La Route de la Conquête (almost) World Tour : masterclass à Lyon ce week-end

Affiche Olivier Sanfilippo
Fort bien ! Auguste lectorat, je m’en vais prendre mon bâton de pèlerin magicien et venir près de toi, juste dans ton dos, mon souffle prédateur sur ta nuque, ou bien, de façon plus sympathique, dans ton champ de vision, avec un sourire même pas trop inquiétant.
Je serai fortement en vadrouille dans les semaines à venir. Au programme, des signatures, des festivals, mais aussi, notamment une masterclass ce week-end (à Lyon) dans le cadre de la convention Octogônes et des interventions dans un colloque universitaire (à Bordeaux) autour de la création et des intentions de l’univers d’Évanégyre.
La totale ? La totale, drapée des splendeurs de son Javascript, ci-dessous :

Ça râloche un peu sur la toile alors que la sortie de Final Fantasy XV approche à grands pas :
Quand je discute de cela, la contrepartie aussitôt ajoutée généralement est : « Oui, mais le poche ? Le poche se vend moitié, voire deux tiers moins cher que le grand format. Comment cela se fait ? Hein ? Hein ? Réponds-moi ou bien je ne te libère pas l’accès aux saucisses cocktail. »
Alors qu’on réfléchit beaucoup à l’avenir, à la stabilité du marché du livre, que les questions du coût public et de la rémunération des auteurs se posent de plus en plus, et qu’on constate, globalement, une méconnaissance des mécanismes économiques du marché, je pensais qu’il pourrait être utile d’exposer très rapidement comment, au juste, fonctionne l’économie du livre, de l’auteur au point de vente (et donc au lecteur). Dans l’espoir de répondre à la question : pourquoi un grand format coûte-t-il 20 € (en moyenne) ?









