Can’t blog. Busy.

OK, malgré mon absence totale d’innocence, j’ai vraiment les mains pleines, là ; trop de choses en même temps, aussi pas de photo, d’article ou de WTF aujourd’hui.

À la place, voici un chat déguisé en requin qui poursuit un canard assis sur un Roomba.

Bonne journée.

2013-11-28T10:08:45+01:00jeudi 28 novembre 2013|Expériences en temps réel|6 Commentaires

Pensées aléatoires : cochoncetés

Pourquoi les futurs parents proposent-ils de jouer à deviner le sexe, le prénom ou encore la date de naissance de l’enfant à venir ? On ne pourrait pas plutôt jouer à deviner des trucs plus rigolos que la perspective d’un(e) futur(e) ingrat(e) qui fera la grève de la faim pour avoir un scooter antigravité ou reviendra enceinte à douze ans, comme, par exemple, la position de conception ?

 

2014-08-30T16:33:18+02:00mardi 19 novembre 2013|Expériences en temps réel|3 Commentaires

Double vie pendant la nuit

Tiens, un truc marrant retrouvé par là (oui, là-bas, ici) : vu sur une convention de tatouage…

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Je vous jure, je vous jure que ce n’est pas moi. Et pourtant… Zut, je pourrais presque y croire. Jusqu’à la chemise à carreaux : je – confession infamante – portais des chemises de bûcheron à la fin des années 90.

Merde, quoi ! C’était super la mode ! Cinq ans plus tôt, c’était bandana et jeans troués, vous savez ! Alors, hein !

2013-10-01T13:05:02+02:00mercredi 23 octobre 2013|Expériences en temps réel|12 Commentaires

Pauvre agence de SEO

Pauvre petite agence qui se cherche des amis mais n’a pas l’air de très bien s’y prendre…

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Suivre à tour de bras sur Twitter juste dans l’espoir qu’on vous suive en retour n’est pas une tactique viable. Pour intéresser les gens, il faut générer du contenu… intéressant.

2013-09-06T15:40:13+02:00vendredi 20 septembre 2013|Expériences en temps réel|2 Commentaires

8 façons imparables de casser le moral à un auteur en dédicaces

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[Petit bug hier de réseau. Si vous avez vu passer cet article, ceci est la version que vous auriez dû lire !]

Chers amis – ou plutôt, devrais-je dire, chers concitoyens,

Je vous apostrophe. J’accapare votre attention. Écoutez-moi ! Car nous sommes confrontés à un fléau rampant ; à un phénomène qui s’est installé, enkysté, dans notre vie citadine et même, parfois, rurale. Il sont là. Certains ne s’en aperçoivent seulement qu’aujourd’hui ; les bienheureux, mais croyez-moi : il date de plusieurs années, de plusieurs décennies.

Je veux parler, bien sûr, de l’auteur en dédicaces.

Regardez-les, ces hommes et ces femmes ! Assis derrière leurs tables, dans les salons, souriants, cherchant à croiser le regard du malheureux qui passe devant eux, de manière à engager la conversation ! Les fous ! Les égocentriques !

Ils viennent pour discuter avec des lecteurs, voire, et c’est bien le pire, vendre leurs livres.

Nul ne sait ce qui peut arriver. L’Agence de Santé Publique recommande de se tenir loin de la table d’un auteur en dédicaces. Ces gens transportent plus de maladies qu’un pigeon urbain, eu égard à leur pauvreté notoire et leur mode de vie décousu, où ils attrapent toutes sortes de maladies honteuses comme la variole ou l’alcoolisme. On raconte que certains sautent même sur les lecteurs et les forcent à avaler leur marchandise par voie nasale.

Mais nous ne les fustigerons pas. Au contraire, nous témoignerons compassion et sympathie à ces pauvres égarés, et placerons notre foi et notre énergie dans un travail long, mais solidaire, de réaccompagnement et de réacclimatation à la réalité. Car ces auteurs ne sont pas des coupables. Non. Ils sont victimes d’eux-mêmes et de leurs folles illusions.

Certes, ils sont aujourd’hui des parasites sociaux, qui ne produisent rien d’utile comme des missiles sol-air ou de l’atrazine. Mais qui en souffre, en définitive ? Eux. Il est de notre devoir citoyen de leur enseigner, par la force s’il le faut, à quel point le monde est violent, hostile, dur ; de leur apprendre la vraie rigueur ; d’étouffer avec fermeté toute potentielle flamme de sociabilité. En vérité, c’est pour leur bien. Car, quand ils auront enfin mis ces sottises derrière eux, quand ils feront enfin un vrai métier, comment pourront-ils être préparés à la vie adulte ?

Il s’agit d’une oeuvre de salubrité publique. Donnons aux auteurs une décence.

Vous m’aurez compris, il faut agir dès maintenant. Vous et moi, nous sommes là.

Et nous ne sommes pas désarmés. À cette fin – que dis-je, dans ce but noble, il est possible de faire appel à la liste ci-jointe, l’essence distillée de ce qu’il faut dire à un auteur en dédicaces pour lui péter le moral.

Faites-en usage, abusez-en. Ils sont entêtés, mais nous le sommes davantage. Ensemble, la lutte continue. Unissons-nous et, à force, nous arriverons bien à en pousser quelques-uns à abandonner leurs fadaises, voire à se pendre.

Ne lâchons rien !

1.

« Excusez-moi, vous savez où se trouve David Foenkinos ? »

2.

« Ah non mais je ne lis pas de science-fiction / fantasy / fantastique, vous comprenez, je ne lis que des romans. »

3.

« Non non je déteste la science-fiction / fantasy / fantastique. Comment ? Bah non, je ne peux pas vous dire ce que j’ai lu, puisque je déteste ; je n’en ai jamais lu. »

4.

« Excusez-moi, vous êtes David Foenkinos ? »

5.

Faites parler l’auteur le plus longtemps possible, de ses livres mais surtout de lui (c’est facile : ils adorent parler d’eux, de toute manière). Accaparez-le le plus longtemps possible ; dites combien son travail a l’air passionnant, que ça vous plairait à coup sûr. Très important : si d’autres lecteurs semblent intéressés, positionnez-vous stratégiquement pour les empêcher d’approcher. Puis barrez-vous brusquement, sans raison, mais non sans remercier l’auteur pour cette « intéressante discussion. »

6.

« Mouais. Je ne sais pas, votre voisin, avec une couverture visiblement dessinée par sa petite cousine et un résumé truffé de fautes d’orthographe, affirme qu’il écrit mieux que J. R. R. Tolkien, J. K. Rowling et Marcel Proust réunis et qu’il obtiendra sûrement le prix Nobel de littérature sous dix ans. Vous, vous ne défendez pas votre travail avec la même conviction, alors je pense que vous n’y croyez pas, à votre truc, en fait. »

7.

Faites la gueule. (Après tout, y a plein de livres autour de vous, et on vous a forcément traîné(e) à ce salon ; vous n’y êtes évidemment pas venu(e) de votre plein gré.) Prenez un livre au hasard sur la pile. Faites mine de lire la quatrième de couverture. Froncez les sourcils avec dégoût et soupirez en murmurant « oh là là » avant de le reposer d’un air écoeuré.

8.

« C’est marrant, parce que vous ressemblez vraiment à David Foenkinos. »

2018-07-17T14:17:42+02:00vendredi 13 septembre 2013|Expériences en temps réel|38 Commentaires

Liebster Award (11 questions, le retour)

liebster_awardFichtre ! Diantre ! Coeur de veau ! Me voilà céans tagué de nouveau après 11 questions dont les réponses laissèrent dubitatives François de Closets et Laurence Ferrari, et j’apprends donc l’origine de cette coutume : le Liebster Award, dont le but est de faire découvrir des blogs de moins de 200 abonnés, en répondant aux 11 questions posées par le blog précédent, puis en en posant 11 nouvelles aux suivants. Je suis limite limite niveau éligibilité, vous êtes bien attrapés, mais je vais jouer quand même, et il n’est pas question qu’on reste dans le sérieux après moi (je prédis d’avance que ça ne va pas suivre des masses). Qu’importe ! Rome ne s’est pas faite en un jour ! A coeur vaillant rien d’impossible ! Pour entrer en relation avec un conseiller, tapez 1 !

Ainsi, je fus tagué par Goussu Mgoussu (qui blogue à minuit quarante-cinq, respect, citoyen 2.0) qui demande :

1. Que retires-tu de l’écriture de ton blog ?

De la liberté, en premier lieu, celle de péter un câble de temps en temps, d’être acerbe ou ouvertement débile quand mon programme d’écriture ne s’y prête pas. De l’immédiateté dans le retour, dans l’échange, et donc : du lien avec la communauté des lecteurs, des livres ou bien du blog seul. En dernier lieu (toujours en dernier lieu) la possibilité de faire un peu connaître ce qui va sortir, ce sur quoi je travaille, ce que je lance d’autre. Je dis en dernier lieu car c’est un blog, pas un écran publicitaire.

2. Le plus important, le fond ou la forme ?

Les deux doivent être en harmonie, la forme doit servir le fond qui doit servir la forme. C’est leur alchimie qui fait un bon texte. Mais s’il faut que je choisisse, alors je dirais le fond. Je préfère lire un truc mal foutu mais intelligent qu’un style merveilleux mais abyssalement creux.

3. Quel est selon toi le format idéal pour un post de blog ?

Ça n’existe pas. Une photo vaut trois paragraphes. Trois paragraphes sont nécessaires au développement d’une idée. Une analyse de fond s’impose par moments. Et à d’autres, on veut juste partager une citation ou une vidéo trop puissante du lol. Je crois surtout qu’un blogueur est comme un rédacteur en chef et il doit panacher ses publications pour offrir de la variété et donc un espace sympa pour les gens qu’il essaie de rassembler. Ce qui est à peu près certain, c’est que les articles doivent quand même rester globalement concis. Il vaut mieux scinder un rapport de dix pages en dix publications d’une pour le rendre digeste.

4. Grâce à ce blog, tu échanges avec combien de personnes ?

Qui viennent commenter et discuter le bout de gras ? Je dirais 20 à 30, grâce à l’intégration automatique avec Facebook. Mais qui suivent activement et déposent un petit « like » de temps en temps, je suppose une cinquantaine. Je ne regarde pas vraiment, je me joins seulement aux discussions qui se lancent sans garder trace des chiffres.

5. Combien de personnes as tu rencontrées dans la vraie vie grâce à ton blog ?

C’est biaisé, des lecteurs des livres se sont intéressés au blog, et inversement. Le blog est pour moi une partie intégrante de mon activité d’auteur, c’est le bonus plaisir (pour moi avant toute chose) mais qui n’est pas désolidarisé des livres. Je ne sais pas trop. 50 ? 100 ? 150 ?

6. Combien de temps passes-tu chaque semaine à la rédaction de ton blog ?

Trois à cinq heures grand maximum. Si un article met plus d’une heure à être écrit, il est trop long – mais ce n’est pas tant une question d’adapter le contenu au média que cette activité, pour aussi amusante qu’elle soit, n’est pas mon vrai boulot, et je ne dois pas passer mon temps à bloguer, je suis censé le passer à écrire des bouquins. Donc je me fixe : une heure maximum par article, histoire de ne pas faire que ça (tentation trop facile), et je poste quelque chose (ne serait-ce qu’un mot d’une ligne) tous les jours ouvrables. Voilà donc le compte, en gros.

7. Combien de blogs suis-tu réellement ?

Tout confondu, une trentaine, je pense.

8. Si c’est plus de onze, comment trouves-tu le temps ?

Je les lis à mon rythme. J’ai les flux dans mon lecteur et je les suis par ordre chronologique d’écriture. La pile s’amasse donc inlassablement mais leur contenu ne se périme pas en une nuit, donc cela ne me pose pas de problème. Par contre, je ne commente quasiment jamais, j’arrive toujours bien après la bataille.

9. Que voudrais-tu faire quand tu seras grand ?

La même chose, mais en mieux.

10. Un livre qui t’a ému aux larmes ?

L’Écume des Jours. 

11. Qu’espères-tu de ton blog et qu’il ne t’aurait pas encore donné ?

En toute honnêteté, j’aimerais bien qu’il donne davantage envie à ses visiteurs d’acheter mes bouquins. Mais je sais parfaitement que je ne fais pas ce qu’il faut pour ça, je ne buzze pas à outrance, je ne colle pas de liens de pub toutes les semaines, je ne me montre pas sous un jour invariablement merveilleux et trop sympa qui donnerait à tout le monde envie de me rendre super riche. J’ai fait un choix. Je préfère écrire le blog qu’il m’amuserait et m’intéresserait de lire, avec ses aspérités et ses erreurs, ses idioties et ses articles sérieux, et être plus proche de ma vraie nature.

Bien ! Voilà, et maintenant, à vous – comme d’habitude, je tague les onze premiers à liker cet article sur Facebook (n’oubliez pas de laisser l’adresse de votre blog) ou, pour ceux qui n’ont pas FB, ceux qui laisseront leur adresse de blog en commentaire.

Et tremblez, car vos questions sont les suivantes :

  1. Ouais, salut, bonjour. Bien ou bien ?
  2. Allez, pourquoi tu blogues ? Honnêtement. 
  3. Si tu as choisi de ne pas répondre à cette chaîne, pourquoi ?
  4. Comment as-tu fait pour répondre à la 3. vu que tu avais choisi de ne pas répondre à cette chaîne ?
  5. Est-ce que tu écris autre chose que ton blog ? Quoi donc ? (Protip : fais ta pub !!)
  6. Quelle est ta réaction secrète et inavouable quand on dit du mal d’un livre que tu adores ?
  7. Qui sur le trône de Westeros : Daenerys ou Tyrion ?
  8. Quel livre veux-tu faire lire au monde entier pour qu’il devienne meilleur ?
  9. Han Solo a-t-il tiré en premier, ou second ?
  10. Où aimerais-tu être dans dix ans (professionnellement, personnellement, géographiquement) ?
  11. Ces questions vont jusqu’à 11. Disserte de la puissance de ce fait.

Banzai ! 

2013-07-04T09:10:28+02:00jeudi 4 juillet 2013|Expériences en temps réel|12 Commentaires

Ça laisse pensif

Vu à Besançon :

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Ce genre d’étrangetés me soulève tant de questions, je pourrais rester des heures à méditer, obsédé par l’absurdité apparente de la chose. Où ils vont ? Nulle part ? Est-ce qu’ils viennent chercher l’eau ici ? Y a-t-il une base secrète de pompiers cachée dans les profondeurs d’où un capitaine en uniforme rouge devenu fou projette de dominer le monde avec un camion modifié en fusée pour bâtir une utopie pompière fondée sur la forme physique, l’entraide et le remplacement de tous les escaliers par des barres lisses ?

Ça pourrait être fun, remarquez.

Rappel : je suis toujours en vadrouille, aujourd’hui en dédicace à la Fnac de Belfort :

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2013-06-04T10:29:26+02:00lundi 27 mai 2013|Expériences en temps réel|11 Commentaires

Blague d’écrivain

lolcat_caption_writerSi l’horloge atomique qui, quelque part, pilote ce site par procuration, ne plante pas, c’est aujourd’hui le second jour de la masterclass écriture dirigée par Jean-Claude Dunyach et moi-même aux Imaginales. Il semble donc approprié de raconter une blague d’écrivain, d’une part parce qu’elle est très vraie, et surtout parce que c’est Jean-Claude qui me l’a racontée le premier – gloire lui soit rendue :

Un écrivain célèbre, à la fin de sa vie, meurt. Satan apparaît dans un nuage de soufre.

« Ha, ha ! s’écrie-t-il, tu es un écrivain, ton métier est d’une honnêteté douteuse, tu iras en enfer !

— Naaaaan », hurle l’écrivain (ou quelque chose d’approchant).

Arrivé en enfer, l’écrivain est conduit dans une petite pièce, où il est enchaîné à une chaise en métal chauffée à blanc, devant une machine à écrire pourrie où il manque la moitié des touches, le papier manque, se met de travers, pendant que des diablotins le piquent avec leurs fourches sans relâche en couinant : « Écris ! Écris ! »

Notre pauvre écrivain s’exécute péniblement, en larmes, au comble de la souffrance, désemparé, désespéré.

Soudain, un ange apparaît dans un nuage de roses.

« Fichtre ! s’exclame l’ange, Satan, tu t’es trompé ! Cet écrivain est bon, il a fait rêver des générations de lecteurs, il était censé aller au Paradis ! »

Satan, confus, détache l’auteur, qui se jette au cou de l’ange, submergé par la reconnaissance. « Merci ! Oooh, merci ! »

L’ange emmène le pauvre homme au ciel.

Arrivé là-haut, il est conduit dans une petite pièce. Là, il est enchaîné à une chaise en métal chauffée à blanc, devant une machine à écrire pourrie où il manque la moitié des touches, le papier manque, se met de travers, pendant que des chérubins le piquent sans relâche avec leurs lances en couinant : « Écris ! Écris ! »

Notre pauvre écrivain en larmes, s’exécute péniblement, sous le regard de l’ange, et gémit : « Mais, mais, oh, pourquoi ? Pourquoi vous me faites ça ! C’est comme en enfer, ici !

— Ah non, réplique l’ange avec un sourire benoît. Ici, tu as une chance d’être publié. »

2018-08-09T11:02:08+02:00jeudi 23 mai 2013|Best Of, Expériences en temps réel|6 Commentaires
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