Quelques notes de continuité sur « Les Dieux sauvages »

Presque fini. Presque.

Presque fini. Presque.

Alors que le premier jet de La Messagère du Ciel (le premier tome des « Dieux sauvages », la GROSSE trilogie de fantasy post-apocalyptique sur laquelle je travaille et dont le premier volume sortira en mai prochain) s’approche de la fin, je dois me rappeler qu’il pourrait être intéressant d’en parler ! Du coup, si vous suivez l’univers avec les autres livres – je le répète, cela n’a rien de nécessaire pour apprécier la trilogie des « Dieux sauvages », cela forme juste une forme de « bonus » – peut-être que les points de continuité suivants pourront vous intéresser :

  • La trilogie se situe dans le royaume de Rhovelle – soit l’ancien Rhovel mentionné dans Port d’Âmes. Plus de 550 ans séparent les deux récits, mais des noms, ou des parties de ceux-ci, devraient être familiers au lecteur attentif ;
  • Toujours en lien avec Port d’Âmes, Mériane, dont le nom est régulièrement invoqué comme une sorte de figure tutélaire, forme un personnage central de La Messagère du Ciel. (Mais qui est-ce donc ? La réponse dans « Les Dieux sauvages ».)
  • Comme je l’ai dit plus haut, la religion weriste de « Quelques grammes d’oubli sur la neige » se trouve développée en grand détail dans « Les Dieux sauvages », avec son histoire et son influence. Une petite partie du récit se déroule d’ailleurs en Mandre. (Cent soixante ans plus tard. Des choses ont, ahem, changé.)
  • Quelques jouets artech impériaux présentés dans La Volonté du Dragon et La Route de la Conquête font évidemment quelques apparitions. Mais ils ont bien changé, eux aussi. La faute à l’Apocalypse, vous comprenez…

Je répète et j’insiste, « Les Dieux sauvages » forment un ensemble narratif parfaitement indépendant comme toujours dans le cas d’Évanégyre. Des petites passerelles se dissimulent juste ici ou là pour le lecteur attentif, qui pourra reconstituer un tableau plus vaste. Mais « Les Dieux sauvages » formera un très bon point d’entrée initial dans l’univers, au même titre que tous les autres récits, livres ou nouvelles ; les passerelles s’étendent dans les deux sens. (La Messagère du Ciel mentionne d’ailleurs deux ou trois petites choses sur Évanégyre qui n’ont encore été mentionnées nulle part pour l’instant…)

2016-11-02T09:31:12+01:00mercredi 2 novembre 2016|À ne pas manquer|4 Commentaires

Procrastination podcast ép. 4 : « C’est pas la taille qui compte »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « C’est pas la taille qui compte« .

Aujourd’hui, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust parlent de l’aspect le plus visible d’un texte : sa taille ! Quels sont les étalons et catégories professionnels de la longueur d’un récit ? L’édition, et le lectorat, ont-ils des exigences dans ce domaine auxquelles il convient de se conformer ? Quels sont les facteurs dictant la taille d’un texte ?

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2019-05-04T18:48:41+02:00mardi 1 novembre 2016|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast ép. 4 : « C’est pas la taille qui compte »

L’écriture de l’imaginaire : table ronde au festival Scorfel

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Au festival Scorfel, il y avait aussi des débats ! J’ai eu le plaisir de participer à une table ronde fort approfondie sur l’écriture de l’imaginaire, animée par Thomas Munier et avec Fred Guichen, Philippe Éthuin et Julien Pouard. Nous y parlons de vraisemblance, de cohérence, de conflit (je cogne en passant sur le film L’Écume des Jours), dans la narration littéraire, rôliste et autres, avec plein d’autres choses, ainsi qu’une session de questions-réponses à la fin.

Merci à Julien Pouard et au podcast les Voix d’Altaride pour la captation et diffusion en temps réel !

2019-06-07T22:42:04+02:00mercredi 26 octobre 2016|Best Of, Entretiens, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur L’écriture de l’imaginaire : table ronde au festival Scorfel

Procrastination podcast ép. 3 : « Les trois genres de l’imaginaire »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Les trois genres de l’imaginaire« .

Science-fiction, fantasy, fantastique : des étiquettes et des genres construits au fil de l’histoire littéraire mais qui correspondent actuellement à des classements importants, à la fois économiques et intellectuels. Cet épisode les définit simplement, tout en laissant la place aux évolutions inhérentes aux expérimentations qui forment les littératures de l’imaginaire. Où les auteurs s’inscrivent-ils, et faut-il absolument se fixer sur un genre ?

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2019-05-04T18:48:42+02:00lundi 17 octobre 2016|Procrastination podcast, Technique d'écriture|3 Commentaires

Petit entretien autour des Imaginales et du prix des Lycéens

imaginalesQue voilà une chouette idée de TPE. Pas mon humble – enfin pas humble – ça dépend – vous voyez – personne, le festival des Imaginales en soi, hein. Du coup, voici le petit entretien réalisé par Victoria Gehin, Coraline Demaret et Loreleï Lerognon, élèves à Épinal, dans le cadre du projet de lycée qu’elles réalisent autour de l’événement en soi, du prix Imaginales des lycéens et de Port d’Âmes (qui en était finaliste).

Pourriez vous nous en dire un peu plus sur votre livre préféré ?

Difficile de désigner un seul livre préféré, j’ai deux inspirations principales qui m’ont fait dire à l’adolescence : « c’est ce métier que je souhaite faire, raconter des histoires ». Il s’agit de L’Écume des Jours de Boris Vian et des « Chroniques d’Ambre » de Roger Zelazny. Le premier est une histoire d’amour dans un monde surréaliste, les secondes parlent du trajet et des aventures solitaires de héros hors du commun dans un univers où tout les mondes sont possibles. Les deux m’ont ouvert les yeux sur la réelle liberté qu’offre la littérature, sur ses possibilités d’évasion, sur les cent façons différentes dont elle peut faire vibrer. J’espère arriver à transmettre un peu de cela à mon tour !

Que pensez vous des Imaginales et des prix lycéens ?

J’adore les Imaginales, j’ai une relation personnelle très forte et de longue date avec ce festival – il a été fondé à peu près au moment où je commençais à travailler dans le milieu littéraire, et j’ai un peu l’impression d’avoir grandi dans son sillage ! C’est une grande fête de l’imaginaire que j’attends avec impatience chaque année, l’occasion de retrouver auteurs et lecteurs et simplement de célébrer notre passion commune, l’imaginaire. Je trouve que le prix lycéens est une excellente et même émouvante initiative car elle donne aux jeunes lecteurs l’occasion de s’exprimer eux-mêmes sur leurs goûts et envies, loin des conventions et des obligations. Le plaisir, c’est le cœur de la littérature : bravo au prix, à ses organisateurs et jurés de replacer cette dimension au centre des considérations.

Qu’avez vous ressenti lorsque vous avez su que vous étiez nominé pour le prix lycéens ?

Très honoré et surtout ému. Quand j’étais lycéen, j’étais un lecteur très exigeant, voire difficile. Il était (il reste un peu) ardu de m’accrocher sincèrement sur une histoire et de me faire tourner avidement les pages. Depuis, quand j’écris, j’essaie toujours de penser à cette exigence, et il y a une voix en moi qui aimerait bien pouvoir plaire au jeune lecteur que j’étais. Voir Port d’Âmes ainsi finaliste m’a bien sûr enchanté, mais surtout touché, parce que cela signifiait que j’avais peut-être atteint en partie ce but personnel.

Pouvez vous nous dire l’évolution qu’il y a au cours des années aux Imaginales sachant que vous y êtes depuis 2002 ?

Une manifestation qui a du succès, comme c’est le cas pour les Imaginales, est appelée à grandir : les lieux de rencontres se sont agrandis comme la Bulle du livre, multipliés comme les Magic Mirrors, le festival s’est élargi au fil des ans vers d’autres médias stimulant l’imaginaire comme le jeu, le cinéma, la science. Il faut noter qu’avec cette croissance, les Imaginales ont toujours su garder cette proximité et cette convivialité qui ont toujours été sa force, que les festivaliers saluent fréquemment et que nous ressentons tout autant en coulisses !

Comment vous êtes vous inspiré pour vos écrits ?

Tout est inspiration : avant d’être des recherches, des lectures (ce qui est bien entendu nécessaire, mais pas suffisant), les idées viennent de l’attention au monde et des questions que l’on se pose. Tous mes récits sont nourris par une ou plusieurs interrogations dont je n’ai pas la réponse, et que je ne compte d’ailleurs pas trouver au cours de la rédaction, mais que j’ai envie d’explorer pour élargir ma compréhension de l’existence, et vivre ainsi une aventure que j’espère ensuite faire partager.

(Et du coup, merci à elles, en leur souhaitant une super note, hé.)

2016-10-12T09:59:26+02:00jeudi 13 octobre 2016|Entretiens|Commentaires fermés sur Petit entretien autour des Imaginales et du prix des Lycéens

Rendez-vous misérable

D’où l’importance de la virgule : la phrase n’est pas « rendez-vous, misérable ».

Juste parce que du pain sur la planche trop de choses à faire toussa, un très court passage ici pour aujourd’hui. Il y a quelques jours, j’ai partagé cette petite image – qui n’est pas de moi – et elle a suscité beaucoup d’approbation, donc profitons-en ici aussi. (Si quelqu’un a la source, je serais preneur et ravi de l’intégrer.)

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Sinon, pour mémoire, le prochain épisode de Procrastination sort samedi, et il traitera des trois grands genres de l’imaginaire. En quinze minutes. Oui madame. Nous n’avons peur de rien.

Tizeure, avec Laurent Genefort :

https://www.instagram.com/p/BLavYR2gviE/

2016-10-11T15:08:38+02:00mercredi 12 octobre 2016|Technique d'écriture|3 Commentaires

Question : Comment faire des textes longs ?

GIFSec.com

Une excellente question reçue par mail, qui me parle d’autant plus qu’elle me ramène à un problème que je rencontrais il y a une petite dizaine d’années quand je cherchais à allonger mes récits au-delà de la nouvelle pour aborder le roman :

Concernant ton statut sur ton prochain livre qui va dépasser le million de signes… Je me demandais s’il y avait un truc pour parvenir à faire long ? Je constate depuis longtemps que mes romans ont une certaine tendance à la brièveté ce qui a une légère tendance à me frustrer. Atteindre péniblement les 400.000 signes pour constater que le fichu machin est lu en deux jours, c’est une scène familière. Alors est-ce que c’est une question d’affinité naturelle ? Est-ce que certains sont plutôt prédisposés au court et d’autres au long ? Ou bien est-ce simplement une question de méthode de travail ? D’expérience ?

Ma première réponse immédiate est : une histoire fait la taille qu’elle doit faire. Il n’y a pas de mérite à la longueur ; même si les gros bouquins sont prisés aujourd’hui, de Game of Thrones à Harry Potter, c’est en fait une tendance assez récente (que certains attribuent au changement des outils d’écriture, au passage à l’informatique). Les grands classiques de l’imaginaire sont dans l’ensemble des livres plutôt courts ; même Le Seigneur des Anneaux en entier fait à peu près la taille d’un volume en VO de Game of Thrones.

Donc, si l’histoire est réglée en 400 000 signes et qu’il n’y manque rien, c’est qu’elle a la bonne taille. La vitesse de lecture n’est pas fonction de l’impact laissé sur le lecteur. Des Fleurs pour Algernon ou 1984 sont de petits bouquins (par rapport aux standards actuels), pourtant ils ne laissent personne indifférent. La qualité, l’inventivité, la richesse, la profondeur priment évidemment de très, très loin sur la longueur – sinon les auteurs de nouvelles ne marqueraient jamais leurs lecteurs. Et je dirais même que voir son bouquin dévoré est un excellent signe ! C’est voir le lecteur ramer et mettre des mois à le finir qui devrait plutôt susciter l’angoisse…

Mais, pour ne pas esquiver la question – de façon purement mécanique, qu’est-ce qui fait la longueur d’un texte ? L’affinité de l’auteur, oui : sa tendance à décrire plus ou moins en détail, à imprimer un rythme plus ou moins soutenu, va jouer – et, tout simplement, son goût pour une forme ou une autre ; certains auteurs sont plus nouvellistes ou romanciers, certains sont les deux, certains se plaisent davantage dans certains formats ou d’autres. Sortir de cette zone de confort va nécessiter donc du travail (et une réelle envie ainsi qu’un peu d’introspection : pourquoi cette exploration ? Y a-t-il une réelle volonté créatrice ou bien s’agit-il juste de suivre la mode ?). Il n’y a aucun mal à faire court ou long. Personne ne reproche à Amélie Nothomb la brièveté de ses livres, cela fait partie de sa patte.

Après, si « faire plus long » cache en fait le désir de « faire plus complexe, plus ambitieux, plus épique » – alors la question est toute autre. Quand je souhaitais passer de la nouvelle au roman, et à la série (parce que j’aime les séries qui me plongent dans un univers qui m’accroche, et aussi parce que j’aime avoir la plus grande palette d’outils possible à ma disposition), la question m’est réellement apparue en ces termes : il ne s’agissait pas d’une question de longueur pure, mais d’un désir de complexité et d’ampleur, ce qui n’est pas du tout la même chose. Et n’entraîne pas du tout la même approche. Davantage de points de vue, davantage de complexité, un trajet plus long et difficile pour les personnages (qu’on parle de cheminement interne et/ou externe) entraînent mécaniquement davantage de longueur pour rendre le récit crédible. Il y a un échange constant entre longueur et complexité, entre densité et ampleur. En gardant bien à l’esprit, encore une fois, que plus complexe ou plus dense ne signifie pas nécessairement meilleur (pour le lecteur ou l’auteur). Il y a une force dans certains haïku que ne contiennent pas d’épais volumes contemporains.

La complexité entraîne aussi un risque très réel : celui de voir le projet s’effondrer sous son propre poids. De lancer trop d’assiettes en l’air et de ne pas les rattraper. De perdre des fils narratifs, d’oublier de payer des promesses narratives, et, tout simplement, de se noyer dans le projet avant de le mener à terme – sur La Messagère du Ciel, le premier tome des « Dieux sauvages », certes, j’ai dépassé le million de signes à l’heure actuelle mais il faut considérer que j’écris 20 000 signes par jour en moyenne depuis environ quatre mois (je triche, j’y travaille à plein temps) et que j’avais une trame assez aboutie avant de commencer. Plus le projet est long, plus les risques de perdre l’élan (voire, carrément, la foi) sont importants. Et un projet inachevé, personne ne le lit jamais.

Quand j’ai attaqué La Messagère du Ciel, j’avais aussi, déjà, une trilogie complète à mon actif. Par son envergure et sa complexité, je n’aurais jamais pu attaquer un projet tel que « Les Dieux sauvages » à mes débuts1. Quand j’ai voulu passer de la nouvelle au roman il y a une petite dizaine d’années, j’ai procédé par étapes – des novellas, des projets progressivement plus vastes (sachant, encore une fois, que la qualité n’a rien à voir avec la longueur, ni même avec la complexité) – pour être capable de voir de plus en plus loin et, surtout, de me faire confiance. Les créateurs réapprennent et réinventent sans cesse leur métier : que ce soient les outils en soi (plan ou non ? notes détaillées ou pas ?), mais surtout la maturation de la personne quant à son rapport à l’écriture, à sa façon de travailler, à ce qu’elle désire explorer et comment ; trajet qui évolue toute une vie.

Tout cela pour dire quoi ? Qu’encore une fois, il n’y a pas de prime à la longueur – la seule prime concerne la satisfaction du lecteur – un lecteur hypothétique qui peut correspondre à l’œuvre en cours, qui plus est. Rallonger pour la simple satisfaction d’avoir de gros livres a toutes les chances de conduire à un projet impubliable. La longueur émerge mécaniquement du nombre d’enjeux, de l’envergure du récit, du trajet à parcourir. Ce qui nécessite un peu d’expérience et/ou bien du temps et de la motivation pour être mené à terme, mais qui, encore une fois, n’est pas forcément corrélé à la qualité. Le Vieil homme et la mer est un livre court, à la narration simple (en apparence), mais ô combien profond. Il faut parfois beaucoup d’expérience pour arriver à écrire simplement et avec concision… Mais c’est un autre débat.

Pour prolonger la question, notre podcast, Procrastination, consacre son 4e épisode à la longueur des récits et à l’importance (ou pas) de celle-ci.

  1. Et encore, rien n’est publié pour l’instant. J’en parle, mais je suis dans cet état curieux, avant la toute première lecture par qui que ce soit, où je n’ai aucune idée de la réelle valeur de mon projet – qui est peut-être nulle. On verra.
2019-06-07T22:42:10+02:00lundi 10 octobre 2016|Best Of, Technique d'écriture|6 Commentaires

Respecter la typographie française sous Scrivener pour Mac

Le Mac c’est le bien, je le dis depuis que j’ai reçu la Révélation après 25 ans de tristitude Windows, mais cela implique forcément de nouveaux réflexes. Scrivener, le studio d’écriture professionnel par excellence, est l’une des meilleures applications pour la construction d’œuvres narratives, mais elle présente un petit manquement : elle ne gère pas facilement la typographie française, notamment les espaces insécables avant les signes de ponctuation doubles. Cela se réglait sous Windows avec une astuce présentée ici (l’autocorrection) mais sous Mac, l’application gère différemment son autocorrection, ce qui rend la même manipulation impossible.

Alors, nous sommes sous Mac, dont les choses sont, de base, bien plus faciles : option-espace insère une espace insécable dans n’importe quelle application qui les reconnaît, ce qui réduit pour ainsi dire à néant le problème, mais on peut avoir envie d’optimiser encore plus sa frappe. Pour ma part, dans le feu de l’action, je n’ai pas envie de me contorsionner les doigts pour insérer ce caractère dès que c’est nécessaire.

La solution ? Là encore, l’autocorrection, pour se fixer une chaîne de caractères facile à taper qui va insérer toute seule l’espace requise. Mais on va faire ça au niveau du système :

Dans les Préférences Systèmes de macOS, allons dans « Clavier », puis « Texte » :

pref-texte
Cliquez pour agrandir

Il est ici très facile de remplacer une chaîne de caractères brève par une autre (cela ne remplace pas TextExpander, mais ça suffit pour les besoins présents). Pour ma part, je tape simplement deux fois le caractère associé, ce qui est remplacé par le même signe de ponctuation précédé par une espace insécable. Mais n’importe quelle autre combinaison (sauf quelque chose qui débute par une espace) conviendra.

Le plus beau, c’est que ces réglages :

  • Fonctionnent dans n’importe quelle application acceptant du texte enrichi (comme TextEdit, Ulysses, les navigateurs web etc.)
  • Sont synchronisés par iCloud, ce qui signifie que vous conserverez les mêmes réflexes de frappe, si nécessaire, sur vos appareils iOS et donc sur les éventuels traitements de texte que vous utilisez dessus (comme la version iOS de Scrivener).
2019-06-07T22:42:37+02:00mercredi 5 octobre 2016|Best Of, Technique d'écriture|6 Commentaires

Procrastination podcast ép. 2 : « Où allez-vous chercher tout ça ? »

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « Où allez-vous chercher tout ça ? »

« Comment trouver des idées ? » est l’une des questions les plus fréquentes qu’on pose aux auteurs. Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort explorent le fonctionnement de l’imagination et de l’inconscient, la recherche de l’étincelle qui donnera un récit, l’aspect profondément personnel de ce trajet – et comment, éventuellement, le travailler au quotidien.

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2019-05-04T18:48:42+02:00lundi 3 octobre 2016|À ne pas manquer, Procrastination podcast, Technique d'écriture|1 Commentaire
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