La photo de la semaine : c’est dur, la vie
Petit bout d’été. Manque plus qu’une bière en terrasse.
Petit bout d’été. Manque plus qu’une bière en terrasse.
Un bref mot pour saluer très, très bas l’équipe d’organisation et tout le salon, les bénévoles du salon les Enchanteurs, qui porte bien son nom, puisqu’il a réellement enchanté : entre le cadre sublime du château de Châteaugiron, les nombreux costumes, stands, activités, le public sincèrement intéressé par les livres et toute l’équipe d’une prévenance et d’un rigueur rares, c’était un vrai succès et un plaisir. Merci à Bernard pour la modération de la table ronde, tous les bénévoles, bibliothécaires, animateurs, et à toi, auguste lectorat, pour être venu si nombreux (et parfois de loin : chapeau, Marine !)
Auguste lectorat, si tu étais en région rennaise ce week-end et que tu n’es pas du tout venu faire un petit tour, tu as raté quelque chose ! La prochaine édition, si je ne me trompe pas, aura lieu en 2017.
M. : Un dernier message pour tous les wannabee auteur qui voudraient devenir aussi bons que toi ?
L.D. : Devenez meilleurs encore. Sérieusement.
Mythologica m’a fait l’honneur et le plaisir d’un entretien autour de Port d’Âmes, sa genèse, et le futur de l’univers d’Evanégyre : c’est ici !
Howdy hey ! Après notre passage à Nancy vendredi dernier, les Deep Ones reviennent, à Paris cette fois, dimanche prochain. Ce sera à 19h, au Dernier bar avant le fin du monde ! Lequel est sis (parce que ça fait classe, sis, si si) 19 avenue Victoria, 75001 Paris (métro Châtelet). Prix d’entrée : une conso ! Donc non seulement on a droit à un concert, mais on peut boire le ticket, et ça, c’est rudement bien pensé.
On s’y boit ! Heu, voit !
Le site warlegend.net, très suivi, m’a fait l’honneur et le plaisir d’une très longue interview vidéo (deux heures !) sous (principalement) ma casquette Wildphinn afin de parler de jeu vidéo, de l’état du marché (prenez garde, amis auteurs, cela nous guette aussi), de sound design et de composition musicale pour le jeu. C’est ici :
Salutations, auguste lectorat de l’Est ! Ce jeudi et vendredi, un très chouette événement se déroule dans ta région, à Nancy, autour de Manderley et des demeures hantées. Au programme : une projection de film, des tables rondes, des dédicaces, des concerts… L’ensemble est téléchargeable ici.
Je participerai pour ma part plus particulièrement à trois volets :
Et à voir aussi, l’annonce de ce concert en BD super kawai chez Fetish-Cat !
Merci à l’émission ImaJ’nère et à son équipe pour m’avoir proposé un entretien autour de Port d’Âmes : nous sommes partis assez loin sur le rôle de la littérature, ce qui motive l’écriture, et bien d’autres sujets assez personnels en définitive… Merci pour ces excellentes questions et pour avoir su mettre en confiance, comme toujours ! (A partir de la 22e minute, si vous êtes pressé.e… !)
http://www.dailymotion.com/video/x3dobtz_imajn-ere-radio-g-45-utopiales-lionel-davoust_webcam
J’étais donc à Lyon ce week-end, où le jury du prix Exégète (et le public) m’ont fait l’honneur et le plaisir de me décerner la distinction pour La Route de la Conquête. Je disais sur place que cela me touchait particulièrement, parce que le prix vise à récompenser « l’excellence du fond » en rapport avec la narration ; en gros, une bonne histoire avec de la substance. Sachant que c’est toujours ce que j’aspire à faire… Je ne peux qu’être heureux.
Heureux également parce que vous, toi, auguste lectorat, tu es venu en masse, faisant parfois pas mal de route pour te joindre à la fête samedi à l’excellente et sublimissime librairie / boutique de jeu Trollune, un endroit qu’il est tellement bien qu’on voudrait vivre dedans. Sérieusement, retrouver tant de visages connus, parfois pas revus depuis longtemps, m’a vraiment ému. Je ne vais pas faire une liste de trois lignes et j’aurais peur d’oublier du monde, mais trinquer avec tant de gens qu’on sait être des gens bien, c’est plus que du plaisir, c’est de la vraie chaleur, ça permet de se dire qu’on a peut-être réussi à faire un truc vaguement correct dans sa vie. Samedi, je l’ai dit, je me sentais surtout à une fête avec des copains, et tu sais quoi, ben c’est merveilleux.
En plus, les partenaires du prix l’ont doté, et ça, c’était une très belle surprise aussi. Merci à Jean-Philippe, le papa de la Faquinade, pour le prix splendide ; à la Mandragore, à Jocade, à Ciel Rouge, à l’Antre II Mondes et au Tiki Vinyl Store. Le Comptoir de l’Ecureuil a les photos sur Facebook.
Merci à vous tous pour cet amour, les amis. J’espère que vous avez passé un aussi beau moment que moi, surtout au lendemain de vendredi, malgré l’ambiance assez particulière. C’est un truc que je ramène parfois sur le tapis : parfois, quand on écrit, surtout de la sous-littérature (n’est-ce pas), et que le monde réel vous rattrape, on se dit : « Mes histoires, c’est bien cool, c’est bien sympa, mais la fiction, face à la réalité, ne pèse pas bien lourd. » (Je disais samedi qu’une autre fois, j’avais été invité à un salon au lendemain du tsunami de Fukushima. Quand je suis allé à la Réunion, le piton de la Fournaise est entré en éruption DEUX FOIS. Faites-moi déplacer à vos risques et périls.)
Et puis on se rappelle que la réalité commence par des idées. Que la fiction stimule l’imagination et que l’imagination, c’est le premier pas de la réflexion, laquelle façonne, en permanence, le monde. La littérature est le truc le plus futile du monde, et peut-être le plus important aussi, pour cette raison. C’est l’imagination et la volonté qui sculptent le monde, et non la fatalité, non les circonstances extérieures et surtout pas les dieux.
Ne cessons jamais de lire, de réfléchir, d’observer et de questionner. C’était un peu le sens de cet édito censuré par Facebook réalisé pour la Faquinade, justement. Nous avons plus de cerveau que les terroristes fous furieux qui brûlent des saxophones (ça doit bien brûler, tiens) parce que c’est l’instrument du diable ou qui interdit l’élevage des pigeons parce qu’on voit sous leur jupe quand ils volent (sérieusement, quel genre de pervers mate des pigeons ?).
Merci donc au prix, au jury, au public et à tous les partenaires pour cette belle journée. Et pour avoir jugé que La Route de la Conquête se préoccupe du sens et du fond ; cela signifie beaucoup pour moi.
Salut les Gones ! (With the wind) (aucun rapport avec Carlos) (promis, je m’arrête) Ce samedi, je débarque dans votre belle ville, à la librairie Trollune pour :
Car oui, merci encore au jury et au public qui ont décerné à La Route de la Conquête le prix Exégète ! Et donc, comme ces gens n’ont peur de rien, ils me convient, en plus. (Ce n’est pas du tout le verbe « convenir ».) (J’espère toutefois que je leur conviens.)
Au programme :
Trollune, wesce ? 25 rue Sébastien Gryphe, à Lyon 7e. Métro Saxe Gambetta, si tu n’aimes pas le vélo mais demeures éco-responsable.
À samedi ! (Tention, j’ai les noms des absents.)