Nouveau stage intensif aux Mots : Écrire une scène d’action !

[Pour mémoire, activité toujours réduite sur le blog pour cette raison.]

Beaucoup de choses à annoncer autour d’ateliers et de formations sur l’écriture dans les semaines à venir, et commençons par celle-ci : le week-end du 18-19 avril, à Paris, j’aurai le plaisir de proposer une toute nouvelle formation à l’école d’écriture Les Mots :

Écrire une scène d’action

L’action dans la narration est directement reliée à la notion de tension : qu’elle soit physique ou psychologique, elle place directement les personnages face à des enjeux immédiats et intenses qu’ils doivent résoudre d’urgence. Son dénouement entraîne des répercussions d’envergure – parfois irréversibles – sur la suite du récit. 

Mais retranscrire l’action par des mots seuls dans notre monde actuel saturé d’images représente un véritable défi. Il faut communiquer le danger, maintenir le suspense, faire partager au lecteur la nervosité des personnages, le tout avec une clarté et une concision plus marquées que dans tout autre volet du récit. Une scène d’action réussie constituera un moment fort dont le lecteur se rappellera longtemps – quand son échec entraînera l’effondrement de toute une histoire pourtant bien construite. 

Par la confrontation avec divers archétypes célèbres de l’action romanesque, cet atelier conduira les stagiaires à prendre conscience de toutes les facettes étroitement imbriquées dans l’écriture de telles scènes, et comment rythme et tension peuvent être induits dans la texture même du texte. L’idéal : découvrir comment susciter chez le lecteur des sensations approchant le vertige cinématographique. 

Cet atelier est idéal pour vous si : 

  • Vous cherchez une approche structurante avec des notions théoriques qui vont vous apporter un cadre
  • Vous avez envie de sortir de votre zone de confort et aimez l’inattendu ! 

Méthodologie : 

  • Cet atelier propose des exercices différents à chaque séance pour s’entraîner et découvrir !
  • Cet atelier ne requiert pas d’arriver avec une histoire en tête ou des éléments narratifs déjà construits.

L’atelier s’organisera autour de principes théoriques et de six exercices réalisés en groupe et commentés par la suite. Une occasion parfaite de rencontrer d’autres auteurs, de recevoir des retours sur son travail, et de se frotter à cette technique fondamentale de la littérature populaire.

Horaires et inscriptions

2020-04-18T08:54:04+02:00mercredi 19 février 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Nouveau stage intensif aux Mots : Écrire une scène d’action !

La Fureur de la Terre dans le top de la rédaction d’Elbakin.net !

Après La Messagère du Ciel lauréat du prix Elbakin.net, Le Verrou du Fleuve qui apparaissait dans le top 10 de l’année dernière, je suis vraiment enchanté de voir La Fureur de la Terre apparaître à nouveau dans le classement du site de référence français sur la fantasy, aux côtés de Steven Erickson, de mon camarade Christian Léourier ou encore – même – de la série Netflix The Witcher !

C’est un honneur et une grande joie, bien sûr, et j’aime à y voir tout spécialement le signe que la qualité de la série se maintient d’un tome à l’autre, ce qui est un objectif capital pour moi. Bien sûr, selon l’évolution de l’histoire, les volumes parleront plus ou moins aux différentes sensibilités, mais m’assurer de servir la saga au mieux, qu’elle tienne globalement ses promesses, me tient à cœur. (C’est aussi pour cela que je suis passé de trois à cinq tomes, pour m’assurer de boucler au mieux tous les fils en suspens.)

Merci, Elbakin.net, pour votre suivi et votre enthousiasme !

Le top 10 de la rédaction

Couv. Alain Brion
2020-06-06T09:04:46+02:00jeudi 13 février 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur La Fureur de la Terre dans le top de la rédaction d’Elbakin.net !

Réduction des activités à l’essentiel pour cause de blessure

Auguste lectorat, ce message ira droit à l’essentiel car je le tape d’une seule main (mes excuses). Je suis blessé à la main gauche à la suite d’un accident aussi débile que sérieux (entaille profonde à cause d’un Tupperware en verre qui était déjà cassé sur les rayonnages d’un grand magasin, ce que je ne pouvais pas voir), nécessitant entre autres chirurgie orthopédique et plastique (le nerf digital ayant été sectionné sur le coup, et nécessitant d’être reconnecté – ce qui impliquera une perte définitive de sensation). Je vous épargne la photo du bandage, métaphore :

Lymantria [CC BY-SA]

Je suis donc fondamentalement limité dans mon moyen d’expression principal (le clavier). Ce que cela signifie :

  • Ma priorité va aux engagements pris, en tête de liste : les livres prévus. Je vais tout faire pour tenir les délais promis et faire en sorte que cela ne recule rien dans les calendriers.
  • Si je vous dois des infos pro ou un entretien, je vais m’efforcer d’y répondre, en vous proposant le cas échéant un rendez-vous téléphonique en remplacement (désolé).
  • La production de Procrastination continuera (je peux le faire à la souris, plus lentement, mais je peux).
  • En revanche, tout ce qui est correspondance, blog et échanges sur les réseaux commerciaux sera suspendu jusqu’à ce que je retrouve un semblant de mobilité main gauche. Je ne vous snobe évidemment pas, mais tout me prend deux fois plus de temps, et dans ces conditions il me faut me replier sur mes engagements fondamentaux.

On m’a suggéré la dictée : c’est une bonne idée sur le principe mais il est très difficile de “penser écrit”, spécialement pour la narration romanesque (et quand on est habitué à formuler ses pensées avec ses mains depuis vingt ans). Je vais quand même plus vite à taper, même d’une main (merci TextExpander).

Là, je vous avoue que je prends quand même quelques jours pour me recentrer et me remettre de mes émotions (ça fait quand même quelque chose de voir un geyser de sang jaillir de vous-même quand on a enlevé le bandage de compression).

More news as they come.

2020-03-11T08:39:50+01:00mardi 4 février 2020|À ne pas manquer|14 Commentaires

À venir : « L’Impassible armada » en version Redux chez 1115

Doooonc si les éditions 1115 (Contes hybrides) présentent leurs vœux avec une carte des voyages littéraires à venir pour cette année (une splendide carte !)…

… je peux vous dire qu’il y a mon nom dedans, hein ?

Un nouveau petit livre sortira effectivement en juin chez la chouette maison d’édition lyonnaise, parce que travailler sur Contes hybrides était une grande joie (d’ailleurs, pour mémoire, le livre a été retenu dans la sélection trimestrielle du prix Bob Morane !). Et c’est officiel avec le programme 2020 des éditions 1115 dévoilé sur Just A Word :

Pour ce qui est du reste de l’année, nous pouvons déjà vous annoncer la réédition en juin de L’Impassible armada de Lionel Davoust, une novella qui se déroule dans les eaux gelées du Pôle, à bord d’un bateau prisonnier des glaces. Un texte à la frontière du réel, qui mêle humour et montées d’angoisse à la perfection. À tel point que nous travaillons à l’enrichir d’une manière pour le moins inédite, parce qu’une aventure pareille demandait un écrin ad hoc, qui mette en valeur ses zones d’ombre et son étourdissante richesse. Quitte à plonger dans cet étrange Flux qui circule entre la coque des bateaux, autant aller voir ce qui se cache sous la surface.

Couv. Julien Delval

« L’Impassible armada » était à l’origine une nouvelle publiée dans la toute première anthologie des Imaginales dirigée par Stéphanie Nicot, Rois et Capitaines, en 2009. Nous allons reprendre le texte… et donc, y ajouter un petit, mettons, contrepoint. Contrechant. Contrerécit ? Bref, d’où l’appellation de travail “Redux” ici ces lieux.

Cela restera un petit livre, facile à emporter, à dévorer – où se noyer :

Le jour où Jacke a sauté par-dessus bord, j’ai compris qu’il était temps d’agir.

Il ne l’a pas fait sans me dire mes quatre vérités, ça, non. Tout ce temps, je croyais qu’on était frères de bord, partageant les dangers de la bataille et le réconfort des camarades. Eh bien, il est sorti en uniforme d’apparat sous la lune perpétuelle qui dirige maintenant nos chiennes de vies. J’ai tout de suite vu que ça n’allait pas ; aucun de nous ne fait plus très attention à la discipline vestimentaire. Il est venu vers moi de ce pas raide et décidé qu’on a appris à reconnaître, les yeux dans le vide, fixés un peu au-dessus de ma tête, comme si j’avais un oiseau perché sur le crâne. Et puis il m’a dit avec cette voix monocorde, glacée, mécanique :

« Davenport, tu as une tête de rat, le caractère d’une fouine, je sais que tu triches aux cartes et je ne supporte plus d’entendre ton rire de hyène. »

Et puis il m’a salué, il a marché vers le bastingage, l’a enjambé et il a sauté.

Premières lignes de « L’Impassible armada ».

Plus d’infos au fur et à mesure !

2020-05-04T09:14:19+02:00jeudi 30 janvier 2020|À ne pas manquer|2 Commentaires

Contes hybrides dans la sélection trimestrielle du prix Bob Morane

Couv. Victor Yale

Oooh, voilà qui fait grand plaisir, surtout pour des textes que nous avons rendus à nouveau disponibles avec les éditions 1115 : Contes hybrides a été retenu par les jurés du prix Bob Morane pour leur quatrième sélection de 2019. Merci infiniment pour cette attention !

Féliciations aux autres sélectionnés de la catégorie nouvelle :

Christophe Corthouts : Mémoires vivaces, Évidence Éditions

Lionel Davoust : Contes hybrides, Éditions Mille Cent Quinze

Ken Liu : Jardins de poussière, Le Bélial’

Bruno Pochesci : L’espace, le temps et au-delà, Flatland

Toute la sélection de ce trimestre peut être consultée ici, avec notamment les catégories romans francophones et étrangers.

2020-01-23T01:50:20+01:00lundi 27 janvier 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Contes hybrides dans la sélection trimestrielle du prix Bob Morane

La fantasy : un site événement chez la Bibliothèque nationale de France

Attention, énorme travail : la Bibliothèque nationale de France vient de mettre en ligne un site splendide, à la fois jeu, exposition virtuelle et essai sur le genre de la fantasy, depuis ses sources jusqu’à son essor contemporain. Avec une immense équipe où l’on retrouve bien sûr Anne Besson (autorité en France, directrice du Dictionnaire de la Fantasy), un splendide habillage graphique et un contenu à la fois fouillé et accessible, c’est une magnifique célébration du genre (et l’idéal pour une entrée en matière, et expliquer à ta grand-mère en quoi, oui “Harry Potter” c’est de la vraie littérature).

Et notons également une belle place réservée à la fantasy française (qui des choses à faire valoir !), un retour sur son historique et des entretiens brefs avec des auteurs, traducteurs, membres du milieu associatif (comme Elbakin.net) (dont j’ai eu l’honneur de faire partie).

Merci à la BnF pour cette splendide réalisation et à toute l’équipe, et pour le focus effectué sur notre genre depuis plusieurs mois (rappelons le dossier de la revue, l’année dernière, portant sur la construction de mondes imaginaires). Une saison entière réservée à la fantasy est en cours, avec expositions et conférences.

2020-02-10T01:09:11+01:00mardi 21 janvier 2020|Entretiens, Le monde du livre|1 Commentaire

2020

Here we go again.

Je me suis livré à une petite expérience nombriliste pour voir jusqu’où le présent lieu de perdition remontait, et :

… c’est cool.

Merci à toi auguste lectorat, à toutes et tous, d’être là, parfois depuis tellement longtemps qu’on s’est vus perdre nos cheveux ensemble. Meilleurs vœux à toutes et tous, non seulement pour cette année, mais pour la décennie qui vient et celles qui suivent.

Bienveillance, volonté, plaisir et sens sur le chemin !

2020-02-10T01:09:43+01:00lundi 6 janvier 2020|À ne pas manquer|7 Commentaires

Déconnexion annuelle pendant les fêtes (et on casse l’ambiance)

Et hop.

Comme tous les ans, même si je ne fête pas spécialement le Solstice d’Hiver, je prends deux à trois semaines de déconnexion complète annuelle (c’est plus pratique de faire cela tandis qu’on est tous occupés à travailler notre future culpabilité de ne pas avoir tenu nos résolutions dès le 10 janvier). Donc : jusqu’à janvier, pas de blog, de mail ni de réseaux commerciaux (mais l’épisode de Procrastination sortira bien le 2 janvier, grâce aux intrépides d’Elbakin.net – merci à eux !)

Étonnamment, c’est aussi une métaphore assez juste de Twitter

Un petit codicille à ce sujet : j’avoue rester quelque peu… décontenancé (HA) de l’ambiance de plus en plus délétère sur les réseaux, et les quelques shitstorms, insultes et j’en passe que j’ai reçus cette année m’ont montré une nette progression de l’agressivité en ligne. Heureusement, il y a plein de gens formidables (si vous lisez ça, vous en faites certainement partie, et merci). Cependant, je pense beaucoup ces temps-ci à une statistique lue il y a longtemps : toute relation humaine dont le rapport interactions positives / négatives passe en dessous de 1 pour 5 se dirige droit vers l’extinction. Ma relation avec les réseaux s’approche un peu trop de ce ratio en ce moment : sans tomber dans l’absurde et faux « on ne peut plus rien dire » (souvent utilisé comme cri d’orfraie des ignorants et des oppresseurs), je constate quand même qu’il devient de plus en plus difficile de faire une blagounette clairement étiquetée comme telle sans recevoir une leçon de choses. D’un côté, les Trumpistes revendiquent le droit de donner à leurs opinions la même valeur que des faits, et de l’autre, dans des domaines éminemment subjectifs comme la créativité, la moindre opinion est torpillée par des assoiffés d’e-réputation (souvent gage de manque d’assurance dans la vie).

Tout ça me fatigue. Sérieusement. Et en vrai, je me fiche royalement de convaincre qui que ce soit, surtout dans le domaine créatif où j’ai la chance d’arriver à tracer une vague route (grâce à toi, auguste lectorat) – je pourrais continuer à le faire en fermant tout pareil ma bouche sur le sujet. Je suis en quête – pas en vérité.

De plus en plus, la fiction (et surtout l’imaginaire) ressemble au seul havre d’expression où l’on peut encore prendre des risques sincères, s’interroger sur des questions difficiles ensemble avec les lecteurs, oser une conversation métaphorique à travers le premier aveu nécessaire à l’établissement d’un débat : « je ne sais pas, interrogeons-nous. »

Je suis aussi tout à fait conscient que l’on retire des réseaux ce que l’on y met et j’ai commencé, depuis l’été dernier, à prendre un soin particulièrement conscient de ce que j’y mettais, moi aussi. Mais à force, ma relation avec Twitter, et Facebook, prend de plus en plus l’allure d’un mariage raté que je suis fatigué d’essayer d’entretenir. Mais encore une fois, si vous lisez ça, vous êtes merveilleux, et merci de ce que vous proposez.

Bref, je m’arrête là. Pas envie de lancer les fêtes sur une note lamentant une fois de plus l’état-du-monde-ma-bonne-dame, mais, bon. On se revoit début janvier. Et une chose est certaine – si un jour j’appuie sur le gros bouton rouge faisant sauter tous mes profils sociaux – deux choses ne s’arrêteront pas : ni le podcast, ni le blog.

Parce que là, c’est toujours une vraie joie de le faire.

Bonnes fêtes !

2020-01-05T23:59:35+01:00vendredi 20 décembre 2019|À ne pas manquer|22 Commentaires

Promotion Rivière Blanche : -40% sur cinq livres !

Couv. Anne-Claire Payet

Petit mot rapide pour signaler que, pour les fêtes, Rivière Blanche propose une promotion surlecutante (je milite pour que ça entre dans le dictionnaire) de -40% pour toute commande de cinq livres avec frais de port offert. Pour ce faire, attention, passez bien par le procédé exposé sur la page d’accueil (envoyer un mail avec votre commande).

En ce qui me concerne, j’ai le plaisir d’avoir un certain de nombre de textes publiés dans des anthologies chez Rivière Blanche : « Changelin » dans Dimension Technosciences @venir, « Les Questions dangereuses » dans Dimension De Capes et d’Esprits vol.2, « L’Île close » et « Le Meilleur d’entre eux » repris dans Dimension Brocéliande.

Il y a aussi le splendide recueil de Bruce Holland Rogers, L’Opéra des Serrures, que j’ai eu l’honneur de traduire. Et bien sûr, L’Importance de ton regard.

Oooooh tieeeeens ça fait justement cinq livres… J’dis ça j’dis rien, on est d’accord.

2020-01-06T00:00:08+01:00mercredi 18 décembre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Promotion Rivière Blanche : -40% sur cinq livres !

Venez faire vos emplettes (dédicacées) de Noël à Rennes mercredi soir !

Pour la quatrième année, Critic librairie / éditeur vous convie à son « mini salon » de Noël le mercredi 11 décembre ! Douze auteurs / autrices, illustratrices / illustrateurs de la région à venir rencontrer à L’Heure du Jeu 2 à Rennes, pour un temps de rencontre, de grignotage et de boisson. Je précise qu’ils ont du saucisson, ce qui est déjà en soi la promesse d’une bonne soirée.

Cela commence à 20h (bonne nouvelle pour ceux et celles qui travaillent souvent pendant les événements !) jusqu’à 22h30 (ou plus tard, selon les coups à boire qui s’échangent, je dis ça je dis rien mais c’est quand même la Bretagne quoi).

L’Heure du Jeu 2 : 26 Avenue du 41ème Régiment d’Infanterie, 35000 Rennes (Métro Anatole France).

2019-12-18T11:14:44+01:00lundi 9 décembre 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire
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