Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !

Et bravo et merci à toutes les équipes d’organisation qui, de manière générale, travaillent d’arrache-pied pour maintenir des rendez-vous littéraires par les temps qui courent.

Les Aventuriales, donc, c’est ce week-end à Ménétrol (près de Clermont-Ferrand) ! Avec des auteurs, illustrateurs, rencontres, dédicaces, animations contes, jeux… 

J’ai le très grand honneur cette année de parrainer le salon, avec mon excellente et très estimée camarade Carina Rozenfeld !

J’y serai présent tout le week-end en dédicace, et j’y inaugurerai une nouvelle conférence que je donnerai dimanche à 10h (et dont le sujet ne devrait pas surprendre grand-monde ici…) : S’organiser en solitaire et créer sereinement.

En gros, j’y parlerai techniques de productivité en lien avec la psychologie de création : comment les célèbres approches Getting Things Done et Zettelkasten peuvent nourrir une pratique artistique au long cours (je travaille seul, toute l’année, et c’est qui me donne une structure et une rigueur dans un métier parfois capricieux). Et si vous n’avez fichtre aucune idée de ce que recouvrent des deux termes barbares, c’est vraiment que vous devez venir :

« J’écrirai… demain. » Qui n’a jamais connu ce découragement, cet épuisement intellectuel face à l’envergue parfois intimidante que représente l’écriture ? 

Surtout que nos vies modernes nous bombardent d’informations, d’impératifs et d’injonctions. La charge mentale de nos existences est sans précédent dans l’histoire humaine et ce tumulte est hélas bien peu compatible avec le silence et la persévérance dont se nourrissent la création littéraire. Atteindre la détente et la clarté d’esprit qui permettent de créer sereinement est difficile ; le faire seul.e, sans pression extérieure, l’est encore davantage. Dès lors, comment progresser sur un roman l’esprit libre ? 

La clé réside dans une rigueur suffisante pour progresser régulièrement, mais qui conserve la liberté et la joie d’écrire. À travers la psychologie de la création, les principes de productivité personnelle et même les outils technologiques, cette conférence expose des méthodes simples et ancrées dans la pratique pour organiser son art au quotidien : 

– Gérer tous ses projets ; 

– Clarifier et organiser ses connaissances et ses idées pour construire son livre (… et prévoir les suivants). 

J’ai pu voir régulièrement en atelier que c’était un sujet pour lequel il y avait une vraie soif, et du coup, je suis vraiment content de pouvoir distiller ce que j’ai pu rassembler sur la base de l’expérience depuis bientôt vingt ans (ouch). Attention, les places sont limitées, l’inscription en ligne est fortement recommandée.

À ce week-end ! (et en cette période de crise sanitaire, n’oubliez pas de consulter spécialement le 🙂

➡️ Site officiel

2020-09-30T18:08:00+02:00lundi 21 septembre 2020|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Rendez-vous ce week-end aux Aventuriales, près de Clermont-Ferrand !

Ce week-end, rendez-vous à Cidre et Dragon

Un des meilleurs noms de festival du monde, mais qui ne comporte pas de forêt de bambous, en tout cas pas à ma connaissance, car c’est en Normandie, à Merville-Franceville-Plage.

Cette grande fête rassemble tous les ans un immense marché médiéval, des milliers de visiteurs en costume, des concerts (j’y ai vu Eluveitie il y a deux ans, rien que ça) tandis que le village se métamorphose pour un week-end entier aux couleurs de l’imaginaire. Ça vaut vraiment le coup (même si on n’est pas costumé) et c’est gratuit.

J’aurai le plaisir d’y revenir ce week-end au salon littéraire, avec plein de bouquins à proposer, à deux pas de la plage… Viens, y a du cidre et des dragons (l’un des deux sous réserve).

2019-09-27T09:59:10+02:00mardi 17 septembre 2019|À ne pas manquer|3 Commentaires

Samedi à Grenoble : soirée spéciale éditions Critic !

Hé, auguste lectorat, tu savais que c’est le mois de l’imaginaire, en octobre ? Je l’ai dit l’année dernière. OK, d’accord, tu m’as percé à jour, je parlais l’année dernière d’octobre dernier, mais là, je parle de cet octobr-ci, et ça veut dire des tas de manifestations autour du livre de l’imaginaire. Par exemple, tu peux regarder là, ActuSF est très actif autour de cette initiative, mais quasiment toutes les librairies spécialisées ont préparé de belles choses, et…

… notamment, Decitre Grenoble (qui fait un travail phénoménal de suivi et de promotion autour de l’imaginaire de langue française – merci à Mathieu Betton) organise ce samedi une soirée de l’imaginaire avec Clément Bouhélier, Thomas Geha et moi-même.

Cela commencera à 19h15, on causera forcément un peu de nos actualités (pour moi « Les Dieux sauvages » et notamment Le Verrou du Fleuve, pour Thomas Geha Des Sorciers et des Hommes, pour Clément Bouhélier le diptyque “Olangar”), mais aussi de tout ce qu’on voudra, parce qu’on est comme ça, ouais.

Un immense merci à toute l’équipe de Decitre qui fait venir certains d’entre nous de la lointaine Bretagne, pour découvrir ce qu’est ce sud dont on entend tant parler (c’est-à-dire tout ce qui présente une latitude inférieure à celle de Nantes).

À samedi ! 

2018-10-29T15:20:36+01:00lundi 22 octobre 2018|À ne pas manquer|4 Commentaires

Ce week-end, rendez-vous à Charleville Mézières pour la Journée des Mondes Oniriques !

Oui ! C’est chez Rimbaud (désolé, j’imagine qu’on vous sort Rimbaud à la moindre occasion…) et c’est ce samedi (pas dimanche, attention : un jour seulement). Un événement qui promet d’être vraiment chouette, dans une région où il n’y a pas beaucoup (à ma connaissance) de festivals et de salons liés à l’imaginaire, alors pourquoi ne pas soutenir l’initiative ? J’ai le plaisir d’en être le parrain (cela veut-il dire que je dois l’adopter s’il arrive quelque chose à ses parents ? Fichtre, prenez soin de vous, les amis).

Cela se déroulera (j’insiste) samedi à la médiathèque Voyelles, 2 place Jacques Félix, 08000 Charleville-Mézières. L’entrée est gratuite. 

L’événement a une page avec toutes les infos ici : il y aura des rencontres avec les auteurs, dédicaces, etc. et aussi du jeu, notamment du jeu de rôle. Je participerai également pour ma part à un débat sur la place des femmes en fantasy. Ici se trouve le récapitulatif vers tous les invités.

À (non pas ce week-end) samedi !

2018-06-21T10:45:23+02:00lundi 25 juin 2018|À ne pas manquer|1 Commentaire

Une assemblée de baleines

Les rencontres qu’on fait dans le plus grand fjord d’Islande, Breiðafjörður, sont nombreuses et toutes fascinantes. La seule vision d’un pod d’orques voyageant à vive allure dans une direction donnée, sans ralentir, comme décidés à se rendre à une destination connue d’eux seule pour des raisons insondables, suffit à distraire l’humble volontaire un temps de son appareil photo pour la recherche et à rester un instant hébété, prenant la pleine mesure de l’ignorance de l’espèce humaine.

J’avais espéré pouvoir bloguer davantage sur mon travail pour Orca Guardians, et je me rends compte que le temps file – dans quelques jours, je rentre déjà. Alors aujourd’hui, auguste lectorat, j’aimerais te parler un peu d’une des rencontres les plus bizarres que j’aie faite sur l’eau récemment.

Eux.

Whale assembly

Les cachalots (Physeter macrocephalus) sont d’immenses cétacés à dents solitaires qui peuvent mesurer jusqu’à 20 m. Ils ont été lourdement chassés pour l’huile contenue dans leur crâne, le spermaceti, ainsi que pour leurs concrétions intestinales servant notamment en parfumerie (le fameux ambre gris) ; Melville les a faits entrer dans la légende (Moby Dick est un cachalot). Ils restent très rares, et les voir est un grand privilège. On les rencontre cependant parfois dans Breiðafjörður, en ce qu’on appelle des “bachelor pods” – des troupes de mâles célibataires. Ces animaux assez peu sociaux, champions de la plongée (ils peuvent rester jusqu’à 2 h en apnée) sont pourtant régulièrement vus en groupe toutefois sans interaction visible. Que font-ils là ? On n’en sait rien. Ils se nourrissent probablement, mais de quoi ?

Voir un cachalot pour la première fois est une expérience étrange. Le cachalot a tendance a hyper-ventiler avant ses longues plongées – il se repose en surface, flottant telle une bûche, et souffle à intervalles réguliers un panache de vapeur incliné sur le côté. En voyant pour la première fois ce souffle puis l’immense animal bercé par les vagues en-dessous, on comprend sans mal comment les marins d’autrefois pouvaient les considérer comme des îles vivantes. Puis ils sondent, sans signe avant-coureur à part la caudale dressée dans l’air, et on ne les revoit plus avant un minimum de vingt minutes.

C’est pourquoi la photo ci-dessus est particulièrement insolite, en tout cas à mes yeux, après une poignée de premières rencontres avec eux. Ces huit cachalots flottaient, à peine séparés de quelques mètres, sans qu’aucune interaction ne soit visible, comme de vieux camarades bougons qui s’apprécient sans rien se montrer. Ils soufflaient à tour de rôle, une étrange symphonie visuelle qui donnait à mes yeux de primate avide de motifs l’impression d’un rythme parfait.

Puis ils ont sondé, les uns après les autres, dans l’ordre – les plus proches d’abord. Là aussi, à intervalles parfaitement espacés, suivant le battement d’un métronome imaginaire, ou peut-être imaginé – car rien ne permet de dire que ce ballet était volontaire. Le bon sens, d’ailleurs, et la parcimonie scientifique, obligent à dire qu’il n’en était rien. Ce qui ne rend pas le phénomène moins fascinant, au contraire. Il montre qu’au-delà des esprits, de l’homme ou du cétacé, le monde est d’une étrangeté presque inconcevable, et que ce n’est pas parce que la mélodie échappe à tous ou qu’elle est involontaire qu’elle n’existe pas. 

2019-06-04T20:24:16+02:00jeudi 3 mai 2018|Best Of, Carnets de voyage|3 Commentaires

Octobre, c’est dorénavant le mois de l’imaginaire

Un petit mot rapide pour mettre en valeur une initiative à soutenir : le mois de l’imaginaire. Pour combattre le manque de visibilité médiatique des littératures de science-fiction, fantasy, fantastique (alors que c’est, n’en déplaise aux barbons élitistes, la culture populaire dominante aujourd’hui à travers le jeu vidéo et le cinéma, du Seigneur des Anneaux à Star Wars), divers projets ont été activement lancés, et donc, notamment, ce mois :

Le Mois de l’Imaginaire, c’est une grande fête dédiée aux littératures de l’Imaginaire : science-fiction, fantasy, fantastique. Annoncé lors du festival « Les Imaginales » à Épinal, ce temps fort se déroulera chaque année au mois d’octobre. La première édition aura lieu en 2017. Des maisons d’édition se sont réunies pour créer cet événement en librairie et dans les médias. Ce collectif, ouvert à tous, s’est donné pour mission de promouvoir et célébrer les littératures de l’Imaginaire. De nombreuses actions seront menées tout au long du mois : opérations commerciales, rencontres & dédicaces en librairie et dans les salons, tribunes d’auteurs, supports pédagogiques, catalogues thématiques, animations numériques, événements sur les réseaux sociaux, jeux-concours, primes & goodies, partenariats médias… et plein d’autres surprises ! Nous invitons tous les auteurs, libraires, lecteurs, journalistes, blogueurs, bibliothécaires, éditeurs à nous rejoindre pour faire du mois d’octobre LE mois de l’Imaginaire. Tous ensemble nous contribuerons à la promotion de cet événement festif. L’Imaginaire prend le pouvoir ! [Source]

Il y a donc beaucoup d’animations en ce moment, tant au niveau national (avec les éditeurs) que local (avec vos libraires) et si vous aussi, vous en avez marre d’entendre que “1984 n’est pas de la science-fiction, c’est de la littérature”, je ne peux que vous inviter à vous renseigner sur ce qui se passe dans votre région et à participer à la fête, en premier lieu parce que c’est chouette, mais aussi, peut-être, pour prolonger un élan d’ensemble qui nous concerne, nous le “peuple de la science-fiction”1.

Éric Marcelin, directeur général de Critic, en parle par exemple ici :

D’autres entretiens et toutes les informations sont centralisées sur plusieurs comptes sociaux, en fonction de vos drog… inclinations :

J’en profite pour mentionner entre autres qu’à Rennes, jeudi soir prochain, se tiendra une rencontre avec Xavier Dollo et moi-même autour de la manière de l’imaginaire interroge nos sociétés au Tambour (université de Villejean) :

Elfes et zombies, robots et super-héros, voyages dans le temps et dans l’espace : l’imaginaire est partout. Pourtant, ces littératures sont encore peu reconnues à leur juste valeur, et souvent reléguées à de simples divertissements. Cet automne, l’imaginaire prend le pouvoir. Sur une initiative de maisons d’éditions, le mois d’octobre sera consacré à la valorisation nationale des littératures de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique…).

Pour fêter la première édition de cet événement, nous accueillons les Éditions Critic au Tambour pour une table ronde en compagnie des auteurs Lionel Davoust (Port d’âmes) et Xavier Dollo (American Fays). Ils nous parleront de la manière dont ces littératures interrogent nos sociétés: pourquoi elles ont toute leur place dans nos bibliothèques et dans les recherches universitaires, pourquoi imaginer des «ailleurs» peut nous aider à mieux comprendre «l’ici et maintenant». Et pourquoi, tout simplement, rêver aussi est essentiel.

Plus de détails ici.

Alors n’hésitez pas, en octobre, fêtons l’imaginaire, et installons l’initiative dans le temps ! (Et que ça n’empêche personne de lire de l’imaginaire les onze autres mois de l’année, hein)

  1. Roland C. Wagner.
2017-10-12T09:51:58+02:00jeudi 12 octobre 2017|Dernières nouvelles|1 Commentaire

Jeudi 26 janvier, soirée littératures de l’imaginaire à Grenoble

Importante informations, auguste lectorat de Grenoble et des environs ! La splendide librairie Decitre tient à nouveau sa soirée des littératures de l’imaginaire ce 26 janvier au soir (19h30 – 22h). J’aurai le plaisir d’y participer en compagnie de Chloé Chevalier et Gabriel Katz. J’y parlerai principalement de Port d’Âmes, mais impossible que je ne mentionne pas La Messagère du Ciel en passant.

L’entrée est gratuite, mais attention, l’inscription est indispensable, sur http://soiree-des-litteratures-de-l-imaginaire.evenium.net

Le site propose également les informations pratiques pour se rendre à Decitre le cas échéant et des informations sur nous trois.

À très bientôt, j’espère !

2017-01-27T16:55:24+01:00mardi 17 janvier 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Jeudi 26 janvier, soirée littératures de l’imaginaire à Grenoble

Des orques en Islande

Pour démarrer l’année, rien de mieux que des orques. (Je suis partial mais tu le sais, auguste lectorat.)

J’étais donc en Islande fin décembre et, entre autres lieux splendides, j’ai fait une escale à Grundarfjörður, foyer de l’organisation Orca Guardians et des expéditions de whale watching Láki Tours. J’avais eu l’honneur il y a un an de baptiser un des orques de la péninsule de Snæfellsnes, Ardence (concept connu des lecteurs de Léviathan) – histoire racontée ici.

Cette année, j’ai pu partir à la rencontre des orques de cette péninsule, et s’ils se sont montrés timides en mer, il suffisait d’observer depuis… la terre, en conduisant quelques minutes. Une rencontre magique dans les glaces et le silence de l’Islande, que j’ai pu partager sur le site d’Orca Guardians, article à lire ici

Orca Guardians est une toute jeune organisation mais elle fait déjà un travail phénoménal de conservation et d’étude respectueux des animaux dont pourraient s’inspirer bien des structures plus anciennes. Je connais la qualité du travail de sa directrice, Marie Mrusczok, pour avoir été volontaire avec elle au Hebridean Whale and Dolphin Trust dans les Hébrides en 2012 (articles liés). Je ne peux que recommander de s’intéresser au travail d’Orca Guardians, et peut-être de soutenir la recherche à travers l’adoption d’un des orques les plus notables de la péninsule. La page Facebook de l’organisation est ici, avec de splendides photos chaque jour !

 

2017-06-08T18:00:44+02:00mercredi 4 janvier 2017|Carnets de voyage|Commentaires fermés sur Des orques en Islande

La photo de la semaine : les gamins du Cap Vert

Cape Verde kids with rooster

J’ai rencontré ces gamins lors d’une pause en car pendant l’ascension du pic de Fogo au Cap-Vert. Très sympas et rigolards, ils voulaient se faire prendre sans arrêt en photo et voir le résultat sur mon écran ! Ceux-là rapportaient un coq à la maison, après l’école, semblait-il. J’ai maintenant une ribambelle d’images d’eux et de leurs mines souriantes ; il me reste à faire justice à leur image !

2014-06-02T12:03:42+02:00vendredi 6 juin 2014|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : les gamins du Cap Vert

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