Worldcon 2017, jour 0

C’est peut-être (certainement) un détail pour vous, mais c’est à ce genre de petits détails que je mesure l’évolution du monde (un truc dont on ne se rend pas forcément compte – le smartphone moderne n’a que dix ans). En 2009, à ma première Worldcon à Montréal, j’avais trimballé un gros ordi portable, je luttais pour transférer mes photos depuis mon smartphone pourrave et j’étais tributaire du wi-fi payant à la demi-heure (oui madame) de l’hôtel. Aujourd’hui, je suis quasiment parti les mains dans les poches, confiant en la capacité de Google Maps à m’indiquer la bonne ligne de métro à l’arrivée et en celle de mon Apple Watch pour me guider discrétos à pied jusqu’à l’hôtel. Ce qui a marché, puisque je suis là et vivant (enfin, je crois).
Je n’ai pour ainsi dire rien vu d’Helsinki à l’arrivée, la faute au décalage horaire +1 qui m’a mangé une partie de la soirée ; mais une supérette a le bon goût d’avoir élu domicile en face de mon hôtel, ce qui signifiera que je ne serai jamais mort de faim, sauf à minuit, mais si je rentre à minuit sans avoir mangé en ville, c’est que je l’aurai cherché, hein, on est d’accord. Observation quand même, je dis ça je dis rien, mais les trains de banlieue d’Helsinki sont juste impeccables de propreté, sentent bon, et tu peux charger ton téléphone dedans. Je commence à avoir assez voyagé pour quand même ressentir une petite pointe de teuhon quand je rentre à Roissy, j’avoue, surtout pour le pays qui se veut capitale du tourisme.
Bref. Maintenant le touriste c’est moi, et demain, je vais essayer d’arriver assez tôt pour récupérer mon accréditation et voir des trucs et des machins, à suivre sur Instagram (ou le lendemain matin si tu es allergique à l’info en temps réel, et ça se comprend, ça se comprend). J’annonce la couleur, j’ai prévu d’aller surtout voir des tables rondes bien pointues au point que ça pique sur la technique d’écriture. Faudra donc que je meuble ces articles avec des blagues. On est mal barré.
Terve!



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Les règles sont 
Quand j’ai commencé 