Alors que les réseaux classiques implosent, qu’est-ce qu’on va faire ?

Sondage parfaitement non-scientifique balancé au coin de Twix un soir où, constatant que les réseaux classiques sont tous plus irrespirables et/ou devenus difficiles d’utilisation les uns que les autres, je me demandais vers quoi nous pourrions nous tourner :

Qu’est-ce que je fous sur ces plateformes dont je dis périodiquement du mal ? Deux raisons : d’une, c’est génial de parler à des gens, à vous toutes et tous, de pouvoir faire des rencontres virtuelles que le présent site, bien qu’il reste mon canal en ligne fétiche, ne peut plus susciter en 2023 ; de deux, l’aspect salon littéraire permanent (évoqué ici).

Pour le premier aspect, je crois que Twix est condamné à moyen terme (et c’est bien parce que j’ai juré que je ne ferais plus la girouette que j’y suis encore, mais Phony Stark me donne des boutons – j’attends qu’il rende le service payant pour avoir enfin une excuse de me barrer), et je trouve Facebook devenu inutilisable au possible, et de toute façon on sait que c’est pour les darons. Mastodon a pas mal calé, en revanche Bluesky (j’y suis, au fait !) est prometteur, mais très, mais alors très très basique pour l’instant.

Que peut-on créer comme communauté sympa de nos jours, qui ne soit pas inféodée à un service qui te vampirise tes données personnelles et/ou appartient à un fou furieux qui attaque en justice les chercheurs étudiant la désinformation sur sa plate-forme, et qui ne nécessite pas une armée de modérateur.rices pour la tenir en un seul morceau ? Vivement qu’on devienne tous Borg, tiens.

2023-10-25T07:20:04+02:00mercredi 25 octobre 2023|Expériences en temps réel|6 Commentaires

Procrastination podcast s07e18 – L’évolution des méthodes de travail

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s07e18 – L’évolution des méthodes de travail“.

Prenons de la hauteur : cette quinzaine, Procrastination s’intéresse à l’évolution des méthodes de travail dans le temps, aux mutations de long terme dans l’approche de l’écriture – si elles existent !
Lionel compare la pratique artistique à un apprentissage éternel similaire à celui des arts martiaux, où la maîtrise est davantage un processus qu’un état. Pour Estelle, avant toute chose, tous les projets sont différents, mais l’expérience est heureusement utile. Elle met en avant l’importance du milieu littéraire et l’évolution des contextes éditoriaux dans la construction d’une œuvre, et de la conversation qu’établit celle-ci avec son époque. Mélanie parle davantage d’évolution personnelle au fil des ans plutôt que de changement de méthode pratique, et expose comment, plutôt que de s’en tenir à de la technique, elle suit toujours davantage ce qui l’appelle naturellement.

Références citées

  • J. R. R. Tolkien
  • Stardew Valley, jeu vidéo édité par Chucklefish Games
  • Animal Crossing, licence de jeu vidéo éditée par Nintendo

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2023-06-20T11:01:36+02:00jeudi 1 juin 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s07e18 – L’évolution des méthodes de travail

Procrastination podcast s07e06 – L’impératif d’intertextualité

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s07e06 – L’impératif d’intertextualité“.

L’intertextualité concerne la façon dont des œuvres construisent les unes sur les autres au fil du temps, et parfois même se répondent. Notion importante dans l’imaginaire car elle s’étend à la « quincaillerie », les motifs et artifices courants qu’ils se mis à employer au fil de leur évolution, ce qui peut poser un problème d’accessibilité des œuvres au lectorat.
Mélanie pense davantage aux motifs qu’aux œuvres elles-mêmes ; dans son écriture, elle se soucie toujours de ceux et celles qui peuvent ne pas connaître les genres.
Estelle pense aussi à l’accessibilité, mais ne l’oppose pas à un possible enrichissement d’une œuvre né d’une réflexion sur les façons dont le passé a pu traiter les grands motifs. Cela conduit à plusieurs niveaux de lecture.
Lionel place toujours l’histoire au-dessus de toute autre considération, mettant l’accent sur l’accessibilité au détriment de la référence, sauf si le projet en question se veut bien sûr métanarratif.

Références citées

  • Gérard Genette
  • Dracula, Bram Stoker
  • Howard Phillips Lovecraft
  • Histoires des vampires : Autopsie d’un mythe, Claude Lecouteux
  • Dans les veines, Morgane Caussarieu
  • Poppy Z. Brite
  • Aux frontières de l’aube, film de Kathryn Bigelow
  • 22/11/63, Stephen King
  • La Quête onirique de Vellitt Boe, Kij Johnson
  • The Unspeakable Vault of Doom, webcomic, http://www.goominet.com/unspeakable-vault/
  • François Baranger
  • Guillermo del Toro
  • Lovecraft Country, série de Misha Green
  • Kaamelott, série d’Alexandre Astier
  • Stranger Things, série des Duffer Brothers

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2022-12-14T07:14:13+01:00jeudi 1 décembre 2022|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s07e06 – L’impératif d’intertextualité

Écrire en musique : Eōn, musique procédurale par Jean-Michel Jarre

Je trouve qu’écrire en musique représente toujours un dilemme : d’un côté, le son distrait la part anxieuse de l’esprit, envoie la part critique s’occuper dans son coin à l’écart de la part créative pour ne pas l’étouffer – c’est un des principes derrière mon bien aimé Focus@Will. Mais de l’autre, très rapidement, la musique dans les oreilles couvre celle des mots et il devient difficile de s’entendre penser. D’où la quête sans fin pour écrire en musique (avec des tas de recommandations passées dans les archives) : il en faut juste assez pour apaiser l’esprit.

Dans ce voyage, l’une des découvertes qui m’a certainement le plus convaincu est l’application Eōn, conçue par Jean-Michel Jarre, sortie il y a quelques années. J’étais assez méfiant du principe : des algorithmes génèrent une musique continue et procédurale, accompagnée de visuels évolutifs, le tout fondé sur des séquences conçues par le maître. Si vous utilisez des services de ce genre, vous connaissez le problème : ça finit par tourner en rond à force d’usage intensif, quand le but est justement d’occuper l’esprit sans lui donner d’accroche reconnaissable. Du coup, si ça se répète, c’est loupé. Et quand ça ne se répète pas trop, la musique associée est souvent trop aléatoire, c’est-à-dire moche et dissonante (je n’arrive à me faire à Endel, par exemple).

Eh bien justement, dans ce style, Eōn est spectaculaire. Cela aurait pu être un jouet coûteux et extrêmement limité vendu sur la réputation de Jarre, c’est tout le contraire. Après plus d’une centaine d’heure à utiliser l’application, j’ai éprouvé une familiarité passagère une poignée de séquences vraiment typées, et les combinaisons sont si nombreuses que ça n’est pas vraiment gênant. Toute l’idée de l’app est de ne jamais se répéter tant sur le plan visuel qu’auditif, les combinaisons de séquences étant virtuellement infinies (et toujours éphémères), et en plus, c’est extrêmement écoutable, dans le genre textural : pas de mélodie, mais de bête bruit non plus.

Bref, hautement recommandé pour les longues sessions de concentration (et ça marche évidemment sans connexion Internet). L’app coûte une dizaine d’euros, sur iOS ou Mac. Une capture ci-dessous pour se faire une idée :

2022-08-10T04:10:54+02:00lundi 15 août 2022|Décibels, Technique d'écriture|2 Commentaires

Champagne

C’est important, les bonnes nouvelles. Pour la première fois de son histoire, Facebook a perdu en utilisateurs quotidiens sur le dernier trimestre. La perte en bourse a fait s’évaporer 200 milliards de dollars. Comme quoi, au bout d’un moment, être une entreprise toxique pour le monde entier, ça finit par se voir. Et comme personne ou presque ne veut du métavers tel que le propose Zuckerberg (ou pourquoi pas, mais pas créé par lui), je sens flotter comme une belle et douce odeur de résineux.

Trois pensées griffonnées sur un coin de table :

Tous les réseaux généralistes ont peut-être leur époque, et elle est limitée dans le temps. Fut un temps où MySpace était considéré comme indétrônable (un temps où Internet était beaucoup plus petit, avant les terminaux mobiles, certes), et voyez où nous en s AHAHAHA non pardon c’est pas possible. Pardon.

Pour se pérenniser, un réseau doit peut-être apporter une spécificité propre qui lui donne une vraie valeur aux yeux de son public, au-delà de “y a tout le monde alors j’y vais”. C’est un argument extrêmement fragile, sujet à l’Impermanence de l’Existence™. De plus, l’idée de rassembler absolument tout le monde sur la même plate-forme n’est peut-être ni jouable, ni souhaitable, en tout en l’état actuel de la planète. Twitter, Snapchat, TikTok fournissent quant à eux des propositions et des approches clairement identifiées qui leur permet d’être rentables, voire florissants. Si tu n’aimes pas, ce n’est pas ton outil, et c’est très bien. Dans un monde capitaliste et marchand, c’est peut-être juste ça, le but d’une telle entreprise, pas de connecter le monde entier au mépris de l’éthique avec les catastrophes que l’on sait. Twitter, par exemple, pour toutes ses erreurs et sa toxicité, est un outil très précieux pour les journalistes, et on peut arguer en faveur de son intérêt en tant qu’outil professionnel de veille et d’information.

Avec la prise de conscience collective du mal que ces réseaux non régulés commettent et de leur mépris pour la vie privée, nous commençons peut-être (je croise les doigts) à voir arriver le plafond du capitalisme de surveillance. Voici une autre idée en l’air : à mesure que la technologie se répand, petit à petit, la maîtrise de ses outils percole à travers la population. Même si la majorité des gens ne gérera absolument jamais un serveur personnel, tout bonnement parce que ça ne les intéresse pas, les prises de conscience et les outils simples de protection (adblockers, messageries chiffrées type Signal, VPNs…) ne deviennent plus des affaires de spécialistes mais des questions grand public, très faciles d’emploi. Snapchat, qui a anticipé les mesures anti-pistage inclus par Apple dans la dernière version d’iOS, a commencé à adopter une stratégie publicitaire différente, qui s’avère payante. Oui, on peut faire de l’argent sans piétiner la vie privée. De là à dire que Facebook ferait mieux de réfléchir à assainir sa culture d’entreprise vérolée (mission impossible ?) au lieu de payer pour publier des chouineries sponsorisées dans le New York Times, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement, et puis je repasse en arrière et je le refranchis une seconde fois, histoire que ce soit bien clair.

Ça me rappelle quand j’ai arrêté World of Warcraft : je me souviens très nettement de ce loot bleu chopé dans un énième donjon de levelling à Cataclysm. Le voile s’est déchiré d’un coup devant mes yeux : “mais en fait, c’est toujours pareil, et cela le sera toujours”. C’était fini d’un coup, le désir (le besoin ?) de jouer était rompu. J’ai annulé mon abonnement dans les 24h et ça ne m’a jamais vraiment manqué. Des anciens fumeurs décrivent parfois la même épiphanie, et arrêtent la cigarette du jour au lendemain. J’ai vécu un peu la même chose en arrêtant Facebook, comme je l’ai fait il y a maintenant un an et demi. Je n’éprouve aucun manque1 et, au contraire, une liberté retrouvée et, pour tout dire, une terrifiante légèreté d’esprit.

  1. Twitter, c’est autre chose, mais malgré sa toxicité, Twitter garde une impermanence, une spontanéité et une accessibilité qui me laisse aussi de très beaux souvenirs.
2022-02-08T11:35:27+01:00mercredi 9 février 2022|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Champagne

Acquérir de l’expérience (ou pas) dans l’écriture [entretien chez Aodez Bora]

Aodez : Aujourd’hui, malgré toute ton expérience, fais-tu encore face à certaines difficultés ?

Lionel : En toute honnêteté, l’entêtement et la persistance déraisonnable commencent à montrer leurs limites après une décennie d’un tel régime. Je ne regrette pas, cela m’a permis d’apprendre beaucoup, mais je crois être parvenu à un stade où il me faut transmuter mon approche. Je ne sais pas encore la forme que cela prendra, si ce n’est que je m’imposerai certainement beaucoup moins de deadlines, voire pas du tout. Je n’en ai plus besoin pour me motiver (ou, plus exactement, cela ne me motive plus).

Merci à Aodez Bora pour son intérêt pour mon travail et ce que je peux en dire ! Un court entretien à l’occasion de la sortie de Comment écrire de la fiction ? sur le parcours de l’écriture, ce qu’on apprend (ou pas), ce qu’on aurait voulu se dire des années plus tôt, à lire sur son site, quete-ecrivaine.com.

2021-06-05T10:42:55+02:00jeudi 10 juin 2021|Entretiens|Commentaires fermés sur Acquérir de l’expérience (ou pas) dans l’écriture [entretien chez Aodez Bora]

Procrastination podcast s05e14 – Conseils de survie pour écrire l’action

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e14 – Conseils de survie pour écrire l’action“.

Le scène d’action est un trope extrêmement fréquent des genres populaires, dont l’imaginaire ; elle présente des défis techniques particuliers, requérant une première discussion globale sur l’approche et les conseils fondamentaux. Tout d’abord, pour Estelle, l’action est trop souvent traitée à part, comme un passage obligatoire, alors qu’elle doit s’insérer naturellement dans le récit, et qu’elle présente en réalité les mêmes fondamentaux que le reste de la narration – enjeux, caractérisation, évolution des personnages. Pour Lionel, c’est une expression sous pression de la volonté de personnages et de leur approche de leur résolution des problèmes ; mais sa concision et la clarté qu’elle requiert en font les difficultés principales. Quant à Mélanie, ce n’est pas son truc… prouvant là encore que l’on peut tout à fait s’en affranchir !

Références citées

– David Cook, Advanced Dungeons & Dragons 2e édition, Guide du Maître

– J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux

– David Gemmel

– Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses

– Ellen Kushner, À la pointe de l’épée

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Bonne écoute !

2021-04-14T18:08:52+02:00vendredi 2 avril 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e14 – Conseils de survie pour écrire l’action

Mise en ligne de la table ronde auteurs du colloque des Imaginales sur Game of Thrones

Malgré la pandémie, les Imaginales ont maintenu un maximum d’activités en ligne (et gloire à l’organisation d’avoir réussi avec brio un virage difficile et serré !). Tout particulièrement le colloque universitaire, dont le thème était « Game of Thrones, nouveau modèle pour la fantasy ? »

Le colloque s’est terminé le mois dernier avec une table ronde auteurs à laquelle j’ai eu l’honneur de participer, avec Emmanuel Chastellière, Silène Edgar, Estelle Faye et Aurélie Wellenstein. Animé par Stéphanie Nicot, le débat traite de l’influence et de l’importance de l’œuvre de Martin dans le domaine de la fantasy, et de notre rapport (ou absence d’icelui) avec elle dans notre propre travail.

À découvrir ci-dessous, et merci à toute l’équipe du festival et au public !

(Vous pouvez constater en passant que j’habite à la Loge Noire de Twin Peaks, ce qui explique peut-être des choses.)

2023-02-04T07:06:18+01:00mercredi 8 juillet 2020|Entretiens|2 Commentaires

Procrastination podcast s04e14 – Décider que c’est terminé

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s04e14 – Décider que c’est terminé“.

Mettre le point final sur une histoire ne marque souvent que le début des corrections… Mais sur des projets que l’on a parfois portés puis construits pendant des années, il peut être difficile de gagner suffisamment de hauteur pour cesser de les retravailler et les déclarer « achevés ». Cette quinzaine, exploration de cette notion : comment lâcher prise ? Pour Mélanie, cela dépend du niveau d’expérience, entre autres parce que les écrivains qui publient ont fréquemment des dates de rendu qui leur forcent la main ! Et elle introduit tout de suite l’importance de la bêta-lecture et du regard extérieur, ce sur quoi Estelle insiste aussi, tout en parlant également de la prise de risque inhérente et parfois nécessaire aux projets artistiques afin qu’ils gardent vie et surprises. Lionel approuve, et insiste sur le raffinement de l’esthétique personnelle de l’auteur – notamment à travers la lecture – pour parvenir à acquérir un semblant d’objectivité sur ses réalisations, au moins en termes de technique, et sur la maturation inhérente à l’être humain derrière la création.

Références citées
– Fil du forum Elbakin de la saison 4 : http://www.elbakin.net/forum/viewtopic.php?id=9594 (http://www.elbakin.net/forum/viewtopic.php?id=9594)
– Steve Jobs
– Ernest Hemingway

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2020-10-19T11:35:17+02:00vendredi 1 mai 2020|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s04e14 – Décider que c’est terminé

Intentions derrière « Les Dieux sauvages » et leur place en fantasy [entretien]

Couv. Alain Brion

Marc : Pourquoi avoir choisi de raconter l’histoire de cet univers sur plusieurs siècles ? Comment est né l’univers d’Évanégyre ? Avais-tu prévu de le développer à ce point dès La Volonté du dragon ? 

LD : Alors, déjà, autorise-moi un petit aparté à présent que nous entamons les questions sur la fiction. Quand j’ai reçu tes questions, dans le domaine des romans, j’ai constaté qu’elles commençaient beaucoup par « pourquoi ». Je voudrais en profiter – en toute amitié, hein ! – pour peut-être désamorcer une idée qui me semble assez fréquente dans l’analyse littéraire : « pourquoi » suppose une raison, un calcul, un discours. Mais le travail créatif est beaucoup plus chaotique que cela, et la raison, pour ma part, est souvent « parce que j’avais envie » ou, plus profondément, « parce que ça me semblait juste pour cet univers / personnages / histoire ». 

Lire l’entretien complet

Les Chroniques du Chroniqueur me proposent une LONGUE interview autour de « Les Dieux sauvages », la fantasy, l’évolution du genre. Merci à Marc de faire de La Fureur de la Terre une des œuvres de son programme de recherche littéraire !

Lire l’entretien sur Les Chroniques du Chroniqueur.

2020-03-15T10:46:05+01:00mardi 17 mars 2020|Best Of, Entretiens|6 Commentaires

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