Ainsi se traduisait Zarathoustra

Dès qu’on parle de philosophie, beaucoup sortent leur revolver. Accusée d’être obscure, compliquée, verbeuse et surtout inutile au quotidien, la pauvre a bien mauvaise réputation dans un monde qui a pourtant grand besoin d’elle – la faute, il est vrai, à certains penseurs odieusement verbeux, éloignés des réalités, et à un enseignement de lycée pas toujours au rendez-vous.

Mais Friedrich Nietzsche, l’un des philosophes les plus importants et instructifs de l’ère moderne (dont se réclame par exemple le célèbre Michel Onfray), sait se faire accessible, et Ainsi parlait Zarathoustra est son livre majeur. Provocateur et lyrique, il résume sa pensée de façon étonnamment claire – même si le symbolisme y abonde – et constitue une lecture indispensable pour toute personne désireuse de la découvrir, ou tout simplement d’élargir ses horizons.

Au carrefour d’un certain nombre de projets, je m’étais mis en tête de le relire depuis un moment. Je crois que tout lecteur a certains classiques personnels, qui l’ont profondément marqué, auxquels il revient au fil de sa vie ; il y projette tant de choses, les découvrant à chaque relecture sous un angle différent, que l’image qu’il s’en construit n’a probablement plus grand-chose à voir avec les intentions premières de l’auteur. Ainsi parlait Zarathoustra ne fait pas à probablement parler de mes classiques pris dans ce sens, mais Nietzsche, par son exaltation du combat, son rejet des illusions et son aspiration à la grandeur, m’avait séduit dès l’adolescence.

Je me suis donc racheté un exemplaire de l’oeuvre une bonne quinzaine d’années après l’avoir découverte, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que… je n’y comprenais plus grand-chose. Formules ampoulées, vocabulaire archaïsant à la limite de l’opaque, inversions de phrases que dénigré n’aurait pas Yoda même… Passe-t-on sur tant de choses à l’adolescence qu’on ne se rend même pas compte de ce qu’on lit ? Bizarre : je me rappelle comment j’étais à cet âge-là ; j’aurais laissé tomber. Aujourd’hui, butant sur une phrase sur trois, serrant les dents, j’ai continué, admettant progressivement que certaines idées m’échapperaient encore et que je les saisirais peut-être à une troisième lecture…

Mais ce week-end, j’étais chez un bouquiniste lyonnais. Je tombe sur une édition différente du livre. Je la feuillette et… miracle ! Tout est clair, immédiat, direct. Que s’est-il passé ? La réponse est simple : un cas d’école de choix de traduction.

Je tiens à préciser tout de suite que je ne lis pas l’allemand (sinon j’aurais lu l’oeuvre dans le texte) et ne peux donc parler du ressenti des traductions qu’en tant que « lecteur final », c’est-à-dire en simple consommateur. Je ne cherche pas à discuter de la fidélité à l’oeuvre, mais à comparer leurs mérites. Enfin, j’ignore tout du statut « officiel » des traductions canoniques de Nietzsche et j’irai jusqu’à dire que la question n’à pas à concerner le lecteur éclairé que je m’efforce d’être, seulement l’exégète.

La première traduction, aux éd. Folio essais, réalisée par Maurice de Gandillac, livre ce parti pris :

[…] nous avons été conduit à reprendre toute l’entreprise sur de nouvelles bases, en essayant de rendre avec plus de rigueur le rythme des versets nietzschéens, et de suggérer par quelques ellipses et inversions la référence au style d’anciens textes sacrés.

Celle sur laquelle je suis tombé en occasion est réalisée par Geneviève Blanquis (éd. Garnier-Flammarion) et les éditeurs signalent se référer à la première.

La différence est flagrante.

Maurice de Gandillac :

in Du blême criminel :

« Mon je est quelque chose qui se doit surmonter ; il est pour moi le grand mépris de l’homme », ainsi parle cet oeil.

Se condamner lui-même fut son instant le plus haut ; en sa petitesse ne laissez retomber le sublime ! […]

Mais une chose est la pensée, une autre le fait, une autre encore l’image du fait. Entre elles ne s’engrène point le rouage de la cause. […]

Or, moi je vous dis : son âme a bien voulu le sang, non la rapine ; c’est de l’heur du coutelas qu’il avait soif !

Geneviève Blanquis :

in Du pâle criminel :

« Mon Moi est ce qu’il faut surmonter, mon Moi m’inspire le profond mépris de l’homme », – voilà ce que dit ce regard.

Le moment où il s’est condamné lui-même a été son apogée ; ne le laissez pas redescendre de cette cime à sa bassesse. […]

Mais autre chose est la pensée, autre chose l’acte, autre chose l’image de l’acte. Il n’y a pas entre eux de lien de causalité. […]

Mais moi je vous dis : « Son âme avait soif de sang, non de rapine : elle avait soif du bonheur du couteau. »

Je crois entrevoir, dans le premier cas, une traduction sourcière, c’est-à-dire cherchant à rester le plus proche possible du texte d’origine, ainsi que le parti-pris l’énonce, et dans le second cas une traduction cibliste, c’est-à-dire prête à sacrifier certaines des nuances d’origine pour préférer la clarté en français. C’est un choix, éminemment défendable dans les deux cas, la philosophie étant un domaine double, où se côtoient d’un côté l’étude de la genèse des idées et leur formulation, de l’autre l’apprentissages de cette philosophie et son application à la vie de l’individu (ce pour quoi, à mon sens, Nietzsche écrivait). Tout comme il y a l’étude universitaire de la littérature, et les bénéfices retirés de cette littérature.

Les seconds m’intéressent bien plus que les premiers – qui sont utiles à la compréhension des idées, certes, mais ne nous apprennent que marginalement à vivre. C’est pourtant bien, je pense, le rôle premier de la philosophie, ainsi que le rappelait, par exemple, Kierkegaard. Tant pis si le rythme de la langue d’origine est écorné, fût-ce dans un poème comme Zarathoustra ; tant pis si certaines notions transparentes dans la langue source nécessitent des précisions dans la langue cible, il me semble en l’occurrence que, pour le lecteur désireux de découvrir la pensée en « honnête homme », il convient de privilégier le fond sur la forme. Je sais en tout cas quelle édition je relirai dorénavant, et je tiens à insister : Nietzsche est un grand penseur, parfaitement accessible. Il faut juste choisir la traduction qui convient le mieux à l’approche qu’on désire en faire.

2014-08-30T18:49:57+02:00jeudi 19 août 2010|Best Of, Le monde du livre|2 Commentaires

L’après-midi des livres (Bécherel, 7 août)

C’est sous une légère pluie que seul un vrai Breton sait apprécier – le soleil, c’est surfait, ça donne chaud et c’est mauvais pour la peau – que nous nous sommes rendus samedi dernier à Bécherel, la Cité du Livre située à 30 km de Rennes. Petit village sympathique, Bécherel compte plus d’une quinzaine de librairies pour 600 habitants ! Beaucoup sont des bouquinistes dont les vieilles collections font rêver ; OPTA, Livre d’Or de la SF, vieux Calmann-Lévy et j’en passe dans le domaine de l’imaginaire.

Thomas Geha, David Khara et moi-même avons rejoint Adeline Meheut, Jean Millemann, Alain Roussel et Erik Wietzel à la librairie Abraxas, établissement superbe et immense pour une après-midi de signatures.

À présent l’heureux propriétaire d’un Samsung Wave (non, pas d’iPhone, non pas d’Android) connecté au Net et notamment à Twitter, j’ai voulu tenter une nouvelle expérience, envoyer des photos au fur et à mesure. Résultat : ça marche, mais l’envoi est lent hors de portée des réseaux 3G ; d’autre part, rester disponible en ligne implique de ne pas toujours pouvoir l’être physiquement, ce qui m’ennuie énormément. Il va simplement falloir que j’apprenne à utiliser simplement l’outil. En tout cas, cela va me permettre de partager un peu mieux les gros festivals au fur et à mesure (Utopiales et Imaginales), au lieu d’en parler un mois après que l’événement est fini…

Jean Millemann, Thomas Geha et David Khara, ou la trinité descendue en Bretagne

Jérôme Charlet (Abraxas), à l'origine du catalogue édité par la librairie, et Erik Wietzel

À l’occasion de cette nuit du livre, la librairie Abraxas a eu la chouette initiative d’éditer un petit catalogue limité pour commémorer l’événement, proposant un panorama des éditeurs indépendants, de la bouquinerie dans le domaine de l’imaginaire, ainsi que des nouvelles pour la plupart inédites, dont « Devant » :

  • Jean Millemann, « L’Homme aux loups »
  • Thomas Geha, « Lettre de motivation »
  • LD, « Devant »
  • Michaël A. Arnzen, « Anti-stress », « La Chute (dans les escaliers) de la Maison Usher », « Sermons », « Torturer le ficus (haiku) » (trad.: Jérôme Charlet).

Enfin, nous avons le plaisir et la grande surprise de revoir des lecteurs que nous avions déjà rencontrés à des festivals précédents… Et j’ai revu un copain d’école que je n’avais pas vu depuis au moins dix ans, de passage dans la région – vive Internet !

Merci à tous d’être venus !

2010-08-11T12:50:31+02:00mercredi 11 août 2010|Le monde du livre|2 Commentaires

Finalistes du prix Rosny Aîné 2010

Le prix Rosny Aîné, créé en 1980, est une distinction décernée par le public : le premier tour est constitué d’un vote ouvert à tous ; le second est réservé aux inscrits de la convention nationale de science-fiction et de fantasy (qui se tiendra cette année du 26 au 29 août à Grenoble). Les résultats du premier tour viennent d’être annoncés ; félicitations à tous ! (suite…)

2010-07-19T12:55:28+02:00lundi 19 juillet 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Finalistes du prix Rosny Aîné 2010

La tournée la plus courte de l’histoire…

… parce que techniquement, moins que deux jours, c’est une seule journée, et on ne peut pas faire une tournée sur un seul lieu, hey !

Ladies and gentlemen, now introducing ze compte-rendu de

La tournée parisienne des éditions Critic !

> APPLAUSE <

I am Hillary Clinton and I kiffe total the photos moisies of Lionel Davoust !!one

Thomas Geha et moi-même, surveil… couvés par Éric Marcelin (directeur de Critic) étions en effet présents aux Futuriales, le nouveau salon d’Aulnay-sous-Bois, en compagnie de David Khara (Les Vestiges de l’Aube) le samedi 12 juin, puis à Saint-Maur en poche, l’événement littéraire organisé à Saint-Maur-des-Fossés par la librairie la Griffe Noire, le dimanche 13. (suite…)

2010-07-04T12:31:43+02:00dimanche 4 juillet 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur La tournée la plus courte de l’histoire…

Wrappin’ up

Il se trouve toujours quelque chose pour se dresser sur le chemin de mes bonnes intentions – lesquelles étaient, en l’occurrence, la rédaction rapide de comptes-rendus pour les festivals et la mise en ligne des photos. Le quelque chose en question étant la mort de mon plus fidèle mode de communication, mon… clavier. De très mauvaises habitudes de frappe ancrées depuis l’adolescence jointes à des journées entières passées devant l’écran m’ont lancé plusieurs alarmes dans les poignets en la personne du fort sympathique syndrome du canal carpien, que j’ai réussi à juguler par l’utilisation adéquate, non pas de la médecine, mais de la geekerie : la recherche du clavier ultime, au confort parfait, minimisant la tension musculaire.

Je l’avais trouvé, c’était mon amour, l’Enermax Aurora Premium, lequel est décédé tragiquement des suites d’une indispensable opération de nettoyage de la dernière chance (manger devant l’écran, çay male). Je vous demande donc d’observer un instant de silence en sa mémoire (morte) :

Snif. Merci.

Je suis à présent l’heureux possesseur d’un énorme presse-papiers AZERTYUIOP en aluminium brossé, ou d’une arme lourde me servant à assommer d’éventuels intrus dans ma demeure.

Il était hélas irremplaçable, pour la bonne raison… qu’Enermax, pour des raisons qui m’échappent complètement, en a cessé la fabrication. Je lui ai trouvé un remplaçant presque aussi bon, l’Acrylux, toujours de chez Enermax, dont je rédigerai un petit test dans les jours qui viennent. Bref, j’ai récupéré mes moyens (comme mon écart-type et ma variance).

Parlons des Imaginales, donc, même si c’est terriblement réchauffé à présent, et que des tas de comptes-rendus fort sympathiques ont fleuri sur le web, mais il faut bien que j’enrobe un peu mes mauvaises photos, n’est-ce pas ? (suite…)

2010-07-03T18:48:54+02:00samedi 3 juillet 2010|Le monde du livre|6 Commentaires

Écoute la voix du Malouin

Le lendemain de notre intervention à Lannion, nous partions, Thomas Geha, David Khara et moi, pour Saint-Malo, où se déroule tous les ans Étonnants Voyageurs. Deuxième festival littéraire de France par la taille après le célèbre Salon du Livre de Paris, c’est une institution qui existe depuis plus de vingt ans, et qui célèbre la littérature de voyage.

Cette édition revêtait une importance un peu particulière pour moi : il y avait exactement dix ans, pour célébrer l’an 2000, le festival faisait la part belle à la science-fiction et à l’imaginaire. Avec Stéphane Heude et Fabien Halkett, l’équipe du fanzine Proscrit auquel je participais à l’époque, nous avions été invités sur l’événement, temps que nous avions amplement mis à profit pour rencontrer les professionnels et obtenir quelques interviews. Je me souviens notamment des aimables conseils de Jean-Pierre Dionnet qui nous avait accordé beaucoup de temps : « C’est une évidence de dire que c’est plus facile de réussir dans ces métiers-là pour un type sans obligations qui vit à Paris chez ses parents que pour un gars marié avec enfants qui réside en province… Enfin, Rennes, ça va aussi, c’est une ville dynamique, il se passe de plus en plus de choses dans ces villes-là. » Une heure plus tard, je participais à un débat consacré aux revues d’imaginaire, modéré par Stéphane Manfrédo, et où intervenait notamment Stéphanie Nicot… Deux rencontres qui m’ont permis de donner corps à mes envies de littérature.

C’est amusant de remettre les choses en perspective, surtout quand, exactement dix ans plus tard, je viens signer mes deux premiers bouquins ! (suite…)

2010-06-16T10:11:55+02:00mardi 15 juin 2010|Le monde du livre|14 Commentaires

Pérégrine-ations

La saison la plus intense des festivals littéraires vient donc à peu près de se terminer ce week-end avec les Futuriales et j’avais promis des photos et des compte-rendus : si je ne veux pas me retrouver en 2014 à raconter les festivals de 2012 (même si la fin du monde sera censée avoir déjà eu lieu), il est grand temps de s’y mettre !

Retour d’abord au jeudi 20 mai. Avant de partir à Étonnants Voyageurs, Simon Pinel, Thomas Geha et moi-même étions invités par l’association Pérégrine à Lannion pour discuter des éditions Critic, de fantasy et de SF. Pérégrine est une association très dynamique qui propose régulièrement des soirées et débats autour de l’imaginaire, avec auteurs et éditeurs (et nous passions, l’angoisse au ventre, après bien d’illustres noms : Ayerdhal, Alain Damasion, Gérard Klein…). (suite…)

2010-06-14T11:19:53+02:00lundi 14 juin 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Pérégrine-ations

On the bridge

Me voici de retour de deux semaines de pérégrinations : à Lannion tout d’abord pour une intervention avec Thomas Geha organisée par la sympathique et dynamique association Pérégrine ; à Saint-Malo ensuite pour le festival Étonnants Voyageurs ; à Épinal enfin pour le festival Imaginales, riche en interventions et en rencontres (j’ai notamment eu le grand honneur de servir d’interprète pour Jacqueline Carey et Robert Charles Wilson).

Je rentre pour une fois avec des photos, pas seulement celles des autres (même si les miennes sont forcément mauvaises, puisque c’est moi qui les ai prises), que je posterai dans les jours qui viennent, avec de petits commentaires avant que les impressions ne s’évaporent – difficile de raconter après coup, cela ressemble à relater une anecdote qui vous a donné un fou rire sur l’instant mais sonne tragiquement creux pour tous ceux à qui vous la racontez. Et j’aimerais autant nous éviter à tous de plonger, gênés, le nez dans notre assiette. J’aurais bien aimé poster en cours de route (comme l’a fait par exemple Don Lorenjy), hélas, mon emploi du temps était vraiment trop chargé pour me laisser le temps de le faire bien – sans parler de la difficulté d’accrocher une porteuse 3G dont le débit dépasse celui d’un oued en plein mois d’août. Un peu plus et je serais capable d’acheter un iPad.

Presque.

J’en reviens néanmoins ravi – crevé, bien sûr, mais ravi, les Imaginales s’étant notamment déroulées au-delà de mes espérances à tous points de vue, qu’il s’agisse de l’atelier d’écriture ou des rencontres avec les auteurs et les lecteurs. Je recharge un brin les batteries et je reviens avec des mots de poids, des photos de choc, et des blagues de tête.

LD out.

2010-06-02T11:59:34+02:00mercredi 2 juin 2010|Le monde du livre|2 Commentaires

Le CRIPT du coeur

Un jour, je m’achèterai une conduite et je ferai des titres d’articles sérieux. Demain. Ou l’année prochaine.

Ça date terriblement (deux mois, honte !) mais je voulais revenir sur la journée très agréable que Thomas Geha et moi avons passé au lycée agricole de Pontivy, accueillis chaleureusement par son personnel et l’équipe du Complexe Régional d’Information Pédagogique et Technique de Bretagne (CRIPT). En effet, afin d’encourager la lecture et l’esprit critique chez les élèves, le CRIPT organise tous les ans un concours d’écriture et de réalisation d’affiches auprès des ados, concours qui est primé. Une belle initiative qui sait susciter l’intérêt et la motivation, puisque plus d’une centaine de productions furent proposées par les participants.

Photo Philippe Delalande, (c) CRIPT Bretagne 2010

Le thème retenu cette année était la science-fiction, à travers quatre livres :

  • Nouvelles re-vertes, Collectif, Edition Thierry Magnier
  • Espaces insécables, Sylvie Lainé, Edition Actusf
  • Le chant des lunes, Gudule, Edition Thierry Magnier
  • Le bâtard de l’espace, Colin Thibert, Edition Thierry Magnier

Thomas et moi étions donc invités à parler d’imaginaire au cours d’un débat animé par Hervé Belvaire. Je me suis rendu compte une nouvelle fois de la difficulté qu’il y a à définir et introduire les dites « littératures de l’imaginaire » auprès d’un public qui n’y baigne pas spécialement ; qu’est-ce que l’imaginaire, exactement ? À part un terme forcément un peu bancal, puisque toute littérature est imaginaire ? (suite…)

2010-05-19T00:16:30+02:00mardi 18 mai 2010|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Le CRIPT du coeur

Lauréats du prix Imaginales

J’avais répercuté il y a quelques jours les finalistes du prix Imaginales, et j’avais été ravi d’y voir figurer La Volonté du Dragon et « Tegite Specula » ! Les résultats viennent à présent d’être annoncés. Un grand bravo à tous !

Prix du Roman francophone

Justine NIOGRET : Chien du heaume (Mnemos)

Prix du Roman étranger traduit

Juliet MARILLIER : Soeur des cygnes, tomes 1 et 2 (L’Atalante)

Prix Jeunesse

John CONNOLLY : Le Livre des choses perdues (L’Archipel)

Prix de l’Illustration

Alain BRION pour Elantris – 1 Chute et 2 Rédemption / Brandon Sanderson (Orbit)

Prix de la Nouvelle

Romain LUCAZEAU : Les Sept derniers païens, in Les Héritiers d’Homère (Argemmios)

Prix spécial du Jury

Florence MAGNIN : Contes aux quatre vents (DM)
2010-05-17T12:38:15+02:00lundi 17 mai 2010|Le monde du livre|3 Commentaires
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