Après le beau temps, la pluie

Retour violent après un week-end si doux que je me croyais de retour en août : le vrai temps breton, celui dont on dit qu’il forge le caractère ou qu’il vivifie, est arrivé pendant mon absence… Hélas, cette pluie battante ne s’apprécie pas en ville, mais au bord de la mer, ou au milieu de la forêt tandis qu’elle fait murmurer les feuilles et la terre. Ce sera pour les vacances.

Lire en Méditerranée

J’ai donc eu l’immense plaisir de participer jeudi dernier au festival Lire en Méditerranée, notamment à la Maison des Arts de Port-Barcarès, pour un débat et une dédicace. Je suis particulièrement heureux d’avoir eu l’occasion de venir présenter les littératures de l’imaginaire au public, et je voudrais remercier très chaleureusement les organisateurs du festival et en particulier André Bonet, Michel Bolasell pour l’animation de cet échange, Françoise Peltier, adjointe au maire, Annie Foroni, chargée de communication, toute l’équipe de la Maison des Arts pour son accueil d’une extrême gentillesse et sa disponibilité et, bien entendu, le public de Port-Barcarès pour sa chaleur, son intérêt et pour être venu en aussi grand nombre !

Je suis reparti avec sous le bras le « BarcaJOC », le jeu de la ville du Barcarès :

Une sorte de Trivial Pursuit centré sur la ville, qui fêtait récemment ses 80 ans. Heureusement, la Maison des Arts a eu la prévenance de m’offrir avec le numéro spécial présentant l’histoire de la ville, histoire que j’évite de trop me ridiculiser !

Bref, l’hospitalité et la bonne humeur tant vantés du sud ne sont nullement une légende. Je repars sincèrement très touché et complètement enchanté par cette rencontre ; merci encore au public à tous les organisateurs. J’espère vraiment avoir l’occasion de repasser dans la région.

Octogônes

La convention, qui bat son plein. (Magic à gauche, Warhammer à droite)

Direction Lyon, ensuite, pour une immersion en milieu geek : Octogônes, c’était 2500 m² de jeux de rôles, de plateau, de figurines, de tournois de jeux de cartes et de littératures de l’imaginaire dans le très bel espace Tête d’Or situé à deux pas du parc. C’était l’occasion pour David S. Khara de présenter en avant-première son nouveau roman, Le Projet Bleiberg (Critic), un thriller haletant dans lequel j’ai hâte de me plonger (mais il me faudra pour cela terminer le mien d’abord, hélas) ; nous avons rencontré la dynamique équipe de vampirisme.com, Li-Cam et Jean-Emmanuel Aubert, John Lang alias Pen of Chaos, prolifique auteur du Donjon de Naheulbeuk (mais qui l’ignore encore ?) qui maîtrisait même quelques sessions du jeu de rôle tiré de l’univers (quel plus grand plaisir que de jouer avec l’auteur lui-même ?) J’ai également eu la surprise de retrouver un des sympathiques administrateurs du Vade-Mecum du Disque-Monde, le site de référence en français sur l’univers de Pratchett. Et il y a bien sûr les rencontres avec les lecteurs, anciens et nouveaux, que ces événements permettent de rencontrer en chair et en os après des mois passés à échanger virtuellement. Merci à tous d’être venus et pour votre intérêt pour les livres !

En fait, je n’ai qu’un seul regret sur cette convention : ma vieille fibre de joueur, un peu délaissée hors WoW, s’est remise à vibrer frénétiquement en apercevant les stands, les tournois, et j’avais très envie de quitter lâchement mon poste pour m’inscrire à tout et même le reste. 15 ans que je suis clean, que je ne touche plus à Magic, et j’ai un aveu à te faire, ô auguste lectorat : j’ai acheté des protège-cartes ce week-end et dressé un début de deck. Je reconnais les symptômes. Je suis à l’orée d’une pente dangereuse. Il faut que je sois fort. Et puis j’ai vendu mon Black Lotus et mes Mox, jouer n’est plus drôle.

Bref, cette première édition de la convention est une véritable réussite ; elle ne peut que (re)donner envie de jouer à celui qui en franchit le seuil et l’ambiance était assurément au rendez-vous. Merci à Trollune et à toutes les associations – et au public – qui l’ont rendue possible !

Des photos !

Les photos marquées d’une astérisque (*) sont de Jean-Emmanuel Aubert ; son suivi de la convention est visible ici. Celle marquée d’une double astérisque (**) est d’Annie Foroni.

2010-10-25T15:18:39+02:00lundi 4 octobre 2010|Le monde du livre|3 Commentaires

Pourquoi vous continuerez à me voir en dédicaces

Grmbl.

Voilà des choses qui arrivent : j’avais préparé toute une réponse argumentée à l’article controversé de Francis Mizio sur sa proposition de rémunérer les auteurs en dédicaces. (En résumé : je suis contre, en considérant toutefois que les interventions, ateliers etc. doivent absolument être rémunérés, et les déplacements défrayés.) Chrome, ou WordPress, me l’a mangée.

Pas le temps de la retaper, donc si la discussion vous intéresse, rendez-vous sur ce fil d’ActuSF (je cause surtout en page 3).

2010-09-28T12:10:09+02:00mardi 28 septembre 2010|Le monde du livre|23 Commentaires

Résultats des prix Rosny Aîné et Elbakin.net

Les résultats ont été annoncés à l’occasion de la convention de science-fiction et de fantasy qui s’est déroulée la semaine dernière à Grenoble. Bravo à tous !

Prix Rosny Aîné

Roman : BELLAGAMBA Ugo : Tancrède. Une uchronie (LES MOUTONS ÉLECTRIQUES).

Nouvelle : NOIREZ Jérôme : « Terre de fraye » (in Retour sur l’horizon, DENOËL).

(Voir la liste des finalistes)

Prix Elbakin.net

Roman français : Cytheriae, Charlotte Bousquet, éditions Mnémos.

Roman français jeunesse : Les Éveilleurs, Pauline Alphen, éditions Hachette.

Roman traduit : L’Empire Ultime, Brandon Sanderson, Orbit (traduction : Mélanie Fazi).

Roman traduit jeunesse : Lombres, China Miéville, Au Diable Vauvert (traduction : Christophe Rosson).

(Voir la liste des finalistes)

La Volonté du Dragon n’a donc pas remporté l’ultime faveur du jury, mais je suis déjà très heureux d’avoir été remarqué une troisième fois !

2010-08-30T10:06:16+02:00lundi 30 août 2010|Le monde du livre|1 Commentaire

Ainsi se traduisait Zarathoustra

Dès qu’on parle de philosophie, beaucoup sortent leur revolver. Accusée d’être obscure, compliquée, verbeuse et surtout inutile au quotidien, la pauvre a bien mauvaise réputation dans un monde qui a pourtant grand besoin d’elle – la faute, il est vrai, à certains penseurs odieusement verbeux, éloignés des réalités, et à un enseignement de lycée pas toujours au rendez-vous.

Mais Friedrich Nietzsche, l’un des philosophes les plus importants et instructifs de l’ère moderne (dont se réclame par exemple le célèbre Michel Onfray), sait se faire accessible, et Ainsi parlait Zarathoustra est son livre majeur. Provocateur et lyrique, il résume sa pensée de façon étonnamment claire – même si le symbolisme y abonde – et constitue une lecture indispensable pour toute personne désireuse de la découvrir, ou tout simplement d’élargir ses horizons.

Au carrefour d’un certain nombre de projets, je m’étais mis en tête de le relire depuis un moment. Je crois que tout lecteur a certains classiques personnels, qui l’ont profondément marqué, auxquels il revient au fil de sa vie ; il y projette tant de choses, les découvrant à chaque relecture sous un angle différent, que l’image qu’il s’en construit n’a probablement plus grand-chose à voir avec les intentions premières de l’auteur. Ainsi parlait Zarathoustra ne fait pas à probablement parler de mes classiques pris dans ce sens, mais Nietzsche, par son exaltation du combat, son rejet des illusions et son aspiration à la grandeur, m’avait séduit dès l’adolescence.

Je me suis donc racheté un exemplaire de l’oeuvre une bonne quinzaine d’années après l’avoir découverte, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que… je n’y comprenais plus grand-chose. Formules ampoulées, vocabulaire archaïsant à la limite de l’opaque, inversions de phrases que dénigré n’aurait pas Yoda même… Passe-t-on sur tant de choses à l’adolescence qu’on ne se rend même pas compte de ce qu’on lit ? Bizarre : je me rappelle comment j’étais à cet âge-là ; j’aurais laissé tomber. Aujourd’hui, butant sur une phrase sur trois, serrant les dents, j’ai continué, admettant progressivement que certaines idées m’échapperaient encore et que je les saisirais peut-être à une troisième lecture…

Mais ce week-end, j’étais chez un bouquiniste lyonnais. Je tombe sur une édition différente du livre. Je la feuillette et… miracle ! Tout est clair, immédiat, direct. Que s’est-il passé ? La réponse est simple : un cas d’école de choix de traduction.

Je tiens à préciser tout de suite que je ne lis pas l’allemand (sinon j’aurais lu l’oeuvre dans le texte) et ne peux donc parler du ressenti des traductions qu’en tant que « lecteur final », c’est-à-dire en simple consommateur. Je ne cherche pas à discuter de la fidélité à l’oeuvre, mais à comparer leurs mérites. Enfin, j’ignore tout du statut « officiel » des traductions canoniques de Nietzsche et j’irai jusqu’à dire que la question n’à pas à concerner le lecteur éclairé que je m’efforce d’être, seulement l’exégète.

La première traduction, aux éd. Folio essais, réalisée par Maurice de Gandillac, livre ce parti pris :

[…] nous avons été conduit à reprendre toute l’entreprise sur de nouvelles bases, en essayant de rendre avec plus de rigueur le rythme des versets nietzschéens, et de suggérer par quelques ellipses et inversions la référence au style d’anciens textes sacrés.

Celle sur laquelle je suis tombé en occasion est réalisée par Geneviève Blanquis (éd. Garnier-Flammarion) et les éditeurs signalent se référer à la première.

La différence est flagrante.

Maurice de Gandillac :

in Du blême criminel :

« Mon je est quelque chose qui se doit surmonter ; il est pour moi le grand mépris de l’homme », ainsi parle cet oeil.

Se condamner lui-même fut son instant le plus haut ; en sa petitesse ne laissez retomber le sublime ! […]

Mais une chose est la pensée, une autre le fait, une autre encore l’image du fait. Entre elles ne s’engrène point le rouage de la cause. […]

Or, moi je vous dis : son âme a bien voulu le sang, non la rapine ; c’est de l’heur du coutelas qu’il avait soif !

Geneviève Blanquis :

in Du pâle criminel :

« Mon Moi est ce qu’il faut surmonter, mon Moi m’inspire le profond mépris de l’homme », – voilà ce que dit ce regard.

Le moment où il s’est condamné lui-même a été son apogée ; ne le laissez pas redescendre de cette cime à sa bassesse. […]

Mais autre chose est la pensée, autre chose l’acte, autre chose l’image de l’acte. Il n’y a pas entre eux de lien de causalité. […]

Mais moi je vous dis : « Son âme avait soif de sang, non de rapine : elle avait soif du bonheur du couteau. »

Je crois entrevoir, dans le premier cas, une traduction sourcière, c’est-à-dire cherchant à rester le plus proche possible du texte d’origine, ainsi que le parti-pris l’énonce, et dans le second cas une traduction cibliste, c’est-à-dire prête à sacrifier certaines des nuances d’origine pour préférer la clarté en français. C’est un choix, éminemment défendable dans les deux cas, la philosophie étant un domaine double, où se côtoient d’un côté l’étude de la genèse des idées et leur formulation, de l’autre l’apprentissages de cette philosophie et son application à la vie de l’individu (ce pour quoi, à mon sens, Nietzsche écrivait). Tout comme il y a l’étude universitaire de la littérature, et les bénéfices retirés de cette littérature.

Les seconds m’intéressent bien plus que les premiers – qui sont utiles à la compréhension des idées, certes, mais ne nous apprennent que marginalement à vivre. C’est pourtant bien, je pense, le rôle premier de la philosophie, ainsi que le rappelait, par exemple, Kierkegaard. Tant pis si le rythme de la langue d’origine est écorné, fût-ce dans un poème comme Zarathoustra ; tant pis si certaines notions transparentes dans la langue source nécessitent des précisions dans la langue cible, il me semble en l’occurrence que, pour le lecteur désireux de découvrir la pensée en « honnête homme », il convient de privilégier le fond sur la forme. Je sais en tout cas quelle édition je relirai dorénavant, et je tiens à insister : Nietzsche est un grand penseur, parfaitement accessible. Il faut juste choisir la traduction qui convient le mieux à l’approche qu’on désire en faire.

2014-08-30T18:49:57+02:00jeudi 19 août 2010|Best Of, Le monde du livre|2 Commentaires

L’après-midi des livres (Bécherel, 7 août)

C’est sous une légère pluie que seul un vrai Breton sait apprécier – le soleil, c’est surfait, ça donne chaud et c’est mauvais pour la peau – que nous nous sommes rendus samedi dernier à Bécherel, la Cité du Livre située à 30 km de Rennes. Petit village sympathique, Bécherel compte plus d’une quinzaine de librairies pour 600 habitants ! Beaucoup sont des bouquinistes dont les vieilles collections font rêver ; OPTA, Livre d’Or de la SF, vieux Calmann-Lévy et j’en passe dans le domaine de l’imaginaire.

Thomas Geha, David Khara et moi-même avons rejoint Adeline Meheut, Jean Millemann, Alain Roussel et Erik Wietzel à la librairie Abraxas, établissement superbe et immense pour une après-midi de signatures.

À présent l’heureux propriétaire d’un Samsung Wave (non, pas d’iPhone, non pas d’Android) connecté au Net et notamment à Twitter, j’ai voulu tenter une nouvelle expérience, envoyer des photos au fur et à mesure. Résultat : ça marche, mais l’envoi est lent hors de portée des réseaux 3G ; d’autre part, rester disponible en ligne implique de ne pas toujours pouvoir l’être physiquement, ce qui m’ennuie énormément. Il va simplement falloir que j’apprenne à utiliser simplement l’outil. En tout cas, cela va me permettre de partager un peu mieux les gros festivals au fur et à mesure (Utopiales et Imaginales), au lieu d’en parler un mois après que l’événement est fini…

Jean Millemann, Thomas Geha et David Khara, ou la trinité descendue en Bretagne

Jérôme Charlet (Abraxas), à l'origine du catalogue édité par la librairie, et Erik Wietzel

À l’occasion de cette nuit du livre, la librairie Abraxas a eu la chouette initiative d’éditer un petit catalogue limité pour commémorer l’événement, proposant un panorama des éditeurs indépendants, de la bouquinerie dans le domaine de l’imaginaire, ainsi que des nouvelles pour la plupart inédites, dont « Devant » :

  • Jean Millemann, « L’Homme aux loups »
  • Thomas Geha, « Lettre de motivation »
  • LD, « Devant »
  • Michaël A. Arnzen, « Anti-stress », « La Chute (dans les escaliers) de la Maison Usher », « Sermons », « Torturer le ficus (haiku) » (trad.: Jérôme Charlet).

Enfin, nous avons le plaisir et la grande surprise de revoir des lecteurs que nous avions déjà rencontrés à des festivals précédents… Et j’ai revu un copain d’école que je n’avais pas vu depuis au moins dix ans, de passage dans la région – vive Internet !

Merci à tous d’être venus !

2010-08-11T12:50:31+02:00mercredi 11 août 2010|Le monde du livre|2 Commentaires

Finalistes du prix Rosny Aîné 2010

Le prix Rosny Aîné, créé en 1980, est une distinction décernée par le public : le premier tour est constitué d’un vote ouvert à tous ; le second est réservé aux inscrits de la convention nationale de science-fiction et de fantasy (qui se tiendra cette année du 26 au 29 août à Grenoble). Les résultats du premier tour viennent d’être annoncés ; félicitations à tous ! (suite…)

2010-07-19T12:55:28+02:00lundi 19 juillet 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Finalistes du prix Rosny Aîné 2010

La tournée la plus courte de l’histoire…

… parce que techniquement, moins que deux jours, c’est une seule journée, et on ne peut pas faire une tournée sur un seul lieu, hey !

Ladies and gentlemen, now introducing ze compte-rendu de

La tournée parisienne des éditions Critic !

> APPLAUSE <

I am Hillary Clinton and I kiffe total the photos moisies of Lionel Davoust !!one

Thomas Geha et moi-même, surveil… couvés par Éric Marcelin (directeur de Critic) étions en effet présents aux Futuriales, le nouveau salon d’Aulnay-sous-Bois, en compagnie de David Khara (Les Vestiges de l’Aube) le samedi 12 juin, puis à Saint-Maur en poche, l’événement littéraire organisé à Saint-Maur-des-Fossés par la librairie la Griffe Noire, le dimanche 13. (suite…)

2010-07-04T12:31:43+02:00dimanche 4 juillet 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur La tournée la plus courte de l’histoire…

Wrappin’ up

Il se trouve toujours quelque chose pour se dresser sur le chemin de mes bonnes intentions – lesquelles étaient, en l’occurrence, la rédaction rapide de comptes-rendus pour les festivals et la mise en ligne des photos. Le quelque chose en question étant la mort de mon plus fidèle mode de communication, mon… clavier. De très mauvaises habitudes de frappe ancrées depuis l’adolescence jointes à des journées entières passées devant l’écran m’ont lancé plusieurs alarmes dans les poignets en la personne du fort sympathique syndrome du canal carpien, que j’ai réussi à juguler par l’utilisation adéquate, non pas de la médecine, mais de la geekerie : la recherche du clavier ultime, au confort parfait, minimisant la tension musculaire.

Je l’avais trouvé, c’était mon amour, l’Enermax Aurora Premium, lequel est décédé tragiquement des suites d’une indispensable opération de nettoyage de la dernière chance (manger devant l’écran, çay male). Je vous demande donc d’observer un instant de silence en sa mémoire (morte) :

Snif. Merci.

Je suis à présent l’heureux possesseur d’un énorme presse-papiers AZERTYUIOP en aluminium brossé, ou d’une arme lourde me servant à assommer d’éventuels intrus dans ma demeure.

Il était hélas irremplaçable, pour la bonne raison… qu’Enermax, pour des raisons qui m’échappent complètement, en a cessé la fabrication. Je lui ai trouvé un remplaçant presque aussi bon, l’Acrylux, toujours de chez Enermax, dont je rédigerai un petit test dans les jours qui viennent. Bref, j’ai récupéré mes moyens (comme mon écart-type et ma variance).

Parlons des Imaginales, donc, même si c’est terriblement réchauffé à présent, et que des tas de comptes-rendus fort sympathiques ont fleuri sur le web, mais il faut bien que j’enrobe un peu mes mauvaises photos, n’est-ce pas ? (suite…)

2010-07-03T18:48:54+02:00samedi 3 juillet 2010|Le monde du livre|6 Commentaires

Écoute la voix du Malouin

Le lendemain de notre intervention à Lannion, nous partions, Thomas Geha, David Khara et moi, pour Saint-Malo, où se déroule tous les ans Étonnants Voyageurs. Deuxième festival littéraire de France par la taille après le célèbre Salon du Livre de Paris, c’est une institution qui existe depuis plus de vingt ans, et qui célèbre la littérature de voyage.

Cette édition revêtait une importance un peu particulière pour moi : il y avait exactement dix ans, pour célébrer l’an 2000, le festival faisait la part belle à la science-fiction et à l’imaginaire. Avec Stéphane Heude et Fabien Halkett, l’équipe du fanzine Proscrit auquel je participais à l’époque, nous avions été invités sur l’événement, temps que nous avions amplement mis à profit pour rencontrer les professionnels et obtenir quelques interviews. Je me souviens notamment des aimables conseils de Jean-Pierre Dionnet qui nous avait accordé beaucoup de temps : « C’est une évidence de dire que c’est plus facile de réussir dans ces métiers-là pour un type sans obligations qui vit à Paris chez ses parents que pour un gars marié avec enfants qui réside en province… Enfin, Rennes, ça va aussi, c’est une ville dynamique, il se passe de plus en plus de choses dans ces villes-là. » Une heure plus tard, je participais à un débat consacré aux revues d’imaginaire, modéré par Stéphane Manfrédo, et où intervenait notamment Stéphanie Nicot… Deux rencontres qui m’ont permis de donner corps à mes envies de littérature.

C’est amusant de remettre les choses en perspective, surtout quand, exactement dix ans plus tard, je viens signer mes deux premiers bouquins ! (suite…)

2010-06-16T10:11:55+02:00mardi 15 juin 2010|Le monde du livre|14 Commentaires

Pérégrine-ations

La saison la plus intense des festivals littéraires vient donc à peu près de se terminer ce week-end avec les Futuriales et j’avais promis des photos et des compte-rendus : si je ne veux pas me retrouver en 2014 à raconter les festivals de 2012 (même si la fin du monde sera censée avoir déjà eu lieu), il est grand temps de s’y mettre !

Retour d’abord au jeudi 20 mai. Avant de partir à Étonnants Voyageurs, Simon Pinel, Thomas Geha et moi-même étions invités par l’association Pérégrine à Lannion pour discuter des éditions Critic, de fantasy et de SF. Pérégrine est une association très dynamique qui propose régulièrement des soirées et débats autour de l’imaginaire, avec auteurs et éditeurs (et nous passions, l’angoisse au ventre, après bien d’illustres noms : Ayerdhal, Alain Damasion, Gérard Klein…). (suite…)

2010-06-14T11:19:53+02:00lundi 14 juin 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Pérégrine-ations
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