Site un peu cassé tout réparé

C’est évidemment quand tu es à la bourre sur à peu près tout que ça se produit : tu fais pas gaffe, tu appuies sur le mauvais bouton qui dit « ton site sera plus rapide, plus joli, tes visiteurs t’en remercieront avec des brassées de fleurs et moult achats de La Fureur de la Terre » (je jure qu’il existe un bouton comme ça) (je dois avoir une installation de WordPress russe) et PAF les menus ne fonctionnent plus, la moitié s’est évaporée, et l’autre occupe tout l’écran jusqu’à tes pieds, ce qui rend la lecture un peu compliquée.

Après quelques vaines tentatives d’essayer d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante, j’ai déclaré forfait, comme ça :

FORFAIT !

Et je me suis remercié mille fois tout seul d’avoir acheté il y a un an une solution de backup automatique pour le site. J’ai donc enclenché la rétrogradation du site à la version de dimanche dernier qui fonctionnait bien, et…

… ça n’a pas marché.

Ah.

“Allô, Marcel Kenobi ! Au secours, vous êtes mon seul espoir.”

Je dois encore une fière chandelle du pied à Marcel, de Mistic, mon hébergeur, qui a gentiment récupéré mon backup de 2 Go et des bananes et qui s’est chargé lui-même d’injecter le SQL dans la variable locale pour libérer le buffer de tessellation flottante pour retrouver ce lieu splendide que toute la communauté science-fictive de Plan-de-Cuques nous envie. Un immense merci, donc, à Marcel et Mistic.ch. Ah, c’est pas chez Sivit qu’on aurait du service comme ça, allez chez lui pour vous faire héberger vos sites, et je ne touche même pas de commission en disant ça. Faites travailler les petites entreprises de proximité, messieurs-dames : c’est bon pour le karma et on est bien mieux traité qu’ailleurs, what’s not to like ? 

Donc, nous sommes de retour dans le clous. Une poignée de commentaires (ceux postés lundi) a été perdue, et j’en suis désolé. Morale de l’histoire : les boutons dans WordPress, c’est un peu comme les poulets dans les donjons : ON N’Y TOUCHE PAS.

Cela me montre aussi une fois de plus que le site craque aux entournures un peu partout. Il traîne beaucoup, BEAUCOUP d’historique et de personnalisations / hacks maison qui rendent la maison pas mal branlante. (En même temps, l’incarnation actuelle va fêter ses dix ans l’année prochaine – dix ans de WordPress, eh ouais.) J’ai le projet de faire un peu table rase de tout ça pour repartir sur des bases assez nouvelles, et je m’en occuperai probablement l’année prochaine, pendant le repos post-Fureur de la Terre. Dans l’intervalle, désolé, va falloir encore qu’on compose avec les petites bugouilles qui traînent. Après, on les remplacera par d’autres, ça va être super, vous allez voir.

2018-11-28T17:13:52+01:00jeudi 29 novembre 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Hibernation partielle et temporaire de correspondance [annonce de service]

© Antenne 2 / RTBF

Auguste lectorat, à travers les articles de productivité de ce blog, il reste en filigrane un domaine dont je me tiens usuellement loin, car je suis chroniquement en retard dessus, et c’est la correspondance. Par là, j’entends : les mails, mais aussi tout ce qui s’y apparente (et notamment ce cavalier de l’Apocalypse qu’est Facebook Messenger – rappel, on peut s’affranchir des apps Facebook en toute impunité). J’ai (je ne plaisante pas) fait des formations pour arriver à mieux suivre l’action, et j’ai les principes théoriques ; et fugacement, tel le changement climatique, j’arrive de plus en plus en souvent à rester à jour d’année en année. Mes excuses, constantes et confuses, pour la manière dont 4/5 de mes mails débutent (“héééé, désolé de répondre aussi tard, mais j’ai été submergé…”)

Franchement, ce n’est pas que je ne veux pas, je suis joie de recevoir des messages et d’entretenir le contact – si je pouvais, tel un écrivain rentier du XIXe, je passerais ma vie à écrire des mails et un paragraphe de roman chaque jour. Hélas, les dates de rendu sont ainsi faites qu’en ce moment, j’ai un peu le feu au lac, et plutôt de me dire que haha, oui, je vais réussir à tout faire dans le temps (bref) qui me reste, je vais m’efforcer d’être un peu plus sage, et admettre ma défaite temporaire (Mais ! Ce n’est ! Que ! Partie remise ! Spartaaaaaa). Ladite sagesse est probablement une conséquence positive du time-blocking : tu vois qu’il n’y a que 24h dans la journée, tu constates que tu dois en dormir 7 pour rester vaguement éveillé, manger pendant 2, etc… Eh bien, tu constates ce que tu peux faire, de manière réaliste. Et vu le rapport volume / temps / ambition (c’est un rapport à trois, ouais) d’écriture qu’il me reste, je dois, hélas, faire des choix.

Et c’est donc la mort dans l’âme et avec toutes mes excuses les plus navrées que je dois, en toute honnêteté, déclarer une banqueroute temporaire sur ma correspondance et une entrée partielle en hibernation. Je tiens absolument à terminer La Fureur de la Terre convenablement, à laisser suffisamment de temps en amont à ma directrice d’ouvrage et mon éditeur pour faire leur travail, et cela veut donc dire que je dois me lancer dans une dernière course de fond vers la ligne d’arrivée, avant de pouvoir refaire un peu mieux surface en 2019, tel Le Bateau. Et que donc, je dois choisir entre le four et le moulin, si possible sans me cramer dans l’un ni me faire broyer par l’autre.

En conséquence, voici ce que je vais assurer sans faute jusqu’à (à la louche) fin janvier : 

  • Assurer écriture et corrections La Fureur de la Terre, avant toute chose ;
  • Assurer bien entendu la production de Procrastination qui, moi vivant, ne sera jamais retardée, fichtre ;
  • Faire vivre le blog (du moins jusqu’à la déconnexion annuelle pendant les fêtes) ;
  • Faire coucou sur Facebook et Twitter ;
  • Surveiller ma correspondance pour répondre aux urgences (notamment professionnelles). Je ne disparais pas, hein. 

En revanche, voici ce que, à mon grand regret, je doute de pouvoir assurer fidèlement (enfin, ça va être encore pire que d’hab, arghhh) : 

  • Toute autre forme de correspondance. Notamment Facebook Messenger (probablement le pire moyen pour me joindre, d’ailleurs. Je pense qu’un pigeon voyageur avec une clé USB autour du cou a plus de chances de me trouver) et les demandes d’amis Facebook (je ne suis plus actif sur mon compte personnel depuis deux ans, uniquement sur la page, mais c’est bel et bien moins derrière. En même temps, vu le nombre d’idioties qui y sont postées, ce serait difficile d’en douter).

Si, donc, vous ne recevez pas de réponse de ma part, ce n’est vraiment pas que je vous snobe, c’est que je suis submergé, et plutôt que de vous le dire piteusement dans deux mois, je préfère vous le dire piteusement tout de suite, et avec un peu de chance, vous m’en voudrez moins. Toutes mes excuses, par avance, et mes immenses remerciements pour votre compréhension que, j’ai l’outrecuidance de le supposer, parce que vous êtes des gens bien, vous m’accorderez, enfin, je crois, sinon, j’ai encore plus de problèmes que prévu.

Désolé. Et merci. Pour me faire pardonner, un chat TROP MEUGNON (un peu une allégorie de moi en-dedans, en ce moment, d’ailleurs).

2018-11-22T18:10:22+01:00lundi 26 novembre 2018|Journal|Commentaires fermés sur Hibernation partielle et temporaire de correspondance [annonce de service]

Découvrir Évanégyre, écrire « Les Dieux sauvages » et s’organiser pour écrire [entretien sur eMaginarock]

Après sa chronique sensible (merci !) de Port d’Âmes et sa lecture splendide des premières pages (merci également !), c’est l’occasion de faire le point avec Anouchka sur La Messagère du Ciel, trois ans après la publication du parcours initiatique et sentimental de Rhuys ap Kaledán dans la ville tortueuse d’Aniagrad. Nous parlons de la meilleure manière d’aborder l’univers d’Évanégyre, de son ordre de lecture (astuce : il n’y en a pas), d’organisation et bien sûr d’écriture autour de « Les Dieux sauvages » et de ce qui a changé (ou non) depuis Port d’Âmes.

Tu es un auteur prolifique : pas moins de 9 parutions en moins de 10 ans, dont un recueil de nouvelles et la création de l’univers d’Évanégyre (sans compter les nouvelles publiées dans des anthologies diverses et variées). Peux-tu nous parler de cet univers, ses règles, ses systèmes de magie ?

Je crois qu’Évanégyre s’inscrit pile entre la fantasy et la science-fiction. À bien des titres, son esthétique se rapproche de la fantasy (on y parle de magie, il y a des époques médiévales claires), mais il est développé comme un planet opera, avec un vaste ensemble de récits tous indépendants les uns des autres, qui permettent toutefois au lecteur intéressé d’approfondir davantage l’histoire et les événements.

C’est à lire sur eMaginarock : encore merci, Anouchka, pour tes lectures attentives et ton intérêt pour Évanégyre !

2018-11-20T17:18:32+01:00mercredi 21 novembre 2018|Entretiens|5 Commentaires

Accéder à Facebook en mobilité… sans l’app Facebook (qui est le Mal)

Facebook, c’est probablement ce qui s’approche le plus d’un des cavaliers de l’Apocalypse, un autre étant Donald Trump, et… non, en fait, plus j’y réfléchis et plus a) c’est pas cool pour les cavaliers de l’Apocalypse et b) ils ne sont que quatre et y a largement trop de candidats aux postes par les temps qui courent.

Donc : parmi les comportements déloyaux et insupportables du réseau bleu, il y a celui de son application. L’application Facebook bouffe ta batterie (et tes enfants), pourrait bien écouter ton smartphone pour te “rendre service” (probablement le même raisonnement qui consiste à dire que la pub est “utile”), a longtemps joué un son inaudible en fond pour que l’app reste active (et donc collecte des données)… Facebook, c’est vraiment le mal, on a tout intérêt à revenir au bon vieux RSS pour organiser sa veille, mais bon, on n’a pas forcément le choix d’être dessus, pour diverses raisons. Prenons moi, par exemple, parce que je trouve que c’est un bon exemple, je ne suis pas du tout partial : s’il ne tenait qu’à moi, j’aurais #deletefacebook depuis au moins trois baux (pluriel d’un bail, on est d’accord) MAIS, auguste lectorat, tu t’y trouves, et je ne veux pas te laisser tout seul (ou, plus sérieusement, me couper de cet important canal d’échange où les conversations – chouettes par ailleurs ! – ont lieu).

Mais alors ? Comment s’affranchir, tel un beau timbre, de cette application démoniaque ? J’en parle, parce que c’est une astuce finalement assez mal connue, constaté-je, et donc, faisons-la connaître.

La version la plus simple : Facebook offre un site web mobile qui présente quasiment toutes les fonctionnalités de l’app… sans l’app. Il est donc entièrement possible de virer manu militari l’app de son téléphone, et d’accéder uniquement au réseau via son navigateur. (On peut, dans la foulée, virer cet étron de Messenger avec, dès lors qu’on ne veut pas avoir les notifications – et vous devriez les avoir désactivées depuis toujours, donc ça n’a pas d’importance – parce que le site mobile offre aussi accès à Messenger.) Pour un raffinement d’esthète, tous les navigateurs mobiles dignes de ce nom proposent d’ajouter un lien direct vers le site en page d’accueil : ça simule l’apparence d’une app, sauf que ! Non ! Haha ! Sous Safari, c’est dans la feuille de partage (capture d’écran par ici ou par là).

Raffinement supplémentaire : pour éviter les manipulations agaçantes et ajouter quelques fonctionnalités pratiques, il existe des apps qui se proposent d’encapsuler le site mobile de Facebook dans une app à part entière… mais qui n’est pas Facebook non plus. Sur iOS, j’utilise Friendly (lien d’affiliation) qui existe en version gratuite financée par la pub, ou sans contre un achat intégré modique (aussitôt acheté, parce que le but, c’est justement de s’affranchir de la pub). Pour info, Friendly propose aussi la même chose pour Twitter, ce qui permet de tout rassembler au même endroit. J’ai moins de griefs contre l’application mobile de Twitter, mais si jamais ça vient, je saurai quoi faire. Je suis sûr qu’il existe des tas d’autres applications similaires tout aussi bonnes, ainsi que sur Android, à vous de voir.

Un mot d’avertissement quand même : le générateur de code Facebook est associé à l’application mobile. Plus d’app, plus de générateur de code, ce qui peut compliquer votre connexion à de nouveaux appareils quand le réseau voudra bien s’assurer que vous êtes bien vous et pas un hacker qui dira à tout le monde comment il a gagné un Samsung Galaxy S-trente-douze en envoyant POUTINE au 7 20 20. En gros, il faudra demander tous ses codes de validation par SMS et non plus avec le générateur. Mais pour moi, ce petit désagrément (présent uniquement à la première connexion sur un nouvel appareil) en vaut très, très largement la chandelle.

2019-06-01T14:36:15+02:00mardi 20 novembre 2018|Best Of, Lifehacking|6 Commentaires

Ce samedi, rencontrons-nous autour de l’imaginaire à Sèvres !

Sèvres ! C’est proche de Paris ! (Et pas de Babylone, je vous ai vu venir, humph.) Et c’est bien, car il n’y a pas tant que cela d’événements relatifs à l’imaginaire dans la ville-lumière, et nous allons nous éclairer mutuellement de notre clarté… Je… Cette métaphore est naze.

MAIS l’événement est l’opposé de mes métaphores de blog (soit : l’opposé de naze), à ce que j’ai entendu dire, car devinez quoi ! Ce sera ! Ma première fois là-bas ! (Toute toute première fois.) Yeah.

Rendez-vous donc ce samedi, à la médiathèque de Sèvres dès 10h, ainsi qu’à tous les lieux indiqués sur l’affiche ci-contre, là → ou bien là ↑ si vous êtes sur mobile, enfin un mobile pas trop grand, parce que sinon après ça dépend, et ça peut, oui, oui, bel et bien dépasser.

Bref. Sèvres. Samedi. Super chouette. Venez. Sinon je continue cet article, et aucun de nous n’en envie de ça, on est bien d’accord.

Télécharger le programme complet de l’événement (en PDF). 

2018-11-15T17:12:55+01:00lundi 19 novembre 2018|À ne pas manquer|25 Commentaires

Procrastination podcast S03E05 : “Retours des poditeurs 01”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Retours des poditeurs 01“.

Une nouveauté de cette saison de Procrastination : tous les cinq épisodes (au plus), Mélanie, Laurent et Lionel vous proposent de revenir sur vos commentaires, retours, questions reçus au sujet du podcast. Si un thème est trop vaste, il pourra donner un épisode à part entière, mais c’est le lieu idéal pour discuter de points de détail ou éventuellement revisiter rapidement un sujet précédent. Au programme de cet épisode :
– Peut-être pourrait-il y avoir davantage d’exemples tirés d’autres genres que l’imaginaire dans le podcast ?
– Pourquoi ce titre, Procrastination ?
– Pourriez-vous faire une émission sur la cartographie ?
– Ne pas vouloir lire… peut conduire à un plagiat involontaire.
– Word peut-il vraiment servir à écrire un livre ?
– Lionel Davoust fera-t-il une imitation idiote dans cet épisode ?
Pour transmettre vos questionnements et retours, l’endroit le plus indiqué est le fil correspondant de la saison sur le forum Elbakin.net : http://www.elbakin.net/forum/viewforum.php?id=31

Références citées
– Writing Excuses https://writingexcuses.com

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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Bonne écoute !

2020-10-19T11:37:42+02:00jeudi 15 novembre 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|4 Commentaires

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