Contes hybrides maintenant disponible en numérique à seulement 1,49 €

Lecteurs et lectrices numériques, il ne sera pas dit que vous n’êtes pas gâtés ce mois-ci : après la grosse promo sur les livres Critic (pour mémoire, La Messagère du Ciel est à 3,99 € pour une durée limitée), c’est au tour de Contes hybrides d’être à présent disponible en numérique, au prix tout, tout doux de seulement 1,49 €.

Couv. Victor Yale

Trois novellas autour des chimères, avec de la fantasy nostalgique, de la science-fiction brute, et de l’humour trollesque :

Première novella de ce recueil, « Le Sang du large » nous conte l’histoire d’un auteur isolé et de sa rencontre avec une créature qu’il pourrait croire tirée de l’un de ses romans. Mais est-ce lui qui a besoin de cet être fabuleux, ou bien l’inverse ?

« Point de sauvegarde » explore ensuite le cruel labyrinthe de notre mémoire et interroge notre vision de la réalité. Et pour finir, « Bienvenue à Magicland » fait la part belle à la dérision et à la monstruosité, même si le monstre n’est pas toujours celui que l’on imagine…

Le livre est disponible en numérique sur toutes les plate-formes.

2019-10-25T01:12:16+02:00mercredi 9 octobre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Contes hybrides maintenant disponible en numérique à seulement 1,49 €

Les titres : guillemets ou italiques ?

Un petit mot que je pose là car je suis sûr qu’il peut être utile (et j’ai, jadis, fait moi aussi des erreurs là-dessus) : les titres, c’est italiques ou guillemets ?

“Italiques”, répondra sans doute le lecteur ou la lectrice empli de discernement. Tout à fait, tu discernes (“Cerne !”) mais, hé, dans le domaine de l’imaginaire, où nous adorons avoir des séries, cela se complique un peu. Et une nouvelle ? Quid ?

C’est pas difficile. La convention, généralement admise (il y a toujours des voix dissidentes) est la suivante :

  • Pour une œuvre isolée, on met le titre en italiques, c’est le cas général ;
  • Pour un ensemble de niveau supérieur (une saga) ou une partie d’une œuvre (une nouvelle dans un recueil), le titre est entre guillemets.

(Source, par exemple.)

Donc, si je prends des exemples quand même un petit peu faciles je voudrais pas dire hein :

Facile.

2019-10-04T08:19:15+02:00mardi 8 octobre 2019|Best Of, Technique d'écriture|4 Commentaires

73% de réduction sur La Messagère du Ciel en numérique ! (et plein de livres Critic)

Arrêtez tout, mais posez quand même cette tasse de café, ça serait dommage de la casser : pour une durée limitée, La Messagère du Ciel (tome 1 de « Les Dieux sauvages ») est en promotion exceptionnelle à 3,99 € à l’occasion du mois de l’imaginaire. Si vous hésitiez à vous lancer dans la saga, c’est l’occasion !

Il y a aussi plein d’autres superbes livres des éditions Critic à ce petit prix : le premier tome de “Dominium Mundi” (François Baranger), de “Lasser, détective des dieux” (Sylvie Miller et Philippe Ward), des “Chroniques de l’Étrange” (Romain d’Huissier), les excellents Seigneurs de Bohen (Estelle Faye) et PariZ (Rodolphe Casso, dont le nouveau roman vient de sortir), bref, c’est au total quatorze romans de grande qualité en fantasy, science-fiction, thriller à découvrir chez eMaginaire en promotion exceptionnelle.

2019-11-03T23:15:46+01:00lundi 7 octobre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur 73% de réduction sur La Messagère du Ciel en numérique ! (et plein de livres Critic)

Les modes sombres nuisent à la productivité – essayez le solarisé à la place

Ouuuuh so dark.

Le mode sombre est arrivé sous iOS, après macOS l’année précédente

C’est très à la mode : le… euh, mode sombre. En gros, pendant des décennies d’informatique, on s’est escrimé à recréer la métaphore du papier et du crayon : une écriture sombre sur une feuille, et croyez-moi, ça en nécessitait, de la puissance de calcul.

De ça (Apple ][)… (source)
À ça (Macintosh, système 1) (source)

Or maintenant, c’est ultra tendance d’évacuer cette métaphore d’un autre âge pour préférer un bon blanc sur fond noir, un mode inversé, un mode sombre.

Windows 10 dans toute sa gloire brutaliste.

Les avantage du mode sombre, mis en avant par les innombrables utilisateurs qui le réclament, sont multiples :

  • Plus doux pour les yeux (moins lumineux, évite la grande feuille blanche qui te poignarde la rétine, surtout sur nos gros écrans modernes)
  • Moins de lumière, signifie moins de lumière bleue, donc censément meilleur pour le sommeil
  • Si l’on lit à côté de quelqu’un qui dort, cela génère moins de lumière ambiante, id est, paix des ménages
  • Sur les écrans OLED (smartphones de dernière génération), le mode sombre économise la batterie (car les pixels noirs ne sont pas allumés)

… après moi, j’avoue que si ça nous rapproche de ça…

… je suis carrément pour, hein.

(— Dis Siri, lance les torpilles à photons sur le croiseur Klingon. — Très bien, je commande sur Amazon un carton de Calgon. — MAIS BORD*#!§)

TOUTEFOIS

Après avoir tenté trois jours le mode sombre sur macOS à sa sortie l’année dernière, je l’ai bien vite supprimé, car je vivais une expérience troublante : je ne pigeais plus rien à ce qui se passait sur mon écran.

Houlà, hein, quoi, qui êtes-vous ? (Source)

J’ai mis ça sur le compte que j’était vieux et idiot, incapable dorénavant de swiper à gauche ou à droite pour exprimer mon approbation sur des sujets d’actualité, mais je suis tombé sur cet article extrêmement fouillé et nourri en sources expliquant, en un mot comme en cent, que le mode sombre tue la productivité.

Tout va bien, je ne suis ni vieux ni idiot. Hah.

La raison, en résumé, est très simple : l’humain est une espèce globalement diurne (sauf pour les plus étudiants parmi nous) et son œil, et le cerveau qu’il y a derrière, ont évolué pour détecter des machins sombres sur fond clair. Pas l’inverse. Donc, il est plus difficile de lire du texte en mode sombre qu’en mode clair, parce qu’on n’est pas trop trop câblés pour. (L’article de TidBITS propose des comparaisons d’image éloquentes à ce titre.) Et donc, on serait moins productif en mode sombre qu’en mode clair. (Starfleet devrait se poser des questions.)

Cependant, le mode sombre conserve un avantage fondamental : ne pas assassiner les yeux. Du coup, que peut-on faire ? Ne rien y voir et être ralenti, ou y voir super bien, mais finalement pas aussi longtemps au regard des années ? (J’avoue qu’après des journées entières passées sous Scrivener avec la feuille blanche qui me hurle à la rétine, je ne suis pas contre un peu de douceur oculaire.)

C’est là qu’entre un mode beaucoup moins connu, mais qui rassemble à mon sens (presque) le meilleur des deux mondes : le solarisé, solarized dans la langue d’Ed Sheeran. Conçue par le designer Ethan Schoonover depuis 2010, cette palette de couleurs (qui existe en clair et en sombre) évacue le blanc pur pour une sorte de sépia beaucoup plus doux à l’œil, mais qui permet de conserver malgré tout un contraste élevé avec le texte.

Solarized en clair et sombre, illustration Ethan Schoonover

Or, si l’on cherche bien, on trouve ce mode, ou une version approchante, dans beaucoup d’applications de lecture et d’écriture : Instapaper, Apple Books, l’application Kindle, jusqu’à Ulysses.

Instapaper en mode sépia (pas exactement solarisé, mais approchant)

Et sinon, il n’est pas difficile de configurer son application d’écriture préférée pour changer le fond blanc contre quelque chose de plus doux :

Scrivener en solarisé “maison” (texte plus sombre que la palette de base, parce que je préfère)

Bien sûr, le solarisé n’économise pas plus la batterie que le mode clair classique, mais si ce n’est pas un problème, alors cela peut nettement diminuer la fatigue de la personne au clavier.

Si configurer vos espaces de travail relativement à ces couleurs vous intéresse, toutes les ressources se trouvent sur le site d’Ethan Schoonover, ainsi que sur Wikipédia. Et comme je vous aime, voici, directement récupérée de la page idoine, la récapitulation des valeurs de couleurs, fonds et accents :

À vous d’expérimenter et de décider où se trouve votre préférence (dark side ou solarized side), mais je recommanderais de coller un peu de solarisé là où c’est possible pendant quelques jours et de voir comment vous le sentez. Mais en ce qui me concerne, à part pour quelques usages bien précis (notamment pour les migraineux, ou pour les applications de montage photo et traitement vidéo), le mode sombre me paraît une fausse bonne idée.

2019-10-02T08:51:09+02:00mercredi 2 octobre 2019|Best Of, Lifehacking|9 Commentaires