en commentaires.

Stockage de fichiers

dropboxLe stockage en ligne est la grande mode et la guerre des tarifs fait rage. Toutefois, tous les services ne sont pas égaux. Certains proposent de stocker les fichiers en ligne et d’y accéder d’un navigateur ; cependant, depuis Dropbox, on ne saurait considérer sérieusement ce genre d’offre sans synchronisation automatique et copie locale des données. Voici ce qu’on doit attendre d’un service de stockage dans le cloud :

  • Rapidité, sécurité des données
  • Stockage local des fichiers aussi bien que dans le cloud (pour y accéder hors ligne). Dans les faits, cela se traduit par un dossier sur le terminal qui se comporte normalement, mais dont on sait que les données sont en même temps synchronisées partout.
  • Synchronisation à travers un réseau local (pour restaurer facilement et rapidement une éventuelle copie de sauvegarde)
  • Conservation de l’historique des versions de fichiers (pour restaurer un effacement accidentiel)

Les ténors du genre aujourd’hui sont

  • Dropbox (le plus ancien et donc l’entreprise la plus expérimentée)
  • Google, avec Drive (mais qui ne propose pas de synchro en réseau local)
  • Amazon, avec Cloud Drive (pas cher, mais dont l’outil de synchro locale est assez jeune)
  • Microsoft, avec son jeune service Skydrive.

J’utilise Dropbox depuis des années avec bonheur et joie. C’est compatible avec pour ainsi dire tout, et l’équipe reste très active sur l’ajout de fonctionnalités. On peut reprocher le prix un peu élevé des formules payantes, mais le service est irréprochable, et il offre l’avantage de ne pas être lié à un autre écosystème numérique que le sien. Pour ouvrir un compte, c’est par là1. Gràce à cela, vos notes sont disponibles partout, vos textes sont synchronisés et partagés entre terminaux, vous pouvez passer de la tablette à l’ordinateur portable sans manipulation autre qu’attendre quelques minutes la propagation des données.

Bientôt, le boulot

Tout cela constitue l’infrastructure de base pour bâtir ensuite un système d’information qui travaillera pour vous. Ce que nous verrons la semaine prochaine dans un catalogue d’applications qui tiendra probablement de l’inventaire à la Prévert, pour suivre les tâches, gérer la documentation, lire et se concentrer, avant tout, sur le travail.

  1. Lien sponsorisé offrant 1 Go d’espace bonus.
2018-07-17T14:18:16+02:00lundi 12 août 2013|Technique d'écriture|2 Commentaires

Du profil à la page Google+

feels_to_post_on_g+Attention, annonce de service.

Version courte : pour rester en contact sur Google+, veuillez ne plus utiliser mon profil personnel mais ma nouvelle page, dont l’adresse est 

https://plus.google.com/u/0/b/117766829303271560413/

(Je sais, c’est une adresse à la con, mais G+ est ainsi.)

Version longue. J’ai déjà dit le mal que je pensais de ce réseau, mais, suite aux pratiques de Facebook, je suis revenu y établir un semblant de présence pour rester en contact avec tous. (Je rappelle que, pour ce faire, s’abonner directement au site est la manière la plus efficace de ne louper aucune info ou bêtise.)

Je n’apprécie pas l’idée d’une « page » auteur, sur Facebook ou ailleurs, parce que cela tient du mini-site, et qu’un site, j’en ai un (il est là, tout autour de vous, regardez, oooh). Je ne suis pas très à l’aise non plus avec l’idée de me présenter comme une entreprise au même titre que Nestlé ou Dunlop ; je sais qu’il est inévitable (et peut-être même, d’un point de vue économique, souhaitable) qu’un auteur dérive en une sorte de « marque » (de fabrique) et, par ailleurs, je reste volontairement discret sur ma vie personnelle en ligne, ce qui contribue à renforcer la création de cette espèce d’entité qui m’échappe appelée Lionel Davoust et dont le nom apparaît sur les couvs des livres, mais : je ne suis pas une marque, je suis un mec qui écrit des bouquins. Qui met dedans, parfois, des coups de gueule, des interrogations, auxquelles les personnages trouvent des réponses qui le surprennent lui-même. Qui tient à ce que ses lecteurs, avant tout, trouvent les leurs. Dans l’expression « mec qui écrit des bouquins » le mot important est « mec ». À l’échelle de l’univers, je ne suis pas plus important que mon voisin (même si, à ma propre échelle égocentrée, si l’un de nous deux doit prendre un piano sur la tête, je suis navré mais j’aime autant que ce ne soit pas moi, mais ça s’appelle de l’instinct de conservation), et j’ai donc un problème avec le fait qu’il existe une Page, à Mon Nom, érigée comme une espèce de statue virtuelle à ma gloire. Ça m’agace. Le profil personnel sur les réseaux sociaux, ça va très bien. Y a un mec qui écrit des bouquins, il est là, wala. (C’est aussi pour cela que je n’ai pas de page Facebook – j’en aurai une le jour à j’atteindrai la limite d’amis autorisés par un profil personnel, ce qui n’est pas demain.)

Ce site est autre chose : déjà, y a des lolcats dessus, ce qui me met perpétuellement à l’abri du bon goût, ensuite, c’est un outil pour aider à faire connaissance avec les livres. Je le vois davantage comme une main tendue que comme une statue, de la même façon qu’employer des phrases claires et accessibles dans un récit représente une main tendue alors qu’abuser d’une prose absconse et destructurée relève de la statue érigée à sa propre gloire.

Après, c’est mon truc. Camarades qui avez une page pour vous, c’est très bien, je n’ai pas de problème avec ça, comme on dit au Québec. Chacun le voit comme il fait son chemin qui ménage sa monture de lunettes.

Alors, pourquoi établir une page G+ ? Parce que G+ me gonfle, G+ ne peut rien faire comme tout le monde, G+ ne permet pas de poster automatiquement depuis les outils standard comme Buffer ou TweetDeck. Les réseaux sociaux m’amusent et j’y passe du temps avec (trop de) plaisir, mais je n’ai pas le temps ni l’envie de faire des manipulations fastidieuses pour m’en servir et rester en contact avec tous ces flux. Je veux m’en servir, pas sauter dans des cerceaux. Or, Google a récemment ouvert la possibilité de piloter à distance (comme Facebook et Twitter, ce qui est indispensable pour utiliser efficacement ces canaux et ne pas se laisser submerger) une page, mais pas un profil personnel.

Donc, soit j’ai une présence moribonde (et donc inutile) sur G+ avec un profil perso, soit j’essaie de m’en servir un peu plus (c’est le but, sinon pourquoi y être ?) avec une page. Le choix est fait.

N’essayez donc pas de me contacter avec mon profil perso, j’ai toutes les chances de rater l’info. Je ne crois pas pouvoir supprimer ce profil sans la page qui va avec (encore un truc trop bien pensé), mais il sera rendu invisible sous peu. Dorénavant, sous G+, je suis cette page-là et rien d’autre. Merci ! 

2013-08-08T12:19:14+02:00vendredi 9 août 2013|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Du profil à la page Google+

Elfes et Assassins sur la Yozone

Couv. Jean-Sébastien Rossbach

Couv. Jean-Sébastien Rossbach

Un très grand cru 2013. Les genres sont si variés que les textes sont difficilement comparables, et tous sont bons, les « pure fantasy » (Bordage, Jaworski, Bry) comme ceux qui s’en éloignent, un peu ou beaucoup. Elfes et assassins dresse en fait un excellent panorama de la production étiquetée fantasy en France, et montre la diversité du genre et la qualité des plumes de l’imaginaire hexagonal.

Merci à Nicolas Soffray pour cette enthousiaste chronique d’Elfes et Assassins, à découvrir sur la Yozone.

2013-07-31T10:13:09+02:00jeudi 8 août 2013|Revue de presse|Commentaires fermés sur Elfes et Assassins sur la Yozone

Le retour à Évanégyre

La question qui revient le plus en entretiens ces temps-ci, c’est : « Et après Léviathan ? Que fais-tu ? »

J’ai une crainte chronique à parler de ce qui n’est pas signé, mais j’aime pouvoir quand même partager mes intentions et mes envies avec toi, auguste lectorat, histoire que tu saches ce qui se trame et où je compte aller… Bon, tant que nous sommes d’accord que tout cela est du travail en cours, que les priorités, les objectifs, les contrats peuvent évoluer entre l’intention d’un projet et sa réalisation finale, cela ne peut pas faire de mal de lever un peu le voile, hein ?

Je reviens à Évanégyre. 

Avec Léviathan : Le Pouvoirl’histoire de Michael Petersen s’est conclue. Mais l’univers de Léviathan et de la Voie de la Main Gauche dépasse cette trilogie, et je conçois mes univers de façon bien plus vaste que l’histoire principale qui s’y déroule. Je compte retourner à celui-là : il y a une grande histoire autour de la petite, et j’espère avoir l’occasion de la raconter. Mais le moment n’est pas encore venu ; j’ai besoin de prendre du recul sur la série et les impacts profonds qu’elle aura sur le Jeu Supérieur, de recharger mes batteries et de réfléchir à la direction que prend la narration à la conclusion du tome 3. Je sais ce que j’ai envie de faire, mais je veux laisser reposer la pâte pour prévoir les prochains ensembles narratifs. Mais Alukar, Elssa, Eldred, Puck et tous les autres ont erré sur la planète depuis des siècles, pour certains d’entre eux. Leur errance est loin d’être terminée ; leur ardence brûle de s’imposer au monde par l’intermédiaire de leur volonté inébranlable et de leur épée rituelle. Il y a d’autres mystères, d’autres enjeux, d’autres trajets.

(Après, le jeu des dates de publication et d’écriture fait que les projets sortiront peut-être dans l’ordre inverse d’écriture. Je parle simplement de l’endroit où, question création, je me trouve actuellement. S’il y a une règle importante dans ce métier, c’est d’être patient.)

C’est donc le moment pour revenir à Évanégyre, que j’ai toujours eu l’intention de continuer à développer aussi. Il y a là aussi une vaste, une très vaste histoire autour des récits ponctuels que vous avez pu découvrir, notamment La Volonté du Dragon. La bonne nouvelle, c’est qu’au stade où en sont les publications, je peux commencer à envisager de plus en plus sereinement le développement sur le long terme de cet univers-là.

« La fin de l’histoire »

Je peux annoncer qu’un premier texte court paraîtra en octobre ou novembre pour le n°1 de la revue Mythologica (dont les visiteurs de plusieurs festivals ont pu découvrir le très beau n°0), avec un long entretien avec Lucie Chenu sur cet univers, ses liens avec la fantasy au sens large, et le monde du jeu. Car ce premier numéro est consacré aux liens entre jeu de rôle et fantasy, avec un dossier dirigé par Romain d’Huissier (auteur entre autres de La Brigade Chimérique, le jeu de rôle et de Qin).

La nouvelle dont il est question sera, comme toujours, indépendante de tous les autres récits. L’Empire d’Asreth, mécaniste et technologique, s’enfonce dans la forêt vierge afin de soumettre un mystérieux peuple isolationniste, les Isendrais. Mais ceux-ci sont insaisissables et leur culture violente choque et effraie Soval Veithar, conservateur culturel, dont la mission consiste à diriger l’assimilation dans le calme. Une course contre la montre s’engage : l’Empire peut-il – et doit-il – sauver ce peuple incompréhensible de lui-même ?

Pour les aficionados de la continuité de l’univers, « La fin de l’histoire » – c’est son titre – se déroule assez tôt dans le plan de conquête impérial (bien avant La Volonté du Dragon). Elle développe également le corps de la Conservation culturelle, auquel il est fait allusion dans d’autres récits, et qui est chargé d’une mission moralement très ambiguë. Enfin, elle lève davantage le voile sur la raison pour laquelle l’Empire du Dragon s’est engagé dans ce plan de conquête mondiale…

J’en reparlerai évidemment à l’approche de la publication.

2014

Couv. Cyrielle Alaphilippe

Couv. Cyrielle Alaphilippe

2014 verra la publication d’un nouveau livre situé sur Évanégyre1. Il s’agira d’un épais recueil concentré sur l’ère impériale asrienne, avec au moins un court roman et plus de la moitié d’inédits. Mais mon intention n’est pas d’en faire une collection de récits de bataille, même si l’éthique de la guerre se trouve souvent au centre des récits ayant trait à Asreth. J’aimerais en profiter pour développer d’autres aspects du monde, la vie de citoyens ordinaires dans ce monde dominé par un plan de conquête, et aussi révéler des tas de surprises sur le monde qui n’ont pas encore été mentionnées où que ce soit !

Ce sera chez Critic, comme La Volonté du Dragon. J’en reparlerai !

En conclusion

Si j’ai l’énergie, mon but consisterait à terme à développer ces deux mondes en parallèle : Évanégyre et La Voie de la Main Gauche. Un projet sur lequel il me faut commencer à m’activer, c’est réaliser sur le site ces pages sur les univers ainsi que je souhaite le faire de longue date. Les deux commencent à devenir suffisamment complexes pour pouvoir bénéficier d’une petite présentation visant à satisfaire ceux qui veulent en savoir plus, comme pour les introduire auprès des nouveaux venus. Dans un premier temps, auguste lectorat, sache que, par deux adresses cachées, on peut toujours accéder :

  • À l’intégralité des textes relevant d’Évanégyre : http://lioneldavoust.com/ensemble/evanegyre/
  • À l’intégralité des textes relevant de Léviathan (La Voie de la Main Gauche) : http://lioneldavoust.com/ensemble/la-voie-de-la-main-gauche/

Et voilà. Il restera à vous parler de l’édition numérique de L’Importance de ton regard, qui se prépare aussi pour la rentrée, et de la suite de l’édition poche chez Points du Mystère Léviathan !

  1. Comme d’habitude, sous réserve de tremblements de terre, de peste noire, de guerre mondiale ou autre cas de force majeure.
2013-08-07T14:47:47+02:00mercredi 7 août 2013|À ne pas manquer|14 Commentaires

Les coups de coeur des Imaginales sur la Yozone

Couv. Daphné Desroziers

Couv. Daphné Desroziers

Variété de fond, de forme, de talent. […] Si la quasi-totalité des textes sont bons, et quelques-uns valent franchement le détour, difficile de trouver à cette anthologie un réel intérêt en tant qu’unité, puisque unité il n’y a pas.

Une chronique de Nicolas Soffray sur l’anthologie Les Coups de coeur des Imaginales, où figure la nouvelle « Derrière les barreaux », à découvrir sur la Yozone.

2013-07-31T10:09:04+02:00mardi 6 août 2013|Revue de presse|Commentaires fermés sur Les coups de coeur des Imaginales sur la Yozone

Productivété (6) : Passer à l’action, le matériel

Photo par Pizarros, CC-By-SA

Photo par Pizarros, CC-By-SA

(Retrouvez tous les articles de l’été sur organisation et productivité ici.) 

Maintenant que nous avons fait un relatif panorama des méthodes les plus populaires d’organisation et de productivité, il s’agit d’implémenter tout ça. Ce sera l’objectif de ce mois d’août, avec, à nouveau, une emphase sur des principes plutôt que des outils précis, mais, comme il est impossible de tout envisager, j’aurai néanmoins tendance à recommander certaines applications testées et approuvées. Bien sûr, votre kilométrage peut différer.

Nous vivons des temps intéressants (comme on dit en Chine), avec toute une pléthore de smartphones, tablettes, assistants personnels, applications destinées à la productivité. Tellement intéressants que chacun y va de sa contribution, en espérant toucher le pactole en ayant inventé la prochaine application magique qui fera de lui le Google du pétrole.

Du calme.

De quoi avons-nous besoin ?

Avant de partir à la quête de l’Outil Ultime (TM), il convient de définir ce que l’on cherche. Il semble que c’est assez simple, finalement :

  • Conserver les informations des projets en cours…
  • … avec une recherche facile
  • Bosser dessus (produire, et non organiser)
  • Une forme de calendrier pour se rappeler les impératifs du jour
  • De quoi noter l’idée du moment 

Le dernier point est spécialement important. Les idées viennent aux moments les plus incongrus, et s’il y a bien un conseil d’écriture à donner, c’est d’avoir en permanence sur soi de quoi écrire, et de noter les idées dès qu’elles viennent. Pas demain, pas dans cinq minutes. Tout. De. Suite. L’expérience prouve que vous les oublierez.

L’expérience prouve aussi que si elles semblent idiotes sur le moment, votre futur vous-même saura s’en servir.

La clé du matériel, c’est d’avoir un outil qui vous corresponde, que vous ayez plaisir à utiliser, et qui soit portable. S’il est nécessaire de multiplier les approches en fonction des usages, tentez le coup, mais multiplier les outils, c’est courir le risque de perdre des informations. Prudence et concision.

mskLow-tech

Les impératifs énoncés plus haut signifient-ils que nous avons forcément besoin de smartphones, de cloud, de connexion à Internet ? Non. On était productif avant la 3G, on peut l’être encore. Un bon vieil agenda et un crayon suffisent amplement.

La tendance est même au low-tech. Le « Hipster PDA » symbolise l’opposition à la fuite en avant du tout-numérique et se compose d’un tas de fiches bristol réunies par une pince à dessin. Pour ma part, malgré l’emploi de smartphones et autres assistants personnels, je tends à recommander fortement l’usage de calepin pour les notes « libres » – cette idée de roman qui vous vient dans le train, ce nom de personnage qui trotte dans la tête, cette blague idiote qui ne fait rire que vous mais ne voulez pas perdre. Je suis un grand fan du petit Moleskine qui se glisse n’importe où (et je suis loin d’être le seul).

Mais pour le reste, la technologie permet de sacrés gains de temps, et j’en recommenderais l’usage (raisonné).

Hi-tech

Bon, vous n’avez pas besoin qu’on vous guide pour employer un papier et un crayon, non ? Alors parlons geekeries.

Les « nouveaux outils » de communication amènent quantité de possibilités d’organisation liées à l’informatique précédemment inenvisageables. Si vous avez une quelconque affinité avec la technologie, si vous avez la sensation que celle-ci doit être à votre service et pas l’inverse, si vous avez envie de vous y plonger pour lui faire cracher tout le temps qu’elle peut vous faire gagner, l’outil qu’il vous faut, de base, est le smartphone. C’est le minimum. Sérieusement. N’imaginez pas avoir un bureau mobile informatique sans.

desire_Z

Le but : il remplace votre agenda et carnet d’adresses. Il synchronise vos données, vous rappelle vos rendez-vous. Il complète aussi le calepin où vous prenez des notes libres (mais, dans ce cas, ne peut en prendre entièrement la place). Il se connectera au cloud qui stockera vos informations et les mettra à jour en permanence, les rendant disponibles sur tous vos terminaux. C’est votre secrétaire automatisé, votre cerveau externe qui prend en charge tout ce dont vous ne voulez pas vous rappeler. 

Mon dégoût pour Apple (verrouillage des appareils, politique du store révoltante, prix prohibitifs) est de notoriété publique, et il me semble que la plate-forme Windows Phone est encore trop jeune (pas assez d’applications). Je suis donc un utilisateur d’Android, que je recommande en raison de la variété des appareils, la possibilité de prendre la main sur sa machine moyennant quelques installations, l’expérience de Google en termes de service web1 et l’envergure de l’offre matérielle. Si vous n’aimez pas les écrans tactiles, il existe des modèles à clavier physique (j’ai longtemps utilisé le HTC Desire Z, ci-contre).

Une connexion Internet musclée (forfait 3G confortable, voire 4G si vous avez les moyens) est indispensable en termes de confort. Si ce n’est pas déjà fait, activez le wi-fi chez vous (avec une sécurité robuste) et configurez le téléphone pour qu’il s’y connecte sans effort. Vous êtes connecté(e) au nuage. (Et à PRISM. Et la NSA. Souriez et dites du bien de Barack Obama.)

Le set-up de base, ne JAMAIS sortir sans.

Le set-up de base, ne JAMAIS sortir sans.

 

En complément

Après, si vous êtes technophile et/ou fréquemment en déplacement, il convient d’ajouter à la panoplie (par ordre décroissant d’importance) :

Le miniportable. Netbook ou ultrabook, un petit ordinateur portable, au clavier confortable (pour écrire, c’est le but, pas jouer à Plants Vs. Zombies dans le train). Prévoir une connexion Internet 3G pour les mêmes raisons que ci-dessus. Pour éviter de multiplier les frais, prévoir de partager celle du smartphone (tous les opérateurs ne le permettent pas), peut-être en déplaçant la carte SIM dans une clé USB dédiée à cet effet.

La liseuse. On parle d’écriture, qui dit écriture dit lecture. Vous relire, lire les autres, vous documenter : vous allez (devez) bouffer du texte. Aux fêtes de l’année dernière, on a parlé des tablettes et des liseuses, je n’y reviens pas, à deux détails près :

  • Toi qui veux écrire, prends une liseuse en tout premier lieu, c’est bien plus confortable qu’une tablette pour la lecture (testé et comparé) ; 
  • Je signalais que mon choix s’était porté sur le Kindle, mais j’en reviens, à la longue, surtout en voyant les facultés des Kobo pour gérer le PDF (le Kindle étant purement inutilisable sur ce point).

La tablette. Qui vient en dernier, et qu’on utilisera comme super-smartphone et en remplacement possible du miniportable. Prévoir du wi-fi pour synchroniser l’engin au moindre point d’eau Internet qu’on trouve, et y ajouter un clavier Bluetooth si l’on compte vraiment s’en servir pour remplacer un ordinateur lors des déplacements.

Après, prévoir de quoi stocker tout ça, et faire un choix en fonction des circonstances. Sinon votre bureau mobile risque vite de ressembler à ça :

Photo Bjarni Juliusson, domaine public

Photo Bjarni Juliusson, domaine public

Ce qui n’est plus, ahem, mobile.

Cet article ne fera probablement que récapituler des détails connus de beaucoup. Pourquoi tout ça ? Pour employer, à pr »sent, tout un tas d’applications liées aux principes d’organisation exposés les semaines précédentes, ce que nous allons aborder en août, dans la pratique véritable. Disons qu’il s’agit d’une semi-introduction à la suite des événements.

Auguste lectorat, as-tu des appareils précis à recommander (on ne parle pas encore de logiciels) ? C’est le moment de défendre la machine que tu aimes d’amour et sans laquelle tu n’imagines plus ta vie.

  1. Je sais qu’ils nous espionnent, etc. Si vous ne voulez pas prendre ce risque, utilisez un hipster PDA.
2018-07-17T14:18:25+02:00lundi 5 août 2013|Technique d'écriture|10 Commentaires

Entretien et présentation de Léviathan : Le Pouvoir chez Passage du livre et la Fnac

Couv. service artistique Seuil d'après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

Couv. service artistique Seuil d’après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

La Fnac s’est associée au site passagedulivre.com pour enrichir ses pages livres. Une présentation a été réalisée autour de Léviathan : Le Pouvoir, avec un court entretien :

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

En définitive, un homme n’est, et ne possède, que ce qu’il a dans le coeur.

Pour tout lire, c’est ici ; et pour accompagner cela, voici les deux morceaux que je mentionne dans l’entretien :

VAST – Everything Passing By (cité en exergue du chapitre 22) :

 

Two Steps from Hell – Blizzard (pour résumer l’ambiance de tout le livre) :

2013-07-25T09:55:05+02:00vendredi 2 août 2013|Entretiens|Commentaires fermés sur Entretien et présentation de Léviathan : Le Pouvoir chez Passage du livre et la Fnac
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