L’auteur, chaman moderne ? (à l’heure où l’on veut détruire son statut)

Wesh. 

Le statut des auteurs et artistes est en danger de disparition pure et simple : à l’heure où j’écris ces octets, dans deux jours, le 21 juin, aura lieu une réunion pour définir ce qui succédera aux piliers de leur régime social. Pour l’instant, rien ne se profile ; or nos activités sont déjà puissamment précaires : rentrées d’argent très aléatoires et espacées, obligeant la quasi-totalité de la profession à exercer une autre activité pour survivre… Durcir la situation (ne serait-ce que par un vide) ne peut que nuire encore davantage aux créateurs, donc à la création, donc à notre culture, notre langue, notre rayonnement – sans faire du chauvinisme primaire, je n’ai pas tellement envie d’un monde uniformisé par Netflix (même si Jessica Jones, c’est vachement bien).

Je pourrais faire un long post avec des chiffres pour vous expliquer en quoi et dégainer de la fiscalité, mais des tas de gens font déjà vachement ça mieux que moi sur la toile, alors j’ai plutôt envie de faire ce que je sais faire : vous raconter une histoire pour vous montrer en quoi la création remplit un rôle fondamental dans la société.

À vrai dire, ce sont des réflexions qui me trottent dans la tête depuis un moment, et donc le contexte semble synchrone pour en parler. Tout est parti de quelques échanges avec des camarades développant et nourrissant des univers imaginaires (comme je le fais moi-même avec Évanégyre). En ce qui me concerne, j’ai toujours eu la sensation d’avoir un processus bizarre : je n’ai pas tant l’impression d’inventer ce qui m’amuse que de creuser mon esprit à la recherche de ce qui « fait sens », de ce qui sonne juste, de ce qui doit ou devait être. En un mot, et c’est là que c’est curieux, de fouiller ma mémoire plus que de créer. (C’était aussi l’argument principal de « Une Forme de démence ».)

Voilà l’histoire : à chaque fois que j’ai eu cette conversation avec un ou une collègue1, non seulement on ne m’a pas pris pour un gros dingue, mais le regard s’est allumé avec des étoiles dans les yeux : « Oui ! Mais oui, complètement ! Moi aussi ! » En fait, je n’ai pas encore trouvé quelqu’un qui ne partage PAS cette impression, et ce à tous les niveaux, jusqu’au sommet américain des ventes internationales.

Une autrice2 me disait, au cours de tels échanges, que les mondes que nous construisons ne sont peut-être pas tant nos inventions que les souvenirs de vies précédentes (si l’on accorde du crédit au concept, évidemment), d’endroits autres dont nous pourrions venir, où nous aurions pu vivre. (Je me demande un peu ce qu’Évanégyre dit de moi, du coup.) La recherche Google la plus basique montre encore des dizaines d’écrivains de tous horizons partageant cette impression, jusqu’à rien moins que Victor Hugo : « créer, c’est se souvenir »3.

Est-il vrai que les histoires viennent d’ailleurs, que nos cerveaux se branchent d’une manière ou d’une autre sur des réalités parallèles pour traquer les créations que nous rapportons dans ce monde ?  Insérez ici votre version new age de l’interprétation des mondes multiples de la mécanique quantique ou du temps du rêve aborigène. Plus prosaïquement, on peut affirmer que l’inconscient est une puissante machine à chercher et créer des significations ; ce travail apparent de mémoire consisterait alors seulement à entrer en contact avec ce qui rôde dans les profondeurs de la psyché pour le rendre apparent. C’est une hypothèse avec laquelle il est assurément plus facile de travailler au quotidien. Cependant, il y a quand même cette histoire extrêmement troublante que j’ai déjà relatée ici, sur l’apparition des années à l’avance d’un personnage que je n’avais jamais envisagé dans un récit qui ne devait pas connaître de suite. Bah. Dans un monde post-moderne, on peut tout à fait conceptualiser le mysticisme, mais agir avec de la psychologie.

Surtout, au fond, quelle importance ? 

En partageant ces expériences au fil du temps, en y réfléchissant et surtout en les vivant depuis maintenant des années, difficile de ne pas penser à un moment aux chamans des peuples premiers. Le chaman part (métaphoriquement, spirituellement ou physiquement, voire les trois) dans « le monde des esprits » (sens large). Il est peut-être un peu allumé, peut-être défoncé au peyotl, peut-être n’est-il qu’un grand orateur ; peu importe – son rôle consiste à créer du sens pour la tribu avec les histoires, contes, présages qu’il rapporte. Là où il va tirer ses mensonges distrayants, peu importe en définitive ; ce qui compte, c’est ce qu’il transmet, communique, offre, c’est l’impact qu’il procure et le lien qu’il crée.

Peu importe où les auteurs vont chercher leurs histoires, leurs mondes imaginaires, leurs personnages, qu’il s’agisse d’individus rencontrés dans un autre temps / autre lieu indéfinissable et de toute manière inaccessible, ou seulement de processus psychologiques profonds, d’une grande moulinette d’assimilation culturelle reliée au Zeitgeist, l’esprit du temps. Là aussi, ce qui compte, c’est l’impact, le sens, le lien. C’est ce qu’il rapporte et propose à sa tribu (qu’elle soit réduite ou vaste – qu’importe), comment il la fait rêver, réfléchir, voire protester à son tour ; le bien qu’il lui fait, en lui montrant le monde, dans ce qu’il a de beau ou d’injuste, et ce qu’il évoque de poétique ou de changement. C’est un grand rapporteur de Lego ; il va « ailleurs », dans le monde, en lui-même, les deux ensemble, il ramasse les pièces qu’il trouve et dit au monde : « hé, les gens, j’ai trouvé ça ; voyons ensemble le sens qu’on peut faire avec ». Je crois que c’est un travail qui s’envisage avec une immense humilité ; les peuples premiers font de lui un homme ou femme sainte, mais en réalité il espère juste – surtout en notre époque – qu’on lui file vaguement un verre de lait pour qu’il puisse continuer à partager ses visions qu’il doit absolument transmettre. Je suis aujourd’hui convaincu que c’est mon inconscient qui travaille et pas moi ; tout mon apprentissage de l’écriture consiste à lui donner les meilleures outils pour s’exprimer, puis à faire mon possible pour le cajoler pour qu’il accepte de bosser, puis m’effacer et le laisser faire.

Personnellement, c’est aujourd’hui dans ce rôle de rapporteur d’histoires venues d’ailleurs – quel que soit cet ailleurs –, de vision pour ma tribu – « ma » tribu étant tous ceux et celles qui auront envie de les partager avec moi – que j’ai trouvé ma mission et ma raison d’écrire, une question épineuse déjà abordée ici. Quel que soit le média, le mode de création, l’écrit ou le son, je sais que je le ferai toujours, parce que je ne peux pas ne pas le faire (et c’est pour ça que ramer me frustre tellement). Il y a des choses qui me supplient d’être recherchées, et même si je me retrouve avec les doigts en sang dans le désert et une insolation, il faut que j’aille déterrer Babylone tout seul (et c’est du taf, bordel).

Je ne compte pas à travers cette expérience éminemment personnelle plaider ma petite cause ; un créateur est un arbre ; la création est une forêt. Elle existera sans moi personnellement, mais elle a quand même besoin d’arbres pour exister. La question du statut des auteurs se résume simplement à une interrogation simple : veut-on d’une société sans rêveurs pour rapporter des rêves à partager, pour inspirer ? Veut-on d’une société sans chamans ? 

  1. Je ne cite pas de noms dans cet article, car j’ignore si les intéressé.es ont envie d’être cités, mais si vous vous reconnaissez et que vous voulez être crédité.e, n’hésitez pas à me balancer une bafouille, hein.
  2. Voir note précédente, hein.
  3. OK, lui je le cite, mais il m’a pas offert de bière, c’est pour me venger.
2019-06-01T14:55:41+02:00mardi 19 juin 2018|Best Of, Le monde du livre, Technique d'écriture|1 Commentaire

Procrastination podcast S02E19 : « Choisir des noms »

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Choisir des noms« .

Grand consensus dans cet épisode entre nos trois auteurs sur le processus et la symbolique de création des noms. Mélanie met en avant qu’un nom n’a pas nécessairement de sens caché, même s’il peut être révélateur d’une origine ou d’une génération ; ce qui compte, c’est l’impression. Lionel approuve, le rapprochant de la notion de musique dans l’écriture et de symbolique personnelle, et Laurent prolonge en le rattachant résolument à toute la toponymie d’un univers fictif, son jargon, ses termes.

Références citées
– Gudule
– 1984, George Orwell
– Les Archives de Roshar, Brandon Sanderson
– Ultrogothe, reine franque, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ultrogothe
– Jean-Claude Dunyach
– Serge Brussolo
– Tonino Benacquista

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2019-05-04T18:45:58+02:00vendredi 15 juin 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|3 Commentaires

Procrastination podcast S02E13 : « Choisir un titre »

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Choisir un titre« .

Intituler une œuvre : pourquoi, comment ? Laurent le présente d’emblée comme un acte littéraire très fort, que Mélanie prolonge en reprenant la notion de promesse narrative – c’est le tout premier contact avec un texte. Lionel approuve en se penchant sur une structure commune des titres français : Le « quelque chose » d’autre chose ». Les trois auteurs partagent dans cet épisode quantité d’anecdotes tirées de leur expérience pour illustrer ce moment délicat dans la construction (ou l’achèvement) d’une nouvelle ou d’un roman.

Références citées (hors textes des trois intervenants) :
– H. P. Lovercraft, L’Abomination de Dunwich
– Gudule, La Ménopause des fées
– Robert Heinlein, Une porte sur l’été
– Roger Zelazny, Les Neuf princes d’Ambre
– Star Trek Generations
– Iain Banks, « Le cycle de la Culture »
– Carson McCullers, Le Cœur est un chasseur solitaire
– Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
– Neil Gaiman, Miroirs et Fumées
– Louis Wolfson, Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir Memorial à Manhattan

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2019-05-04T18:47:08+02:00vendredi 16 mars 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E13 : « Choisir un titre »

Dans les coulisses de « Les Dieux sauvages » : interview en profondeur sur le Bibliocosme

À l’occasion des Utopiales 2017, l’excellent site et blog critique Le Bibliocosme m’a fait l’honneur d’une interview très détaillée sur « Les Dieux sauvages », notamment La Messagère du Ciel mais aussi Le Verrou du Fleuve (qui sort jeudi).

On y parle de la construction de la série, de l’équilibre organique entre structure et inspiration, des merveilles que l’inconscient peut parfois servir à l’auteur qui cherche à élucider le sens de son récit et bien d’autres choses.

Merci au Bibliocosme pour ces excellentes questions et cette lecture en profondeur ; l’entretien entier est disponible en transcription (avec hésitations et reprises personnelle de série) ou audio (format conseillé) sur cette page.

2018-03-12T06:04:02+01:00mardi 13 mars 2018|Entretiens|Commentaires fermés sur Dans les coulisses de « Les Dieux sauvages » : interview en profondeur sur le Bibliocosme

Procrastination podcast S02E10 : « Motifs et reprises »

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Motifs et reprises« .

La culture du « remix » concerne-t-elle la littérature alors que quantité de figures connues des genres (zombie, vampire…) se trouvent réutilisés sous des approches différentes ? Comment être original dans ce cas de figure ? Mélanie propose l’hypothèse que tout a peut-être été écrit, tandis que Laurent sépare à ce titre le contenu purement narratif du contenu mythique et psychologique. Lionel rapproche cela de la différence entre thème et traitement (et s’obstine aussi à employer dans cet épisode un mot qui n’existe pas en français, commonalité).

Références citées :
– Crash !, J. G. Ballard
– « Neige, verre et pommes », Neil Gaiman
– Kaamelott, série télévisée
– Les Cygnes sauvages, Hans Christian Andersen
– Ginger Snaps, film
– Dans les veines, Je suis ton ombre, Morgane Cassarieu

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2019-05-04T18:47:10+02:00jeudi 1 février 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|8 Commentaires

Procrastination podcast S02E08 : « Musique de l’écriture »

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Musique de l’écriture« .

La musique et l’écriture entretiennent des liens anciens, étroits et complexes, y compris sous l’angle de la création littéraire, ce que les trois auteurs explorent dans cet épisode. Mélanie explique comment pour elle, elle représente une inspiration capitale, Laurent établit des liens avec la poésie et le rythme, et Lionel explore timidement en quoi, sur le plan neurologique, elle peut faciliter la transe créative.

Références citées
– Alain Damasio, La Horde du Contrevent
– Focus@Will, http://lioneldavoust.com/2015/la-boite-a-outils-de-lecrivain-focuswill-larme-secrete-de-la-concentration/
– Jérôme Marie, compositeur, https://jmariecompositeur.wixsite.com/wanuprod
– Stefan Wul, Nôô

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2019-05-04T18:47:10+02:00vendredi 5 janvier 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E08 : « Musique de l’écriture »

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (2) : Un accessoire, un atout

Salutations, auguste lectorat ! Deuxième session d’écriture hebdomadaire minimum pour le défi de cet été. Les règles sont ici, mais je les rappelle rapidement : un pomodoro d’écriture non stop sur le ou les déclencheurs qui t’inspirent, t’intriguent, ou même te font partir sur une tangente sans rapport – peu importe, il faut juste écrire.

Cette semaine, on va se faire rire. Après le besoin fondamental du personnage exprimé la semaine dernière, nous allons parler d’un atout, d’un accessoire, d’un avantage unique que possède ce personnage. Ou bien, pas en lien avec ce personnage, si tu préfères. Mais le but de l’exercice est un peu, quand même, de se surprendre de façon amusante en faisant se rencontrer cet atout inattendu avec l’ébauche de personnage construire la semaine dernière et de voir ce qu’il en sort d’inattendu.

Pour mémoire, on s’en fout si c’est mauvais, on s’en fout si ça ne tient pas debout, il s’agit d’écrire et de se faire plaisir. Taïaut !

Accessoire ou atout

  • Forteresse / base d’opérations / vaisseau-mère
  • Un secret pour lequel l’humanité se bat depuis toujours
  • Une arme personnelle unique
  • Une immense fortune
  • Haut placé dans le pouvoir
  • Sait des choses dangereuses pour l’équilibre du monde
  • A des sbires surnaturels
  • Détient un empire techno-/magico-militariste
  • Les dieux sont de son côté
  • Est lui ou elle-même surnaturel(le)
2017-08-03T14:28:40+02:00lundi 24 juillet 2017|Technique d'écriture|1 Commentaire

« Le mois de » chez Book en Stock (6) : honneur, tragédie, sortie des genres, fantasy chorale…

Le sixième volet de ce « Mois de » est à lire chez Book en Stock ! Pour mémoire, il s’agissait d’un mois entier de discussion à bâtons rompus sur les livres, l’écriture, et n’importe quoi d’autre. La discussion est à présent terminée, mais je répercute peu à peu ici les articles qui en sont issus pour archive, et pour rappel !

Dans ce sixième volet, on parle de

  • Honneur et tragédie (oui madame)
  • Poésie
  • Écriture hors genres
  • Multiplicité des points de vue dans la narration
  • Critique littéraire (et comment les auteurs la reçoivent)
  • Économie du livre et du poche en particulier…

C’est à cette adresse.

2017-07-21T09:31:46+02:00mercredi 12 juillet 2017|Entretiens|Commentaires fermés sur « Le mois de » chez Book en Stock (6) : honneur, tragédie, sortie des genres, fantasy chorale…

« Le mois de » chez Book en Stock (5) : de la postérité, des choix d’écriture, de la camaraderie …

Le cinquième volet de ce « Mois de » est à lire chez Book en Stock ! Pour mémoire, il s’agissait d’un mois entier de discussion à bâtons rompus sur les livres, l’écriture, et n’importe quoi d’autre. La discussion est à présent terminée, mais je répercute peu à peu ici les articles qui en sont issus pour archive, et pour rappel !

Dans ce cinquième volet, on parle de

  • Transfert, magie mémorielle, de son lien avec la psychologie
  • Postérité, de la pérennité d’une œuvre (probablement une des choses les plus personnelles que j’aie jamais pu exprimer là-dessus avec mes réponses à Justine Carnec)
  • Technique d’écriture contre naturel et inspiration
  • L’approche non-chronologique (volontaire) d’Évanégyre
  • Routine de travail…

C’est à cette adresse

2017-07-03T16:45:00+02:00mercredi 5 juillet 2017|Entretiens|Commentaires fermés sur « Le mois de » chez Book en Stock (5) : de la postérité, des choix d’écriture, de la camaraderie …

« Le mois de » chez Book en Stock (3) : religions, organisation, musique des mots…

Le troisième volet de ce « Mois de » est en ligne chez Book en Stock ! Pour mémoire, il s’agit d’un mois entier de discussion à bâtons rompus sur les livres, l’écriture, et n’importe quoi d’autre, et tout le monde peut intervenir et participer (il suffit de poser sa ou ses questions en commentaires).

Dans ce troisième volet, on parle de :

  • Religions et leur traitement dans La Messagère du Ciel
  • Organisation des journées de travail, comment les méthodes de productivité me permettent de garder le cap
  • Musique des mots
  • Poésie
  • La mer dans Léviathan
  • Inspirations chez certains grands noms…

C’est à cette adresse, et n’hésitez pas à rejoindre la discussion !

2017-06-15T18:45:40+02:00lundi 19 juin 2017|Entretiens|Commentaires fermés sur « Le mois de » chez Book en Stock (3) : religions, organisation, musique des mots…
Aller en haut