Ma tech stack

Sur une idée beaucoup trop aimable de mon cher camarade Jean-Sébastien Guillermou :

Merci ! Question bête : est-ce qu’il une page ou un article dans lequel tu dresses la liste de tous les logiciels alternatifs que tu utilises ? Je pose la question car tu es toujours d’excellent conseil 🙂

Jean-Sébastien Guillermou (@jsguillermou.bsky.social) 2025-02-24T07:55:30.449Z

Alors, pas vraiment (il y a les propositions détaillées de la boîte à outils de l’écrivain), mais du coup, eh bien, faisons-le, pour ce que ça vaut, et si ça peut intéresser quelqu’un. Et du coup, une version à jour de cette page vivra dorénavant à cet endroit, suivant les diverses évolutions tectoniques de la chose.

Matériel principal

  • Mac Studio (Orca) + MacBook Pro (Narval)
  • iPhone Pro Max (iPhocœna)
  • iPad Pro (Commerson) + Apple Pencil
  • Apple Watch Ultra (Glyph)
  • AirPods Pro + Sony WH1000-XM4
  • Apple Magic Keyboard + Magic Mouse
  • Steam Deck XL + Stream Deck Pedal
  • Serveur Synology
  • Amazon Kindle

Utilitaires et outils généraux

  • Mots de passe et clés d’accès : 1Password
  • Expansion de texte : Typinator
  • Stockage en ligne : iCloud Drive
  • Lanceur : Alfred
  • Automatisation : Bunch + Keyboard Maestro + Raccourcis + BetterTouchTool* + Hazel
  • Code : Coderunner* + Xcode + Gitfox*
  • Time tracking : Timeular avec tracker physique
  • Météo : Carrot Weather + iStats Menu*
  • Navigateur : Safari
  • Transfert de fichier : Transmit
  • Billets, itinéraires, infos pour déplacements : Apple Notes
  • Communication instantanée et visio : Signal + iMessage + Facetime
  • Notes partagées : Craft*
  • Utilitaires divers mais indispensables : Yoink*, Dropzone*, How Long Left, Bartender*, iStats Menus*, Parcel, AirBuddy*, Default Folder X*, TextSniper*, Downie*, Sleeve, CleanShot X*, TripMode*, PDF Squeezer*, Due*, CleanMyMac X*, Mission Control Plus*, Clop*, DisplayBuddy, PopClip*
  • Adblock et confidentialité : NextDNS + ClearVPN* + iCloud Private Relay
  • Santé : Apple Health
  • Vie australienne : Vic Fires + Vic Emergency + Larousse anglais-français + Bites and Stings
  • Navigation : Apple Maps
  • Backups : Time Machine + Backblaze

Administratif

  • Calendrier : Fantastical
  • Contacts : Cardhop
  • Tâches / GTD : OmniFocus
  • Mail : Spark* (renforcé par Apple Mail) géré par iCloud custom domains
  • Tableur : Numbers
  • Communication d’équipe : Slack + Discord
  • Texte : Pages (texte riche) + Typora (Markdown)
  • Budget : YNAB

Média

  • Musique : Apple Music + di.fm (suivi avec MusicBox)
  • Vidéo : VLC + Infuse + Netflix + Crunchyroll + Apple TV+ (suivi avec Trakt + TV Time + Movie Time)
  • Read it later, RSS, newsletters : Readwise Reader
  • Infos : Apple News+ (non disponible en Europe)
  • Podcasts : Pocket Casts
  • Lecture : Readwise + Apple Books + Amazon Kindle + Panels (suivi avec BookTrack)

Aides à la concentration

Écriture

  • Machines à écrire : Freewrite Gen.3 + Micro Journal v5
  • Notes manuscrites : Goodnotes
  • Capture en mobilité : Obsidian (avec Lumberjack et Templater + macros maison)
  • Journal personnel / Idéation / Zettelkasten / Construction d’intrigue / Notes univers : Obsidian
  • Base documentaire : DEVONthink
  • Mindmapping : Mindnode*
  • Concept mapping : Scapple
  • Chronologies : Aeon Timeline
  • Rédaction / correction perso : Scrivener (projets longs) + Ulysses* (projets courts, premiers jets)
  • Dictionnaire / correcteur : Antidote
  • Corrections éditoriales : LibreOffice

Communication / promotion

  • Site web : WordPress avec Avada
  • Microblogging : Buffer + Jetpack Social Notes

Conférences / ateliers

  • Diaporamas : Keynote
  • Satechi Bluetooth Remote
  • À distance : Elgato Ring Light + Elgato Prompter

Musique et podcasting

  • Interface audio : RME Fireface
  • Contrôleurs maîtres : Ableton Push + Akai APC40 mkII
  • Clavier maître : NI Komplete Kontrol S49
  • DJing : NI Traktor S4
  • Enregistrement podcasting : Riverside.fm + Audio Hijack
  • Production / composition / podcasting : Ableton Live
  • Post production podcasting : iZotope
  • Conversion son : Permute*
  • Conversion vidéo : FusionCast
  • Éditeur wave : WavePad
  • Quelques synthés physiques et trop de VST pour être cités ici

Photo

  • Canon EOS R7
  • Lightroom CC + Apple photos
  • Traitement de fichiers par lots : Retrobatch

Toutes les apps marquées d’une astérisque dont disponibles dans l’abonnement Setapp.

2025-03-11T06:50:20+01:00mercredi 12 mars 2025|Technique d'écriture|2 Commentaires

La reMarkable Paper Pro et le Zerowriter viennent aussi concurrencer la Freewrite en tant que machines à écrire intelligentes

Les projets promettant de fournir une expérience d’écriture sans distraction n’en finissent plus de fleurir, et vu le prix et l’absurdité de la gestion de Freewrite, ça n’est pas dommage. Après le BYOK et le Micro Journal, deux produits sur le radar :

La reMarkable Paper Pro

J’avais dit grand mal de la reMarkable il y a deux ans principalement en raison d’une interface aux fraises, mais il semble que les mises à jour aient enfin corrigé ça, et la boîte vient de sortir une version très intrigante de sa tablette minimaliste intégrant la couleur. Les premiers retours annoncent que c’est simplement le meilleur panneau à encre électronique couleur du marché, et la machine peut intégrer un clavier associant ce qui semble être le meilleur des deux mondes – prise de notes manuscrite, en couleur donc, et rédaction au clavier.

C’est quand même très sexy. Image reMarkable.

Hmmm.

La qualité de production des reMarkable est toujours un énorme point fort, et on peut toujours essayer la machine 100 jours et la renvoyer pour remboursement complet si l’on n’est pas convaincu. Il reste l’abonnement qu’il faut payer pour avoir l’historique illimité de synchronisation et quelques autres fonctionnalités, ce qui passe toujours difficilement à mes yeux, mais j’avoue que je suis peut-être prêt à retenter l’expérience pour un outil professionnel.

➡️ La reMarkable Paper Pro (Ultra Zillion Clairefontaine Supreme Productive Gamma)

Le Zerowriter

Ouuuh. La jolie chose que voilà.

Le Zerowriter est, pour simplifier, une Alphasmart Neo ou une Freewrite alpha, en open source, pour une fraction du prix ! Orchestrée par un type tout seul dans son garage, c’est la version produite à large échelle d’un projet antérieur à construire soi-même à base de Raspberry Pi. Le Zerowriter conserve ses racines : le logiciel est entièrement hackable et modifiable, sur des standards ouverts, mais il vient avec un clavier magnifique et la promesse de pouvoir en éditer intégralement et simplement la disposition (vous entendez, Freewrite ?)

Tout ça pour deux cent balles, actuellement en financement participatif. Les vidéos de démo sont ultra, mais ultra sexy, et pas parce que c’est filmé artistiquement avec de la lounge tamisée de nuit suave, mais parce que le produit est ultra cool (ce bruit de clavier ! cette latence quasi nulle !), et c’est bien ce qui compte.

Graou.

➡️ Le Zerowriter sur Crowdsupply

Un petit mot sur le Micro Journal

J’ai commandé et reçu depuis un moment mon Micro Journal v5, mais trouver la batterie requise en Australie s’est avéré étonnamment difficile (attention, il faut aussi un tournevis hexalobe pour pouvoir l’installer). Bref, je l’ai, j’ai enfin pu le configurer, le mettre à jour, et j’ai eu l’immense plaisir de découvrir installée conformément à ma demande la disposition de clavier belge (la seule disposition de clavier français AZERTY qui ait le moindre sens, et employée par défaut sur les Macs). Ça marche, mais il semble que les claviers Apple n’envoient pas le code de la touche majuscule comme les autres, ce qui m’empêche encore de m’en servir en production, mais j’ai eu une réponse dans l’heure de l’artisan qui va essayer de régler le problème.

Encore une fois, j’ai plus de support technique d’un gars tout seul, pour une fraction du prix, que de toute la compagnie Freewrite…

2024-10-04T03:57:11+02:00mercredi 11 septembre 2024|Geekeries, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur La reMarkable Paper Pro et le Zerowriter viennent aussi concurrencer la Freewrite en tant que machines à écrire intelligentes

La boîte à outils de l’écrivain : Typinator, l’expansion de texte à la vitesse de la lumière

Okay, je vous ai fait l’article avec TextExpander pendant des années, et donc chanté les louanges de l’expansion de texte : tout ce qui permet de taper du texte plus vite est une bénédiction, surtout quand on écrit, mais pas seulement. Nous passons nos vies à écrire ne serait-ce que des mails, nos claviers sont un mode d’interaction majeure de nos vies modernes, donc gagner du temps et de l’efficacité, c’est bien. J’ai longtemps promu TextExpander, mais ses performances de plus en plus mauvaises + sa formule absurde sur abonnement m’ont incité à chercher une autre solution.

Et celle-ci existe : elle est non seulement extrêmement rapide (beaucoup plus que TextExpander), mais ne requiert pas d’abonnement (MIRACLE), et c’est Typinator (sur Mac uniquement).

C’est pas sexy, hein ? C’est parce qu’il faut que je vous en cause.

En deux mots (enfin, un peu plus, sauf si vous utilisez l’expansion de texte), l’expansion de texte permet de taper une courte abréviation qui devient étendue en une expression au choix : par exemple, mon propre catalogue transforme ci-précédemment la chaîne « p.ex » en « par exemple ».

Avec l’expansion de texte, on peut1… 

Taper rapidement les mots fréquents :

  • jms → jamais
  • tps → temps
  • zk → Zettelkasten
  • prc → procrastination
  • dc → dranaclase…

Taper ses titres de livres et nouvelles qui reviennent tout le temps, surtout si on a la bonne idée d’en faire à rallonge :

Insérer d’un coup les liens qu’on emploie tout le temps :

Taper les formules de politesse courantes :

  • bcdt → Bien cordialement
  • vdisp → je reste à votre disposition
  • saldis → Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées…

Taper simplement des caractères spéciaux et symboles pratiques :

  • -> donne →
  • => donne ⇒
  • et ça marche aussi avec les émojis : ee:) donne 🙂
  • eeid donne 💡
  • ee? donne ❓…

Insérer rapidement des macros comme la date et l’heure :

  • sdd insère la date au format année-mois-jour (2024-07-14)
  • hhh insère l’heure au format heure:minutes (13h39)
  • !z insère un timestamp pour repérer un document de manière unique au format date + heure-minutes (202407141349) (capital dans certaines approches du Zettelkasten)

Gérer la typographie des applications qui ne connaissent pas les règles françaises :

  • " donne « » (guillemets à chevrons prêts à l’emploi)
  • !! donne espace insécable + ! (conformément aux règles)
  • -- donne – (tiret semi-cadratin)…

Faciliter l’entrée du balisage Markdown :

  • mkl donne []()
  • mkfn crée [^] (lien vers une note de bas de page, fn pour « footnote »)
  • mkcd crée un bloc de code prêt à l’emploi, sauts de ligne inclus…

Créer des macros pour automatiser la création de texte : Il est très simple de créer des textes à trous pour des messages-type où l’on va remplir les champs à la volée (par exemple « cher Monsieur / chère Madame ») et taper automatiquement la touche tabulation pour changer de champ à la volée, permettant par exemple de pré-remplir un mail standard.

Attends, mais on ne peut pas déjà faire ça avec les remplacements de texte du système ? Non. En tout cas, pas aussi bien. Les macros sont impossibles, mais surtout, il est impossible de forcer l’outil système à différencier l’emploi des majuscules et minuscules, ce qui est capital pour moi si j’écris vdf pour désigner le Verrou du Fleuve, la ville de Loered, dans le cours d’une narration, ou bien Vdf, Le Verrou du Fleuve, le titre de livre, tome 2 de la saga « Les Dieux sauvages ».

La beauté de la chose par comparaison avec les outils du type intégrés, par exemple, à Word, c’est que c’est un outil qui fonctionne partout sur le système, donc ça marche aussi dans Scrivener, Slack, Mail, Obsidian… et qu’il est possible très simplement de synchroniser son répertoire d’abréviations entre machines en plaçant le fichier dans un répertoire cloud quelconque. En gros, on détermine ses abréviations une fois pour toutes. C’est un outil tellement puissant et utile qu’il m’empêche de voir l’iPad comme une machine sérieuse, car cette intégration profonde est impossible sous iOS et me ralentit clairement quand elle est absente.

Typinator est le meilleur outil du genre que j’ai pu tester (c’est le plus rapide, de très loin) avec un modèle économique donc respectueux de l’utilisateur (un achat une fois pour toutes, avec des mises à jour majeures payantes). Et c’est pour cela qu’il rejoint la boîte à outils de l’écrivain.

➡️ Découvrir Typinator (démo gratuite, lien affilié)

De manière générale, si l’envie d’acheter cet outil (ou l’un des autres présentés sur ce site) vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens proposés ici – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci ! 

  1. Tous les exemples viennent de mon propre catalogue.
2024-07-14T06:57:54+02:00lundi 15 juillet 2024|Best Of, Technique d'écriture|3 Commentaires

Vous écrivez dans des apps en ligne à vos risques et périls

Un peu plus tôt cette année, une autrice a relaté une mésaventure assez glacante : ses livres en cours d’écriture et de bêta-lecture avaient été signalés comme « inappropriés » par Google Docs, la rendant incapable de partager ses documents dans son cercle.

Au risque de rabâcher, vos créations figurent parmi les choses les plus précieuses de votre existence. Elles sont beaucoup trop importantes pour être confiées à un service en ligne, en tout cas qui ne soient pas chiffré de bout en bout. K. Renee écrit de la romance épicée, déclenchant probablement la méfiance du robot, qui ignore la destination des publics, la nuance, la différence entre fiction et réalité. Je reçois toujours de loin en loin des proposition de test d’application d’écriture, mais si la chose est en ligne, c’est une disqualification directe.

Je veux pouvoir écrire ce que je veux, avec les maladresses, biais, bêtises, errances, érotismes, et même potentiellement déviances qui président à la recherche artistique sans craindre un regard sur l’épaule. (Je veux pouvoir écrire hors ligne, aussi.) L’écriture n’est pas un art de représentation : la phase de correction vient juger et parfaire ce qui doit l’être après coup, après que les erreurs ont été commises. Et tout cela se fait en local, ou chiffré dans le cas d’une synchro via le cloud ; ne pas le faire, comme le montre la mésaventure de K. Renee, pose un risque certes faible, mais toujours présent – et désastreux s’il se déclenche.

Car, comme le dit l’adage : le cloud n’existe pas. C’est juste l’ordinateur de quelqu’un d’autre.

2024-05-28T16:38:23+02:00mardi 28 mai 2024|Best Of, Technique d'écriture|1 Commentaire

Construisez votre propre bot Twitter en une demie-heure

Petite question qui m’est revenue par divers canaux, en personne en et en ligne : mais sur quelle technologie se fonde donc le tout récent bot Twitter qui relaie actus et articles ? Nul besoin de sortir du MIT ni de savoir déréférencer un pointeur : c’est vraiment tout bête, à tel point que franchement, j’aurais dû y penser plus tôt (et peut-être conserver l’ancien compte pour ce faire. Mais que voulez-vous, la vie est faite d’apprentissages).

Un bot, c’est un bien grand terme pour désigner simplement une fonction toute simple : poster automatiquement les contenus (que je hais ce terme) désirés sur le canal en question. Et il existe quantité d’outils pour ce faire, la petite astuce consiste juste à les croiser intelligemment. Dans ce qui suit, on va bien sûr parler d’un site WordPress, parce que c’est bien, mais franchement, ça s’applique à quasiment tout. Je vous le dis, c’est vraiment tout bête.

Le bot a trois rôles :

  • Poster les nouveaux articles à leur sortie ;
  • Reposter les infos importantes (parce que Twitter est un réseau volatile, où les infos disparaissent vite) ou les articles intéressants des archives (qui ne périment pas) ;
  • Préparer à l’avance des informations ponctuelles adaptées à Twitter (genre : aujourd’hui, tel salon à tel endroit, apportez du saucisson).

Idéalement avec un calendrier qui ne lasse pas les gens, parce qu’il ne s’agit pas de spammer, mais toujours de faire plaisir, même si on a juré ses grands dieux de ne pas intervenir personnellement dans cette arène qui se montre putride beaucoup plus souvent qu’à son tour.

(Re)poster automatiquement des articles

C’est déjà intégré à WordPress à travers l’édition gratuite de l’extension officielle Jetpack. Connectez-le à Twitter, paramétrez votre partage, et zou. Coût : gratuit pour les besoins en question, difficulté pour les novices : facile, temps d’installation : cinq minutes.

Ça nécessite un peu plus d’action quand il s’agit de : reposter des articles récents ou bien des articles anciens intemporels. Mais le principe est le même : on prend une extension WordPress dont c’est le boulot. Il en existe environ deux exposant quinze, et beaucoup sont chères, vous prenant joyeusement dix balles par mois, voire plus. Évidemment, non merci madame ; oui, ça reste du domaine du logiciel commercial, mais pour un truc pareil, on ne va quand même pas prendre du truc calibré pour une agence.

En farfouillant sur CodeCanyon, le lieu de référence pour du plugin WordPress premium, on en trouve beaucoup, j’en ai testé plusieurs, et j’ai jeté mon dévolu sur FS Poster, qui fait tout ce qu’on lui demande et bien :

  • Il peut poster à la demande les nouveaux articles avec un délai (permettant donc de reposter un nouvel article trois jours après sa publication, par exemple) ;
  • Il peut reposer au hasard des articles tirés d’une taxonomie à un intervalle de temps choisi (donc ici, des articles tirés de la catégorie Best of) ;
  • Il gère tous les réseaux de la Terre ou presque (par exemple si vous avez encore un compte Facebook en 2021, on ne vous juge surtout pas, bien sûr, mais en fait si quand même un peu).
Nos sourires sont figés dans un éternel tourment car nos proportions ne sont pas du tout justes

Coût : 45$ US1 ; difficulté pour les novices : facile à difficile (selon les particularités de votre hébergeur, s’il faut installer un cron job ou pas) ; temps d’installation : dix minutes à une demie-heure (selon la situation de l’hébergeur).

Préparer des mises à jour à l’avance

L’outil magique pour préparer des statuts ou des liens qui seront ensuite postés automatiquement sur les réseaux de son choix à la date voulue s’appelle Buffer.

Depuis la virtualisation découlant de la pandémie et le changement climatique qui tue les abeilles, tout le monde n’achète plus que des GIF de bouquets de fleurs signés par NFT, lol

En son cœur, Buffer permet de placer des statuts dans une file d’attente (un buffer, comme c’est bien vu) qui seront postés à l’heure dite, ou bien d’en prévoir dans un calendrier (« le vendredi matin des Imaginales, signaler au vaste monde que je dédicacerai au marché du saucisson de La Baffe »). C’est un outil fantastique qui m’a permis de rester à peu près sain d’esprit pendant ma décennie Facebook (encore que), et que devrait connaître toute personne qui a besoin des réseaux commerciaux à titre professionnel.

Coût : gratuit pour les besoins en question, difficulté pour les novices : facile, temps d’installation : 5 minutes.

Et vous voilà avec un master d’intelligence artificielle.

Pour aider à payer l’hébergement et les frais du site, cet article contient des liens des parrainage ; de manière générale, si l’envie d’acheter ces outils vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens de cet article (ou par ceux proposés ici) – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci ! 

  1. Soit dit en passant, c’est fou le nombre de coûts cachés que vous réserve un site web.
2023-02-04T07:07:46+01:00jeudi 23 septembre 2021|Geekeries|Commentaires fermés sur Construisez votre propre bot Twitter en une demie-heure

Procrastination podcast S05e19 – Les outils linguistiques

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « S05e19 – Les outils linguistiques« .

Du dictionnaire de poche au volumineux traité de grammaire, la langue a ses règles, et donc les outils pour les déchiffrer. Dans cet épisode, Mélanie, Estelle et Lionel parlent de la place de ceux-ci dans la pratique de l’écriture, de leurs favoris, et de leur usage au quotidien. Mélanie leur donne surtout une place dans la pratique de la traduction, notamment l’indispensable dictionnaire des synonymes, et différencie la recherche purement utilitaire d’une approche créative. Estelle loue Le Bon Usage de Maurice Grevisse, tant pour repousser ses propres limites créatives que travailler les corrections d’un manuscrit. Lionel aborde les différences entre numérique et papier et argue que le but d’Antidote… c’est d’arriver à s’en passer.

Références citées

– Dictionnaire électronique des synonymes du CRISCO https://crisco2.unicaen.fr/des/

– Le Bon usage, Maurice Grevisse

– Dictionnaire d’orthographe et d’expression écrite, André Jouette, coll. les essentiels du Robert (épuisé)

– L’incroyable équipe de correction de Folio SF

– Dictionnaire des difficultés de la langue française, Adolphe V. Thomas

– Antidote, https://www.druide.com/fr

– Princess Bride, film de Rob Reiner adapté du roman de William Goldman

– Collection Bescherelle, éd. Hatier

– Dictionnaire de synonymes et mots de sens voisin, Henri Bertaud du Chazaud, Quarto

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2021-07-01T18:35:37+02:00mardi 15 juin 2021|Procrastination podcast|4 Commentaires

Le programme final de la saison 5 de Procrastination… et le début de la 6

Parce que, comme l’observe régulièrement Mélanie, que serait un podcast avec un nom pareil si nous ne prenions pas rigoureusement soin d’être très en avance sur les enregistrements ?

Mélanie, Estelle et ma pomme. Et pourquoi je fais cette tronche ? Parce que c’est le bordel dans mon bureau et que je ne veux pas que ça se voie. Aussi, j’ai une veste. Je sais. Ce n’est pas que je m’habille chic pour enregistrer le podcast, ni même pour travailler. D’habitude j’ai un T-shirt ou un sweat. Mais là c’est parce que j’ai un micro cravate et que c’était beaucoup plus pratique pour le fixer. Maintenant laissez-moi disparaître s’il vous plaît.

Toute la saison 5 est dans la boîte, à présent, et figurez-vous que (suspense) nous allons revenir pour une sixième saison ! À un moment, dans le dernier épisode de la 5, j’ai lâché « depuis cinq ans qu’on fait ce podcast »… et… ben oui, ça va faire cinq ans. C’est un peu surréaliste, et c’est aussi beaucoup trop cool : merci à vous de nous suivre et d’apprécier autant ce moment bimensuel avec nous !

Du coup, on s’est un peu lâchés sur le 520 en termes de discours. Toujours avec bienveillance et, surtout, sincérité. Mais on s’est dit que ce sujet persistait tellement à refaire surface absolument partout et tout le temps, malgré le discours que nous avons l’impression de tenir sur la durée, qu’il fallait qu’on le traite de front une fois pour toutes. Nous espérons que ça pourra servir !

Le programme de Procrastination jusqu’au 15 octobre

Saison 5

  • 15 avril : La procrastination (on ne pouvait pas ne pas la faire…)
  • 1e mai : Les mises en page hors normes
  • 15 mai : L’ambition
  • 1e juin : Le twist
  • 15 juin : Les outils linguistiques
  • 1e juillet : Non, l’éditeur ne veut pas vous formater

Saison 6

  • 15 septembre : Invité surprise… annonce à venir !
  • 1e octobre : Le présent dans la fiction
  • 15 octobre : Écrire la nourriture et la boisson
2021-04-03T12:22:33+02:00jeudi 8 avril 2021|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Le programme final de la saison 5 de Procrastination… et le début de la 6

Inscrivez-vous dès maintenant à la Masterclass des Imaginales (places limitées)

Et hop, donc, pour des raisons sur lesquelles on en a toutes et tous assez de s’étendre, les Imaginales ont lieu cette année en octobre, du 14 au 17. Mais ce sera une édition complète, dans la joie et le plaisir d’être (espérons) un peu plus libres, et donc, la Masterclass est reconduite cette année ! Jean-Claude Dunyach et moi aurons à nouveau le plaisir de l’animer (et vu comme ça nous manque, ce plaisir sera absolument immense, colossal, merveilleux) :

Corriger son manuscrit et envisager l’édition

Cette journée et demi d’échanges et d’enseignement vise à armer les jeunes auteurs pour la transition de l’écriture vers la publication : comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ? Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ? Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :
• approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
• savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
• les relations avec le monde éditorial ;
• la rémunération des auteurs…
Cette journée de formation est destinée à ceux qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition. La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

Pour mémoire, la formation passe d’une journée à une journée et demie, mercredi 13 octobre de 9h à 18h et jeudi 14 octobre de 9h à 12h30. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes :

➡️ Dossier d’informations et inscriptions

2021-08-09T18:10:18+02:00jeudi 11 mars 2021|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Inscrivez-vous dès maintenant à la Masterclass des Imaginales (places limitées)

Trouble d’achat compulsif-réactif de logiciels de gestion de l’information [des brèves et des liens]

Toujours ça que les réseaux commerciaux n’auront pas. Tu te rappelles, auguste lectorat, l’époque où l’on faisait des compilations de liens pour nos blogs MySpace ? C’était mieux avant ? Non, clairement pas, mais il y a un certain nombre de choses qu’il vaut mieux conserver pour sa propre plate-forme. Donc, expérimentation avec un retour sur une forme de compilation de brèves, d’idées aléatoires, de liens rigolos ou pas, mêlée d’une petite compilation des posts des semaines passées.

… d’ailleurs, mon éloignement avait démarré pour un tweet anodin complètement interprété de travers sur les outils numériques potentiellement utiles dans l’écriture. Un peu en réponse à la chose, l’auteur Olivier Saraja propose une compilation d’outils d’intérêt à visée plus moins professionnelle et plutôt pas trop chers (voire gratuits).

J’aime le terme « CRIMP » trouvé sur OutlinerSoftware.com :

CRIMP stands for a make-believe malady called compulsive-reactive information management purchasing.

« Le terme tacrelgie désigne une maladie fictive appelée Trouble d’Achat Compulsif-Réactif de Logiciels de Gestion de l’Information. » Yep, I haz it.

Pas de mal de VPN gratuits n’offrent pas l’anonymat qu’ils promettent, soit parce qu’ils gardent des logs, soit parce que… ils sont détenus par des compagnies (souvent chinoises) aux pratiques opaques. Cette enquête fait le point.

Apple a révélé les prochains emojis à rejoindre les plate-formes. 2019, il y a trois foutus emojis distinct pour le cochon dont un pour son groin, son groin BORDEL, et toujours pas d’emoji orque. Je veux dire, pendant ce temps, il y a un emoji FLAMANT ROSE.

Des fois, tu avances ton manuscrit de 15000 signes. D’autres fois, tu te rends compte que tu dois en supprimer 11000. Mais il fallait les écrire pour pouvoir écrire les bons à la place.

Ce fil Twitter est épique : concours d’objets magiques idiots. (à dérouler)

Merci à Jérôme pour la recommandation de cet article fascinant : comment les divers réseaux sociaux libres s’interfacent pour former une galaxie d’écosystèmes communicants. Alors là, je veux bien parler de réseau social, et peut-être retrouver une forme de foi dans le principe.

En 1984, Steve Jobs disait :

En Europe, l’échec, c’est très grave. Si, en sortant de l’université, vous loupez votre coup, cela vous suit toute votre vie. Alors qu’en Amérique, à Silicon Valley, on passe son temps à échouer ! Quand on se casse la figure, on se relève et on recommence.

Quitte à passer pour un macroniste chantre de la start-up nation pratiquant le mépris de classe envers les jeunes auteurs (j’ai demandé à ce qu’on mette à jour ma bio sur nooSFere), cela me semble une observation fort juste, de ce que j’ai pu approcher ici et ailleurs. Nous sommes terrifiés par l’échec en France, et le cas échéant, c’est un stigmate que l’on porte presque toute sa vie. C’est un réel problème dans les milieux créatifs, car l’échec, temporaire, me paraît nécessaire pour avancer : en effet, l’échec est une part inhérente de l’exploration.

Cet article de Léa Silhol sur la fantasy comme démarche est à lire. Il a déjà pas mal tourné mais je souscris entièrement à ce discours sur les potentialités du genre et sa volonté inhérente de péter les classifications qui voudraient chercher à le cadrer.

L’humanité est fascinante dans sa capacité à régler temporairement des symptômes d’une façon idiote et individualiste : Sony a mis au point un conditionneur d’air à porter sous ses vêtements. Le réchauffement global est réglé !

Après les coupures de papier aux mains, douloureux accident du travail dans notre métier, cette semaine, je me suis fait une coupure de papier à la paupière. Cet élément à lui seul devrait vous donner une idée d’à quel point il est VITAL que je range cet appartement.

Enfin, c’est très con. (merci Bert)

2019-08-07T16:44:54+02:00jeudi 8 août 2019|Expériences en temps réel|10 Commentaires

Écrire comme on construit un mur (Weinberg on Writing: The Fieldstone Method)

Couv. Fiona Charles

Je ne sais plus où j’avais lu la recommandation de cet ouvrage, mais elle était fort dithyrambique, aussi fallait-il que je me le procurasse, ou autre barbarisme du même genre (proféré par mon nouveau héros en culotte de peau, Conan le barbarisme). Au final, j’ai mis trois ans à le lire – et ce n’est pas le fait de sa qualité, entre temps est intervenu une panne de liseuse non remplacée (mais je ne me suis pas non plus rué sur une nouvelle liseuse en me disant : [voix de Janice] oh ! mon Dieu ! Je dois en racheter une tout de suite pour finir The Fieldstone Method).

Gerald Weinberg, auteur prolifique d’essais, romans, articles, livre dans ce livre (haha) sa méthode d’écriture. Il y file une même métaphore : l’écriture s’apparente à la construction d’un de ces murs qu’on rencontre notamment dans les pâturages du Royaume-Uni, assemblés à partir de field stones, c’est-à-dire des pierres trouvées dans des champs. Ouais, c’est pas clair, bougez pas, je fais un saut sur Wikimédia Commons :

Photo Eric Jones, CC-By-SA

Wala.

Ces murs ont la particularité de ne pas nécessiter de mortier : le maçon erre esseulé dans les champs d’Angleterre, endurant stoïquement le vent nordique, nourri dans sa quête par la perspective d’une tasse de thé bien chaude à cinq heures, à la recherche des pierres qui s’emboîteront naturellement. (Je fais le malin, mais ces ouvrages sont réellement impressionnants. Les murs. Suivez un peu, quoi.) Pour Weinberg, l’auteur suit exactement le même processus : il fait l’expérience du monde et rencontre des éléments qui frappent son imaginaire – ses propres field stones, « pierres de champ » – qui sont là, à la vue de toutes et tous, librement accessibles, mais seul lui construira un mur avec, car lui seul voit l’emboîtement. D’où l’importance de rassembler le plus grand nombre de pierres possibles, de conserver et de faire incuber, mûrir ces idées, car de leur assemblage viendra un jour un article, une nouvelle, un roman.

Je trouve l’idée séduisante et la métaphore particulièrement juste. L’écriture d’un bouquin naît souvent, en tout cas dans mon cas (c’est la journée de la répétition aujourd’hui), d’une idée forte, d’une chute, de scènes qui me font tout spécialement envie : de gros « blocs » autour desquels le reste va venir s’articuler. Même l’écriture d’une scène « s’agrège » autour de répliques, d’un décor, d’une situation qui m’ont été servis par mon inconscient, auquel mon corps répond avec enthousiasme – il me reste ensuite à comprendre comment tout cela s’articule. (Pour une métaphore plus huîtrière, nous pourrions aussi dire que cela fonctionne comme des perles en accrétion autour d’un grain de sable.)

Je n’efface jamais rien à la rédaction ; mes coupes se retrouvent dans un fichier à part nommé « Cutting floor » (« chutes », disons, par référence au sol des anciennes salles de montage de cinéma où les scènes coupées finissaient par terre), soit autant de fragments, de formulations que je peux repêcher si besoin. (Je ne le fais quasiment jamais, mais ça me rassure et me permet de trancher sereinement dans le vif.) La créativité est souvent désignée, non pas comme une invention totalement ex nihilo, mais aussi comme la capacité à repérer et mettre en relation des éléments du monde, en y ajoutant sa propre personnalité, son regard, son originalité. Le promeneur voit un caillou, le maçon / écrivain une brique. (Ce qui est fascinant, c’est que cela reflète à la perfection la première étape de la méthodologie Getting Things Done : capturer.)

Weinberg détaille cette approche en grand détail tout au long de ce livre, allant de la « récolte » des pierres / fragments à leur assemblage et à leur polissage, tirant des exemples de sa propre carrière et des ateliers qu’il dirige. Le ton est léger, joueur (même si Weinberg tend à parler davantage de ses ouvrages de non-fiction et articles, ce qui laissera peut-être le romancier sur sa faim) et, surtout, enthousiaste. S’il y a une qualité majeure dans cet ouvrage (finalement pas si répandue dans les livres portant sur l’écriture), c’est sa joie, son admonition quasi-constante au plaisir, à l’intuition, à l’envie. Rien que pour ça, il pourrait représenter un intéressant électrochoc pour l’auteur qui tombe dans le piège de la routine ou de la quête de la surproduction (qu’il soit pro ou non ; c’est un mal qui peut frapper à tous les niveaux d’expérience).

Hélas, il laisse à désirer sur le versant technique – Weinberg passe du temps sur des détails relativement évidents alors qu’il aurait été intéressant de rentrer davantage dans la pratique pure. Comment organise-t-il ses propres notes, par exemple ? Quel outil, quel classement ? Comment un auteur peut-il s’y retrouver dans la masse d’idées folles que génère un cerveau en état de marche ? Comment catalogue-t-on tout ça, concrètement ? (Je dirais qu’ici Scrivener représente, comme toujours, une aide précieuse, en tout cas tant que l’on reste dans le cadre d’un même projet.) Le livre suit la métaphore avec une telle obsession qu’il donne une impression un peu répétitive à force ; elle est adéquate, certes, mais une fois celle-ci acceptée et validée dans le cadre de l’ouvrage, le texte donne l’impression de ronronner un peu alors qu’il aurait pu aller plus loin encore dans la technicité.

Mais on peut aussi considérer cette répétition comme une force subreptice. À force de marteler ce principe, il est forcé de pénétrer le cerveau du lecteur. Et, encore une fois, il est (ou du moins me paraît) juste. L’auteur – lecteur devient alors, peut-être à son insu, une sorte de chasseur – cueilleur de l’esprit à la fermeture de cet ouvrage. Ce qui ne serait pas une si mauvaise chose, à condition de méditer par la suite le propos du livre pour le mettre en relation avec sa propre approche, ses propres envies créatrices. (Ce qui devrait être obligatoire à la lecture de tout ouvrage de ce genre, de toute façon.)

Pas le classique que l’on m’avait vanté, donc, mais une lecture quand même très recommandée à ceux et celles qui veulent un manuel d’écriture avec une approche résolument différente du tout-venant, qui sont en grand besoin de dire « fuck it » et de se lâcher un peu, de se reconnecter avec le plaisir de l’art en parallèle avec la technique. Car il y a le solfège, il y a les gammes, mais au bout d’un moment, il faut aussi l’indispensable frisson qui fait sourire à la composition d’une bonne mélodie ou d’une scène qui déchire. Et s’il y a un truc que Weinberg fait vraiment bien, c’est vous donner envie de le traquer partout, ce sourire.

2019-06-01T14:35:31+02:00lundi 11 février 2019|Best Of, Technique d'écriture|2 Commentaires
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