Port d’Âmes est à présent disponible en poche !

Suite des nouvelles à annoncer, et à présent, Port d’Âmes dans sa réédition Folio SF devrait être arrivé dans toutes les bonnes librairies !

Couv. Alain Brion

J’ai déjà dit combien j’étais heureux de voir cette histoire reprise dans cette collection où se trouvent mes maîtres personnels et quantité d’auteurs que j’admire, aussi ne vais-je pas refaire l’article… Plutôt, de quoi s’agit-il ? Eh bien, c’est un roman situé dans l’univers d’Évanégyre, mais qui est totalement indépendant du reste, comme toujours. (À tel point qu’à cette époque, les récits de La Volonté du Dragon et La Route de la Conquête sont entrés dans le mythe.)

« Un proverbe prétend qu’à Aniagrad, tout se monnaye, même l’usage des miroirs. »

Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu.

Tout juste libéré de la servitude et des galères, il rejoint la cité franche d’Aniagrad, où tout se vend et tout s’achète, pour reconquérir l’honneur de sa famille. L’occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettrait de réaliser des machines magiques.  Résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville,  le jeune homme s’investit de tout son cœur dans le projet.

Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que le passé recèle des secrets bien sombres et tortueux. Aux prises avec l’ambition, la duplicité et le mensonge, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s’il veut atteindre son but sans perdre son âme.

L’année de sa sortie, Port d’Âmes a été finaliste de trois prix littéraires : prix Elbakin, prix Imaginales à la fois en catégorie adulte et lycéens (le fait qu’il ait ainsi pu parler à un large public m’a fait particulièrement plaisir). De même pour des supports d’horizons différents qui lui ont réservé un accueil favorable (BifrostSolaris, Elbakin.net…). Je ne dis pas ça pour ériger un monument à ma gloire, mais parce que l’avis de l’auteur sur son propre travail est probablement le moins intéressant de l’univers entier…

Bref, je suis enchanté que cette histoire puisse connaître une deuxième vie dans le splendide catalogue Folio, et j’espère que cela contribuera à vous la faire connaître plus largement encore. On aura de toute façon l’occasion d’en discuter aux Imaginales !

 

2017-05-08T19:59:53+02:00mercredi 10 mai 2017|À ne pas manquer|4 Commentaires

Découvrez la couverture de Port d’Âmes en poche chez Folio SF

Hééé je l’avais vue depuis un moment et elle est splendide, mais la correction envers l’éditeur dicte de ne rien dévoiler avant qu’il ne le fasse !

Port d’Âmes ressort donc en poche chez Folio SF le 4 mai, et je suis absolument enchanté, honoré, que le livre rejoigne cette collection qui m’a fait rêver comme lecteur depuis… eh bien, à peu près toujours (depuis l’ancienne époque de Présence du Futur).

Cette nouvelle couverture est signée Alain Brion, que je remercie d’avoir si finement capturé les nuits vaporeuses du Marché d’Aniagrad :

Couv. Alain Brion

Le livre a maintenant sa propre page au catalogue de la collection, que je vous invite bien entendu à consulter !

2017-03-07T16:46:49+01:00jeudi 16 février 2017|À ne pas manquer|8 Commentaires

Port d’Âmes sortira en poche chez Folio SF !

Couv. François Baranger

Couv. François Baranger

Grande et merveilleuse nouvelle à annoncer : Port d’Âmes va ressortir en mai en édition poche chez Folio SF ! Je suis absolument ravi – c’est un éditeur dont j’aime profondément le catalogue, à la fois historique et actuel, et m’y trouver est, humblement, un immense plaisir.

Je n’ai pas encore de visuel à dévoiler pour l’édition poche, mais dès que ce sera possible, je transmettrai bien entendu (le visuel ci-contre est celui du grand format).

Mai s’annonce donc un mois très riche autour d’Évanégyre avec la sortie du premier tome de « Les Dieux sauvages », La Messagère du Ciel, et la réédition poche de Port d’Âmes. J’aurai la possibilité de présenter ces deux livres notamment aux Imaginales, à Épinal, ainsi qu’à d’autres salons qui seront bientôt annoncés.

Merci à vous lecteurs d’avoir apprécié le livre, d’en avoir parlé autour de vous, d’avoir partagé la passion, et bien sûr merci à Critic et à Folio SF pour leur défense et leur promotion de ce livre !

2017-03-07T16:49:20+01:00lundi 23 janvier 2017|À ne pas manquer|13 Commentaires

À (re)paraître : “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” dans l’anthologie Antiqu’idées

Couv. Troy

Couv. Troy

Je triche, j’ai TextExpander, du coup je ne tape plus ce titre qu’une seule fois. Huhu.

Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” était originellement parue dans l’anthologie Fragments d’une fantasy antique en 2012 aux éditions Mnémos et avait été finaliste du prix Bob Morane 2013 (joie). C’est donc pour moi donc une autre joie de voir ce texte connaitre une autre vie, repris dans l’anthologie du festival ImaJn’ère (auquel je participerai, week-end du 21 et 22 mai à Angers, j’en reparlerai) et intitulée Antiqu’idées.

Au sommaire de l’anthologie

  • Estelle Faye
  • Eva Simonin
  • Fabien Clavel
  • Olivier Boile
  • Justin Hurle
  • Brice Tarvel
  • Myrtille Bastard
  • Isabelle Arnoult
  • Jean-Hugues Villacampa
  • Arnaud Cuidet
  • Pierre-Marie Soncarrieu
  • Patrice Verry
  • Romuald Herbreteau
  • Jérôme Verschueren
  • Lionel Davoust

Après Histoires d’aulx, U-chroniques, Riposte Apo, Total Chaos, Rétro-fictions et Star Ouest, l’association imaJn’ère vous propose une nouvelle anthologie thématique !

Réalisée à l’occasion du sixième salon ImaJn’ère, le salon de la Science-Fiction et du Policier d’Angers où de plus en de plus d’auteurs de l’imaginaire francophone se réunissent chaque année, l’anthologie Antiqu’idées explore tous les aspects bien connus de l’Antiquité, par le biais de la science-fiction, de la fantasy, du fantastique et d’une pointe de polar.

Que pouvons-nous trouver comme idées neuves en refouillant l’Antiquité ? Revisiter un passé déjà connu, imaginer un futur plus rose ou tout simplement plonger dans l’Histoire antique pour le plaisir des yeux et des sens, voilà le programme d’Antiqu’idées. Quinze auteurs ont imaginé des histoires originales mettant en scène des éléments ou des personnages antiques, pour bousculer nos connaissances et rappeler que l’Histoire peut être vue autrement, voire même revécue.

De la Guerre de Troie à la Cimmérie, en passant par l’Égypte, Carthage et les confins bien connus de notre héritage gréco-latin, ces quinze nouvelles s’attachent à nous conter gaiement notre besoin de combat épique, de voyage au lointain et de quête de nos racines.

À propos de “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse”

Comment dire ? 

C’est une nouvelle qui répondait à un défi que je m’étais fixé depuis longtemps : écrire de la fiction en suivant le plan IMRED – Introduction, Matériel et méthodes, Résultats, Discussion, soit le plan classique des articles scientifiques. Ça devrait suffire à faire peur.

L’anthologie est disponible dès à présent en souscription au prix de 15 € sur cette page. Ensuite, elle sera à 19. Soit quatre euros de différence. Pensez à tout ce que vous pourrez faire avec quatre euros. Pensez-y bien. Voilà. Maintenant, souscrivez. Vous ferez des économies.

(Quoi, c’est pas comme ça que ça marche, la société de consommation 2.0 ?)

2016-05-16T18:49:55+02:00mercredi 11 mai 2016|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur À (re)paraître : “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” dans l’anthologie Antiqu’idées

Comment l’Etat se torche avec le droit d’auteur

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Image reprise de cette page.

Oui, il y a une vulgarité particulière, relativement inhabituelle, dans le titre de ce billet.

Mais les mots sont dûment pesés. Il y a trois mois, sur la gabegie ReLIRE, je titrais “l’État légalise le piratage, mais que le sien, faut pas déconner” en me disant : “mec, c’est la réalité de la situation, mais tu y vas peut-être un peu fort ».

Mais le courrier reçu par une consoeur, en réponse à une requête, dépasse les limites de l’absurdité et de l’indécence.

Je vous résume l’histoire. Notre consoeur (appelons-la A.) remarque un texte court d’un auteur de ses amies dans la base ReLIRE, figurant initialement au sommaire d’une anthologie parue avant 2001 – donc, tombant théoriquement sous la coupe de l’inique loi. Depuis, le texte en question est reparu dans une version augmentée. Il s’agit donc d’un texte disponible, donc ne devant pas tomber sous le coup de la loi. Simple, non ? A. le signale comme une incorrection à la base.

La réponse laisse sans voix (gras de ma part) :

Nous avons bien reçu votre signalement de disponibilité n°XXXX concernant [l’anthologie d’origine]. Cette demande ne peut être validée, car la disponibilité d’une seule nouvelle de ce recueil n’a pas d’incidence sur le statut du recueil, qui est actuellement indisponible dans le commerce.

[Suivent les formalités d’usage pour s’opposer à la gestion collective]

A. précise qu’elle a trouvé ce texte parce qu’elle avait cherché le titre de l’anthologie, rien n’apparaissant au nom de l’auteur concerné (encore une belle façon se faire entourlouper sans s’en rendre compte).

Cela confirme que des textes peuvent entrer en gestion collective et être numérisés, même s’ils ont été réédités par ailleurs, même si cette numérisation risquerait de faire une concurrence déloyale au nouveau livre.

C’est plus qu’un braquage, là, c’est carrément un braquage assorti d’un majeur brandi bien haut avec le sourire. L’auteur, en principe souverain sur son oeuvre (c’est le principe fondamental du droit moral), est le seul à pouvoir décider où et quand elle se trouve exploitée. À présent, non seulement l’État peut se l’approprier si elle a le malheur d’avoir été publiée avant 2001, mais en plus, il tortille avec sa propre notion d’indisponibilité en s’attachant non pas au texte en lui-même (l’oeuvre) mais son support (ce qui est en parfaite violation avec toutes les législations, y compris la convention de Berne, dont la France est signataire).

Édifiant, non ?

Heureusement, la résistance s’organise. La Nitchevo Squad relaie les actualités, contresens, recense les auteurs floués et autres actions, à travers un effort collectif de belle envergure – merci à eux.

Et, joie, le collectif le Droit du Serf a déposé un recours pour Excès de Pouvoir contre le décret, recours validé par le Conseil d’État (article entier) :

Cette requête porte sur les multiples violations de la loi que compte le décret, contraire à la Convention de Berne, au Traité de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), au droit de l’Union européenne, ainsi qu’à la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il n’est en outre pas conforme à la loi du 1er mars 2012 (sic).

On notera avec amusement que le décret d’application n’est même pas conforme à la loi qu’il est censé faire appliquer.

Au-delà de la fureur que suscite ce bafouement, ce vol d’État, je déplore profondément le fait que cette loi absurde, bancale et léonine ne fasse que dégrader encore davantage les relations entre acteurs de la chaîne du livre, notamment celles entre auteurs et le milieu éditorial, déjà bien tendues par la contraction du marché et l’arrivée du livre électronique. Ce n’est pas comme si le livre avait besoin de se tirer, en plus, une balle dans le pied.

Bravo, technocrates, bravo pour votre myopie, votre cupidité, votre ignorance et votre abyssale stupidité. Bravo pour vos séances d’autocongratulation, bravo pour vos rires légers échangés dans des salons à boiseries, bravo pour vos cocktails tièdes et vos discours interminables : vous faites tout ce qu’il faut pour faire couler le bateau collectif tout en vous félicitant de votre culture et de votre finesse. Mais je vais vous dire : vous ne savez rien. Vous ne connaissez du monde que ce qu’on vous en a dit. Vous n’aimez de lui que ce qu’on vous a désigné. Mais il y aura toujours des opposants pour vous contester avec intelligence, pour douter avec raison, il y aura toujours un espace qui ne vous appartiendra pas : l’esprit. Si vous lisiez des livres, comme vous prétendez vous en gargariser, vous le sauriez, car il en est le terrain privilégié.

(Heureusement qu’il y a de vrais éditeurs, qui bossent et défendent les intérêts de leurs auteurs. Gloire leur soit rendue, car, sans eux, il n’y aurait plus qu’à fermer boutique – peut-être même à l’aide d’une corde et d’une solive.)

Pour mémoire, il est toujours possible de signer la pétition lancée par le Droit du Serf contre la loi ici.

2013-06-27T10:07:53+02:00jeudi 27 juin 2013|Le monde du livre|12 Commentaires

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