Formulaire de contact non fonctionnel depuis un mois

Message de maintenance important concernant le site : le formulaire de contact ne fonctionne apparemment pas depuis un mois, peut-être davantage. Si vous avez cherché à me contacter par ce biais en juillet, voire en juin, c’est hélas bien simple, je n’ai jamais reçu votre message (la faute à mon doux hébergeur qui change les règles sans trop prévenir ses clients, gros FAIL pour lui). Je crains qu’il vous faille donc me le renvoyer.

J’en ai placé un nouveau en catastrophe, il est un peu moche mais fonctionne, lui.

Sur le front delphinesque, je pars en mer à nouveau demain, mercredi et peut-être aussi mardi ; les mises à jour du blog risquent donc d’être ralenties en conséquence, mais j’espère rapporter quelques images sympathiques.

2011-07-31T23:35:30+02:00dimanche 31 juillet 2011|Actu|7 Commentaires

Des dauphins !

Le lendemain de notre premier jour de formation à la Sea Watch Foundation (épisodes précédents ici et ), alors que nous nous préparions à partir au bureau, une des volontaires, un sourire sur les lèvres, son thé à la main, les yeux rivés par la fenêtre du salon, nous a accueilli au matin avec cette annonce :

« Dolphins, beyond the pier. »

New Quay est vraiment un tout petit village d’une poignée de rues, et son « port » n’est guère qu’une anse asséchée à marée basse où se côtoient une trentaine de voiliers et de navires de tourisme. De la maison où tous les volontaires logent, on voit la mer – dont le ressac me berce depuis ma chambre à marée haute – et notamment la petite digue qui protège les bateaux des eaux de Cardigan Bay.

Il faut savoir que le repérage des animaux dans les eaux côtières est une des principaux moyens d’étudier les mammifères marins : avec la participation du public et d’observateurs indépendants, sur la base d’un travail de fourmi, recouper les rapports de signalements (« sightings ») permet de suivre leurs migrations, de déceler leur abondance ou leur absence, le tout de façon non-invasive. Un outil plus précieux encore est la photo-identification : les grands dauphins (Tursiops truncatus), à l’espèce popularisée par Flipper, sont assez bagarreurs et se laissent fréquemment des cicatrices et des entailles sur la nageoire dorsale. Cela constitue au fil du temps une sorte d’empreinte digitale qui peut être identifiée avec certitude ; cette technique, non-invasive elle aussi, permet de retrouver et suivre l’évolution d’individus précis.

J’ai attrapé mon appareil photo, mon téléobjectif et me suis précipité sur le rempart dans l’espoir de faire de bons clichés. Malheureusement, malgré la bonne visibilité de ce début de matinée, les animaux se trouvaient encore trop loin pour me permettre d’avoir un bon point de vue et de rapporter, soit des photos exploitables pour l’identification, soit, simplement, de jolies images. Mais j’ai quand même un petit souvenir de cette première rencontre, qui révèle quand même une silhouette lisible une fois très agrandie, en espérant que ce ne soit qu’un prologue.

2012-08-01T19:56:06+02:00samedi 30 juillet 2011|Carnets de voyage|15 Commentaires

Un mot sur la formation des volontaires

Juste pour signaler, pour faire suite à l’entrée d’hier, que la Sea Watch Foundation maintient également un compte Twitter (@Cetaceans), une page Facebook et un blog, pour ceux que le sujet intéresse. Le dernier, notamment, a un ton moins formel, tout en restant orienté sur le travail de terrain, avec de nombreuses photos des coulisses de la recherche marine. L’article d’aujourd’hui a été rédigé par votre serviteur, quelques mots sur la semaine de formation qui vient de s’écouler à New Quay (en anglais).

Sur la photo ci-contre, on nous forme à la « land watch » – c’est-à-dire l’observation de la baie en sortie directe du port de New Quay, pour repérer les éventuels mammifères marins de passage, leur comportement et leurs éventuelles interactions avec les navires.

Nous partons demain pour une journée entière d’embarquement pour un recensement de la population sur une large zone au sud du bourg. Le protocole est très précis de manière à effectuer une estimation numérique fiable des effectifs de dauphins, et nous les approcherons de près afin de conduire des travaux d’identification photographique. Je croise les doigts pour que les conditions soient favorables à la prise de belles images !

2012-08-01T19:56:30+02:00mardi 26 juillet 2011|Carnets de voyage|2 Commentaires

Le retour à la mer

Auguste lectorat,veuille pardonner mon relatif silence ces derniers temps (je pense notamment au courriel, ahem), car je me trouve actuellement là :

Photo Graham Well, Bath, England (licence CC-By-SA)

Enfin, pas « là » exactement, mais « par là ».

Il s’agit de la baie de Cardigan, sur la côte ouest du pays de Galles. Je m’y trouve pour six semaines, dans le petit village de New Quay (qui, ai-je appris du regard légèrement blasé d’un chauffeur de bus, se prononce « niou ki » et pas « niou kouê » comme je le croyais – protip: voilà un bon moyen de passer pour un gros touriste dès son arrivée), bâti à flanc de falaise, 500 habitants, 6 rues, 4 pubs, une ambiance accueillante, détendue et parfois un peu folle. L’endroit est notamment connu pour sa faune locale. En effet, phoques gris, marsouins communs et grand dauphins croisent très régulièrement dans toute la baie, qui constitue un habitat privilégié.

Qu’est-ce que j’y fabrique ? J’y écris le soir, mais, surtout, je ne suis pas en vacances. Auguste lectorat, on se connaît depuis longtemps, tu sais que j’ai une légère marotte, c’est le machin froid, mouillé et salé qu’on voit danser le long des golfes clairs (et des centrales nucléaires), et surtout ce qui bouge dedans avec du sang chaud.

Me voilà donc éco-volontaire. J’ai longtemps eu l’envie et le projet de me réinvestir dans des travaux marins et environnementaux, toujours sous l’angle de la communication au public, de l’écriture – bref, du partage de la passion, qu’il s’agisse de fiction ou de vulgarisation : bouger, faire du terrain, et, par-dessus tout en rapporter de belles images et de belles histoires – un peu magiques, peut-être ? J’ai eu l’immense plaisir d’avoir été accepté par la fondation Sea Watch, un des acteurs majeurs de la conservation des mammifères marins au Royaume-Uni, et je suis ravi de pouvoir débroussailler un peu mes compétences dans ce domaine, d’en acquérir d’autres et surtout de pouvoir m’investir dans la protection de ces animaux si fascinants et à l’« intelligence » – si l’on me pardonne ce raccourci peu scientifique – intrigante.

Ce blog risque donc de prendre une dominante maritime dans les semaines qui viennent (et cette entrée inaugure d’ailleurs une nouvelle catégorie d’articles, Carnets de voyage, que j’espère avoir fréquemment l’occasion d’alimenter), puisque je te propose, auguste lectorat, de partager un peu mes expériences ici. Avec des photos, si les animaux nous approchent assez.

2012-08-01T19:58:30+02:00lundi 25 juillet 2011|Carnets de voyage|17 Commentaires

« Les Questions Dangereuses », in Dimension De Capes et d’Esprit vol.2, disponible

Couv. Aurélien Hubert

Mes excuses à tous ceux qui suivent l’actualité seule par mail : cela fait beaucoup d’envois rapprochés ces derniers temps, mais l’actualité fonctionne comme les averses – par groupes…

J’ai le très grand plaisir d’annoncer que la novella dont je parlais depuis quelque temps sans la dévoiler, intitulée « Les Questions Dangereuses », vient de sortir dans l’anthologie Dimension De Capes et d’Esprits vol.2, dirigée par Eric Boissau aux éd. Rivière Blanche. Ce livre propose neuf nouvelles de fantasy historique, hautes en couleurs, dans l’héritage de la littérature populaire.

Sommaire

  • Jean-Michel ARCHAIMBAULT, Les Cométaires d’Aurigalle
  • Jacques BAUDOU, Lagardère et la Chasse Galerie
  • Jean-Michel CALVEZ, Traverso
  • Fabien CLAVEL, Une Aventure de Don Juan
  • Lionel DAVOUST, Les Questions Dangereuses
  • Micah HARRIS, La Papesse d’Avignon
  • Michel PAGEL, Dans la Lumière, Je Viendrai
  • Xavier PENIN, Cent Âmes pour un Roi
  • John SHIRLEY, Les Deux Panaches de Cyrano

À propos de « Les Questions Dangereuses »

Ah, Batz ! Clerc, moine – que dis-je, philosophe ! – ce sont là les métiers à haut risque, non le nôtre. Nous au moins n’avons jamais aucun doute dans le maniement des armes, mais eux qui mijotent avec elles continûment sans jamais y échapper finissent par confondre Question et Réponse, oubliant qu’il y a l’extrémité que l’on empoigne et celle avec laquelle on tue.

Dans un Royaume de France où le plus grand danger n’est pas la rapière, mais une Question à laquelle on ignore la Réponse, Thésard de la Meulière et Batz d’Arctangente sont mancequetaires du roi : les plus fins esprits de la ville de Paname, dévoués à la protection de la reine. Quand un meurtre ignominieux se trouve commis aux funérailles d’un héros national, Thésard se lance sans hésiter dans des investigations qui l’amèneront à dévoiler un complot d’envergure mondiale – et où son cerveau pourrait bien finir par couler par ses oreilles.

J’ai pris un plaisir énorme à écrire ce texte complètement frappé ; il fait partie de ces histoires dont l’hypothèse de base est d’une débilité tellement profonde (tout le concept m’est venu de la phrase « un monde où les énigmes mathématiques non résolues peuvent tuer ») que vous ne pouvez absolument pas résister à l’écrire. Je crois – et c’est peut-être ce que j’apprécie plus encore à son sujet – qu’il est aussi, clandestinement, d’une grande cruauté, et c’est pourquoi j’espère qu’il saura vous amuser. Si vous avez apprécié « Tuning Jack » (téléchargeable gratuitement) ou « L’Île close », je crois qu’il y a de fortes chances que vous appréciez aussi ces Questions Dangereuses.

Se procurer le livre

Il est commandable bien entendu chez tous les bons libraires (ISBN-13: 978-1-61227-027-2), mais aussi directement sur le site de Rivière Blanche à cette adresse.

2011-07-20T20:22:10+02:00mercredi 20 juillet 2011|Actu|Commentaires fermés sur « Les Questions Dangereuses », in Dimension De Capes et d’Esprit vol.2, disponible

Causerie chez les Plumes Asthmatiques

Hop ! La causerie chez le très sympathique blog Les Plumes Asthmatiques (partenaire du colloque de 2012 à la Sorbonne sur l’Antiquité gréco-latine en fantasy) a été publiée dans son intégralité :

(Pour les fidèles de ce lieu de perdition, je crois que la part.2 est celle qui comporte le plus de nouveaux éléments, puisque nous avons longuement discuté de ces « nouveaux médias » et leur rapport avec la littérature, mais n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil au reste !)

2011-07-19T19:48:12+02:00mardi 19 juillet 2011|Actu|Commentaires fermés sur Causerie chez les Plumes Asthmatiques

Tour d’horizon des principaux logiciels d’écriture dédiés

NOTE :

UNE VERSION MISE À JOUR DE CET ARTICLE EST DISPONIBLE ICI

Tour d’horizon des principaux logiciels d’écriture dédiés, édition 2018

C’est une question qui revient assez souvent en atelier mais aussi en ligne : à partir du moment où l’on accepte que l’écriture d’un roman doit comporter un minimum de planification (d’une page de notes pour un scriptural à des dossiers entiers pour un structurel comme yours truly), que cette construction est un métier très particulier qu’il faut apprendre en partie par soi-même, quels outils peut-on employer pour se faciliter la tâche ?

L’ordinateur offre évidemment des facilités de classement, d’archivage et de traitement du texte uniques, aussi des logiciels d’aide spécialisés sont-ils apparus, avec des intérêts très inégaux.

Exigences

L’écriture doit, à mon sens, ménager un juste équilibre entre spontanéité et rigueur de construction ; une intrigue qui avance est une intrigue qui fait des choix, et les assume dans leurs ramifications. Mais, dans le même temps, la créativité de l’auteur ne doit pas être corsetée ni orientée vers un chemin qui lui déplaît intuitivement. Ménager cet équilibre est une condition indispensable de tout logiciel d’écriture.

Pour mériter cette appellation et être un minimum utile, un logiciel d’écriture doit offrir à l’auteur un environnement centralisé pour la construction de son récit, soit, principalement, deux versants :

  • La collecte de réflexions préparatoires, puis leur archivage pour s’y référer ultérieurement (Bob avait-il les yeux bleus ou noirs et était-il né en 784 de l’ère du Chaudron ou en 835 de l’éon de la Chaussette ?)
  • La construction du scénario proprement dit, c’est-à-dire le recueil des scènes et leur agencement progressif vers l’ordre final du récit.

Je suis loin d’avoir tout testé (même si j’en ai testé un certain nombre), et, ces exigences à l’esprit, j’aurais tendance à recommander l’un des quatre suivants, chacun assez flexibles pour convenir à diverses manières de travailler, tout en organisant les informations de façon puissante.

Quarté+

Scrivener

[Mise à jour de 2015 : Scrivener sous Windows est à présent mûr, pleinement fonctionnel et, à mon sens, le logiciel roi des studios d’écriture. Plus d’informations ici.]

Scrivener a longtemps été une exclusivité Mac, mais une version Windows est en préparation (version beta téléchargeable et gratuite) pour sortie probable vers la fin de l’année. Le logiciel se présente plus ou moins comme un traitement de texte hiérarchique : un volet à gauche se comporte comme un classeur à intercalaires, chacun pouvant contenir un nombre illimité de fiches, qui peuvent aussi bien être des notes (personnages, lieux…) que des chapitres.

Ainsi, l’auteur effectue tout son travail dans Scrivener, de la préparation à la rédaction proprement dite. Pour l’organisation des scènes, le logiciel propose une vue « tableau en liège » où chacune se trouve punaisée virtuellement à la façon d’une fiche bristol, qu’il est ensuite possible de réarranger de manière à déterminer le meilleur ordre. Il sait également archiver plusieurs versions de la même scène, du premier jet à la version définitive, pour restaurer d’éventuels changements malencontreux.

À la fois puissant et très flexible, Scrivener associe le confort des outils dédiés à l’écriture à une grande fluidité d’usage, ce qui devrait lui permettre de s’adapter à tous les modes de travail. Deux regrets cependant : le traitement de texte est vraiment basique (il ne gère notamment pas les particularités de la typographie française et il sera très difficile d’y intégrer un pack de correction externe type ProLexis ou Antidote) et la beta sous Windows semble encore assez instable.

Writing Outliner

Writing Outliner est presque une honte tant c’est une repompe éhontée de Scrivener : interface semblable, mêmes bonnes idées, on retrouve un grand nombre de fonctionnalités. Cependant, Writing Outliner est construit comme une surcouche à Word : lancez le traitement de texte, un projet Writing Outliner, et vous avez les fonctionnalités puissantes de l’un avec les particularités de l’autre. Pour cette raison, Writing Outliner aurait ma préférence, car l’on peut continuer à employer tous ses autres logiciels complémentaires (packs de correction), la typographie sera correctement gérée, etc.

Site officiel

Liquid Story Binder XE

Attention, on entre dans du très lourd. LSBXE (pour les intimes) constitue à peu près l’accouplement contre nature d’un logiciel d’écriture avec une centrale de contrôle de silos à missiles atomiques. C’est la Rolls, le logiciel ultime, qui sait tout faire, d’archiver la moindre de vos réflexions à minuter à la seconde près l’emploi du temps des personnages, en passant par la diffusion automatique de musiques d’ambiance pendant votre rédaction. LSBXE regorge littéralement de modules dans tous les sens pour accomplir des tâches auxquelles vous n’aviez peut-être même pas pensé.

LSBXE a juste un léger problème : il est parfaitement incompréhensible.

Du moins, tant qu’on n’est pas prêt à investir un temps certain pour l’apprivoiser (je ne parle même pas de créer avec). La prolifération des modules, une aide très fonctionnelle mais qui n’aide pas à comprendre comment on est véritablement censé s’en servir, des partis pris d’interface inhabituels qu’on croirait hérités d’un logiciel Adobe en font une usine à gaz très jolie (du moins sur les captures d’écran) mais avec une courbe d’apprentissage sacrément raide. Écrire un roman avec ça me fait l’effet de dresser la comptabilité du foyer avec R : on peut, mais ce serait tellement plus simple avec Excel. Je le mentionne parce que LSBXE a ses fans inconditionnels et que le logiciel reste d’une énorme puissance. Tant qu’apprendre à s’en servir ne constitue pas une forme particulièrement retorse de procrastination…

Site officiel

Writer’s Cafe

S’il y a  LSBXE à l’extrémité hardcore du spectre, alors Writer’s Cafe se trouve à l’autre (avec Scrivener quelque part au milieu) : simple d’usage, un look un peu Fisher Price sur les bords, plein de messages positifs et de citations d’encouragements d’auteurs connus, W’sC se veut volontairement rassurant pour l’auteur un peu incertain qui cherche à donner une forme à la myriade d’idées qui lui bouillonnent dans la tête. Et, franchement, ce n’est pas un mal.

W’sC veut recréer tout un environnement de travail unique pour l’écriture, un « bureau dans le bureau », proposant ses modules comme autant d’applications séparées, dont, avouons-le, un certain nombre fait un peu gadget (un générateur de noms pas bien transcendant, un répertoire de citations d’encouragement – sympa mais pas indispensable -, etc.). Il propose tout de même un journal, un carnet pour les réflexions en vrac, etc. En fait, W’sC montre plutôt quelle devrait être la méthodologie d’un auteur moderne, mais c’est un encouragement à trouver de meilleurs outils pour chaque tâche proposée.

Cependant, W’sC vaut son prix pour un seul et unique module, Storylines (en capture d’écran). C’est l’outil dédié le mieux conçu que j’aie essayé pour l’organisation d’un scénario. Chaque personnage ou ligne narrative est représenté physiquement sur le tableau ; chaque carte représente une scène, ou un chapitre, avec détails, lieux, etc. Très simple d’emploi mais très bien pensé, ce module permet de jeter à plat les idées d’une intrigue complexe pour les trier et les ordonner d’une façon très confortable, tout en orientant subtilement l’auteur pour se poser les bonnes questions. Encore une fois, le traitement de texte ne peut pas lutter avec un Word, mais, pour l’organisation de récits complexes à points de vue multiples, c’est un outil de débroussaillage à ne pas négliger. On peut aussi le recommander à l’auteur qui ne s’est jamais essayé à de tels outils, au jeune auteur qui cherche à se cadrer, avant de passer à Scrivener ou Writing Outliner.

Site officiel

And the winner is…

Bon, après ce tour d’horizon, je crois que l’article ne serait pas complet si je ne précisais pas ce que j’utilise moi-même parmi ceux-là.

Réponse ? Aucun. [EDIT de 2015 : À présent, si. C’est Scrivener, haut la main.]

J’utilise un autre mélange d’outils, qui ne sont absolument pas spécialisés pour l’écriture de fiction, et l’un d’eux est tout simplement Word. Le logiciel d’écriture ne fait pas l’auteur ; c’est se connaître qui aide à canaliser sa créativité. Un soft d’écriture ne remplacera pas la pratique ni, surtout, la méthodologie qui en découle. En ce qui me concerne, j’ai retrouvé les options qui m’étaient les plus chères et le juste mélange de flexiblité et de rigueur dans d’autres combinaisons de logiciels – mais ce n’est que moi. Des écrivains plus expérimentés utilisent LSBXE, Writer’s Cafe, Scrivener au quotidien (on peut citer Michael Marshall Smith ou Holly Lisle pour ce dernier) avec profit : à vous de voir là où vous vous sentez le mieux. Tous ces logiciels proposent des versions d’évaluation : téléchargez-les et essayez-les !

Dans l’intervalle, si vous avez des logiciels préférés ou à recommander, n’hésitez pas à le faire en commentaires !

2018-07-31T09:29:11+02:00vendredi 15 juillet 2011|Technique d'écriture|17 Commentaires

Mais c’est qu’il va causer longtemps

Couv. Alexandre Fort

En fait, j’aurais dû être plus poli avec madame la marchande hier (je ne sais pas d’où m’est venu ce trip avec la marchande, probablement de la fromagère de lundi), car il y a maintenant autre chose à ajouter :

Causerie virtuelle

En effet, aujourd’hui commence une longue causerie avec votre serviteur : un entretien en profondeur, en trois parties, sur le blog Les Plumes Asthmatiques, partenaire du colloque de la Sorbonne sur les liens entre Antiquité et imaginaire où j’ai l’honneur d’être invité en 2012. J’y parle un peu de traduction, pas mal de technique d’écriture, beaucoup d’Internet et de réseaux sociaux. C’est là : Causeries : L’Importance de Lionel Davoust (1/3). Et oui, c’est un titre qui va faire beaucoup de mal à mes chevilles, mais qui me fait très plaisir de par son clin d’oeil avec le recueil.

Causeries réelles

D’autre part, les déplacements et événements autour de Léviathan : La Chute sont en train de s’organiser. Déjà trois dates à vous annoncer, mais on en reparlera :

 

2011-07-14T17:57:38+02:00jeudi 14 juillet 2011|Actu|2 Commentaires

Beaucoup de gens bons

Couv. Eric Scala

« Bonjour madame la marchande, qu’est-ce que vous avez pour moi, aujourd’hui ?

— Ah, mon bon monsieur, plein de choses. Tout d’abord, l’anthologie Contes de villes et de fusées, aux éditions Ad Astra et où figurait « Le Sang du large », continue à émouvoir de nouveaux lecteurs. Vous avez par exemple :

  • Un panorama détaillé d’Olya ici,
  • Une très belle critique de la part de la revue québecoise Solaris, lisible là.

— Oh, merci, madame la marchande. Et sinon, sur La Guerre, anthologie d’une belligérance, où figurait « Point de sauvegarde » ? Je vous demande ça, c’est un de mes rares textes de SF, alors je me demande comment il est reçu.

— Bah écoutez, ça va pas mal, mon bon monsieur. Vous avez :

Couv. Simon Goinard Phelipot

— Alors ça c’est cool, ça me fait bien plaisir !

— Attendez, ce n’est pas tout : sur Victimes et Bourreaux, où figurait « Au-delà des murs », il y a un très bel article du Pingouin consacré rien qu’à vous.

— Waouh, ça, ça me fait encore plus plaisir ! Ah, je voudrais bien lui laisser un commentaire pour le remercier, seulement je n’ai aucun compte qui me permette de me logger sur son blog pour ce faire. Vous croyez que s’il consulte ses référents stats ou suit notre échange, je pourrais lui laisser un message ici ?

— Eh bien, essayez toujours, on sait jamais.

— D’accord. Voici : merci beaucoup pour ce très bel article, pour votre appréciation du texte et cette étude en profondeur ! J’en suis vraiment très heureux. Pas d’inquiétude, Evanégyre ne sera nullement abandonné, c’est un monde vaste où j’ai beaucoup  d’histoires à raconter ; la série Léviathan (les thrillers) sera menée en parallèle. Je voudrais seulement des journées de 48h !

Couv. Julien Delval

— OK, c’est archivé pour la postérité, soit l’Internet Time Machine, mon bon monsieur.

— D’accord. Et sinon, quoi d’autre ?

— Hein ? Vous trouvez pas que c’est déjà pas mal ? Vous en voulez encore ? Franchement, ces auteurs, tous des divas. Jamais satisfaits ! Fichez-moi le camp d’ici !

— Ah mais non, c’était juste une question, je…

— On dit ça ! Dehors, malotru !

— Aïe, oui madame, d’accord, lâchez ce rouleau à pâtisserie, s’il vous plaît, ça me fait mal à la tête et c’est une partie de moi dont j’ai besoin. »

2011-07-13T18:24:33+02:00mercredi 13 juillet 2011|Actu|2 Commentaires

SFFT Awards : des prix pour de la traduction en anglais

J’ai un mois de retard sur cette info mais d’une part, elle a peu circulé, d’autre part, elle mérite de circuler : en juin dernier ont été remis les Science Fiction and Fantasy Translation Awards, qui visent à récompenser le travail de traducteurs de l’imaginaire de langues étrangères vers l’anglais. Il est très agréable de voir la traduction récompensée et reconnue, mais aussi quand il s’agit de l’apporter aux territoires anglophones, où la pénétration des littératures étrangères reste très faible. Bravo donc à tous les lauréats, mais aussi au jury pour cette initiative, qui est en plus dotée d’une somme monétaire divisée entre l’auteur et son traducteur (ce qui est rare).

Long Form Honorable Mention

The Golden Age, Michal Ajvaz, translated by Andrew Oakland (Dalkey Archive Press). Original publication in Czech as Zlatý Věk (2001).

Long Form Winner

A Life on Paper: Stories, Georges-Olivier Châteaureynaud, translated by Edward Gauvin (Small Beer Press). Original publication in French (1976­-2005).

Short Form Honorable Mention

“Wagtail”, Marketta Niemelä, translated by Liisa Rantalaiho (Usva International 2010, ed. Anne Leinonen). Original publication in Finnish as “Västäräkki” (Usva (The Mist), 2008).

Short Form Winner

“Elegy for a Young Elk”, Hannu Rajaniemi, translated by Hannu Rajaniemi (Subterranean Online, Spring 2010). Original publication in Finnish (Portti, 2007).

Special Award

In addition to the standard awards, the Board of ARESFFT presented a special award to British author and translator Brian Stableford in recognition of the excellence of his translation work.

(Je suis particulièrement heureux de voir récompensé Edward Gauvin, qui avait réalisé l’excellente traduction de « L’île close » et qui se bat pour faire entrer l’imaginaire français aux États-Unis.)

2011-07-11T18:24:55+02:00lundi 11 juillet 2011|Le monde du livre|4 Commentaires
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